Dictionnaire anatomie

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ÉMINENCE ARQUÉE
Saillie située au centre de la face supérieure de la partie pétreuse, au-dessous de laquelle se trouve l'un des conduits semi-circulaires du vestibule.
ÉMINENCE ILIO-PECTINÉE (OU ILIO-PUBIENNE)
Saillie arrondie située au-dessus de l'acétabulum, sur le bord antérieur de l'os coxal, et sur laquelle s'insèrent plusieurs ligaments de la région inguinale.
ÉMINENCE INTERCONDYLAIRE
Surface surélevée séparant les surfaces articulaires supérieures latérale et médiale, s'articulant avec la gorge de la trochlée fémorale.
ÉMINENCE LIO-PUBIENNE
Voir : ÉMINENCE ILIO-PECTINÉE (OU ILIO-PUBIENNE)
EMMÉTROPE
Voir : AMÉTROPIE
EMPREINTE DIGITALE
Ensemble de sillons et de crêtes répartis de manière différente pour chaque être humain, observables à l'œil nu sur la peau de la face antérieure de la main et du pied. Imprégnées d'encre et appliquées sur un papier, ces surfaces impriment des dessins caractéristiques appelés empreintes palmaires (s'il s'agit de l'ensemble de la main), plantaires (s'il s'agit du pied) et digitales (s'il s'agit des doigts). Ces empreintes sont utilisées pour vérifier l'identité des personnes à partir de leurs documents d'identité officiels, dans les maternités, en médecine légale, etc.
EMPREINTE DU PIED
Zones d'appui.
EMPYÈME
Voir : ÉPANCHEMENT PLEURAL
ÉNARTHROSE
Articulations dont les surfaces articulaires sont une tête hémisphérique et une cavité dans laquelle s'emboîte la tête. Ces surfaces sont entourées d'une capsule articulaire et de ligaments. Les énarthroses autorisent un grand nombre de mouvements : flexion, extension, adduction, abduction et rotation. L'articulation coxo-fémorale (hanche) et l'articulation scapulo-humérale (épaule) sont des exemples types d'énarthroses.
ENCÉPHALOPATHIE DU VIH
Voir : SYNDROME D'IMMUNODÉFICIENCE ACQUISE (SIDA)
ENCÉPHALOPATHIE SOUS-CORTICALE ARTÉRIOSCLÉROTIQUE
Voir : DÉMENCE PAR INFARCTUS MULTIPLES DÉMENCE MULTI-INFARCTUS DÉMENCE PLURILACUNAIRE
ENDOBRACHYOeSOPHAGE (EBO)
Voir : EBO
ENDOCARDE
La plus interne des couches formant les parois cardiaques. L'endocarde est formé de tissu conjonctif et tapisse l'intérieur des différentes cavités et structures du cœur.
ENDOCARDITE INFECTIEUSE
Infection des valves cardiaques.
Presque tous les germes peuvent provoquer une endocardite.
Certaines lésions, comme les insuffisances valvulaires ou la communication interventriculaire, peuvent favoriser l'infection.
La localisation la plus fréquente est la valve mitrale, sauf chez les toxicomanes par voie intraveineuse qui présentent généralement une endocardite tricuspide.
Dans 50% des cas (valve native), l'agent causal est un streptocoque (généralement S. viridans).
Chez les toxicomanes par voie intraveineuse, l'agent le plus fréquent est le staphylocoque doré.
Streptococcus bovis est observé chez les personnes âgées et est associé dans 30% des cas à un cancer du côlon.
Dans les infections des prothèses valvulaires survenant au cours des deux premiers mois suivant l'intervention chirurgicale (endocardite précoce sur prothèse), l'agent causal le plus fréquent est Staphylococcus epidermidis.
Les champignons sont observés chez les patients immunodéprimés, les patients nourris par voie parentérale et les porteurs de dispositifs endovasculaires.
? Symptomatologie
Cliniquement, le patient est fiévreux, présente un souffle cardiaque et une augmentation du volume de la rate.
Les phénomènes emboliques sont habituels et peuvent même représenter l'unique manifestation. Ils sont fréquents au niveau du cerveau, des membres inférieurs, de la rétine (taches de Roth), de la pulpe des doigts (nodules d'Osler). On observe également des hémorragies sous-conjonctivales et sous-unguéales linéaires.
