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A lire : La course à pied – Posture, Biomécanique, Performance
Par Clément Excoffier le 23 septembre 2015
Consultant en biomécanique humaine et ostéopathe, Frédéric Brigaud aborde dans cet ouvrage l'importance de la posture en course à pied.
Bien que sorti il y a déjà quelques années (2013) nous n’avions pas encore eu l’occasion de nous pencher sur l’ouvrage de Frédéric Brigaud « La course à pied – Posture, Biomécanique, Performance ».
Un oubli que nous rectifions aujourd’hui et avec une grande satisfaction tant ce livre regorge de conseils et d’analyses pour courir avec une posture correcte. Si vous vous lancez dans la course à pied ou que vous soyez déjà un pratiquant régulier sans jamais avoir vraiment pris le temps « d’apprendre » à courir, vous tenez là une petite bible qui vous accompagnera avant et après chaque sortie.
Tout commence par une présentation de l’organisation des jambes, illustrée par de nombreux schémas anatomiques que l’on retrouve tout au long du livre. Un préambule très détaillé mais nécessaire afin de bien cerner les enjeux du travail postural qui va suivre.
Retour ensuite sur les intérêts et avantages de la foulée avant pied, que vous pourrez détaillez si vous le souhaitez dans un de ces autres ouvrages, le Guide de la foulée avant pied.
L’auteur aborde ensuite la place du haut du corps dans la pratique de la course à pied avant de détailler des méthodes de travail et d’entrainement pour prévenir les risques d’entorses du genou et de la cheville.
« La course à pied – Posture, Biomécanique, Performance » est donc un ouvrage extrêmement complet et détaillé puisqu’il propose également tout une batterie de tests et d’exercices dans le but d’améliorer sa posture et donc ses performances.
Parfois un peu aride à lire car très factuel et scientifique, ce livre s’adresse néanmoins à tous les coureurs qui souhaitent courir « mieux » mais également aux kinésithérapeutes, médecins, osthéopathes ou podologues qui travaillent aux cotés de coureurs.
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Ovale - Le meilleur du rugby
Les secrets de la précision des buteurs
Le Mondial propose ce qui se fait de mieux sur la planète buteurs, avec des styles différents et des efficacités diverses. Nous profitons de l’occasion pour décrypter une phase de jeu qui intrigue toujours autant. Car si puissance, précision et régularité sont les qualités essentielles du buteur, elles n’assurent pas de reproduire, tel un métronome, un geste efficace, quelles que soient les conditions ou la distance. Le buteur doit posséder un corps et des automatismes solides, infaillibles, qui ne lui feront pas défauts. La moindre erreur peut être fatale, modifiant la trajectoire recherchée. Sur quoi repose cette précision ? Étude au coeur de ceux qui prennent leur pied…
L’ancrage de l’appui
Au terme de sa course d’élan, le joueur prend un appui décisif autour duquel il construit sa frappe. La jambe d’appui lui sert alors de tuteur, de guide et doit impérativement être stable. Si le pied glisse ou si la jambe s’effondre ou oscille sous la contrainte, ne serait-ce que légèrement, des instabilités temporaires se répercutent instantanément à l’ensemble du corps et nuisent à l’efficience du geste. Il n’y a donc rien de surprenant à ce que le joueur cherche à développer un ancrage efficace dans le sol, d’où l’importance de poser correctement le pied. L'instant qui précède l'appui, le pied encore en l’air, la jambe, vue de face, est fortement inclinée, tout comme la semelle de la chaussure qui ne se présente pas parallèle au sol Que doit-il se passer lors de la prise d’appui pour éviter toute glissade intempestive ou toute instabilité de la jambe ? La semelle doit-elle se mettre à plat pour que l’ensemble des crampons pénètre dans le sol et offre une surface d’appui maximale ? Le pied doit-il rester incliné avec un appui plus prononcé sur sa partie externe ? Le joueur, lui, arrive à pleine vitesse…
La suite dans le Magazine Ovale.
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Instinct Football
POURQUOI RONALDO EST- IL AUSSI RAPIDE… TECHNIQUEMENT?
Par Frédéric Brigaud
Sept - 2015 | Magazine Instinct football
Conscient des grosses échéances qui l’attendent (Championnat, Ligue des Champions, Euro), Cristiano Ronaldo a effectué un vrai travail spécifique lors de l’intersaison pour être plus rapide que jamais. Si le Portugais jouit d’un physique exceptionnel et d’une pointe de vitesse hors du commun, l’analyse biomécanique de sa gestuelle démontre surtout qu’il est un joueur unique. Décryptage.
Le corps et les mouvements ne font qu’un
Cristiano Ronaldo est un joueur talentueux, d’une efficacité redoutable, qui surpasse en rapidité et en précision ses adversaires avec une étonnante facilité. Il change de trajectoire, accélère, dribble et marque, sans perdre en fluidité. Il n’y a pas de heurt, sa gestuelle est coulée, à l’inverse de certains joueurs que l’on sent passer en force, à la limite de leurs possibilités. L’aisance déployée par le Portugais nous donne l’impression que le geste technique fait partie intégrante de lui, laissant un sentiment de symbiose. Chaque partie de son corps (bras, buste, bassin…) participe pleinement à l’action qu’il mène. En portant un regard non plus seulement sur le ballon et ses pieds, mais sur l’ensemble de son corps lors des dribbles et surtout, en occultant tout ce que l’on entend au sujet du geste technique, on s’aperçoit que l’attaquant du Real Madrid reproduit toujours à l’identique certains enchaînements avec les bras et le buste. Des enchaînements qui accompagnent le mouvement des jambes lors des dribbles. Reste à les voir et bien évidemment, les comprendre, pour commencer à les reproduire et s’assurer de leur utilité.
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Les secret de Mamie
Un ouvrage qui aborde les principaux flux energétiques qui dominent la médecine traditionnelle chinoise de façon assez claire mais aussi très pratique. Ce livre propose en effet de nombreux exercices tres faciles à réaliser au quotidien pour rééquilibrer les flux énérgetiques et se sentir bien, en harmonie au niveau de son corps. Autre spécificité, les exercices évoluent au fil de saisons et exposent ainsi clairement les interactions entre les énergies internes, celles qui circulent a l' interieur de l'être et celles qui existent a l' exterieur, dans l' environnement.
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Ebook : Les cinq saisons de l'énergie
ePub : Les cinq saisons de l'énergie
Les cinq saisons de l'énergie
Joggeur magazine
Foulée
Et pieds plats
Lors du dernier salon du running à Paris, on m'a dit que les chaussures minimalistes seraient benéfiques pour les personnes qui souffrent de pieds plats. Dans quelle mesure peut-on faire confiance à ce type d'information ? Aline (75)
Olivier Pernot : effectivement, on peut corriger les pieds plats pronateurs avec une prise d'appui avant-pied et un travail technique. D'où l'intérêt des chaussures minimalistes mais sous certaines conditions. Car passer à une prise d'appui avant-pied nécessite une période de transition. La plus importante consiste à courir très peu les premières fois (quelques centaines de mètres ou quelques minutes) avec ce type de chaussures. Puis ensuite, il convient d'augmenter les distances progressivement, le corps n'étant plus habitué à ce type de foulée (il l'était quand nous étions gamins et que nous courrions pieds nus !). À la longue, cette pratique avec un minimum de conscience et de maîtrise du geste permet également d'améliorer la proprioception ou niveau de nos petons et la foulée ! Dans mon cas, et après deux années d'utilisation, mon podologue a décidé de ne plus me fabriquer de semelles pour courir, seulement pour marcher. Le livre de Fred Brigaud, Guide de la foulée avec prise d'appui avant-pied devrait vous intéresser.
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Guide de la foulée avec prise d'appui avant-pied - nouvelle édition
Ultramag.fr
Nous sommes tous des mutants
Technique - Course à pied | La chaussure inhibe le pied
Nous ne voyons que ce que nous avons appris à regarder et nous occultons le reste. Par exemple, dans nos pieds réside un système quasi inconnu de tous, mais qui permet naturellement de neutraliser toutes les irrégularités du terrain. Une véritable interface sol/jambe malheureusement mise à mal par le port de chaussures.
Un rythme intense, un terrain varié, une course haletante. Un enchaînement de montées et de descentes sur des terrains plus ou moins en dévers. Comme surgies de nulle part, des roches barrent le chemin, nous forçant à changer rapidement de direction, à pivoter sur nos appuis, à faire des pas de côté. Le temps presse, un fauve affamé est à nos trousses. Les foulées se succèdent, l’adhérence doit être optimale, le pied doit épouser au mieux la surface sur laquelle il se pose, pas le temps de déraper.
Into the wild
Ce n’est pas la première fois qu’une telle chasse survient depuis que la nature a repris le dessus, il y a 100 000 ans, en 2082 très précisément. Les routes lisses ont disparu depuis longtemps, remplacées par des sentiers irréguliers, la course redevenant le mode de déplacement essentiel de tous les humains, parcourant 20 à 50 kilomètres par jour. Depuis 100 000 ans, seuls ceux qui ont acquis certaines capacités au gré des mutations, leur assurant une marge de manœuvre plus importante et des appuis efficaces, ont été en mesure de survivre et ainsi de perpétuer l’espèce co-évoluant avec le monde environnant.
Pas de chaussures sur ces sentiers, il n’y a plus personne pour les fabriquer. C’est pieds nus qu’ils les parcourent. Ils ont acquis par mutation une biomécanique particulière permettant à leurs pieds d’épouser la forme de la surface sur laquelle ils se posent. Qu’elle soit convexe ou concave, le pied s’adapte, assurant ainsi une adhérence maximale. Cette adaptation est instantanée, un ajustement au millimètre près, allant jusqu’à faire évoluer la forme du pied dans les différents plans.
Cela ne s’arrête pas là : en appui avant-pied, le talon légèrement décollé, ce mutant est en mesure d’orienter l’ensemble de sa jambe vers la droite ou la gauche sans que son avant-pied ne pivote ! Et ce, sur plus de 35°. Il possède au sein de son pied une articulation, plus précisément un complexe articulaire, qui lui permet de mobiliser la jambe et l’arrière-pied incluant le talon, indépendamment de son avant-pied. Cet ensemble pivote ainsi en quelque sorte autour de l’avant-pied comme s’il possédait une charnière à ce niveau.
Un pied à la forme changeante
Ce mutant a cette particularité incroyable en appui avant-pied de pouvoir déplacer latéralement le talon indépendamment de l’avant-pied de plus de dix centimètres ! De quoi affoler un podoscope1 si l’on cherchait à lui fabriquer des semelles ou des chaussures, son pied changeant ainsi sans cesse de forme au gré des appuis ou de l’orientation de sa jambe, l’arche interne se creusant ou s’aplatissant instantanément.
Ce mouvement entre l’avant-pied et l’arrière-pied lui donne une marge de manœuvre conséquente. Chez ce mutant, le pied n’a donc pas une forme fixe que nous pourrions dénommer universelle, non ! Il a un pied fonctionnel qui se déforme et qui lui donne les moyens de développer une qualité d’appui hors du commun. Sans celle-ci son espèce n’aurait probablement pas survécu face à la pression du milieu.
Neutraliser c’est préserver !
