Un nouvel atlas d'anatomie humaine (Vigué Martin) vient de paraître en 2004. Conçu ct réalisé grâce à une collaboration entre médecins et spécialistes des arts plastiques. il est particulièrement réussi sur le plan esthétique et didactique.
Après des considérations sur \es structures générales cl internes du corps humain. les différents appareils sont envisagés à tour de rôle: peau, muscles. squelette. système cardiovasculaire, appareil digestif. etc.
Après une présentation détaillée de I"appareil envisagé. les organes sont repris les uns après \es autres ct très souvent. des considérations sur leur structure interne est abordée.
Les légendes sont toujours bien détaillées et précises.
Par son côté clair et synthétique, cet ouvrage mérite une très large diffusion:
-étudiants en médecine et en disciplines para-médicales ;
-enseignants ct praticiens. Un exemplaire dans chaque cabinet médical ou service hospitalier faciliterait certainement la communication médecin-malade. (...)
Outre ses qualités indéniables. insistons enfin sur le fait que cet ouvrage a certainement le meilleur rapport qualité-prix: 25 € pour 1 fi4 pages ct la réalisation éditoriale est excellente.
Les golfeurs ont une obsession : abaisser leur score et tous les moyens sont bons pour y arriver!
Un professionnel ou un golfeur expérimenté vous dira certaine-ment que la meilleure recette de-meure l'entraînement, autant que possible supervisé par un "pro". Pour les débutants, il est inconcevable de commencer à jouer sans suivre d~s cours. N'y-a-t-il pas un sport plus technique? Cette chronique suscite beaucoup d'intérêt, au point où des spécialistes nous font des suggestions. Ainsi, le livre "Golf, la vallée secrète du swing parfait", de Maurice Duhamel, vient d'être publié aux éditions Désiris. Il s'agit d'un document très valable et bien illustré. M. Duhamel est membre de l'Association des golfeurs professionnels du Québec (AGPQ) et œuv.re à Cowansville.
Golf, la vallée secrète et le swing parfait - Maurice Duhamel
Depuis plus d'un siècle, les spécialistes tentent de figurer la façon idéale de jouer au golf. Mais existe-t-il vraiment une technique idéale de jeu? Le swing parfait est-il un mythe ou une réalité? Golf : La vallée secrète et le swing parfait est un livre fascinant qui perce le secret du swing parfait et qui dévoile la technique la plus efficace pour pratiquer ce sport. Il se veut un guide pour les golfeurs de tous les niveaux qui veulent améliorer leur jeu. Le système technique inédit qu'on y découvre est le résultat d'années de recherche, d'analyses et d'expériences pratiques quotidiennes qui ont prouvé son efficacité.
Driver Mag Golf magazineRédigé le Lundi 7 mai 2007
Driver Mag Golf magazine
La vallée secrète et le swing parfait
Un livre fascinant qui perce à jour les secrets du swing de golf.
Maurice Duhamel, l'auteur canadien, a étudié au département d'éducation physique de l'Université de Montréal et s'est appuyé sur une vingtaine de professionnels du circuit européen enseignant de golf pour rédiger son étude. Le système technique que l'on y découvre est le résultat d'années de recherches, d'analyses et d'expériences pratiques quotidiennes.
Formation agricole avril 2007Rédigé le Dimanche 1 avril 2007
Formation agricole avril 2007
Les Editions Le Sureau poursuivent avec bonheur leur collection « Je vous aime ... », des petits fascicules de cuisine gais et très abordables. Ainsi, elles nous proposent de nous régaler de plats à base de champignons, de légumes oubliés ou bien de poireaux et oignons. Si vous êtes amateurs de champignons sylvestres, aux odeurs de sous-bois, vous pourrez confectionner de délicieux mets avec des chanterelles, des cèpes ou des trompettes de la mort. Vous trouverez aussi des recettes toutes simples à base de champignons de Paris comme le cake aux champignons ou la tourte au saumon et champignons ! Le tout illustré de bien mignonnes aquarelles. Le même principe décliné autour des légumes oubliés. On apprend ainsi l'origine des crosnes, topinambours ou panais, où et comment les choisir et, bien entendu, les cuisiner, à la manière des plus grands chefs ... Un pot-au-feu de légumes anciens, ça vous tente ? Pas ruinés et facilement régalés !
Luc Collard, maitre de conférences en sciences du sport.
"Le sport vise la destruction symbolique de l'adversaire"
Y a-t-il plus de violence dans le sport aujourd'hui ?
C'est une vue de l'esprit. La violence sur les terrains tend à diminuer sur le long terme. La seule différence, c'est que maintenant le sport, le football en tête, est filmé et surexposé.
On a pourtant l'impression du contraire?
Bien sûr. Mais ce qui a changé, c'est notre sensibilité par rapport à l'agressivité. Notre société la rejette en bloc. C'est plutôt une bonne chose.
Le sport est-il violent par essence?
Tout à fait. Dans l'imaginaire, il est associé à la santé et à la fraternité. Là encore il y a confusion. Le sport vise à la destruction symbolique de l'adversaire. Sa finalité reste de battre celui qui est en face.
Ce guide propose une centaine de plantes par indication, décrit les formes en usage pour chaque affection courante, les formules qui soulagent et fournit des recettes à préparer soi-même.
Ouvrage étonnant que cette « Voix pluridimensionnelle»: loin de s'attacher à la simple élaboration du son, à la technique vocale ou aux exercices habituellement prodigués par des professionnels du genre, les auteurs s'attachent à montrer combien la voix parlée ou chantée est le prolongement de l'être humain. Dans cet ouvrage captivant, une part importante est donnée aux conséquences du stress, des émotions et de la vie quotidienne sur la voix. Partant de la nutripuncture (elle étudie le rôle des courants vitaux sur les différentes expressions du corps et en particulier sur l'émission de la voix),. les auteurs proposent de nombreuses pistes pour s'approprier sa voix ... et sa vie.
Ce livre analyse en détail ce qu'est la voix pluridimensionnelle et présente à tous ceux qui désirent améliorer les performances de leur voix, parlée ou chantée, des outils simples pour y accéder, à tout âge et en toute circonstance. Cette voix existe en puissance en chacun de nous.
Hebdo de charente maritime 25Rédigé le Lundi 1 janvier 2007
Hebdo de charente maritime 25
A l'ancienne, aux condiments, farcies, en beignets ou braisées ... Catherine Simon Goulletquer propose 60 façons de cuisiner les huÎtres.
Catherine Simon Goulletquer, qui vit à Rochefort, propose là un recueil de recettes qui vont de l'élégance des traditions les plus simples aux compositions les plus subtiles des grands Chefs d'aujourd'hui, pour se régaler en toute occasion.