Il existe d'autres manifestations : arythmies et blocs cardiaques, péricardite ou insuffisance cardiaque.
? Diagnostic
Le diagnostic nécessite l'isolement du germe à partir d'échantillons de sang sériés (hémocultures) et la détection de végétations (agrégat de germes, de matériel inflammatoire et de fibrine) à la surface des valves, par échocardiographie.
? Traitement
* Les patients atteints de pathologies cardiaques prédisposantes, porteurs de prothèses valvulaires ou ayant des antécédents d'endocardite et qui vont subir certaines interventions susceptibles d'entraîner la libération de germes dans la circulation sanguine (extractions dentaires, chirurgie des tonsilles, interventions invasives urogénitales ou gastro-intestinales, etc.) doivent recevoir une antibiothérapie prophylactique.
* Une antibiothérapie doit être administrée pendant quatre à six semaines.
* Il convient également d'envisager un remplacement valvulaire devant une rupture valvulaire, une embolie récurrente, une endocardite précoce sur prothèse, un abcès périvalvulaire, une infection non contrôlée avec bactériémie persistante ou d'étiologie mycosique.
ENDODERME
Couche germinale interne, à partir de laquelle se forment les organes suivants :
  • appareil respiratoire (poumons, bronches, trachée, larynx, etc.) ;
  • Appareil digestif (pharynx, œsophage, estomac, intestin, foie, pancréas, etc.) ;
  • glande thyroïde ;
  • glande parathyroïde ;
  • thymus ;
  • vessie.
ENDOMÈTRE
Voir : CANCER DE L'ENDOMÈTRE
ENDOMÉTRIOSE
Prolifération du tissu de l'endomètre en dehors de la cavité utérine.
Le plus souvent, elle survient sur les ovaires, les ligaments pelviens, le péritoine, l'intestin, le rectum ou la vessie, même si elle peut se rencontrer à d'autres endroits.
La cause de la maladie est inconnue. On pense qu'elle peut être provoquée par le décollement et la migration de cellules endométriales vers la cavité péritonéale au cours des menstruations, par une métaplasie (remplacement d'un tissu adulte par un autre) ou par une altération immunologique qui empêche la destruction du tissu endométrial implanté.
Elle survient le plus souvent chez les femmes en âge de procréer, ayant des cycles courts et des saignements abondants lors des menstruations.
? Symptomatologie
La plupart des patientes font état de douleurs localisées au niveau de la zone pelvienne et en rapport avec les menstruations, qui se présentent sous la forme de dysménorrhées (menstruations douloureuses), parfois associées à une dyspareunie (rapports sexuels douloureux).
Les autres symptômes observés sont une distension abdominale, une dysurie (douleur ou brûlure lors de l'expulsion de l'urine) et des céphalées.
Dans certains cas, elle peut provoquer la stérilité de la patiente.
? Diagnostic
Le diagnostic de certitude est obtenu à l'aide d'une laparoscopie (exploration de la cavité abdominale à l'aide d'un appareil à fibre optique), qui permet de procéder à une observation et à des biopsies des lésions.
? Traitement
* En règle générale, il est possible de procéder à une ablation des lésions au cours de la laparoscopie.
* Le traitement médical à base de médicaments contribuant à réduire la production d'œstrogènes est sujet à controverse.
* La chirurgie radicale avec hystérectomie et annexectomie bilatérale (ablation de l'utérus et de tous les ovaires) est préconisée uniquement si la maladie est incontrôlable ou si la patiente ne souhaite plus avoir d'enfants.
ENDOMÉTRITE
Voir : MALADIE INFLAMMATOIRE PELVIENNE (MIP)
ENDOMYSIUM
Couche très fine de fibres réticulaires qui, partant du périmysium, entoure chacune des fibres musculaires composant le muscle.
ENDONÈVRE
Structure de tissu conjonctif lâche enveloppant les fibres nerveuses et leur servant de support.
ENDOSTE
Couche interne de la paroi osseuse, molle, tapissant l'intérieur de la cavité médullaire.
ENFANCE
Le petit garçon et la petite fille sont extérieurement très semblables et ne se distinguent que par leurs appareils génitaux externes. Cette période est essentiellement marquée par la croissance.