Il se régale de cette liberté de mouvement en reproduisant avec amusement ce que nous pourrions considérer comme un test : toujours pieds nus, en légère fente avant pied droit devant, dans un premier temps le talon au sol puis le talon légèrement décollé, il amène alternativement son genou vers l’intérieur et l’extérieur afin de percevoir le gain d’amplitude qu’il obtient dès qu’il décolle légèrement les talons du sol, sans que son avant-pied ne pivote pour autant. Talon décollé, le mouvement de rotation de la jambe est plus ample, plus fluide et n’entraîne pas de contraintes au sein du genou, alors que talon au sol l’amplitude de mouvement diminue et s’accompagne de contraintes qui apparaissent rapidement au niveau du genou.
S’il comparait les deux mécanismes mis en jeu d’un point de vue biomécanique, il se rendrait compte que talon au sol le mouvement s’accompagne d’une rotation/torsion au sein du genou dès les premiers degrés, ce qui n’est pas le cas lorsqu’il décolle légèrement les talons puisqu’il enclenche un complexe articulaire qui assure l’indépendance entre l’avant-pied et l’arrière-pied. Un complexe articulaire qui prend en charge la rotation de la jambe, d’où cette sensation de fluidité, d’amplitude, d’aisance, de liberté… et qui, élément non négligeable, préserve le genou ! Son avant-pied devient une interface neutralisatrice qui assure la jonction entre le sol et le reste de la jambe (arrière-pied inclus).
La chaussure un nuisible !?
Imaginez alors un instant ce mutant aux caractéristiques biomécaniques si spécifiques découvrant par hasard au fond d’une caverne une paire de chaussures de running des années 2000 miraculeusement bien conservées. Comprenant rapidement leur utilité, il les chausse et commence à courir avec. Il a immédiatement une sensation de confort, de douceur, mais ne perçoit plus le contact avec le sol. La qualité de sa prise d’appui est altérée, il devient bruyant…
Par ailleurs, lorsque le terrain est en dévers c’est l’ensemble du pied qui bascule, l’avant-pied ne pouvant plus jouer son rôle d’interface, les deux parties (avant-pied/arrière-pied) ne pouvant plus se dissocier, ce qui a pour conséquence d’altérer insidieusement son équilibre. De plus, en appui avant-pied, son talon n’est plus en mesure de se déplacer latéralement indépendamment de l’avant-pied bloqué dans la chaussure, la forme de son pied ne peut donc plus évoluer, son grip diminue considérablement.
Ces chaussures ne sont pas adaptées à sa biomécanique, elles l’altèrent, l’estropient ! Il peut les porter, cependant ce ne sera pas sans compensations. Les ajustements du pied lors de l’appui ne se produisant plus, ils devront être pris en charge par d’autres articulations ; le reste de son corps compensera donc l’altération de la biomécanique de ses pieds consécutive au port de ce type de chaussure.
La fin d’une espèce et le règne des mutants
À ce moment-là, le fauve jaillit des taillis, le mutant glisse, les chaussures ayant rendu instables ses appuis, et il chute lourdement au sol. Le cœur palpitant, il se réveille dans sa chambre d’hôtel, par terre au pied de son lit, il est 4 h du matin, nous sommes en 2014. Il se demande alors, « et si j’étais un mutant ? »
Et si nous étions des mutants ! Vous avez déjà la réponse puisque vous avez probablement réalisé le précédent test en fente avant. Vous avez alors effectivement constaté que vous aviez davantage d’amplitude et de fluidité lorsque le talon est décollé et que le talon peut réellement se déplacer latéralement et s’incliner par rapport à votre avant-pied, sans que celui-ci ne pivote !
Si vous ne l’avez pas remarqué, recommencez le test et observez le déplacement de votre talon par rapport à votre avant-pied, la dissociation qui s’opère entre ces deux parties. Allez même jusqu’à placer une règle par terre et mesurez l’amplitude du mouvement.
Vous possédez donc ce complexe articulaire de torsion, et plus précisément cet interligne articulaire de torsion2 qui sépare en deux parties votre pied, conférant à l’avant-pied la fonction d’interface. Votre avant-pied est un élément de jonction entre le sol et le reste de la jambe ; l’avant-pied est une interface neutralisatrice.
Quid des chaussures actuelles ? À vous de vous faire une opinion, et ce très simplement. Reproduisez le test pieds nus afin de dissocier en appui l’arrière-pied de l’avant-pied (ayant pour conséquence de déplacer latéralement votre talon), puis une fois que vous ressentez suffisamment ce mouvement chaussez les différentes chaussures que vous possédez. Rien de tel pour percevoir si elles limitent ou non la biomécanique du pied. Qu’en est-il alors de vos chaussures de ville ? De vos chaussures de running ? Permettent-elles autant d’aisance ?
Si vous avez un ami podologue, allez lui emprunter un podoscope. Montez dessus et amusez-vous à déplacer latéralement votre talon indépendamment de votre avant-pied. Observez l’évolution de la forme de votre pied se creusant ou s’aplatissant. Et vous découvrirez que le pied n’est pas un bloc, loin de là.
Pas encore de chaussure à son pied
Encore un peu d’énergie ? Alors posez vos pieds nus, les talons légèrement décollés, sur une surface convexe, un rocher arrondi par exemple, et appréciez la façon dont votre avant-pied, ce que l’on nomme l’arche antérieure mais qui n’en est pas une, épouse la surface. Appliquez de légères contraintes vers l’avant, vers l’arrière puis latéralement et percevez l’accroche, le grip que possède votre pied, mais également la sensation que vous avez du sol.
Maintenant, sur cette même surface, mettez vos chaussures et appliquez les mêmes contraintes, comparez le grip, la stabilité, la perception… À vous d’expérimenter et de percevoir les différences.
Nous arrivons à un stade où l’homme interconnecté est en mesure de faire évoluer rapidement les produits qu’il achète, de briser les dogmes, de tester, d’expérimenter, de partager, de comprendre… Alors partagez cette expérience ! Ce qui peut paraître subtil aujourd’hui sera commun demain. La majorité des chaussures actuelles semble reposer sur notre capacité à compenser. À partir de maintenant, face à une nouvelle paire de chaussures, demandons-nous si elle est idéale.
C’est l’été alors profitez-en : marchez pieds nus sur les rochers (attention aux moules !) et appréciez le miracle de votre anatomie de mutant…
1 Podoscope : appareil permettant d’examiner les points d’appui du pied
2 cf La course à pied – Posture, Biomécanique, Performance - Frédéric Brigaud, Éditions Désiris, mai 2013
Que nous apprend cet article ?
• Notre pied n’est pas un bloc, sa forme évolue sans cesse
• L’arche interne se creuse et s’aplatit instantanément grâce à un mécanisme de torsion
• En appui avant-pied le talon se déplace latéralement par rapport à l’avant-pied
• Les chaussures actuelles sont mal conçues et ne respectent pas le fonctionnement du pied
• L’avant-pied est une interface neutralisatrice
• La chaussure idéale ne doit pas altérer cette biomécanique
• La forme du pied doit pouvoir évoluer sans cesse
L’auteur
Frédéric Brigaud, consultant en biomécanique
Frédéric Brigaud est consultant en biomécanique et ostéopathe auprès de sportifs de haut niveau depuis 1994. Il est le concepteur et développeur des principes biomécaniques posturo-dynamiques EAD (Empilement Articulaire Dynamique) enseignés en kinésithérapie du sport et auprès des BE Sport (ski alpin, tennis, golf, surf…). Il a notamment mis en évidence la fonction d’interface neutralisatrice de l’avant-pied et est l’auteur de La course à pied – Posture, biomécanique performance. www.eadconcept.com
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À lire : Corriger le pied sans semelle
Un pied supinateur ou pronateur n'est que le résultat d'un défaut de posture. Un "défaut" que Frédéric Brigaud vous propose de corriger afin de mieux courir mais également de diminuer les risques de blessures.
Comme dans ses autres ouvrages (voir « guide de la foulée avec prise d’appui avant pied »), Frédéric Brigaud entame « Corriger le pied sans semelle » par une introduction afin de présenter ce pied que l’on croit si bien connaitre et les mécanismes qui l’animent au quotidien. On y redécouvre ce pied, sollicité au quotidien, parfois de la mauvaise manière.
L’auteur détaille les caractéristiques d’un pied dit supinateur ou pronateur, à grand renfort de schémas anatomiques, bien utiles pour illustrer ces propos parfois un peu trop « scientifiques ».
Ostéopathe diplômé d’Etat et consultant en biomécanique humaine, Frédéric Brigaud présente ensuite sa méthode afin de corriger les défauts de posture, pas à pas et toujours illustrée par des schémas, permettant au mieux de réaliser ces exercices.
Vous trouverez ensuite des pistes pour stabiliser votre cheville,liaison indispensable entre la jambe et le pied, afin d’éviter au maximum les entorses, fréquentes dans cette région.
Une fois tous ces éléments assimilés, il sera temps de passer à l’application en courant ou en marchant, avec un dernier chapitre sur la prise d’appui.
Signature de Frédéric Brigaud, vous trouverez également au fil des pages de nombreux QR codes (codes barres) qui vous permettront, en les scannant avec votre téléphone, d’accéder à des vidéos de démonstration des postures et exercices, afin de les visualiser encore mieux.
Un ouvrage très complet (144 pages ) qui s’adresse aussi bien aux coureurs qu’aux lecteurs désireux de mieux comprendre le fonctionnement de leur pied et les enjeux d’une bonne posture de celui ci.
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Runner's n°53
DEUX NOUVEAUX OUVRAGES MULTIMÉDIAS POUR COMPRENDRE ET AGIR
Corriger le pied :
La méthode multimédia qui développe grâce à des exercices vidéo une nouvelle conception du fonctionnement du pied, et qui permet de dépasser l'idée habituelle et erronée selon laquelle la correction d'un pied pronateur ou supinateur passe forcément par le port de semelles ou de chaussures correctrices. Un pied plat pronateur ou creux supinateur n'est jamais une fatalité: il n'est essentiellement que le résultat d'un «défaut de posture», que l'on peut donc corriger.
Guide de la foulée :
Vous courez avec une prise d'appui talon? Il est temps de tester la prise d'appui avant-pied.
La foulée avec prise d'appui avant-pied, qu'on appelle aussi minimaliste, médio-pied ou naturelle, ne se résume pas uniquement à prendre appui au niveau de l'avant-pied : la localisation de la prise d'appui, le déroulé du pas vers l'arrière, la qualité de l'amortissement la ' fréquence d'appui sont autant d'éléments qui nécessitent d'être compris et mai trisés.
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Guide de la foulée avec prise d'appui avant-pied - nouvelle édition
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À lire : Guide de la foulée avec prise d’appui avant-pied
Par Clément Excoffier
Intérêt, avantages, inconvénients, type de chaussures à utiliser, la foulée médio-pied n'aura plus de secret pour vous après avoir lu cet ouvrage.
"Une foule de qualités qui, conjugué à son petit prix, font de cet ouvrage un incontournable si vous souhaitez changer de foulée !"
La suite sur Lepape-info.com
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Guide de la foulée avec prise d'appui avant-pied - nouvelle édition
UtraMag
Trail et minimalisme au Maroc dans le Haut Atlas
Récit – Trail | 25 km dans l’Oukaimeden au printemps
Au printemps, le massif dominant la station de ski d’Oukaimeden au Maroc se prête admirablement à la pratique du trail : c’est l’occasion pour Frédéric Brigaud de courir 25 km sur des sentiers techniques en mode minimaliste.