"Bisque aux huîtres à la florentine, "ragoût d'huîtres à la Chesapeake", "huîtres à la romaine" et encore "pizza aux huîtres" : il y a là de quoi piquer la curiosité et surprendre ses invités! Savez-vous que les Chinois et les Grecs appréciaient déjà les huîtres ? Comment choisir les . huîtres? De quel vin les accompagner? La "mise en bouche" de ce livret répond à toutes ces questions, et aussi quelques autres. Cet agréable livre illustré par les naïfs dessins de Mireille Gayet est un cadeau à faire ou à se faire, pour le plaisir.
Votre santé janvier 2007Rédigé le Lundi 1 janvier 2007
Votre santé janvier 2007
De la soupe froide en entrée, au plat complet ou au dessert, ce livre vous propose des recettes originales avec des plats équilibrés, végétariens ou non, utilisant des associations d'ingrédients parfois surprenantes ou inattendues qui sont autant de pistes d'explorations gustatives et culinaires.
Libération le 23 décembre 2006Rédigé le Samedi 23 décembre 2006
Libération le 23 décembre 2006
Un très beau livre à ne pas laisser traîner sur la table du salon. Dans la grande tradition dès ouvrages naturalistes, il écorche, dissèque et croque le corps sous toutes ses coutures. Le résultat est cru car le dessin anatomique évoque avec force ce qu'occulte la photo au microscope : la chair et le sang. En annexe : le corps temporel, de l'enfance au quatrième âge, et malade: toutes les pathologies, organe par organe.
Le médiéviste magazineRédigé le Vendredi 15 décembre 2006
Le médiéviste magazine
Le bestiaire de la Bible
De la même façon que la Bible raconte comment Noé sauva toutes les espèces animales du Déluge d'eau, une théorie du symbole doit montrer comment toutes les interprétations culturelles, les métaphores et les usages figuratifs des objets du monde sont fondés en réalité sur la fonction symbolique qui les sauve tous du désordre psychique. Pourquoi c'est précisément un « serpent » qui doit parler à Ève pour la tenter? Pourquoi c'est une « colombe » qui doit apparaître et se poser sur Jésus au moment de son baptême ? Les animaux de la Bible montrent à l'Homme le miroir de sa propre vie psychique.
Conseil Général du 04 Décembre 2006Rédigé le Lundi 4 décembre 2006
Conseil Général du 04 Décembre 2006
Après Courgettes je vous aime, Carottes je vous aime, Aubergines je vous aime, et le pré-cité Légumes oubliés je vous aime, Béatrice Vigot-Lagandré poursuit ses déclarations d'amour aux légumes et cette fois-ci c'est le tour des champignons! Marre des épinards surgelés à la béchamel, essayer donc les épinards aux girolles, trop classique la quiche lorraine, innover avec la quiche aux pleurotes et aux blettes. L'auteur propose ainsi une dizaine d'idées pour cuisiner chanterelles, trompettes de la mort, cèpes ou champignons noirs de façon plus originale mais toujours aussi savoureuse.
Un peu mystérieuse, parfois confondue avec la médecine chinoise, la médecine tibétaine n'est pas seulement une pratique traditionnelle basée sur les conseils nutritionnels ou la phytothérapie locale. C'est aussi une véritable science qui mal-heureusement subit la censure de l'occupation chinoise. L'ouvrage - dont c'est la 16e édition! - rassemble les textes de plusieurs médecins occidentaux et tibétains et montre bien la richesse des différentes techniques. Le lecteur ne trouvera pas de solutions pratiques à ses problèmes de santé. En revanche, le curieux ou le chercheur découvrira les spécificités de cette médecine (concept du corps subtil, pilules précieuses, prise du pouls) ainsi que plusieurs témoignages intéressants, comme celui du médecin personnel du Dalaï Lama.
Alasace décembre 2006Rédigé le Vendredi 1 décembre 2006
Alasace décembre 2006
De retour sur les tables Topinambours, crosnes, scor-sonères ... Voilà des noms de légumes que l'on avait presque oubliés et qui, depuis quelque temps, font un retour remarqué sur les tables des restaurants et sur les étals des marchés. Soupe aux orties, salade de crosnes, velouté de topinambours, gratin de panais ou pot-au-feu de légumes anciens ... un nouveau livre de la savoureuse collection « Je vous aime» détaille plus de soixante recettes simples et appétissantes pour découvrir (ou redécouvrir) ces . petites. merveilles, pour sur-prendre et régaler vos convives.
Ce livre s'adresse à tous ceux qui désirent améliorer leurs performances vocales: acteurs, chanteurs, conférenciers, enseignants, avocats, interprètes ...
Il ne décrit pas des techniques vocales mais s'intéresse à la gestion du corps et aux courants qui l'animent. Il propose donc un voyage au cœur de ses ressources pour découvrir le potentiel du corps-instrument et le rôle des courants vitaux dans l'expression vocale. Il aborde également les différentes étapes de maturation sexuée de la voix ainsi que ses qualités sensorielles, avec des exercices concrets.
Alternative SantéRédigé le Vendredi 1 décembre 2006
Alternative Santé
« L'action fondamentale du drainage intéresse essentiellement le réseau lymphatique superficiel où les capillaires se réunissent pour former des vaisseaux de plus en plus gros », précise l'auteur, masseur-kinésithérapeute. Il poursuit avec une description de l'anatomie du système lymphatique et avec les indications de ce traitement. Parmi les pathologies ou symptômes qui relèvent du drainage : l'eczéma, les grippes (ou la tendance à en attraper), les sinusites chroniques (hors crises), les hématomes, les fractures, les artérites, les œdèmes des membres inférieurs, les ulcères variqueux, la parodontose, les scléroses en plaques, la mucoviscidose, la coxarthrose ... Une autre partie explore le mode d'action de la main du praticien à travers ses manœuvres. Un ouvrage très complet qui s'adresse à un public averti.
Belle santé décembre 2006Rédigé le Vendredi 1 décembre 2006
Belle santé décembre 2006
Ca sent bon la cuisine de grand-mère !
Le crosne est un petit rhizome au goût sucré, proche de l'artichaut. Le topinambour se déguste jeune et tendre avec des feuilles de sauge. Le panais est une grosse carotte fruitée. Scorsonère, pourpier, cerfeuil tubéreux et vitelotte méritent aussi la caresse de votre cuillère en bois. Et n'oubliez pas les orties, le pissenlit ou l' oca du Pérou ! L'auteur nous propose une soixantaine de recettes pour retrouver les saveurs oubliées. La couverture plastifiée permet une utilisation quotidienne dans la cuisine.
Cet atlas d'anatomie humaine traduit de l'espagnol est certes grand par la taille, mais aussi par la qualité de ses schérnas anatomiques et par la richesse de ses légendes. Il propose bien sùr une analyse fonctionnelle du corps humain, du squelette à l' appareil digestif en passant par le système inmunitaire. Il plonge jusqu'aux entrailles des cellules el décrit leur ballet moléculaire. Mais il va plus loin encore. Chaque chapitre est accompagné de données histologiques et des principales pathologies liées au système étudIé. Innovant donc, et d'une exhaustivité rare pour cc genre d'ouvrage. Les légendes sont à la foi complètes et concises, les définitions claires, offrant au professionnels et aux amateurs éclairés un outil synthétique et simple à utiliser.