ENGELURE
Voir : ÉRYTHÈME PERNIO (ENGELURES)
ENTORSE (LÉSION D'UN LIGAMENT ARTICULAIRE)
Trois degrés de gravité, qui s'étendent de la rupture de quelques fibres intra-ligamentaires (degré I) à la rupture complète avec une instabilité marquée (degré III), sont identifiés pour les entorses.
? Symptomatologie
En fonction de la gravité, des douleurs ponctuelles peuvent survenir, accompagnées d'une tuméfaction (gonflement) et d'une incapacité ou d'une instabilité complète de l'articulation.
? Diagnostic
Le diagnostic est établi sur la base d'un examen clinique et d'une radiographie.
? Traitement
* Le traitement est fonction du degré de la lésion et de l'articulation compromise.
* Il peut inclure des mesures locales comme la pose d'un bandage ou d'un strapping, du repos, du froid, et l'élévation du membre touché. On a parfois recours au traitement chirurgical.
ENTORSE DU GENOU (LÉSION DES LIGAMENTS)
Les mécanismes lésionnels peuvent être simples : un choc frontal sur un genou plié peut provoquer une lésion du ligament croisé postérieur (LCP), une hyperextension du genou (coup de pied dans le vide) peut être à l'origine d'une lésion du ligament croisé antérieur (LCA), ou une chute d'une certaine hauteur avec le genou fléchi peut causer une lésion du LCA et du LCP.
Il existe également des mécanismes combinés, comme un valgus rotation latérale, au cours duquel le pied reste fixe alors que la jambe tourne vers l'extérieur avec le genou fléchi (traumatisme fréquent chez les skieurs), ce qui a pour effet de provoquer une lésion du ménisque médial, du ligament collatéral tibial et du LCP, entorse connue sous le nom de triade malheureuse d'O'Donoghue, ou le varus rotation médiale, qui se produit lors de la réception d'un saut vers l'avant, ce qui a pour effet de forcer le genou en varus et de provoquer une lésion du ménisque latéral, du ligament collatéral fibulaire et du LCA.
? Symptomatologie
Le patient présente des douleurs et une impotence fonctionnelle. Une sensation d'instabilité ou de défaillance lors de la marche, à laquelle il est fait référence comme un genou qui « se dérobe » ou qui « se déboîte », peut également apparaître.
? Diagnostic
Lors de la palpation, les zones douloureuses au niveau des points d'insertion ligamentaire orientent le diagnostic.
Il faut également évaluer l'existence d'hémarthrose (présence de sang dans la cavité articulaire), qui peut être observée en cas de lésions des ligaments croisés.
L'examen sélectif des ligaments s'effectue par des manœuvres spécifiques.
Avec le genou en extension et en flexion de 30°, on force le varus et le valgus afin d'évaluer le ligament collatéral fibulaire et le ligament collatéral tibial, respectivement (signe du bâillement).
En cas de lésion du LCA, on observe un tiroir antérieur (déplacement antérieur du tibia avec le genou en flexion à 90°) et un test de Lachman positif (similaire au tiroir antérieur mais avec la jambe fléchie entre 20 et 30°).
En cas de lésion du LCP, on observe un tiroir postérieur et un test de recurvatum positif (lorsque l'on soulève l'extrémité de la jambe en extension complète par le gros orteil, le tibia tourne vers l'extérieur, provoquant ainsi un recurvatum du genou).
Le diagnostic est confirmé par un examen radiologique conventionnel sur différents plans et des radiographies forcées (en varus, valgus ou tiroir).
L'IRM (imagerie par résonance magnétique) permet d'examiner l'articulation sur tous les axes spatiaux sans qu'il soit pour autant nécessaire de bouger le patient.
? Traitement
* Il existe un consensus pour traiter les lésions légères et graves des ligaments latéraux de manière orthopédique (ou conservatrice) avec de la glace, un bandage compressif ou un plâtre et de la rééducation.
* Les ruptures complètes du ligament croisé antérieur ne cicatrisent pas et sont à l'origine de changements dégénératifs sévères du genou. C'est la raison pour laquelle, elles sont généralement traitées de manière chirurgicale.
ENTORSE DU GENOU (LÉSION MÉNISCALE)
Cette lésion se produit par un mécanisme de rotation du genou en flexion.