Pour aller plus loin : le Guide de la foulée avec prise d’appui avant-pied, Frédéric Brigaud
Pour lire le reste de l'article, rendez-vous sur le site d'UltraMag
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Guide de la foulée avec prise d'appui avant-pied - nouvelle édition
Jogging international
INSTRUCTIF
Chantre de la prise d'appui avant-pied, Frédéric Brigaud nous propose un petit livre très didactique permettant de comprendre l'intérêt d'une telle technique et offrant un programme pour abandonner peu à peu l'appui talon.
Indispensable pour qui souhaite découvrir une autre façon de courir.
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Guide de la foulée avec prise d'appui avant-pied - nouvelle édition
Running attitude
Foulée naturelle
La foulée avec prise d’appui avant-pied, qu’on appelle aussi minimaliste, médio-pied ou naturelle, ne se résume pas uniquement à prendre appui au niveau de l’avant-pied : la localisation de la prise d’appui, le déroulé du pas vers l’arrière, la qualité de l’amortissement, la fréquence d’appui sont autant d’éléments qui nécessitent d’être compris et maîtrisés. L'ostéopathe Frédéric Brigaud, donne les clés pour l'adopter.
Guide de la foulée avec prise d'appui avant-pied de Frédéric Brigaud, Éditions DésIris, 96 p, 7,50€ (www.adverbum.fr)
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Guide de la foulée avec prise d'appui avant-pied - nouvelle édition
bouddha.ch
Mon corps de lune
Ph. Coupey - Désiris - 2007 - 239 pg
Je ne vais pas faire la même plate intro qu’avec la simple assise (voir Ndl sous titre) pour ce nouvel ouvrage du même auteur qui concerne un ouvrage ne faisant pas partie de l’œuvre principale de Dôgen, ce fameux Shobogenzo, Trésor de la vision-compréhension de la vraie Loi (je précise à toute fin utile, hors du galimatias habituel..). Ici, il s’agit de la traduction-commentaire de 46 poèmes écrits en chinois et d’inspiration toute chinoise également commençant par un sermon doublé d’un bâton et se terminant par tin tin (sans Milou évidemment !!) en passant par la lune qui nous voit, le gâteau de riz de Tokusan, pas de bouddha pour Basô, lave ton bol, prenez une tasse de thé, trois livres de chanvre, parabole des quatre chevaux, Jôshû et le chat, ni chaud ni froid, le vaste ciel n’est pas troublé, zazen sur scène (et non Seine, clin d’œil à Deshimaru !!)... Chaque poème est accompagné d’un commentaire ad hoc et circonstancié: se diriger soi-même, avant la pensée, impermanence, kesa, la fleur de Bouddha, la vie simple dans les complications, comment goûter la sardine, la conscience hishiryo, la nature de bouddha, le bâton à merde, Unmon, rien à changer, conduite juste… En prenant vifs plaisir et intérêt à le lire attentivement, j’ai particulièrement apprécié le glossaire de 14 pages fort instructif et bienvenu. Mérite le détour pour que l’on constate que Dôgen ne doit pas être uniquement limité à son incontournable Shobogenzo, invoqué comme cité trop souvent à toutes les sauces. Par rapport à l’assise simple, j’ai bien aimé cet ouvrage qui mérite amplement le détour. Et tant pis… vous n’y Coupey pas !!
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Le journal du yoga
Le Corps de la voix
Blandine Calais-Germain n'est plus à présenter. Depuis 30 ans elle puise son enseignement, qu'il soit oral, pratique ou écrit, à la source du "comment ça marche" avec les os, le squelette, les muscles, les organes, les viscères, les membranes... Ses livres sont tous des références et tous magnifiquement illustrés de sa main: la respiration, le périnée féminin, les abdominaux, le Pilates .... A chaque fois elle apporte un éclairage sur l'anatomie et le fonctionnement de notre corps dans la dynamique de sa mise en mouvement. Les professeurs ou pratiquants de yoga comprennent l'importance de cette connaissance anatomique de l'humain dans leur travail d'enseignement et de progression.
Anatomie pour la voix est un ouvrage destiné à nous aid[er] à comprendre et à améliorer la dynamique de l'appareil vocal. On sait le Corps de la voix relié au souffle, "ce maître du mental". La voix chante, parle, crie, chuchote ou psalmodie. Elle est au cœur de chacun et du yoga du son, ce yoga spirituel.
Article lié à la première édition
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L'entraîneur du ski alpin
Entretien réalisé par Jean Daugignon
Frédéric BRIGAUD, dont nous avons apprécié l’intervention lors de colloques organisés par l’AFESA , vient de publier un nouvel ouvrage “Corriger le pied sans semelle”. Il nous a paru intéressant de lui demander pourquoi et comment cette correction pouvait être utilisée par les skieurs de compétition.
Jean DAUDIGNON : Dans votre ouvrage vous abordez une nouvelle conception du fonctionnement du pied, est-elle utilisable par le skieur de compétition ?
Frédéric BRIGAUD : Au premier abord, le pied étant maintenu dans la chaussure de ski, pour ne pas dire emprisonné, sans possibilité de mouvement, nous pourrions effectivement croire que cela ne concerne pas le skieur de compétition. Bien au contraire, comme je l’évoquais dans un précédent article au sein de votre magazine (Diminuer le risque d’entorse consécutif à la pratique du ski alpin, Avril 2012) la chaussure de ski est semblable à une orthèse rigidifiant/bloquant/limitant certains mouvements qui, il faut le reconnaitre, s’ils n’étaient pas bloqués, rendraient difficile pour ne pas dire impossible la pratique du ski de compétition. Je parle ici notamment des mouvements permettant d’orienter le pied vers l’intérieur ou l’extérieur par rapport à la jambe (mouvements d’inversion/éversion), grâce à l’articulation sous-talienne (articulation qui se situe en dessous de la cheville, méconnue et trop souvent amalgamée à la cheville), et le mouvement de torsion entre l’avant-pied et l’arrière-pied (interligne articulaire de torsion), deux mouvements impossible à effectuer au sein d’une chaussure de ski. Si une chaussure rigide est nécessaire actuellement pour pratiquer efficacement le ski alpin, elle présente donc des inconvénients. Evoquons brièvement pour commencer l’impact d’un pied pronateur. Rappelons que, debout, la jambe droite en l’air, il est possible d’orienter le pied vers l’intérieur ou l’extérieur grâce à trois articulations distinctes, l’articulation sous-talienne que nous venons de mentionner, le genou grâce au mouvement de rotation (rotation du tibia sous le fémur) et la hanche (rotation de hanche) (fig.1). Dès lors, l’orientation de votre pied par rapport à votre bassin, élément essentiel dans la pratique du ski alpin, dépend de ces trois articulations ! Il est donc utile de bien discerner/déterminer l’origine du mouvement, l’origine de l’orientation du pied et donc du ski par rapport au bassin. Avoir les pieds parallèles ne veut pas dire que les autres segments le sont pour autant. D’un point de vue technique et biomécanique, si l’on souhaite maintenir les pieds parallèles, plus les pieds sont éversés par rapport au tibia, c’est-à-dire plus ils sont ouverts (orientés vers l’extérieur dans un mouvement d’éversion, articulation sous-talienne), plus il faudra produire une rotation interne de hanche pour compenser l’éversion (l’ouverture des pieds). Les genoux se trouvent donc par conséquence orientés vers l’intérieur pour parvenir à garder les pieds parallèles, faites le test. Dès lors, dans ce cas, tout un pan de la gestuelle du skieur est limité augmentant notamment les risques de produire davantage de torsion au sein de l’articulation du genou.
Nous pourrions simplifier ainsi la réflexion, un skieur dont les pieds sont « pronateurs » (éversés), phénomène qui n’est rien d’autre qu’un défaut de posture, l’oblige d’une certaine façon à skier les genoux à l’intérieur. Il aura également du mal à garder les skis à plat ou encore aura tendance à skier sur la care (les conséquences techniques sont multiples et varient d’un skieur à l’autre en fonction de la stratégie mise en œuvre pour compenser ce défaut de posture)… Le degré d’inversion/éversion du pied a beaucoup plus d’impact qu’on l’imagine au premier abord sur la gestuelle que développe le skieur… Alors qu’à l’origine ce n’est qu’un défaut de posture qu’il est possible de corriger sans semelle, à l’image d’un enfant qui ne se tient pas droit et à qui l’on prodigue une gymnastique corrective. Ce n’est pas plus difficile que cela. Encore faut-il avoir une conceptualisation du fonctionnement du pied qui le permette, savoir où l’on se situe et vers quoi il est possible de tendre. Le fait de développer un pied fonctionnel donne davantage de marge de manœuvre au skieur.
Revenons-en à l’impact de la chaussure sur le corps à plus ou moins long terme. Debout, pieds nus, en appui avant-pied, les talons légèrement décollés, il vous est possible d’amener, de ‘casser’, la cheville vers l’intérieur ou l’extérieur, grâce à l’articulation sous-talienne. Ces mouvements sont limités par le système ligamentaire latéral appelé couramment ligaments externes et internes de la cheville. L’entorse, dite de la cheville, provient d’un mouvement semblable à celui que vous venez d’effectuer vers l’intérieur ou l’extérieur, mais de façon brutale et allant au-delà des limites physiologiques articulaires distendant le système ligamentaire. Ceci dit, la stabilité et la protection de la cheville dépendent des muscles qui contrôlent ces mouvements. Dès lors, le fait de porter une grande partie du temps des chaussures de ski affaiblit ce système musculaire « latéral » et augmente le risque d’entorse. Le skieur, malgré lui, affaiblit donc ce système musculaire protecteur mais qui est également déterminant pour produire des appuis efficaces et précis lors des séances de préparation physique par exemple. Il faut donc être conscient des conséquences de l’utilisation des chaussures de ski. Dès lors, le développement/l’entretien/le maintien d’un pied fonctionnel dans un souci d’efficacité et de préservation nécessitent un travail spécifique pour contre carrer les « effets » de la chaussure de ski.
Jusqu’à présent nous n’avons pas encore réellement abordé le pied mais plutôt ce qui le relie à la jambe. Il faut savoir que le pied n’est pas un bloc rigide, loin de là ! Car l’avant-pied se mobilise indépendamment de l’arrière-pied et inversement. Comme vous pourrez le voir, dans plusieurs vidéos qui accompagnent l’ouvrage, en appui avant-pied, le talon se déplace latéralement par rapport à l’avant-pied en fonction du degré de torsion. La forme du pied évolue instantanément en fonction du sol et de l’orientation de la jambe… Grâce à ce mécanisme l’avant-pied est une interface neutralisatrice, un élément de jonction entre le sol et le reste de la jambe. Pas besoin de vous faire un dessin pour comprendre que la chaussure de ski immobilise ce mécanisme et le fige alors qu’il est essentiel une fois les chaussures retirées. Ces différents éléments, une fois développés et calibrés, permettent de contrôler efficacement et à loisir l’orientation du pied par rapport à la cheville et de le maintenir sous contraintes. Ce sont des éléments clés, et très accessibles, si l’on souhaite produire des appuis efficaces et alléger les contraintes au sein des articulations sus-jacentes.