Quant aux illsutrations, -il y en aplus de 700 ! -, réalisées par un professenr de dessin, elles sont d'une précision chirurgical et parfaitement réalistes. Une cinquantaine de personne. dont vingt-cinq médecins spécialistes de runiversité de Barcelone ont été mises à contribution pour élaborer cet atlas imposant qui pourrait bien devenir une référence.
Machine complexe et fascinante, le corps humain n'a pas fini de nous livrer tous ses secrets. Pour nous aider à y voir plus clair, deux ouvrages de la même veine. Planches anatomiques, histologie et pathologies pour l'un, photos, radios, pages format poster pour l'autre. Au total, deux livres clairs et précis, aussi nets que les images d'un scanner.
Bel ouvrage que cet atlas d'anatomie. Abondamment illustré, chacun des chapitres est consacré à un système (peau, articulations, appareil urinaire, etc.). Il s'ouvre par un récapitulatif limpide de la physiologie concernée et se referme sur un index des pathologies les plus communes, liées au système en question.
L'étudiant décembre 2006Rédigé le Vendredi 1 décembre 2006
L'étudiant décembre 2006
Vous saurez tout sur le corps humain Cet atlas extraordinaire mettra au parfum les futurs étudiants en médecine. Ses 560 pages offrent une représentation des connaissances actuelles de l'anatomie, avec des dessins légendés de façon très claire. Pour cet ouvrage ultra-sérieux, le coordinateur a fait appel à une équipe de 25 médecins spécialistes. Un beau cadeau à se faire offrir pour Noël.
PAR LA QUALITÉ de la représentation, les 560 pages de cet atlas illustrent avec précision chacun de nos organes et de nos systèmes ainsi que leurs pathologies associées, quels que soient notre sexe et notre âge. Ouvrage de référence indispensable pour les professionnels de santé et professeurs, il est tout aussi nécessaire à l'étudiant et occupera une place de choix dans la bibliothèque de ceux qui veulent comprendre le corps humain en y pénétrant par l'illustration. Vingt-cinq médecins ont transmis leur savoir au dessinateur pour créer ce magnifique livre, clair et exhaustif ... Et de se prendre à rêver d'une médecine plus pédagogique, planche anatomique à l'appui, avec un praticien qui explique au patient le mal dont il souffre et le traitement pour le soigner.
Le quotidien du médecinRédigé le Jeudi 16 novembre 2006
Le quotidien du médecin
Toute l'anatomie dans un atlas !
SOUS LA DIRECTION de Jordi Vigué, une équipe de médecins (Dr Emilio Martin Orte) et graphistes espagnols ont réalisé un «Atlas d'anatomie humaine» qui propose une vision systématisée du corps humain. Chaque chapitre constitue à la fois une synthèse et un descriptif détaillé des organes et des systèmes physiologiques. L'ouvrage, au grand format et à la couverture souple, en compte 14 : après la structure générale du corps humain et sa structure interne, la peau, les muscles, le squelette, sont présentés, le système cardio-circulatoire, les appareils digestif, respiratoire, urinaire, reproducteur, les systèmes sanguin, endocrinien, nerveux et enfin les organes des sens. Plus de 160 planches couleur accompagnées de textes explicatifs se référant à la nomenclature internationale sont proposées et chaque détail anatomique est accompagné de légendes complètes. L'atlas est publié en sept langues. La révision scientifique de la version française a été assurée par le Dr Camilo Adem (service d'anatomie et de cytologie pathologiques, Pitié-Salpêtrière, Paris) et le Dr Laurent Bénard (anato-mopathologiste, hôpital de Saint-Nazaire). Maniable, de consultation facile, avec son index de 1 500 entrées, et de prix abordable, l'ouvrage pourra être utile à tous les professionnels concernés par le corps, médecins et étudiants en médecine, kinésithérapeutes, infirmiers ...
Psychologies magazineRédigé le Mercredi 1 novembre 2006
Psychologies magazine
Il existe peu d'ouvrages sur la médecine tibétaine. Fruit de la médecine tibétaine. Fruit de la collaboration entre des médecins tibétains et occidentaux, celui-ci est considéré comme une référence (traduit pour la première fois en français, c'est pourtant une seizième édition revue et corrigée). Il ne s'agit pas d'un guide, mais d'un ouvrage didactique qui décrit l'histoire du Gyushi le système médical tibétain, dont les premières traces remontent à plus de deux mille ans -, sa théorie, sa pratique, ses fondements spirituels, les études scientifiques réalisés aujourd'hui sur ses remèdes, et donne des témoignages de médecins, du Dalaï-lama.. A découvrir
Belle Santé novembre 2006Rédigé le Mercredi 1 novembre 2006
Belle Santé novembre 2006
Les superlatifs sont insuffisants pour qualifier ce livre : énorme (560 pages); gigantesque (28,5 cm x 34 cm), des milliers d'illustrations (dont 700 en grand format), plus réalistes que des photographies, des explications précises pour chaque partie du corps humain, un index avec 3500 entrées, 400 000 mots... Ce monument s'inscrit dans la tradition perdue des grands atlas réservés aux professionnels : médecins, kinésithérapeutes, ostéopathes ou professeurs de Faculté (...)
La Provence 7 octobre 2006Rédigé le Dimanche 1 octobre 2006
La Provence 7 octobre 2006
25 médecins ont collaborés
"Le grand atlas d'anatomie humaine", présente un tout autre aspect. Ouvrage de référence pour tous les professionnels de la santé, professeurs et étudiants en médecine, il s'inscrit dans la grande tradition des atlas d'anatomie. 560 pages pour comprendre l'anatomie, l'histologie et les pathologies, des planches pour mieux visualiser toute l'anatomie du corps humain. Peau, muscle, squelette, tout est répertorié et présenté sous une forme particulièrement soignée par les auteurs. Pour créer cet ouvrage unique, Jordi Vigué, coordinateur et le Dr Emilio Martin, docteur en médecine et en chirurgie de l'Université de Grenade, ont fait appel à une équipe de ving-cinq médecins et professeurs spécialisés dans chacun des systèmes traités.
Dans de nombreuses vallées isolées, en Autriche, en Suisse, dans le Sud de l'Allemagne ou le Nord de l'Italie les masques, images des anciennes coutumes locales, ont perduré aux côtés du carnaval.
Le Courrier de l'ouestRédigé le Lundi 25 septembre 2006
Le Courrier de l'ouest
L'art de guérir, médecine tibétaine
La médecine traditionnelle tibétaine était encore méconnue il y a dix ans, quand des chercheurs suisses se sont intéressés à ses effets, souvent spectaculaires : tumeurs réduites, vaisseaux nécrosés nettoyés... La médecine tibétaine semble pouvoir guérir quand la médecine occidentale a échoué.