On l'observe chez les jeunes (d'origine traumatique) et chez les personnes âgées (d'origine dégénérative).
La plupart du temps, elle est localisée entre la zone médiane et postérieure du ménisque médial.
Elle peut se présenter comme une déchirure verticale ou radiale, longitudinale (en anse de seau ou en bec-de-perroquet).
? Symptomatologie
Dans les cas aigus, elle peut se manifester sous la forme d'un blocage complet du genou chez un patient ayant des antécédents de lésion méniscale.
En phase chronique, le patient peut souffrir de douleurs imprécises, d'impotence fonctionnelle lorsqu'il s'agit de réaliser des exercices difficiles, d'instabilité ou de claquements. Il peut également avoir la sensation que des corps étrangers se trouvent à l'intérieur de l'articulation.
Une hypotrophie ou une atrophie du quadriceps peut survenir.
? Diagnostic
La douleur présente au niveau de l'interligne articulaire fait penser à la lésion du ménisque.
Le test de McMurray consiste à rechercher un clic palpable au niveau de l'interligne articulaire lors de l'extension du genou, avec le pied en rotation médiale (interne) pour le ménisque latéral ou en rotation latérale (externe) pour le ménisque médial.
La manœuvre de Cabot consiste à effectuer des mouvements de flexion-extension avec la jambe en adduction-rotation latérale (externe) pour le ménisque médial ou en abduction-rotation médiale (interne) pour le ménisque latéral, dans le but de bloquer le fragment de ménisque, ce qui a pour effet de provoquer un craquement palpable et, dans certains cas, audible.
Le diagnostic est confirmé par une IRM (imagerie par résonance magnétique) ou une arthroscopie.
? Traitement
* Le traitement de première intention est la méniscectomie partielle par arthroscopie, dont le but est de préserver la plus grande partie possible de ménisque sain.
ENVELOPPE ADIPEUSE DU SEIN
Tissu adipeux abondant situé sous la peau de la zone mammaire, qui l'entoure et lui sert de protection.
ÉOSINOPHILE
Un des leucocytes qui, avec les neutrophiles et les basophiles, constituent le groupe des granulocytes. Comme tous les granulocytes, il est doté de plusieurs noyaux et son cytoplasme est de couleur rouge-jaune. Son action défensive consiste à bloquer les antigènes par le biais de complexes antigènes-anticorps qui se forment en cas de pénétration de substances étrangères dans l'organisme.
ÉPANCHEMENT PLEURAL
Accumulation anormale de liquide dans l'espace pleural.
Il peut s'agir :
  • d'un transsudat, dû à l'augmentation de la pression des capillaires de la plèvre à cause de la diminution de la pression oncotique plasmatique ;
  • d'un exsudat, dû à l'augmentation de la perméabilité des capillaires ou à la diminution de la clairance lymphatique en raison d'une affection directe de la plèvre.

Les causes les plus fréquentes d'un transsudat sont l'insuffisance cardiaque, la cirrhose hépatique, le syndrome néphrétique et, plus rarement, le myxœdème.
Les exsudats apparaissent généralement dans un contexte d'infections pleuropulmonaires, de cancer, de thrombo-embolie pulmonaire, de pancréatite, de maladie du collagène, dans les périodes postopératoires, etc.
On appelle empyème le liquide pleural d'aspect purulent, dû à un taux très élevé de leucocytes. On appelle également empyème le liquide pleural d'aspect non purulent, dans lequel on constate (par examen direct ou en culture) la présente de germes quels qu'ils soient.
? Symptomatologie
Il est fréquent de constater une douleur de type pleurétique, à laquelle il est fait référence comme une douleur thoracique aiguë, qui ressemble à un coup de poignard et qui augmente lors de l'inspiration (douleur en point de côté).
Si l'épanchement est important, on constate parfois une dyspnée (sensation de manque d'air).
Les épanchements d'étiologie infectieuse provoquent de la fièvre.
? Diagnostic
La radiographie du thorax et l'échographie permettent de déterminer la localisation, l'ampleur et la mobilité de l'épanchement.
L'analyse biochimique, microbiologique, cytologique et anatomopathologique d'un échantillon prélevé lors d'une ponction (thoracocentèse) permet de déterminer l'étiologie infectieuse spécifique et, le cas échéant, la présence de cellules cancéreuses.