(La suite dans la revue)
Auteur associé :
Joggeur magazine
Saine lecture
le pied et la foulée
Fred Brigaud, ostéopathe DO et consultant en biomécanique humaine, décidément très prolifique, propose deux ouvrages. "Pied pronateur, supinateur, prévention des entorses». Un ouvrage un rien technique qui propose de donner les moyens pour "corriger un pied pronateur ou supinateur sans semelles ni chaussures correctrices" (méthode validée par le rédac' chef en personne, c'est dire !). Le "Guide de la foulée avec prise d'appui avant-pied" donne envie de découvrir le monde des foulées dites minimalistes avec explications et exercices pratiques (prise d'appui, déroulé du pas vers l'arrière, qualité de l'amortissement, fréquence d'appui). Un ouvrage potentiellement utile aux personnes qui souffrent de chandrapathie (mais pas que, voir ci-dessous!). Nb : les "flashcodes" contenus dans les bouquins leur donnent une dimension interactive.
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Joggeur magazine
Saine lecture
le pied et la foulée
Fred Brigaud, ostéopathe DO et consultant en biomécanique humaine, décidément très prolifique, propose deux ouvrages. "Pied pronateur, supinateur, prévention des entorses». Un ouvrage un rien technique qui propose de donner les moyens pour "corriger un pied pronateur ou supinateur sans semelles ni chaussures correctrices" (méthode validée par le rédac' chef en personne, c'est dire !). Le "Guide de la foulée avec prise d'appui avant-pied" donne envie de découvrir le monde des foulées dites minimalistes avec explications et exercices pratiques (prise d'appui, déroulé du pas vers l'arrière, qualité de l'amortissement, fréquence d'appui). Un ouvrage potentiellement utile aux personnes qui souffrent de chandrapathie (mais pas que, voir ci-dessous!). Nb : les "flashcodes" contenus dans les bouquins leur donnent une dimension interactive.
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Ouvrage associé :
Guide de la foulée avec prise d'appui avant-pied - nouvelle édition
Ultramag.fr
Corriger le pied sans semelle
Pied pronateur, supinateur & prévention des entorses
LIVRE - BIOMÉCANIQUE | FONCTIONNEMENT DU PIED
Frédéric BRIGAUD expose une nouvelle conception du fonctionnement du pied. Pronateur ou supinateur, il peut être corrigé en pied fonctionnel assurant une jonction efficace avec le sol.
[...]
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bouddha.ch
Zen, simple assise
Ph. Coupey - Désiris - 2009 - 119 pg
Concernant l'assise simple, on ne va pas y Coupey, Philippe !! mais à quoi donc ? Au Fukanzazenji (dont je possède maintenant 3 traductions-commentaires avec ceux de Deshimaru, Orimo), un des 75 textes fondateurs de base y consacré du Zen Soto contenu dans le Shobogenzo écrit par Dôgen, repris plusieurs siècles après par T. Deshimaru, qui en a fait son credo azizanesque. Partant du texte initial, l'auteur en présente un commentaire de son cru où l'on réalise qu'au travers du processus I shin den shin, dans la relation maître-disciple, la Voie est simplement là où l'on est, nulle part ailleurs, qu'il n'y a rien à escalader, c'est seulement l'esprit qui évolue. Entre 25 historiettes anecdotiques plus ou moins connues destinées à étayer le bien-fondé du contenu de ce texte, on y retrouve mentionnés une ribambelle de grands maîtres, patriarches allant de Mahakashyapa à Obaku en passant par Bodhidharma, Eno, Houeineng, Sôsan, Unmon, Nansen, Jôshû, Tôzan, Basô, Rinzaï... mais aussi une quantité de termes courants du Zen: sanzen (et non sans zen, quoique.. !!), mûshin, shikantaza, taiko, kusen, rôshi, hishiryo, godo (que l'on attend toujours !!), oryoki, sesshins (sans s'échiner !!), gyoji, tenzo, immo, stori, kakunen, samu, mushotoku..., et encore quelques ouvrages comme le Shobogenzo, Shinjimei, soutras du Lotus, du Nirvâna, Shodoka. J'ai souri en apprenant qu'un certain Seppo a été l'initiateur du kyosaku, c'est Groucho, Harpo et Cie qui vont déguster un Capital de coups !! Bravo, Philippe, vous affirmez que Zazen n'est pas limité à la seule posture assise, donc il est inclus dans le Zen en mouvement, je présume... allant au-delà de Funi (sans culi ni culaire..., je présume !!) du triangle qui brûle les paires (de c...!) dans ce monde de Kû, à savoir la pratique dans la réalisation dont vous expliquez doctement le pourquoi du comment. Sous l'oeil étonné, voire circonspect du Modillon-dragon, la position des mains ci-décrite, à laquelle le zen Soto s'attache indéfectiblement depuis 8 siècles, est fausse, ce que je m'évertue à rabâcher depuis plus de 25 ans, car c'est la droite dans la gauche comme représentée dans la statuaire indo-thaï-birmano-sri-lankaise du Hinayana, à savoir le sens de rotation des énergies d'Est en Ouest, de gauche à droite, comme pour la circumambulation autour des stupas, qui est juste, CQFD. Cet opuscule se clôt sur un glossaire instructif, plaisant et bienvenu de 16 pages. Alors, zazénistes de tous bords, ne perdez pas votre temps dans le doute, soi-disant (par pure rivalité...) apanage de l'école Rinzaï, asseyez-vous en silence et laissez flotter vos pensées comme nuages dans le ciel (NdlR !), ce moment ne sera jamais perdu, quelque soit l'école dont on se recommande.
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Ultramag
L'entonnoir !
Apprendre à marcher/courir ou porter des orthèses...
(Extrait sur le site de l'auteur)
"..Samedi matin, il est 9h et je cours m’acheter une nouvelle paire de running dans un magasin qui propose d’analyser gratuitement ma foulée, et ainsi mieux choisir mes futures chaussures, vidéos à l’appui ! Je ne vous l’ai pas dit, mais je fais partie de la catégorie « pronateur », vous savez ceux qui ont les chevilles qui s’effondrent vers l’intérieur et qui ont cette tendance à courir les pieds ouverts. C’est comme ça, merci les parents.
La preuve par l'expérience
Me voilà donc sur un tapis de course sous l’œil d’une caméra qui filme ma foulée de dos, et plus précisément mes pieds. A peine suis-je descendu du tapis que je peux regarder ma prise d’appui au ralenti et observer avec consternation qu’aucun miracle ne s’est produit depuis la dernière fois, je suis toujours pronateur… mais je m’en doutais un peu, vu l’usure de mes chaussures. Alors on me fait essayer un premier modèle que je teste immédiatement sur le tapis tout en étant de nouveau filmé ! Magnifique, mon pied ne s’effondre plus, ou nettement moins. C’est bon je les achète, comment refuser après une telle démonstration. Merci Descartes, une cause un effet ! J’ai besoin de cette chaussure, mon corps la réclame, la chaussure fait tout ! Mieux qu’un grigri. Mais, ce qu’il y a d’étonnant c’est que l’on me propose toujours une paire identique pour le pied droit et le pied gauche alors que ce phénomène est plus important d’un côté que de l’autre… et que cette différence transparait même avec les nouvelles chaussures, étrange non ?! Mais je ne suis pas expert, je préfère me laisser guider d’autant que le pied, moi, je n’y comprends pas grand chose. Nous sommes en 2014 alors on sait tout sur tout, surtout en matière de chaussure.
Je quitte le magasin sachant que dans trois mois je reviendrai car cette pronation a tendance à déformer assez rapidement mes chaussures. La première fois que je m’en suis rendu compte, c’est grâce à un ami qui souhaitait essayer le modèle de running que je portais. J’ai cru qu’il allait défaillir tellement il écarquillait les yeux regardant alternativement mes chaussures et mes pieds, il faut dire qu’il est « universel », et finit par conclure : « Mais, elles sont complètement cuites tes chaussures ! J’irai les tester dans un magasin… ». Pourtant, cela ne faisait que trois mois que je les avais, de vrais pantoufles…
Le pied une question de dextérité
Si vous comparez votre pied avec celui de votre voisin, il sera probablement différent, différent dans sa forme (longueur, largeur, creux, aplati…). Et pourtant, dans la majorité des cas, en dehors de toutes pathologies, traumatismes, dégénérescences musculaires ou nerveuses, il est composé des mêmes éléments osseux que le vôtre. Au-delà de la forme, votre voisin l’emploie probablement différemment de vous. Employer différemment son pied ? Quelle question ? Et pourtant il semble que ce soit là un point essentiel.
....Doit-on pallier de mauvais automatismes dus à une absence de connaissance du fonctionnement du corps et d’apprentissage ?"
(La suite dans Ultrmag #8)
Que vous apprendra cet article ?
•Pronateur, supinateur, en dehors de toutes pathologies est un défaut technique, un défaut d’apprentissage.
•La marche, la course sont des gestes techniques qui s’apprennent.
•La biomécanique est accessible et ne devrait pas être le domaine réservé de quelques uns.
•Comprendre le fonctionnement de son corps permet d’avoir un regard/une réflexion critique sur ce que l’on vous dit, vend,…
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L'éducation musicale
Tous les professeurs de chant devraient connaître l'anatomie de la voix
L'experte en anatomie du mouvement Blandine Calais-Germain propose des formations sur l'anatomie vocale, depuis de nombreuses années. Son dernier livre était très attendu : il est consacré lui aussi à ce sujet. Cette spécialiste atypique témoigne ici de son parcours, de sa méthode et de son credo, en la matière…
Blandine Calais-Germain, votre dernier livre a pour titre « Anatomie pour la voix », et vous animez de longue date des stages sur cette thématique. Est-ce le fruit d'un cheminement « médical » ?
Blandine Calais-Germain : Non, plutôt celui d'un itinéraire atypique, dont le médical fait partie. Au départ, j'étais danseuse et professeure de danse. Puis je suis devenue kinésithérapeute, ce qui m'a amenée à me lancer, il y a 33 ans, dans des formations axées sur l'anatomie. La première avait pour thématique l'anatomie du mouvement et est toujours à l'ordre du jour. Elle voulait combler un manque de connaissance que j'avais moi-même ressenti, en tant que danseuse, et que les professionnels qui bougent, dans le cadre de leur métier, vivent souvent douloureusement « dans leur chair ». Je veux parler ici aussi bien des musiciens, des danseurs ou des artistes de cirque, que des sportifs exerçant dans le domaine des arts martiaux ou du Yoga, par exemple. Avoir cette connaissance conduit au contraire à répéter un acte physique précis, jusqu'à ce qu'il devienne virtuose, tout en évitant les conséquences pathologiques qui peuvent en résulter… Bref, à effectuer un geste à la fois performant et sain ! D'ailleurs, Mon premier stage a résulté d'une demande dans ce sens, formulée par des danseurs. Ces personnes avaient déjà suivi des cours d'anatomie, mais hélas sans lien avec leurs besoins. La plupart des kinésithérapeutes ignorent, dans leur propre corps, la succession des actions qui pose problème aux professionnels du mouvement. Ils n'en ont qu'une connaissance théorique. Mon expérience hors norme m'a permis, en quelque sorte, de créer une passerelle entre les deux types de métiers, pour prévenir plutôt que guérir, et optimiser les gestes.