L'art de guérir présente de manière didactique et avec une grande sensibilité, l'histoire, la théorie et la pratique de cette médecine réprimée par des décennies d'occupation chinoise. Cet ouvrage, qui se lit comme un roman, nous ouvre, grâce aux entretiens et aux témoignages de spécialistes tibétains ou occidentaux, au monde de cette médecine de plantes, et tente d'en comprendre les tenants. Avec les témoignages du Dalaï-Lama et de son médecin personnel.
Impact magazine septembre 2006Rédigé le Vendredi 1 septembre 2006
Impact magazine septembre 2006
De la vue d'ensemble à la cellule, en passant par les tissus, c'est à un véritable voyage didactique que nous invitent les 25 médecins coauteurs de cet atlas. d'anatomie sans équivalent. Peau. muscles, sang, squelette, une étude illustrée en planches couleurs, !es différents appareils et systèmes sont ensuite déclinés en 14 chapitres très pédagogiques,
Moderne, I'analyse est systématique, s'inscrivant sur 3 niveaux (muscles superficiels, intermédiaires et profonds), et présente à chaque fois les pathologies du système concerné. Ainsi. plus de 500 maladies sont localisées et explicitées, la précision de la terminologie reprise dans un index de 3000 entrées à la fin de l'atlas, en tait un outil d'autant plus précieux. Arrêt sur images.
Réservé aux étudiants en médecine... et à ceux que l'anatomie passionne
560 pages au format 28,50 x 34 cm, 3500 entrées, des centaines de planches illustrées...c'est bien le gigantisme qui caractérise cet atlas. (...) changez votre bibliothèque pour accueillir ce monument !!
Bibliophile septembre 2006Rédigé le Vendredi 1 septembre 2006
Bibliophile septembre 2006
«Depuis l'ouvrage de François Thibaudeau, La Lettre d'imprimerie, qui remonte à 1921, aucune grande histoire de l'écriture typographique n'avait vu le jour», écrit Paul-Marie Grinevald, conservateur de la bibliothèque de l'imprimerie nationale de 1982 à 2002, en préface à l'ouvrage d'Yves Perrousseaux: Histoire de l'écriture typographique de Gutenberg au XVIIIe siècle.
«Ce livre, ajoute-t-il, profite large-ment de toute l'historiographie que le lecteur retrouvera dans la bibliographie. Yves Perrousseaux a le souci de la simplicité et de la justesse. [ . .] Il a eu le courage de se lancer dans cette grande aventure et pour cela il fait appel aux devanciers qui ont abordé le sujet avec une érudition qu'il respecte et qu'il a voulu rendre accessible au plus grand nombre. »
Avant Gutenberg, il y avait le papier, dont on maîtrisait la fabrication; on pratiquait déjà les techniques de la xylographie et de la métallographie, et le dessin de nos majuscules et minuscules était contenu dans la capitale romane d'inscription et dans l'écriture carolingienne. D'entrée, l'auteur nous rappelle ainsi tout ce qui existait et dont le génial Johann Gutenberg a su profiter, dans un contexte socio-économique et politique particulier pour inventer, au milieu du XVe, l'impression à partir, non plus de plaques de bois gravées ou de blocs de métal moulés, mais au moyen de caractères mobiles métalliques.
Après le sac de Mayence, en 1462, les premiers imprimeurs s'enfuient de la ville où ils ont été formés et se dispersent, "c'est le début de !'imprimerie moderne, et de son internationalisation. "
La technique nouvelle essaime ainsi à travers toute l'Europe, de Stras-bourg (1458) à Venise (vers 1468), de Paris (1470) à Toulouse (1471), de Bamberg (1457) à Lyon (1473), de Toulouse (1471) à Prague (1478).
Elle sera aussi itinérante, colportée par les prototypographes, ces typographes ambulants transportant avec eux, de ville en ville, caractères en plomb, encre et papier ...
Issus des manuscrits, les gothiques sont en usage aux débuts de l'imprimerie. Nicolas Jenson, «maître de la Monnaie de Tours», fonde une imprimerie à Venise (1470) où, le premier, il va s'illustrer par « la qua-lité de ses caractères typographiques»: un romain -prototype de la famille des «Humanes» -, un grec et un gothique nouveau.
Dans la première imprimerie créée à Paris, l'Atelier de la Sorbonne -qui deviendra du Soleil d'or-, c'est un caractère créé à Rome que l'on utilise d'abord avant de songer à en faire graver un nouveau. Yves Perrousseaux, à travers son récit, nous montre combien l'écriture typographique est au cœur des préoccupations des nouveaux imprimeurs. Apparues en 1495, les productions d'Alde Manuce, à Venise, vont dominer la Renaissance humaniste, par le choix des auteurs publiés (classiques grecs et latins), mais surtout par des innovations techniques (format, etc) et des caractères nouveaux: cursives grecques et romaines.
Après Venise, « Paris est alors le deuxième centre typographique européen ».
De ce glorieux XVI" français, l'auteur nous présente les portraits successifs des plus grandes figures: Josse Bade, Henri 1" Estienne, Simon de Colines, Robert 1er Estienne, Antoine Auguereau, Geofroy Tory, Claude Garamont, Étienne Dolet, Robert Granjon. Quant à Christophe Plantin, né à Tours, c'est à Anvers qu'il exercera.
La mise en page s'est alors complètement dégagée des incunables pour gagner en clarté et en simplicité par l'usage de pages de titre, la division du texte en paragraphes, avec la création d'alinéas. Et les imprimeurs sont abondamment servis en caractères nouveaux, grâce au travail de nombreux graveurs de poinçons.
La première partie de l'histoire retracée par Yves Perrousseaux s'achève sur « le siècle d'or des Pays-Bas réunis», marqué, entre autres, par deux graveurs, Christofel van Dijck et Miklos Kis, et par deux grandes dynasties d'imprimeurs, les Blaeu et les Elzevier.
L'auteur reprendra le fil de cette histoire, dans un second tome, avec les "romains du roi", gravés par Philippe Grandjean, à la fin du XVIIe. Saisir l'histoire de la typographie implique de visiter différentes composantes de l'histoire générale, dont toute technique est à la fois le produit et le moteur. Ce que l'auteur ne manque pas de faire, plus amplement que ses prédécesseurs.
Ainsi nous. invite-t-il à resituer cette histoire de la-typographie dans les contextes technique\ économique, politique, linguistique ou encore religieux. Une histoire vivante, qui nous mène jusqu'à ses prolongements actuels. Ainsi, en regard des caractères originaux créés et gravés au fil des siècles, figurent le plus souvent les polices numérisées qui leur correspondent, en usage aujourd'hui chez les graphistes et imprimeurs.
Le propos est encore complété de cinq développements particuliers dits «pauses» apportant un éclairage sur :
- la technique typographique ;
- les écritures manuscrites au début de l'imprimerie ;
- la classification des caractères Vox-Atypi ;
- la gravure d'illustration ;
- origine et formation du français.