Dans certains cas, il peut être nécessaire d'effectuer une biopsie pleurale.
? Traitement
* Il faut traiter la cause primaire de la maladie.
* Pour les empyèmes, il est nécessaire d'effectuer un drainage pleural à l'aide d'un tube de drainage. En cas d'échec, il est possible de procéder à l'instillation intrapleurale d'agents fibrinolytiques par le tube de drainage afin de faciliter l'évacuation du pus en décloisonnant l'espace pleural. La décortication est une autre solution. Elle implique une thoracotomie avec évacuation complète du pus et disparition de la coque pleurale.
* La pleurodèse consiste à appliquer une substance irritante (talc, tétracycline ou bléomycine) entre les deux feuillets de la plèvre (pariétal et viscéral) avec pour objectif de provoquer une réaction inflammatoire ayant pour résultat la réunion des deux parois. Elle est utilisée pour le traitement symptomatique de l'épanchement pleural d'origine néoplasique.
ÉPAULE
Zone de jonction du membre supérieur et du thorax. Elle présente généralement une forme arrondie du fait de sa puissante musculature.
ÉPAULE
Voir : LUXATION DE L'ÉPAULE. LUXATION SCAPULO-HUMÉRALE
ÉPICONDYLE LATÉRAL DE L'HUMÉRUS
Saillie osseuse située à la partie externe de l'extrémité inférieure de l'humérus, au-dessus du capitulum, et sur laquelle s'insèrent des ligaments de l'articulation du coude et un groupe de muscles de l'avant-bras qui, pour cette raison, sont désignés sous le nom de muscles épicondyliens.
ÉPICONDYLE MÉDIAL (OU ÉPITROCHLÉE) DE L'HUMÉRUS
Saillie osseuse rugueuse située à la partie interne de l'extrémité inférieure de l'humérus, au-dessus de la trochlée humérale, où s'insèrent des ligaments de l'articulation du coude et des muscles de l'avant-bras qui, pour cette raison, sont désignés sous le nom générique de muscles épitrochléens.
ÉPICONDYLIENNE MÉDIALE (OU OLÉCRÂNIENNE)
Face postérieure de l'articulation du coude où le processus ulnaire appelé olécrâne fait saillie.
ÉPICONDYLITE (COUDE DU JOUEUR DE TENNIS)
Inflammation de l'insertion commune proximale des muscles extenseurs et supinateurs de l'avant-bras. Elle est due à des mouvements répétitifs qui augmentent la tension des muscles concernés.
? Symptomatologie
Douleur à un ou deux centimètres du point central de l'épicondyle. Lors de la palpation de ce point ou du ventre du muscle, le patient ressent une douleur qui peut irradier jusqu'au poignet.
La douleur s'accentue lorsque l'on effectue un mouvement de vissage et la nuit.
? Diagnostic
Le tableau clinique est suffisamment caractéristique.
? Traitement
* Repos en évitant toute activité qui provoque la douleur, anti-inflammatoires, cryothérapie et orthèse courte de l'épicondylite.
* Il est possible de procéder localement à des infiltrations de corticoïdes dans les cas les plus sévères. Le recours à la chirurgie est parfois nécessaire.
ÉPIDERME
La plus externe des trois structures composant la peau. On peut y distinguer cinq couches, dans lesquelles les cellules épidermiques, les kératinocytes, se développent et se durcissent progressivement, car les cellules mortes qui se détachent sont immédiatement remplacées par d'autres cellules. Ce processus est appelé kératinisation.
ÉPIDIDYME
Structure allongée partant de la face postérieure des testicules et qui se prolonge vers le haut par les conduits déférents. On distingue trois parties : la tête (ou partie supérieure), le corps (ou partie intermédiaire) et la queue (ou partie terminale). À l'intérieur, se trouvent les conduits épididymaires, qui recueillent les spermatozoïdes produits dans les tubules séminifères et les transportent jusqu'aux conduits déférents.
ÉPIDIDYMITE
Voir : CHLAMYDIA (INFECTION À) OU CHLAMYDIOSE
ÉPIGLOTTE
Cartilage de forme ovale situé à l'entrée du larynx. L'épiglotte permet, par son mouvement, d'ouvrir ou de fermer le larynx.
ÉPIGLOTTITE AIGUË
Voir : LARYNGITE AIGUË