(La suite sur leducation-musicale.com)
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Grandir Autrement
Un livre de référence
J'ai récemment découvert le livre Bouger en accouchant, un livre au contenu inédit visant la prise de conscience active et autonome par les futures mères du fonctionnement de leur corps (ce livre peut également s'adresser à des professionnels de santé). On y trouve des schémas extrêmement détaillés du bassin et de ses (très) multiples rotations, mais aussi des moyens pratiques pour le visualiser, en repérer les limites, les mouvements, à expérimenter sur son propre corps, donc en totale autonomie. Le détail des nombreuses positions possibles pour l'accouchement, avec leurs avantages et inconvénients pour la descente et la sortie du bébé, les sensations vécues par la mère constituent une vraie mine d'or que j'aurais aimé pouvoir consulter dès ma première grossesse. Bien sûr, cela ne peut remplacer la chaleur, le soutien et l'exhaustivité d'une préparation a la naissance au contact d'un professionnel mais ça n'en reste pas moins un outil sans équivalent pour permettre aux femmes (enceintes, mais pas seulement !) de partir à la reconquête d'un corps encore trop souvent méconnu.
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Sport éco
Voilà un livre qui changera des habituels conseils sur l'art et la manière de s'entraîner, de trouver le bon coach et de bien s'alimenter avant un marathon ou un semi "La course à pied : posture, biomécanique, performance" de Frédéric Brigaud, consultant en biomécanique humaine et osthéopathe, s'adresse aux sportifs qui s'intéressent au corps, avec une approche médicale.
L'auteur détaille la méthode pour passer d'une prise d'appui talon à une prise d'appui avant-pted ; il explique comment et pourquoi utiliser le haut du corps dans la course. Pourtant écrit simplement, l'ouvrage demande un réel intérêt pour la course à pied. Assurément, pour les vendeurs et les responsables de magasins qui prendraient la peine de le commander pour le vendre et le temps de le parcourir sérieusement, il fournira des arguments essentiels pour parler techniques de course avec les clients.
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L'équipe - IloSport
En France, la plupart des clubs d'arts martiaux ouvrent leurs portes aux bambins d'à peine quatre ans. Une monnaie courante qui met sur le tapis la question du danger de telles pratiques chez les enfants.
Boxe, Luta Livre, Jiu Jutsu, Karaté, Full Contact, Kung Fu ou même MMA. Le choix des sports de combat et d'arts martiaux est décidément très large. Et pas seulement pour les adultes mais aussi pour les enfants ! Aujourd'hui, les parents n'hésitent plus à inscrire leurs enfants à ces cours. À quel âge peut-on alors placer son enfant en club et ces sports de combat sont-ils un choix approprié pour un enfant? Eléments de réponse.
La non-violence comme credo?
Si les sports de combat et arts martiaux sont souvent perçus comme des disciplines qui engendrent la violence chez l'enfant, la réalité pourrait bien être toute autre. Selon Nicolas Renier, gérant du NR Fight Club à Paris, c'est même l'inverse : " Les enfants qui se battent dans la rue ne se mesurent certainement pas régulièrement à d'autres dans un club. Si tous les enfants pratiquaient les sports de combat, il n'y aurait plus de violence parmi eux car ici, on apprend justement aux enfants à être respectueux l'un envers
l'autre "· Les techniques de combat n'ont donc pas vocation à être utilisées à l'extérieur du tapis mais peut-on aller jusqu'à dire que les sports de combat apprennent la non-violence ?
" Certainement pas ! "• affirme Luc Collard, professeur d'EPS agrégé et directeur de I'UFR STAPS Paris-Descartes. " Ce sont des discours de bonnes intentions souvent émis par des maîtres d'arme. Il y a pire que l'ignorance c'est la fausse science. Pour avancer ce genre de théories, il faut qu'elles soient sujettes à des vérifications scientifiques. Lorsque nous avons observé l'effet de l'apprentissage des sports de combat sur des enfants·, on a vu que cela avait davantage tendance à développer les comportements agressifs chez l'enfant. " Et si cette théorie s'avère donc être un mythe, cela ne permet pourtant pas de tirer une croix définitive sur les sports de combat. Car au-delà de cet aspect, ils véhiculent de nombreuses valeurs positives à nos jeunes.
Sport de combat: l'arme ultime
Si l'on ne peut pas conclure que les sports de combat permettent de réduire l'agressivité chez les enfants, ils permettent à l'enfant d'avoir une représentation très aboutie de leur corps dans l'espace. " Ces sports permettent à l'enfant de solliciter tous ses muscles dans l'opposition avec son adversaire " ajoute Nicolas Renier, également professeur de luta livre et de MMA. " En même temps, les sports de combat sont intéressants car ils apprennent aux enfants à avoir moins peur de l'autre. Il ne faut pas avoir peur de développer des conduites agressive chez l'enfant. Être agressif dans la vie quotidienne c'est très bien. Mais dire que les sports de combats réduisent l'agressivité c'est faux. Au contraire, ils augmentent l'agressivité. Mais développer l'agressivité est une bonne chose dans la vie quotidienne "• éclaire l'universitaire Luc Collard.
Et pour ceux qui penseraient qu'aucune règle ne structure ces activités, c'est toute une pédagogie qui encadre et rythme les entraînements et les compétitions. Nicolas Rénier précise par exemple qu' "en cas de défaite, on fait vraiment en sorte que l'enfant ne soit pas vexé en le poussant vers l'avant. "
Les sports de combat seraient donc tout à fait adaptés aux enfants timides et repliés sur eux-mêmes dès l'âge de quatre ans. " C'est intéressant de mettre un enfant en état de stress afin qu'ils apprennent à gérer l'opposition", confie le coach.
Ainsi, la solution est véritablement la façon d'enseigner le combat aux enfants. L'enseignement des Katas, en mode coopératif, par exemple, est de ce fait très enrichissant. Et si les enseignements nippons ne vont pas toujours dans ce sens, les écoles de sport de combat en France, elles, développent relativement bien cet aspect. En revanche, " développer des sports de combat dans les banlieues difficiles où les enfants ont déjà ce rapport au corps n'est pas forcément très pertinent "• conclut l'auteur du livre " Sport et agressivité».
• "Sport et agressivité "• Luc Collard éditions DésIris Eds
Témoignage Théo, l3 ans, taekwondoïste
J'aime le fait que les combats soient violents mais sans que l'on se fasse mal car le but est d'atteindre avec un coup de pied des emplacements précis qui rapportent le plus de points. Le coup de pied sauté retourné tête est celui qui offre le plus de point. J'aime aussi l'importance du respect (il faut saluer son adversaire et lui serrer l
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http://www.ilosport.fr/enfants/a-enfant-timore-sports-de-combat/
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Etudes magazine
Le dernier livre de Jean Perdijon, physicien, s’intéresse à l’incompatibilité apparente des deux théories cadres de la physique d’aujourd’hui, la Relativité et la Théorie quantique.
Après avoir brièvement exposé l’histoire de chacune, il les compare de manière systématique, pour faire ressortir les différences : la Relativité est réaliste, au sens où elle suppose l’existence d’un monde matériel indépendamment du sujet connaissant, alors que la Théorie quantique penche vers l’opérationalisme,
qui s’attache seulement aux faits observables. La première est déterministe, et privilégie une approche continuiste des phénomènes physiques, la seconde non.
La première admet le principe de localité, qui interdit l’action instantanée à distance d’un système physique sur un autre, la seconde non. Suite à cette comparaison, J. Perdijon prend position en privilégiant la Relativité. Ainsi, selon lui, il est possible de proposer une nouvelle interprétation des expériences EPR qui évite de conclure à la non localité. On peut cependant regretter que l’ouvrage n’explique pas assez ce point en détail. Pour finir, J. Perdijon critique le dogmatisme de la philosophie opérationnaliste en physique théorique, considérant que c’est là l’une des causes de son manque de progrès depuis un demi-siècle.
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Le quantique : un paradoxe de la relativité ?
Ebook : Le quantique : un paradoxe de la relativité ? Ces formules qui en savent plus que nous
Revue EPS
L'ENFANT ET L'ACTIVITÉ PHYSIQUE
De la théorie à la pratique
Sous la direction de Sébastien Ravel et Vincent Martin
Éditions DésIris-Adverbum 2014, 34,50 €
Pour l'éducateur à la recherche d'un ouvrage rassemblant les informations les plus utiles sur le développement de l'enfant au regard des pratiques physiques et sportives, ce livre, riche des contributions de nombreux experts et coordonné par Sébastien Ratel et Vincent Martin, répond à ce besoin. Les trente-neuf collaborateurs réunis pour cet ouvrage collectif, sont tous d'éminents spécialistes des différentes thématiques abordées dans ce recueil qui ne néglige aucun des aspects liés au développement de l'enfant de la naissance à l'âge adulte. Dans une première partie consacrée aux divers aspects du développement osseux, biologique, musculaire et pulmonaire, ainsi qu'à tous les systèmes de régulation, les auteurs livrent une très longue réflexion aux aspects de la performance. Cette performance peut ainsi être analysée du seul fait de la croissance, mais aussi à partir des ressources propres qu'il est possible d'évaluer avec des indicateurs bien identifiés, reconnus scientifiquement et pouvant être utilisés à l'issue d'entraînements adaptés. Les effets pervers de l'activité physique par inadaptations sont ensuite abordés, sans oublier les aspects de l'activité physique propres à des publics en situation de handicap. Cet ouvrage permet donc, à partir de connaissances scientifiques précises, de construire un cadre pertinent pour l'activité physique des enfants quels que soient les objectifs poursuivis. Les enseignants d'éducation physique et sportive, les étudiants en STAPS, les entraîneurs, les éducateurs et tous ceux qui interviennent auprès d'enfants ou d'adolescents y trouveront de quoi développer les connaissances scientifiques. techniques et pratiques leur permettant une meilleure prise en charge des enfants sains, sportifs ou malades, dans tous les domaines de l'activité physique et sportive. Un ouvrage complet et bien documenté, qui doit servir de référence à tout professionnel de l'activité physique.
Henri Méric
Auteurs associés :
Sébastien Ratel
Vincent Martin
Ouvrage associé :
L'enfant et l'activité physique : de la théorie à la pratique
Revue Olympique
Cette publication retrace l'histoire des Jeux Olympiques d'hiver de la première édition de 1924 à Chamonix jusqu'aux Jeux Olympiques de 2014 à Sotchi. Eric Monnin, maître de conférence à l'Université de Franche-Comté et expert du Mouvement olympique nous décrit les plus belles performances de ces compétitions hivernales. Il nous révèle de nombreuses anecdotes passionnantes dans un style très vivant. Tout en privilégiant une approche historique, l'auteur ne néglige pas pour autant l'aspect émotionnel indissociable à la compréhension de toute compétition sportive. Ainsi, au fil des pages, on revit le bonheur et le désarroi des athlètes. Richement illustré de documents d'archives du Comité International Olympique, ce livre offre une lecture très agréable qui s'adresse à tous ceux qui souhaitent parfaire leurs connaissances des sports et des Jeux Olympiques d'hiver.