Il s'agit en quelque sorte de «vitrines» pédagogiques, qui sont distribuées au long des chapitres concernés et non, comme il est d'usage, comme annexes en fin d'ouvrage. On apprécie l'intention. Toutefois, l'abondance de cet appareil documentaire (qui représente plus du quart de l'ouvrage), parfois digressif, ainsi placé, nuit à une perception quelque peu synthétique du récit proprement historique.
D'autant que le repérage graphique de tous ces ajouts est nettement insuffisant. Il aurait suffit d'introduire quelque différence de colonnage, de corps, de graisse ou de titrage, ou encore d'un usage mesuré de signets, de ban~eaux ou d'aplats, pour rendre plus évidents les différents niveaux de lecture proposés. En revanche, remarquons un choix graphique tout à fait judicieux pour les très instructives légendes, qui les signale au premier coup d'œil et invite à leur lecture. Elles enrichissent une iconographie, certes exclusive-ment en noir et blanc ou un ton, mais abondante et fort judicieuse-ment sélectionnée.
Le but de cet ouvrage est de transmettre la culture typographique de façon agréable. Il s'agit de montrer, par le texte et l'image, les principaux jalons pertinents qui se sont suc-cédé au fil du temps, pour finir par constituer l'écriture typo-graphique occidentale que chacun visualise aujourd'hui sur l'écran de son ordinateur, sans bien en connaître les origines ni la connotation de leur utilisation.
"Quelquefois nous devons éviter de parler, même pour dire des choses bonnes. Et cela, par amour du silence. Alors, nous devons encore plus éviter les paroles mauvaises, à cause de la punition que le péché entraîne". C'est sous ce principe de retrait et de mutisme, édicté par saint Benoît, que furent établies, à la fin du XIe siècle, les premieres abbayes cisterciennes, conçues sur le modèle princeps de l'abbaye de Cîteaux, qui date de 1098, au jour de la fête de saint Benoît. Et pourtant, les églises des abbayes cisterciennes - l' oratorium : « oratoire », lieu de prière -, ont de tout temps été considérées comme idéales pour le chant. […]
Ainsi, l'oratoire de l'abbaye du Thoronet, dans le Var, où a lieu un remarquable festival de musique médiévale, est dépourvu de tout ornement, tapisserie, meuble ou tableau, en respect de la règle de saint Bernard, le fondateur. Saint Bernard enseigne que, " dans les choses de la foi et pour connaître le vrai, l'ouïe est supérieure à la vue ". Il précise, ainsi que le rappelait en 1968 Hubert Larcher, auteur de l'article, souvent réédité, L'Acoustique cistercienne et l'unité sonore (Editions Desiris, 2003), que " l'ouïe, cependant, nous restituera la vue, si notre attention est pieuse, fidèle et vigilante. Seule l'ouïe atteint à la vérité parce qu'elle perçoit le Verbe. Et donc : il faut éveiller l'ouie et l'exercer à recevoir la vérité ".
Recommandations du VaticanRédigé le Mardi 11 juillet 2006
Recommandations du Vatican
(...) Une lecture attentive porte à constater avec satisfaction le bien-fondé de votre réflexion scientifique. Vous montrez l'exigence d'une démarche raisonnée et rationnelle, qui puisse orienter le regard vers Dieu, horizon ultime de la compréhension de l'univers. Vous invitez le lecteur à dépasser une vision binaire de "acte de foi. qui serait pour certains de J'ordre du don de la grâce, et pour d'autres, de la raison. Vous démontrez avec l'aide de la métaphysique qu;e la foi est en même temps un acte surnaturel, raisonnable et volontaire. Votre pensée s'inscrit ainsi dans la perspective de la Constitution {( Dei Filius» du Concile Vatican l, sur la Révélation, qui développe les rapports profonds entre la foi et la raison. Plus récemment, comme vous le savez, le Pape Jean-Paul II nous a invités à approfondir ces relations entre l'ordre de la nature et celui de la grâce, dans son encyclique « Fides et Ratio ».(...)
«De Gutenberg au XVII' siècle», l' Histoire de l'écriture typographique, signée par Yves Perrousseaux, marque une étape importante pour la mémoire de l'imprimerie francophone. C'est, paru en 2005, le premier tome (comptant 430 pages) d'un ouvrage basique dont le second est annoncé.
Une somme considérable d'illustrations et de renseignements, parfois inédits, a été rassemblée. Elle est offerte à un large public, étant donné le style parti-culier et accessible des propos, fleurant la bonhomie méridionale.
Né en 1940, Yves Perrousseaux n'est pas un inconnu dans l'industrie graphique. Que ce soit comme éditeur ou réalisateur, ce lursien a inscrit à son actif une belle liste d'ouvrages sur l'imprimerie et les arts graphiques. Comme auteur, on lui doit le Manuel de typographie française élémentaire, suivi de l'ouvrage Mise en page et impression (1996), les deux destinés aux «personnes qui pratiquent la PAO». Il a réalisé les livres de Ladislas Mandel: Ecritures, miroir des hommes et des sociétés (1998) et Du pouvoir de l'écriture (2004); de Gérard Blanchard: Aide au choix de la typo-graphie (1998); de François Richaudeau: Des neurones, des mots et des pixels (1999); Adrian Frutiger: L'Homme et ses signes (2000), A bâtons rompus (2001 ), Une vie consacrée à l'écriture typographique (2004).
Pour l'illustration de son ouvrage historique, l'auteur -qui affirme avoir fait œuvre de vulgarisateur -a, notamment, eu recours à la riche bibliothèque de François Richaudeau, comme à celle de Ladislas Mandel. Dans les textes, on note plusieurs citations empruntées à René Ponot, présenté comme un de ses maîtres, «un puits de science» .. Cette réalisation séduira les amoureux du caractère typo-graphique, comme ceux qui désirent le devenir. Liconogra-phie est riche, judicieusement choisie. Des «pauses» explica-tives rompent la monotonie qui affecte certains traités de ce genre, alors que -clin d'œil à la modernité -les caractères histo-riques sont assortis de la version numérisée. Ce qui permet d'en-richissantes comparaisons, tout en nous plongeant dans la pra-tique contemporaine.
Dans une mise en pages assez traditionnelle -Yves Perrous-seaux a proclamé naguère son aversion pour le rigorisme helvé-tique -l'ouvrage est agréable à lire, en dépit de multiples ren-vois. Pour ma part, je regrette que la reproduction de titres et de pages tirés de livres anciens occulte parfois les marges (pourtant essentielles si l'on veut juger d'une disposition typographique). Une autre remarque me tient à cœur ... L'auteur ayant investigué en dehors du champ hexagonal, on s'étonne que le nom de Max Caflisch n'apparais-se pas. Ce dernier a pourtant été, des années durant, un des spécialistes européens reconnus des caractères d'imprimerie. Analyste et présentateur hors pair, il s'était investi dans la rédaction des TM-RSI, certes, mais également à I'association typographique internationale (Atypi). La synthèse de ses recherches est parue, en deux tomes, sous le titre Schriftanaly-sen, chezTypotron, à Saint-Gall (2003). Même si ses contributions ont été, essentiellement, publiées en langue allemande, il me semble qu'on ne peut guère faire fi des travaux de l'ancien directeur d'école zurichois.
Préfacée par Paul-Marie Grine-vald, cette réalisation d'envergu-re fait la part belle aux Claude Garamond(t), Nicolas Jenson, Alde Manuce, Robert Estienne, Christophe Plantin, Jean Jannon, Christoffel van Dijck. «La suite de l'histoire» verra entrer en pages les William Caslon, Jean-Baptiste Bodoni, John Baskerville, Pierre-Simon Fournier, la dynastie des Didot, mais égaIe-ment des créateurs qui nous sont plus proches comme Eugène Grasset, Eric Gill ou Adrian Frutiger. Le menu promet d'être copieux (...)
Voilà un bouquin sympa qui a l'énorme avantage d'être disponible en papier. Ou, tout de suite, en PDF (...et donc lisible sur un Mac ou un iPad).
Que les choses soient claires, je ne suis pas un fan des typos de Roger Excoffon pour la bonne raison que je ne les connaissais pas en détail, pas réellement séduit par leur graphie, leur architecture. Mais le gros apport d'un tel bouquin est de faire tomber tous les a priori...
C'est en discutant avec Brice You qui est un fanatique intégral de ce typographe que j'ai commencé à jeter un oeil sur ces typos. C'est Brice à nouveau qui m'avait signalé le premier livre en PDF de David Rault, Guide pratique de choix typographique (voir cette chronique sur urbanbike) qui m'a permis de mieux cerner le personnage parmi tant d'autres créateurs.
Aujourd'hui, je ne suis pas encore passé à l'acte (utiliser du Excoffon dans mes propres missions) mais, à tout le moins, je le découvre plus encore et la sortie de ce livre, Roger Excoffon, Le gentleman de la typographie, vient agréablement compléter le peu que je savais sur ce personnage.
Ce bouquin a une singularité, celle de faire parler pas mal de personnes qui l'ont connu dont Yves Perrousseaux (qui vient juste de le rejoindre pour, je leur souhaite, continuer leurs longues discussions), Robert Massin et bien d'autres.
D'ailleurs, Jean-François Porchez écrit exactement, je le confesse, ma perception d'il y a encore quelques mois...!
À mes débuts, alors étudiant, durant la fin des années 1980, les Mistral, Banco et Choc étaient dans le panier des alphabets ringards qu'il ne fallait pas employer pour autre chose que de s'amuser à reproduire la vitrine provinciale d'une boucherie, d'un boulanger ou d'un coiffeur. C'était en tout cas le message des graphistes en vue de l'époque, des professeurs de graphisme, des journalistes, etc. Pour reprendre un discours léger, mais bien rodé dans le milieu des agences et des studios de l'époque : les alphabets d'Excoffon n'étaient pas modernes.
C'est tout l'intérêt du livre de David Rault, remettre dans son jus, son époque le travail de cet autodidacte, le restituer et nous le faire découvrir...
Bref, je ne vais pas en dire plus.
Si vous êtes graphiste, ce second opus de David Rault doit impérativement rejoindre son Guide pratique de choix typographique -- que vous avez, rassurez-moi, à portée de clavier ou de main...!
Seul petit point auquel on s'habitue très vite, le livre est en anglais et français et il vous faudra parfois sauter une page pour poursuivre votre lecture...
Revue Prescrire Mai 2011 n°331 : Bouger en accouchant
Ecrit par une kInésithérapeute et une psychomotricienne, cet
ouvrage d'anatomle en rapport avec le mouvement" montre comment le
bassin de la femme bouge et se transforme, notamment lors de
l'accouchement, en fonction des positions et des mouvements
(mouvements du rachis et des membres Inférieurs en particulier)
(1)
Les premiers chapitres font cheminer le lecteur pas à pas dans
la compréhension de l'anatomie du bassin, statique et en mouvement
Les nombreux dessins anatomiques du bassin sont souvent replaces
par "transparence" sur le dessin du corps de la femme, ce qui
permet d'intégrer d une façon concrète les notions exposées Dans
les chapitres suivants, les auteures intègrent la descente du fœtus
dans le bassin, puis l'analyse des diverses positions
d'accouchement. Enfin, les différents mouvements que la femme peut
effectuer pendant le travail et l'accouchement sont envisagés, avec
la description de leurs conséquences sur le bassin. Des
propositions concrètes de postures sont présentées, sans néanmoins
être dogmatiques.
Tout au long de cet ouvrage, les illustrations, principalement
des dessins réalises par l'une des deux auteures, sont claires et
précises. Des propositions pratiques afin de repérer les éléments d
anatomie sur soi-même, les imaginer ou expérimenter l'effet de
positions sur la configuration du bassin, sont ajoutées a maintes
reprises. Un Index des mots utilisés renvoyant a leur définition
est placé en fin d'ouvrage, suivi d'une page de bibliographie.
Cet ouvrage précis et facile à lire peut être utile aux
professionnels de la naissance. Ils peuvent aussi mieux comprendre
et expliquer l'anatomie en rapport avec les mouvements du bassin,
dont les notions sont difficiles a bien percevoir Les futurs
parents peuvent aussi y trouver des conseils et des Informations
pour mieux connaître le corps de la femme et mieux se préparer à
l'accouchement.
Question Parents
Cet ouvrage aborde toutes les aspects, physiologiques et pratiques du chant prénatal. Il en explique le pourquoi et le comment, à chaque étape de la grossesse. Les ateliers de chant prénatal proposent des exercices originaux basés sur la voix et la respiration qui permettent aux femmes enceintes de s'approprier pleinement de leur grossesse et cet événement majeur et unique qu'est l'accouchement.
Graphos (blog)
Les éditions Atelier Perrousseaux, qui nous ont déjà gratifiés de deux superbes volumes d’une Histoire Typographique qui est devenu un ouvrage de référence incontournable sur le sujet, viennent de faire paraître un nouvel ouvrage sur un sujet fort peu traité par les historiens de la typographie, j’ai nommé la « lettre française d'art de main » ou « lettre façon d'écriture », plus connue sous le nom de « lettre de civilité ». À la frontière de la typographie et de la calligraphie, ces lettres sont calquées sur une des cursives de l’époque et servaient à imprimer notamment des manuels éducatifs. On les composait dans ce caractère bien particulier en se disant qu’il était plus facilement lisible à l’âge où l’on apprend à lire et à écrire justement cette cursive scolaire. En dehors de l’ardu problème typographique qui consiste à rendre par des rectangles de plomb toutes les subtilités d’une cursive avec ligatures, trait continu et caetera, ces lettres sont très esthétiques et loin, dans leurs formes, des caractères romains et italiques auxquels une typographie plus classique nous a habitués et plus proches d'une cursive gothique que nous étudierons bientôt chez Graphos.