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Zen, dossier : Les énergies
Un ouvrage qui aborde les principaux flux énergétiques qui dominent la médecine traditionnelle chinoise de façon assez claire mais aussi très pratique. Ce livre propose en effet de nombreux exercices très faciles à réaliser au quotidien pour rééquilibrer les flux énergétiques et se sentir bien, en harmonie au niveau de son corps. Autre spécificité, les exercices évoluent au fil des saisons et exposent ainsi clairement les interactions entre les énergies internes, celles qui circulent à l'intérieur de l'être et celles qui existent à l'extérieur, dans l' environnement.
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Ebook : Les cinq saisons de l'énergie
ePub : Les cinq saisons de l'énergie
Les cinq saisons de l'énergie
CEP n°67
La langue parlée par les Gaulois est peu étudiée, puisqu'on enseigne que le français aurait sa source dans le latin.
Professeur honoraire d'histoire, conférencier, Pierre Gastal travaille depuis près de vingt ans sur la langue gauloise. Il en est à sa seconde publication.
La première partie de l 'ouvrage est consacrée aux maigres connaissances que l'on a de cette langue celte essentiellement orale, aux différentes pistes d'approche et d'interprétation, aux interférences avec d'autres langues anciennes. On découvrira au fil
des pages des clés de compréhension nouvelles du parler si méconnu de nos ancêtres des Gaules. Les ouvrages de référence publiés jusqu'ici s'appuient essentiellement sur les textes et accessoirement les toponymes. Le mérite de Pierre Gastal a été de
rechercher patiemment et finalement de découvrir dans les termes dialectaux de nos régions, principalement dans le domaine occitan, une foule de mots gaulois attestés par leur similitude de forme et de sens avec le celtique insulaire. Au passage, il relève dans la région alpine des termes qui ne peuvent être que ligures, mais qui sont passés par le gaulois pour arriver jusqu’à nous.
Suivent des pages sur les causes, la géographie, l'époque de l'abandon du gaulois, langue qui a laissé pourtant des traces nombreuses dans nos montagnes.
On passe ensuite à un exposé systématique du vocabulaire par catégories de mots, de la morphologie, de la syntaxe, l'évolution de la prononciation, du moins ce que l'on peut en dire. Quelques pages sont consacrées à la survivance de coutumes celtiques.
Le livre comporte un dictionnaire de plus de 700 entrées effectives, dont 38 verbes, ce parent pauvre de nos connaissances gauloises, mais aussi : un lexique français-gaulois, les mots français d'origine gauloise, une chronologie très complète d'histoire de la Gaule jusqu'à Clovis, une notice biographique des principaux auteurs anciens cités, un index général (langues, auteurs, personnages historiques, divinités, termes géographiques), un glossaire et pour finir une consistante bibliographie.
Nos racines celtiques est non seulement un nouveau regard, mais aussi une véritable synthèse des connaissances actuelles sur la langue et la civilisation gauloises.
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Psycho-enfant Hors série
Ouvrage recommandé dans l'article "Le chant prénatal" : L'éveil du souffle
En théorie: Ce n 'est pas une méthode de préparation à l’accouchement à part entière mais un complément qui soulage les futures mères.
En effet , les vocalises permettent aux muscles qui interviennent a u moment de
l ' accouchement (ceinture abdominale, diaphragme, périnée... ) de se détendre. Dans le deuxième ou le troisième mois de grossesse, on peut commencer ces cours. Ils sont collectifs et les pères sont les bienvenus. " C'est un moment de bien-être pour communiquer avec son bébé à travers des chansons tendres. Il n’y a pas que l’objectif de l'accouchement dans ces séances mais l 'envie d’être bien. On pratique l'éveil corporel, en prenant conscience de son corps à travers des exercices chantés. On fait des vocalises, on sent son corps vibrer, nos points d ‘appui, la dynamique du souffle qui relâche les tensions. Et enfin, on chante ... déclare Marie-Laure Potel, musicienne formée à la psychophonie et animatrice de cours de chant prénatal. Les séances ne sont pas remboursées par la sécurité sociale . Les ateliers restent accessibles encore un trimestre après la naissance de l’enfant.
En pratique : Chaque note résonne dans un lieu du corps. Les plus graves résonnent dans le bassin. Plus on approche de la date d ‘accouchement, plus les femmes sont capables d’atteindre ces notes. Le jour j . la femme chante . « Les sons graves émis lors des contractions facilitent la contractions facilitent la dilatation du col de l' utérus pour mieux endurer les contractions douloureuses. En émettant ces sons, la femme gère le débit d'air plus facilement. Ce chant vibre dans le corps . il y a comme un micromassage sonore.
Plus on arrive à relâcher les tensions autour de l'utérus. Plus on est détendu et plus les contractions sont efficaces. Même sous péridurale, la femme peut chanter des sons graves pour accompagner le foetus par sa vibration sonore » souligne Marie-Laure Potel.
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Le Progrès
Se soigner par les plantes
Ce manuel pratique de santé constitue une référence. Après avoir défini l'herboristerie, l'auteur rappelle les notions importantes de botanique utiles à la récolte et à la conservation des plantes. Ces dernières sont enfin classées selon l'organe (estomac, intestin ... ), l'effet ressenti (fatigue... ) le système affecté (nerveux…). Suit un recueil conséquent de recettes traditionnelles suivi d'une « cosmétique naturelle » ! (comment se fabriquer ses produits à bas coût?). De nombreux tableaux et synthèses (oligo-éléments, vitamines, teintures, fleurs de Bach, etc.) complètent cet excellent ouvrage.
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Ebook : L'herboristerie
ePub : L'herboristerie
L'herboristerie
Jogging international
À propos du minimalisme
"Apprendre à courir responsable"
Le minimalisme fait débat. Frédéric Brigaud (Auteur de La course à pied, posture, biomécenique, performance, Éditions DésIris), consultant en biomécanique et ostéopathe auprès des sportifs de haut niveau préfère parler d’appui avant-pied. Il nous explique pourquoi il faut s’y mettre.
- Courir en appui avant-pied, c'est respecter son corps
Un test simple : pieds nu, sautez en vous réceptionnant sur vos talons. Maintenant que vous avez mal, faites la même chose mais en amortissant l’impact avec l’avant du pied. Vous comprendrez illico. Frédéric Brigaud le soutient : « si on vous retire vos chaussures et que vous devez courir sur un terrain dur, vous courrez spontanément en prenant appui sur l’avant pied. C’est un souci de protection : l’homme ne supporte pas la douleur. Au niveau des pieds, il y a beaucoup de capteurs sensoriels : au gré des mutations, la sélection naturelle s’est portée sur les zones d’appui prioritaires. » Et au fil du temps, l’amorti des chaussures classiques a endormi nos perceptions, laissant au seul pied tout le sale boulot. «Alors qu’avec une prise d’appui avant-pied, qui est une interface neutralisant les dévers du terrain, le mollet et la cheville vont pouvoir entrer en action, enclencher les ischio-jambiers à chaque pas afin de retenir le tibia qui, ainsi, ne partira pas en avant. C’est nous qui gérons cette force de réaction au sol. On va vers une course responsable. On court avec conscience. »
- Assurer la transition appui talon/appui avant-pied
« Comme je le dis régulièrement, si vous débutiez la course à pied, commenceriez-vous par un marathon ? Non. Curieusement, la course à pied est le seul sport où l’on enseigne pas de geste technique. Or courir est un geste technique. La course à pied avec une prise d’appui avant-pied doit être considérée comme une nouvelle discipline sportive, nécessitant un temps d’adaptation. Changer d’appuis au sol modifie la gestion de la force de réaction au sol, car d’autres muscles entrent en action et les contraintes se répartissent différemment. On ne peut pas passer d’une prise d’appui talon à une prise d’appui avant-pied du jour au lendemain. Il faut compter trois ans minimum pour les adultes. Certains penseront le faire en moins de temps mais sans forcément percevoir que l’ensemble de leur corps s’adapte, pas seulement les mollets et les pieds, qui risquent de souffrir au début. Votre passé sportif, les autres activités physiques et sportives que vous pratiquez façonnent votre corps (répartition des masses musculaires, puissance, force, densité osseuse,…), interviennent également dans le processus d’acquisition. D’où l’intérêt de s’y mettre très tôt et d’encourager nos enfants dans cette voie. C’est un véritable enjeu de santé publique, ça dépasse l’univers de la course à pied. C’est un choix technique et tactique pour la performance et la prévention des blessures, notamment tendinites et problèmes de dos. L’impact au sol étant diminué, la marge de manœuvre de votre corps est plus important. » Attention à ne pas prendre pour argent comptant les fabricants de chaussures minimalistes qui vous vendent du miracle. D’ailleurs, très peu de marques proposent des produits réellement adaptés. La chaussure va vous accompagner dans ce processus, mais c’est bien vous qui allez modifier vos appuis.
- Maîtriser un nouveau geste technique
« C’est la partie de la tête des métatarsiens avec une partie de l’arche externe qui va entrer en premier en contact avec le sol ; avec ensuite un déroulé vers l’arrière jusqu’à ce que le talon effleure le sol. Ce geste doit s’accompagner d’un balancement actif des bras afin de participer à la propulsion et la stabilité de l'architecture de vos jambes ».
L’astuce pour savoir si on maîtrise la technique ? Avoir l’impression de courir sur des œufs, se sentir léger…
- Votre corps tout entier va changer
Les mollets vont se renforcer, se fuseler, les cuisses se galber. Et écoutez ça mesdames : vos fesses vont remonter. « La gestuelle se trouvant modifiée, c’est toute l’esthétique du corps qui va changer. » Mieux protégé, il est tout simplement plus souple, plus beau… C’est peut-être ça, le miracle du minimalisme.
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Le Point
La bible des JO d'hiver.
Anthologie. Petites et grande histoire(s), photos et affiches piochées dans le fonds iconographique du CIO, tableaux récapitulatifs ... tout y est. Alors que se sont clos les Jeux de Sotchi, cette réédition augmentée de l'ouvrage d'Eric Monnin est indispensable. Florilège.
Lake Placid, 1932. Les premiers Jeux d'hiver américains sont un fiasco. Peu de concurrents et la neige manque. Pour sauver la compétition, on décide au dernier moment de faire venir des trains chargés d'or blanc de la frontière du Canada.
Saint-Moritz, 1948. La première retrans-mission des Jeux se fait, en différé, sur une chaîne américaine, qui affrète quotidiennement un avion spécial entre la Suisse et New York. Oslo, 1952. «Pourlapremièrefois, la flamme olympique arrive aux Jeux olympiques.
Salt Lake City, 2002 : hommage aux victimes du 11 Septembre. piques d'hiver.( ... ) Elle est allumée dans la province de Telemark, plus précisément dans le village de Morgedal, dans la maison natale de Sandre Nordheim, grand sauteur surnommé "l'Homme volant" ... »
Sapporo, 1972. Karl Schranz, skieur légendaire qui a osé prêter son image à des fins publicitaires, n'est pas autorisé à participer à ces JO japonais. Il arrêtera là sa carrière sportive.
Salt Lake City, 2002. La cérémonie d'ouverture «est marquée par des symboles forts, riches en émotions». Le drapeau américain retrouvé dans les ruines du World Trade Center est brandi. Des athlètes pompiers et policiers new-yorkais s'avancent dans le stade silencieux.