Découvrez donc dans cet ouvrage les liens qui ont perduré tardivement entre typographie et calligraphie, les influences réciproques (si, si) entre ces deux modes de production du texte écrit, cela vous donnera bien des idées et des modèles desquels vous inspirer pour calligraphier ce caractère un peu oublié du corpus calligraphique habituel. Les nombreuses illustrations sont accompagnées d’un texte remarquable de Rémi Jimenes qui met parfaitement en valeur à la fois la naissance, l'évolution et l’utilisation typographique de ce caractère mais aussi les influences de et sur la calligraphie de cette cursive, bien loin des modes d'inspirations qu’y puiseront plus tard Hermann Zapf ou Alan Blackman.
Bref, pour une fois un ouvrage qui met en lumière les nombreuses interrelations entre typographie et calligraphie et une bien belle source d’inspiration pour nous autres scribes.
>[Sylvie Litté]
La sortie du beau livre de Rémi Jimenes sur les caractères de civilité était attendue avec impatience par de nombreux bibliophiles. Il vient heureusement compléter la série d’ouvrages d’Yves Perrousseaux sur l’histoire de la typographie.
La tâche était ambitieuse, aucun ouvrage en langue française de cette ampleur n’avait encore couvert le sujet, un comble pour un art typiquement français !
Sa lecture est un vrai plaisir ; on y apprend des tas de choses sur les « lettres françaises d’art de main », des origines à ses développements successifs (je dirais même ses mutations) jusqu’au XIXe siècle. On savait le style de ces caractères dérivé des écritures de chancellerie. Une nostalgie de copiste, pourriez-vous penser, que nenni ! Il s’agissait, au contraire, d’une volonté délibérée des humanistes de la Renaissance de « faire moderne » et d’affirmer la grâce et le caractère (c’est le cas de le dire !) des lettres françaises sur les italiennes.
Si Geoffroy Tory, le précurseur, défend la langue française, qui n’a rien à envier en beauté à la latine, c’est pourtant aux caractères romains qu’il s’attache à fixer les justes proportions. Il avait bien envisagé de traiter en parallèle des lettres françaises: « Si j’eusse pu trouver mention par écrit de nos susdites lettres de forme et bâtardes … je les eusse mis en ordre selon leur due proportion ». Et oui, seulement, il ne risquait pas d’en trouver en 1529, le bougre, puisque c’est Robert Granjon, en 1557, qui, le premier, publia un ouvrage en cursive gothique !
A l’origine de toute typographie il y a une écriture manuscrite que le graveur prend pour modèle, le style italique de Griffo des éditions aldines cherchait aussi à se rapprocher de l’art inimitable de la main. Mais les caractères de civilité se rapprochent plus fidèlement encore de la souplesse des lettres cursives ; à l’origine, ce sont des variantes de la gothique bâtarde (ce qui est plutôt paradoxale car l’écriture gothique n’était plus à la mode depuis quelques décennies, au point que Pétrarque écrivait déjà qu’elle avait été inventée pour autre chose que pour être lue !). Ensuite, il faut un modèle, les Maitres d’écriture royaux sont de bons candidats ; Pierre Habert, calligraphe et valet de chambre du Roi, a pu inspirer Granjon, tandis que Pierre Hamon, calligraphe réputé, a inspiré Philippe Danfrie.
Il faut avoir l’œil exercé pour distinguer tel type à tel autre, mais comme les autres ouvrages de la série, celui-ci est très pédagogique et il vous donne l’inventaire des différents types, comme ceux de Granjon, par exemple : les capitales, les bas de casse, les ligatures, les finales. Voilà l’art de main décodé !
Cette nouvelle typographie sera contrefaite malgré le privilège dont bénéficie Granjon pour 10 ans, et se diffusera rapidement, en France mais aussi à l’étranger, notamment dans les pays du Nord. Pourtant, le caractère de civilité ne parviendra jamais à supplanter les lettres romaines. Il est d’un usage plus difficile pour l’imprimeur, et le crénage des types les rend fragiles à la presse.
Ce que le livre de Rémi Jimenes montre bien c’est la fortune en dent de scie de cette typographie. A la mode de 1560 à 1620, elle disparait presque complètement au XVIIe siècle, pour revenir en force au début du XVIIIe siècle. Seule exception confirmant la règle, le météore Pierre Moreau, qui invente une nouvelle typographie tirée des arts de la main, selon une démarche proche de celle de Robert Granjon. Mais il appartient à la corporation des Maitres-écrivains et non à celle des imprimeurs et son expérience sera vite brisée par ces derniers.
Le gothique cursif s’offre donc un come back tonitruant dans les années 1730 grâce à Jean Baptiste de la Salle, le fondateur des Ecoles Chrétiennes, qui publie en 1703 Les Règles de la Bienséance et de la Civilité Chrétienne. Cette fois le pli est pris, il deviendra difficile ensuite de publier un livre de civilité qui ne soit pas composé avec ces caractères, sauf bien plus tard, lorsque les éditeurs ne verront plus de motifs à suivre un style que plus personne n’utilise et ne lit facilement. C’est l’âge d’or de la civilité, plus de 200 ouvrages ont été comptabilisés entre 1703 et 1863 !
Les lettres sages et bien alignées de Granjon et de ses suiveurs étaient principalement réservées aux textes officiels, aux ordonnances, privilèges et autres épitres dédicatoires, mais le Gothic Revival de la période suivante touchera surtout les éditions populaires et la production de colportage : mauvais papier, souvent manipulés par les enfants, reliures modestes (si on excepte le maroquin bleu de Duru pour l’exemplaire du Baron Pichon des Règles de la Bienséance !). Ces manuels faisaient coup double, celui d’enseigner les règles de savoir-vivre en même temps que l’écriture manuscrite. L’ouvrage montre bien les cousinages entre la typographie de civilité et les manuels de calligraphie destinés à enseigner l’art de bien former les lettres, la ronde et la bâtarde.
On regrette juste que cette partie consacrée aux productions proprement calligraphiques des Maitres-écrivains, les Louis Senault, les Honoré-Sébastien Roillet, etc, ne soit pas plus développée. Sans doute par ce que leurs ouvrages étaient plus souvent gravés que typographiés.
A la fin de l’ouvrage un appendice donne un inventaire utile des principales éditions de livres scolaires rédigés avec des caractères de civilité, depuis les Règles de la Bienséance de JB de la Salle, pour qui voudrait commencer une collection de ces impressions pittoresques.
Impossible de traiter sur une seule page, fut-elle internet, de toute la richesse du livre de Rémi Jimenes, Le mieux reste de le lire. Bon, je vous laisse, et j’y retourne…
Il est bien trop rare que les éditeurs modernes –entendons, les éditeurs d’aujourd'hui– accordent suffisamment d’importance à la «mise en livre» des manuscrits qui leur sont confiés. Pourtant, les travaux d’histoire du livre montrent bien non seulement que le texte ne saurait exister seul, mais que le livre en tant qu’objet apporte au lecteur, par les dispositifs matériels qu’il met en œuvre, bien autre chose que le seul texte. «Mettre en livre» avec compétence et élégance un livre qui traite précisément d’un aspect de la «mise en livre», à savoir l’histoire du caractère typographiques, est tout particulièrement bien venu.
On ne peut par conséquent qu’être reconnaissant à l’éditeur Atelier Perrousseaux de l’ouvrage que Rémi Jimenes a consacré aux Caractères de civilité d’avoir réussi à nous offrir un livre dont l’élégance formelle se combine avec un contenu textuel de qualité. L’étude de la typographie et des caractères reste trop peu développée en France, et encore mal intégrée aux travaux d’histoire générale du livre –une exception remarquable étant bien évidemment celle du Musée de l’imprimerie dirigé par Alan Marshall à Lyon. L’exposition d’Écouen sur Geoffroy Tory et son Champfleury constitue aussi, en ce moment même, une excellente occasion d’approcher ce domaine.
Rémi Jimenes, doctorant au CESR de Tours, définit les caractères de civilité, alias lettre française d’art de main, comme « une typographie gothique reproduisant l’écriture cursive qu’employaient les hommes de plume français au milieu du XVIe siècle » (p. 10). Histoire et civilisation du livre donnera de cet élégant volume un compte rendu circonstancié, mais le sommaire que nous publions ci-dessous donne une bonne image d’un contenu présenté à la manière d’une pièce de théâtre classique.
Les diverses éditions des Jeux Olympiques d'hiver ont été le décor privilégié de nombreux athlètes pour inscrire leurs plus belles performances dans la légende du sport hivernal. C'est ce que nous rappelle ici Eric Monnin, professeur français d'éducation physique à l'Université technologique de Belfort-Montbéliard et ancien champion de judo, au fil des chapitres de son histoire des Jeux Olympiques d'hiver. Il décrit la place essentielle de cette compétition sur la scène sportive internationale, de la première édition tenue en 1924 à Chamonix jusqu'à nos jours. Tout en privilégiant une approche historique, l'auteur n'en néglige pas pour autant l'aspect émotionnel indissociable à la compréhension de toute compétition sportive. En effet, les pages vous font vivre le bonheur et le désarroi des athlètes au cours des diverses éditions des Jeux. Richement documenté par des images d'archives du Comité International Olympique, De Chamonix à Vancouver: un siècle d'Olympisme d'hiver est une lecture qui s'adresse aux curieux, mais également aux passionnés souhaitant parfaire leurs connaissances des sports et des Jeux Olympiques d'hiver.
Article paru dans Le Point n°2009 du 17 mars 2011 !
Article dans la revue Plume mars-mai 2011
Madame Vigot-Lagandré présentée par le journal l'Indépendant ! Honneur aussi aux légumes !
Article de "La Marseillaise"
Le Pays de Forcalquier-Montagne de Lure est ancré dans l'histoire de la typographie. Le village de Lurs y accueille «Les Rencontres Internationales de Lure», créées en 1952 par MaximilienVox et, plus récemment, la Communauté de Communes a été labellisée «Pays du Livre et de l'écriture», dans le but de fédérer les professionnels du livre et de leur donner les moyens d'exercer leur activité. Après avoir habité Forcalquier, YvesPerrousseaux est maintenant installé à Reillanne: «Actuellement à la retraite, j'occupe mon temps, avec un plaisir certain,à réaliser une Histoire de l'écriture typographique, en plusieurs tomes, de Gutenberg ou 20' siècle». Le Bas-Alpin explique qu'«une telle démarche n'avait pas été réalisée depuis les travaux de FrancisThibaudeau au début des années 1920. Je veux transmettre, d'une façon didactique, ce patrimoine culturel mal connu, en France du moins,qui a fixé à travers les époques,les modes et l'évolution des techniques, la pensée de l'homme dans le livre et d'une façon plus générale dans l'imprimé». L'ensemble de cette Histoire de l'écriture typographique, en plusieurs volumes,est conçu pour proposer une vision générale et complète du sujet. C'est en quelque sorte une véritable encyclopédie de la typographie,et c'est une première dans le monde.«De gros problèmes de santé m'ont fait perdre plus de deux ans,continue YvesPerrousseaux. Mais que les lecteurs se rassurent : le troisième volume vient de paraître, le quatrième est en préparation,il sera consacré au 19e siècle...»
L'atelier Perrousseaux l'éditeur vient de s'offrir une cure de jouvence et arbore, désormais un nouveau logo, remis à jour de la première livrée créée par YvesPerrousseaux à la fin des années 1960,dans le que l'on retrouve toujours le hibou,vénérable emblème de la maison. Ce changement n'est pas uniquement cosmétique, puisqu'il préfigure la nouvelle ligne éditoriale de Perrousseaux pour 2011. En effet,outre les ouvrages de typographie et de graphisme qui continuent d'être le cœur de la collection, l'année qui vient verra arriver également deux nouvelles sous-catégories au sein du catalogue: Bandes dessinées et Internet. La collection Bandes dessinées présentera des ouvrages d'analyse et de réflexion autour du 9"art, point de convergence logique des thèmes chers à l'atelier Perrousseaux (l'image et le langage) ; les deux premiers titres,Entre l'élite et la plèbe de Jean-NoelLafargue et L'espace blanc entre les cases de StéphaneDeschamps, sortiront en fin d'année 2011. L'autre nouveauté, la collection Internet, aura pour but d'éditer des ouvrages de typographie adaptés et destinés aux développeursWeb, répondant clairement à des problématique en perpétuelle évolution. Les deux premiers titres, qui traiteront de la Lisibilité de la typographie sur Internet et des Grilles & de la macro-typographie de la page Web, signés respectivement par AurélienFoutoyet et Anne-SophieFradier, seront publiés à la fin 2011.
Topoguide du corps humain
Article paru dans "Décision santé" du mois de décembre 2010
LE LIVRE DU MOIS
Comment palper le corps
Loin des traités anatomiques à la française, voici un ouvrage d'un nouveau genre. Il ne vise pas l'exhaustivité. L'objectif pédagogique est plutôt d'apprendre au lecteur à repérer, puis à palper les différentes structures. L'ensemble des viscères et organes sont donc écartés. En revanche, le lecteur est conduit peu à peu à reconnaître les différents systèmes musculaires et squelettiques.
À la manière des sentiers de randonnées, il s'agit ici d'explorer le corps humain à la manière d'un territoire inconnu. Au-delà de nombreuses astuces pédagogiques, la lecture est largement aidée par 1200 dessins. Si l'ouvrage est destiné en priorité à des ostéopathes et autres massothérapeutes, il sera utile à de nombreux soignants curieux de ces nouvelles thérapies.