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Le Monde des religions
Nous avons déjà parlé de ce grand samouraï du Japon du 17ème siècle, à propos de son traité GOR/N-NO-SHÔ. Dans cet ouvrage, Kenji Tokitsu nous offre d'ailleurs une autre traduction des remarquables écrits sur les cinq éléments. La vie du guerrier, devenu au fil des siècles le symbole de l'âme japonaise, est décrite avec force détails : son enfance, la fondation de son école des deux sabres, les guerres auxquelles il participa, ses duels, la période de sa maturité, ses oeuvres. L'auteur aborde ensuite la pensée de Miyamoto Musashi concernant l'art martial. On sera attentif au fait que la technique n'est jamais séparée d'une éthique et d'une spiritualité. Écoutons ce que nous dit l'auteur de l'évolution de la Voie de la stratégie de la mort à la vie, à travers une spiritualisation de la pratique : « Placé dans une conjoncture de paix tout à fait particulière à partir de la période Edo, l'art du sabre japonais ouvre en soi un monde spirituel suffisamment important pour former l'équivalent d'une croyance ou d'une religion. La voie du sabre propose en elle-même un sens, une direction à l'existence, ce qui n'empêche pas le rattachement des adeptes à une religion. La voie du sabre trouve sa définition lorsqu'elle commence à offrir à l'adepte la possibilité d'équilibrer sa propre agressivité par une pratique. L'art du sabre va ainsi, peu à peu, intérioriser les deux notions contradictoire de l'agressivité (tuer ou être tuer) et de l'harmonie (s'ajuster à l'autre). Son champ va donc du sabre qui tue, ce qui est habituel, jusqu'au sabre qui fait vivre l'homme. Cette transformation de la qualité de son art est le premier témoignage de l'évolution d'un adepte qui se dédie à la voie du sabre. Il commence par acquérir la capacité de bien tuer avec son sabre (setsu nin ken), puis il arrive peu à peu avec l'âge à dépasser cette attitude en assimilant un art du sabre qui fait vivre (katsu nin ken) ( ... )
Il est important de comprendre que cette spiritualité du sabre est apparu comme une conséquence de l'approfondissement technique comportant une intégration et non une juxtaposition de la pensée religieuse. En effet, pour les guerriers, le sabre est un objet quotidien qu'il porte tout le temps et l'art du sabre s'acquiert par une façon d'agir qui engage toute l'existence et qui, par là, équivaut à une religion. C'est ce trait particulier qui fait la spécificité du sabre japonais( ... ) Musashi voit dans la raison de la stratégie une ouverture qui inclut le sens de la vie humaine et une cosmogonie. En suivant la voie et se perfectionnant, l'homme peut s'approcher de l'état de Bouddha ... » (pp. 296-297)
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Le monde des religions
Kenji Tokitsu est né en 1947, au Japon. Installé en France depuis 1971, il est à la fois universitaire et pratiquant des arts martiaux. Il a même créé sa propre Académie, Tokitsu-Ryu. L'approche qu'il propose repose sur une synthèse personnelle d'éléments qui appartiennent à plusieurs anciennes écoles martiales. Il souligne également dans ses travaux l'importance qu'il y a à articuler l'efficacité de la pratique martiale et l'harmonie qui doit régner dans la personne qui combat. Dans cet ouvrage, l'auteur explore deux notions centrales de la philosophie martiale japonaise, le Buda, la voie, et le ki.
« CONTRAIREMENT à une idée répandue dans le milieu des arts martiaux, le budô n'est pas une reprise directe de la pratique guerrière des arts martiaux. C'est une conception moderne qui vise une formation globale de l'homme, intellectuelle et physique, au travers des disciplines traditionnelles de combat. » (p. 13). « Selon la pensée japonaise le ki est une entité qui rend effective la vie et l'existence des choses dans l'univers. Il est donc plus que « l'énergie vitale », traduction habituelle du terme. Le ki existe dans ce qui nous apparaît dépourvu de vie organique, comme une pierre, et aussi dans les phénomènes naturels comme le vent ou la pluie. Le ki réside aussi dans la montagne, dans la mer etc. Ainsi, le ki prolonge la pensée animiste primitive. » (p. 41)
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http://www.trackandnews.fr
Cet ouvrage n’est pas un roman comme Born to Run mais, loin de là, mais on y apprend plein de choses et surtout on comprend à sa lecture la cause des nombreuses pathologies qui sont autant de sujets récurrents dans nos discussions de coureurs. Ce livre un peu technique s’adresse en priorité aux professionnels kinés, osthéos, podos, médecins, … mais également à ceux qui encadrent des sportifs. Les coureurs peuvent également le lire avec intérêt car il est très bien documenté et facile d’accès. On peut y apprendre beaucoup de choses sur soi-même en étudiant la façon de courir. On peut également y trouver de bonnes voies de progression en découvrant l’importance du haut du corps dans la dynamique de course. Et enfin, pour ceux qui comme moi sont intimement convaincus des bienfaits de la course avant-pied, on y trouvera des certitudes qui viendront conforter nos sensations instinctives.
Je recommande cet ouvrage à tous ceux qui veulent comprendre pourquoi le minimalisme ou la course dite « naturelle » s’impose de plus en plus. Une bonne lecture aussi pour ceux qui doute encore et qui réclament des couches amortissantes sous un talon devenu de plus en plus inutile dans le déroulement de la foulée.
Bonne lecture …
http://www.trackandnews.fr/book/la-course-a-pied-posture-biomecanique-performance/#.UxXq0tx5DAa
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La Gazette de l'Ours
Encore une pincée de celte ?
(...) Spécialiste reconnu de cette époque, M. Gastal vient de publier aux éditions Désiris, sous le titre «Nos racines celtiques, du gaulois au français», un livre qui résume tout ce que l'on sait aujourd'hui sur «nos ancêtres les Gaulois».
Ces Gaulois qui n'étaient nullement les «barbares» décrits par les historiens d'il y a un siècle, à commencer par le célèbrissime Ernest Lavisse. Nous savons aujourd'hui que c'étaient des artisans accomplis dans bien des domaines, reconnus comme tels par des auteurs de l'époque, et que l'image ressassée des Romains apportant la civilisation aux Gaulois est, tout simplement, fausse.
Le sous-titre «Dictionnaire» du livre de M. Gastal met l'accent sur le contenu linguistique de ce remarquable ouvrage. Mais c'est en fait une véritable encyclopédie sur les Gaulois, nos Celtes à nous, qu'il nous offre...
Leur langue, contrairement à ce que l'on a pu croire, n'était pas seulement orale. Mais elle n'a été écrite que par les druides et pour que leurs élèves puissent apprendre par coeur ce qu'ils devaient savoir .. Les Gaulois aimaient discourir, et leur culture était une culture de la parole .. Au début du 1er siècle avant J.-C, ce sont deux Gaulois qui ouvrent à Rome les premières écoles de rhétorique. Le jeune César et Cicéron plus âgé les fréquentent ! Quand ils doivent écrire, les Gaulois le font en lettres grecques, puis en latin après l'occupation de la Gaule.
«L'inventaire des écrits gaulois reste largement frustrant» constate Pierre Gastal, qui consacre un passage à ceux que l'on a trouvés, notamment le plomb du Larzac, découvert en 1983, qui comporte plus de 160 mots en cursives latines, sans doute des formules magiques, destinées à détourner un mauvais sort. M. Gastal ne croit guère à l'apparition d'un équivalent de la célèbre pierre de Rosette, qui ferait voisiner un texte gaulois et sa traduction en latin ou en grec.
Les auditeurs de 2011 retrouveront dans ce livre toute la richesse de son analyse du vocabulaire gaulois, rapproché d'autres langages celtiques, le breton, l'irlandais, l'occitan, etc. En matière de noms de lieux, ses connaissances apparaissent inépuisables. Cher lecteur, vous situez sans aucun doute les villes aux noms gaulois de Narbo et de Carcasso. Mais quid d'Avaricum, Burdigala, Nemausus (Bourges, Bordeaux, Nîmes).? Ces noms ont un sens. Prenez Amiens : son nom gaulois Samarobriva signifie «le pont sur la Somme». Il en va de même des noms de personnes : Vercingétorix signifiait, excusez du peu, «le grand chef des guerriers». Pierre Gastal note au passage avec humour que les terminaisons en -ix sont beaucoup plus rares que ne le ferait croire la lecture de certaine bande dessinée.
Sur les rapports entre les langues celtiques, le passage de l'une à l'autre, son livre nous apprend mille choses. Un sac se dit BULGA en gaulois, BOLG en ancien irlandais, BOJA en occitan, BOLSA en espagnol, BOGUE et BOGETTE en français, ce dernier mot étant passé, on le sait, en Angleterre avec les Normands pour nous en revenir sous la forme de BUDGET ...
C'est donc une très savante leçon de sémantique que nous propose le Professeur Gastal. Mais il faut lire aussi les passages de son ouvrage consacrés à l'histoire des Gaulois, à leurs coutumes telles que les feux de la Saint Jean, à la localisation des tribus dans l'Hexagone. Toutes cho.ses parfaitement inconnues jadis, et que Pierre Gastal nous fait connaître, en attendant de nouvelles découvertes des archéologues.
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L'Express
Préfacé par Jacques Rogge, le président du Comité International Olympique, ce livre d’un universitaire bisontin retrace toute l’histoire des Jeux Olympiques d’hiver depuis sa toute première manifestation, à Chamonix en 1924 jusqu’à Sotchi, dont la cérémonie d’ouverture vient à peine de s’achever. Sous l’égide de Pierre de Coubertin, ces Jeux n’ont pas été simples à mettre en place, les pays scandinaves voyant cela d’un très mauvais oeil ( ils avaient déjà leurs propres jeux intitulés « Jeux du Nord » avec, en première ligne, la Norvège et la Suède ). Finalement, les premiers jeux d’hiver purent avoir lieu en 1924, à Chamonix. Pourquoi la France ? Parce qu’il était convenu à l’époque que le pays organisant les jeux d’été organiserait également les jeux d’hiver. Du 24 janvier au 5 février s’affrontèrent pour la première fois 258 athlètes représentant 16 nations, avec au programme 16 épreuves, où le patinage se taille la part du lion ( patinage de vitesse avec le 500m, 1500m, 5000m et 10000m, et patinage sur glace ), le ski nordique et le saut à ski complétant les podiums, pour un total de 43 médailles distribuées.
Sans surprise, la Norvège et la Finlande se taillent la part du lion, la France réussissant à obtenir une seule médaille de bronze grâce au couple formé par Andrée Joly et Pierre Brunet, en patinage à deux. Andrée et Pierre Brunet, ce nom ne vous dit peut être rien mais ils obtiendront la médaille d’or quatre ans plus tard, à Saint-Moritz, puis lors des olympiades suivantes, à Lake Placid, aux États-Unis. Andrée et Pierre Brunet, qui s’installeront ensuite dans le Michigan pour créer une école de patinage qui formera, entre autres, l’américaine Carole Heiss, championne olympique en 1960, et l’américain Hamilton Scott, champion olympique en… 1984 !
Et l’on en apprend ainsi, tout au long de ce livre remarquablement documenté et agrémenté de multiples photos tirées des archives du CIO. Les jeux de 1936 à Garmisch-Partenkirchen en Allemagne, jeux présidés par Hitler où la norvégienne Sonja Henie rafla une troisième médaille d’or consécutive en trois jeux consécutifs ( performance jamais égalée à ce jour !). Des jeux qui voient également l’apparition pour la première fois des épreuves du combiné alpin ( descente + slalom ). Et l’on enchaîne avec les jeux de 1948 à Saint-Moritz, où Barbara Ann Scott la canadienne survole le patinage artistique, et où le ski alpin commence à prendre une plus grande importance ( et où Henri Oreiller le français remporta deux médailles d’or et une médaille de bronze, propulsant le France pour la première fois au 5e rang des nations ). Et je pourrais continuer ainsi encore longtemps, mais je vous laisse découvrir par vous – même cette remarquable histoire des Jeux Olympiques d’Hiver, qui se poursuit jusqu’aux jeux de Sotchi ( je citerai simplement Christine Goitschel et sa médaille d’or en 1964 aux Jeux d’Innsbrück, les Jeux de Grenoble en 1968 avec le triomphe de Jean-Claude Killy, ou encore la formidable remontée de Sylvain Guillaume aux jeux d’Albertville en 1992 ).
Bref, un livre passionnant où l’on apprend beaucoup !
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http://blogs.lexpress.fr/les-8-plumes/
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EP&S 359
Préfacé par Jacques Rogge, cette troisième édition, enrichie et mise à jour, relate en texte et en images - de Chamonix (1924) à Sotchi (2014) - l’histoire des Jeux olympiques d’hiver. Une telle rétrospective, qui «redonne vie à des moments inoubliables d’excellence sportive et d’émotions que des athlètes du monde entier nous ont offerts », est une véritable somme.Les disciplines représentées sont décrites avec minutie selon leur statut (épreuve officielle ou de démonstration), leur année d’apparition, leur éventuelle suppression ou leur rétablissement (comme le skeleton en 1948, le bobsleigh en 1964 ou le curling en 1998). De nombreux tableaux récapitulatifs
permettent de visualiser un ensemble de données ou d’informations relatives aux modes de désignation des villes ou des pays d’accueil, à la répartition des médailles obtenues par comités, au montant des droits de diffusion, aux audiences (médias et spectateurs), aux contrôles antidopage ou bien encore à la participation féminine, aux cérémonies d’ouverture et de clôture (derniers relayeurs, porte-drapeaux, défilés, discours officiels, etc.).Abondamment illustré de documents d’archives, chacun des vingt-deux chapitres se veut exhaustif, qu’il s’agisse de l’organisation des compétitions, des dotations en infrastructures et en équipements, des conditions météorologiques, des palmarès ou des records établis. Les aspects géopolitiques ne sont pas non plus négligés, de même que les perspectives historiques ou socio-économiques. On y découvre ainsi, au-delà des portraits de personnalités ou de dirigeants éminents, les querelles d’influences et le poids des lobbies, la montée du professionnalisme, les rivalités Est-Ouest, la question du financement, celles du dopage ou de la protection des sites et de l’environnement, etc. Une place importante est également réservée aux champions de légende. En fin de volume, une sélection de références bibliographiques est proposée afin d’approfondir l’une ou l’autre de ces pistes. Cet ouvrage, dense et solidement étayé, est d’une lecture agréable : il ravira tous ceux qui souhaitent mieux connaître les coulisses et les moments-clés de ces différentes olympiades et du « rêve blanc » qui leur est associé.
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vu du Doubs
Jacques Rogge, le président d'honneur du Comité international olympique, a reconnu en lui un véritable ambassadeur du mouvement olympique et lui a remis, le 6 août 2013, la prestigieuse médaille Pierre-de-Coubertin. Une distinction immortalisée par une photo qu'Eric Monnin affiche en page 4 de son nouvel ouvrage, "De Chamonix à Sotchi, un siècle d'olympisme en hiver", pour illustrer la préface, en page 5 signé de Jacques Rogge lui-même. Publié quelques semaines avant l'ouverture des Jeux organisés dans le Caucase russe, le septième livre sur l'olympisme fait de cet ancien judoka agrégé d'éducation physique, docteur en sociologie et maitre de conférences à l'université de FrancheComté, un spécialiste confirmé du sujet.
Les valeurs de l'olympisme le passionnent depuis longtemps mais le vrai déclic date de 1984,l'année où, en colonie de vacances en Grèce, il découvrit Olympie. • J'y suis retourné une quinzaine de fois. Là se réunissent environ 200 nations. J'y envoie maintenant certains de mes étudiants suivre une formation de troisième cycle sur le sport et l'environnement olympique.
« Les JO d'hiver, ce sont des jeux familiaux»
Publiée par les Editions DésiIris cette troisième édition augmentée de son ouvrage sur les JO d'hiver, dont la première était parue en 2002, pour ceux de Salt Lake City, est une mine d'informations sportives, statistiques, historiques, iconographiques, sociologiques. Une bible pour tout public.
En page 38 de ce beau livre, au chapitre consacré aux JO de Garmisch-Partenlcirchen, en 1936,l'ancien compagnon de tatami de David Douillet - ils étaient en équipe de France ensemble - montre l'équipe française réparant son bobsleigh. "C'est ça qui m'intéresse dans les JO, cet amateurisme. Les JO d'hiver, ce sont des jeux familiaux. Avec Jason Lamy-Chappuis, par exemple, c'est tout Bois-d'Amont qui vibre. Ces sportifs qui font des prouesses physiques amènent une certaine forme de fraîcheur, il n'y a pas d'histoire d'argent qui pourrit tout. •
La philosophie originale de l'olympisme, qui vise un monde universel et pacifiste, motive plus que jamais cet imposant sportif devenu chercheur. Pour ce septième ouvrage, il a pisté les documents sources, étudié procès-verbaux et comptes rendus de commissions, et pioché dans les archives photos du CIO.
Traduit en russe et déjà réédité au pays de Poutine- qui consacre 36 milliards d'euros à l'organisation de ces Jeux alors que ceux de Vancouver avaient coûté 5 milliards -. l'ouvrage montre les différentes phases des JO d'hiver : idéologiques jusqu'en 1936, politique jusqu'en 1984, économique jusqu'en 2000 et un peu de tout ça depuis. Une somme d'informations et une maîtrise du sujet qui font de lui, depuis quelques semaines, la star des médias ...
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Un siècle d'olympisme en hiver
Article de L'Est républicain du 01 novembre 2010
Le Bisontin Eric Monnin, avec en arrière plan le désormais célèbre Nid d'Oiseau de Pékin, mi-octobre.
C'ÉTAIT L'ÉTÉ 1984. Derrière la carapace du judoka bisontin, futur membre de l'équipe de France junior, taillé à la David Douillet qu'il a côtoyé à l'INSEP, se cache déjà une sensibilité extrême. Éric Monnin, futur professeur agrégé d'EPS, encadre alors un camp de vacances en Grèce. Le détour par Olympie est un passage obligé: «Le coup de foudre. J'ai flashé sur ce lieu mythique qui a depuis bouleversé ma vie».
Depuis ce jour, Éric Monnin, fasciné par l'olympisme, a lu, écouté, travaillé, écrit, regardé, voyagé pour vanter un mouvement qu'il qualifie de mythique par ses origines grecques, d'utopique pour vouloir réunir le monde entier dans la fraternité et d'idéologique parce qu'il est dicté par la fameuse charte olympique. Aujourd'hui sociologue, professeur agrégé d'EPS à l'Institut technologique de Belfort-Montbéliard, Éric Monnin est devenu un expert sur la question. Membre de l'Académie olympique, chargé de mission aux Jeux de Sydney et d'Athènes, il a rejoint l'Agence mondiale antidopage comme observateur et a notamment rédigé quatre ouvrages dont deux sur «Un siècle d'olympisme d'hiver» et un sur «L'olympisme et l'école ?»,un sujet dont il a fait sa thèse de sociologie.
Le Cube d'eau est devenu un parc aquatique ludique pour les gamins : «Avec quelques variantes, les élèves voient positivement l'entrée de l'olympisme dans des programmes scolaires. Je pense qu'il faut puiser dans ses valeurs fondamentales, ses pratiques antiques et nouvelles et tenter de faire une...mixture. Aujourd'hui,grâce aux médias, les jeunes adorent les Jeux. Mais seulement de l'instant T de la cérémonie d'ouverture jusqu'à l'instant T où la flamme s'éteint. Le CIO organise maintenant comme à Singapour, des Jeux pour la jeunesse avec l'apparition de nouvelles disciplines plus attractives».Conférencier (une heure en anglais) au«Lausanne Summit 2010»,organisé en octobre dernier par l'Union mondiale des villes olympiques à Pékin devant cent dix personnalités dont notamment dix-neuf maires des villes olympiques et six des villes candidates aux prochains Jeux, Éric Monnin ainsi insisté sur le rôle de l'olympisme dans le système éducatif: «Aujourd'hui, le CIO demande aux villes candidates un programme d'éducation olympique basé notamment sur les bienfaits du sport sur la santé (combattre l'obésité), l'égalité, l'équité. Les Jeux ne sont que les dixièmes du mouvement olympique»,insiste Éric Monnin.
Le Bisontin affirme même que l'héritage des Jeux est devenu fondamental pour le CIO : «Il offre les Jeux à une ville dans l'espoir qu'elle dynamise son épanouissement urbain, environnemental, éducatif. C'est le cas de Barcelone en 1992, du Piémont avec Turin en 2006, de Pékin. Obtenir les Jeux, n'est plus une finalité mais c'est devenu une stratégie». Éric Monnin est intarissable. Il rappelle que le directeur du CIO précise souvent que pour les Jeux, on a sept ans pour les préparer, quinze jours pour les faire aimer et vingt-cinq ans pour profiter de l'élan pour rayonner : «Quand je me promène aujourd'hui dans le Parc olympique de Pékin avec ses musées, sa verdure, c'est divin. Le Cube d'eau (lapiscine olympique) est devenu un centre aquatique ludique pour les gamins. Une promenade en famille même après 11 heures du soir, autour du fameux Nid d'Oiseau (le stade olympique), est le rendez-vous préféré des Pékinois très fiers de cet espace démocratique. Et que dire des efforts réalisés contre la pollution, du nouveau Pékin incarné par l'aéroport ultra moderne en forme de dragon ou du siège de la télé vision d'état, deux tours de cinquante étages reliées par un pont dans le ciel. Une ville est déclarée olympique un jour, elle est durable pour toujours»...
Le mot de la fin, la phrase du jour. Celle d'un certain Jacques Rogge.
ÉricMonnin a écrit: «De Chamonix à Vancouver»(Editions Desiris) préfacé par Jacques Rogge en 2010 et «L'olympisme à l'école» aux Editions Press eUniversitaire de Franche Comté et d'UTBM en 2008.
Site internet: eric.monnin@utbm.fr
Bio express
1968: Naissance à Besançon
1986 :Membre de l'équipe de France juniors de judo
1996: Professeur agrégé d'EPS et professeur de judo à l'Université de technologie de Belfort-Montbéliard
2007: Reçu avec mention à son doctorat «L'olympisme: pratiques et représentations en milieu scolaire».