Dictionnaire anatomie

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SOURCIL
Ensemble des poils couvrant les arcades supra-orbitaires et dont l'extrémité externe est appelée queue du sourcil. Les sourcils ont pour fonction de protéger les yeux des gouttes de sueur qui coulent du front.
SPASME OeSOPHAGIEN
Pathologie caractérisée par des crises de contractions œsophagiennes multiples, spontanées ou provoquées par la déglutition, qui commencent simultanément, sont répétitives et durent longtemps.
On observe une dégénérescence de certaines parties des fibres nerveuses.
Cette maladie peut apparaître de manière isolée ou être associée à des maladies du collagène, une neuropathie diabétique, une œsophagite par reflux, etc.
? Symptomatologie
Elle survient en général aux alentours de 40 ans et se manifeste par une dysphagie (difficulté à avaler) intermittente, d'intensité variable et non progressive, aussi bien pour les aliments solides que pour les liquides.
Une douleur thoracique rétro-sternale, pouvant être confondue avec une cardiopathie ischémique, peut également être observée.
? Diagnostic
Lors de l'examen radiologique avec injection d'un produit de contraste, on observe une image caractéristique d'un œsophage en tire-bouchon.
La manométrie fait apparaître des contractions œsophagiennes répétitives, de grande amplitude, simultanées, qui commencent dans le segment inférieur de l'œsophage.
? Traitement
* Certains médicaments, comme les nitrites ou les inhibiteurs des canaux calciques, permettent de relâcher la fibre musculaire lisse et sont utilisés dans le cadre du traitement des symptômes.
* Dans certains cas, il peut être nécessaire d'avoir recours à la dilatation pneumatique (avec un cathéter à ballonnet) de la partie inférieure de l'œsophage ou au traitement chirurgical.
SPERMATOZOÏDE
Petite cellule produite par les testicules, dotée d'une tête, d'un cou et d'une longue queue, ou flagelle, qui lui permet de se déplacer.
SPHÉROCYTOSE CONGÉNITALE
Voir : SPHÉROCYTOSE HÉRÉDITAIRE SPHÉROCYTOSE CONGÉNITALE MALADIE DE MINKOWSKI-CHAUFFARD
SPHÉROCYTOSE HÉRÉDITAIRE SPHÉROCYTOSE CONGÉNITALE MALADIE DE MINKOWSKI-CHAUFFARD
Dysfonctionnement congénital des protéines de la membrane plasmatique des globules rouges, à l'origine d'une augmentation de l'absorption de sodium et d'eau à l'intérieur des globules rouges, provoquée par une altération de la perméabilité membranaire de ces derniers. Les globules rouges gonflent et prennent une forme sphérique (sphérocyte). Les sphérocytes sont capturés dans les petits vaisseaux sanguins de la rate et sont détruits.
? Symptomatologie
Le tableau clinique est variable. Il existe des formes asymptomatiques.
On observe un syndrome anémique, un ictère (coloration jaune de la peau et des muqueuses) et une splénomégalie (augmentation du volume de la rate).
Les patients peuvent également présenter des calculs au niveau des voies biliaires (lithiase biliaire), ainsi que des troubles neurologiques et cardiovasculaires.
? Diagnostic
Comme dans toutes les anémies hémolytiques, on constate une diminution de la quantité de globules rouges dans le sang ainsi qu'une augmentation de la lacticodéshydrogénase (LDH), de la bilirubine libre (ou indirecte) et des réticulocytes. La présence de sphérocytes dans le bilan sanguin est caractéristique de cette pathologie, même si elle ne suffit pas à établir le diagnostic.
Le test de la fragilité osmotique consiste à immerger les globules rouges du patient dans un liquide contenant une concentration en solutés inférieure à celle du plasma (solution hypo-osmolaire). Les globules rouges qui présentent un dysfonctionnement de la perméabilité se mettent alors à absorber de l'eau jusqu'à la rupture.
? Traitement
* Chez les patients qui présentent une anémie ou une hémolyse importante, la splénectomie (ablation de la rate) est indiquée. Dans la mesure du possible, celle-ci ne doit pas intervenir avant l'âge de 5 ou 6 ans, en raison du rôle important que joue la rate dans le développement du système immunitaire. De plus, elle doit être précédée d'une vaccination antipneumococcique.
* Des compléments en acide folique doivent être administrés.
SPHINCTER ANAL EXTERNE
Anneau de fibres musculaires striées entourant l'orifice anal dans sa partie la plus externe. Il peut se contracter ou se relâcher à volonté lorsque le sujet ressent le besoin de déféquer, faisant ainsi de la défécation un acte volontaire. Durant la petite enfance, ce mécanisme est réflexe et involontaire.
SPHINCTER ANAL INTERNE
Anneau de fibres musculaires lisses situé dans la partie la plus interne de l'orifice anal, dont l'ouverture ou la fermeture se font involontairement et en fonction du degré de remplissage de l'ampoule rectale, uniquement. Lorsque celle-ci est pleine, le sphincter s'ouvre en laissant passer les fèces, ce qui déclenche l'envie de déféquer. Avant même d'éprouver ce besoin, le sujet peut volontairement ouvrir le sphincter anal externe et déféquer, ou le maintenir contracté afin de différer cette action.
SPHINGOMYÉLINASE
Voir : LIPOÏDOSE
SPINA-BIFIDA
Grave malformation de la colonne vertébrale (ou rachis) et de la moelle spinale, dans laquelle les structures ne se développent pas correctement pendant la période fœtale.
Dans certains cas, la maladie est d'origine génétique mais, dans d'autres, des facteurs externes comme un déficit en acide folique maternel, du diabète ou l'action de certains médicaments pendant la grossesse, sont en cause.
? Symptomatologie
En règle générale, l'enfant naît avec un kyste dans le dos qui contient des méninges, de la moelle et parfois des racines nerveuses (méningocèle ou myéloméningocèle).
Ce phénomène est associé à des troubles neurologiques (paralysie des membres inférieurs, difformité des pieds, incontinence, etc.).
Dans certains cas, on observe également une hydrocéphalie.
Dans les formes graves, le canal vertébral est ouvert directement vers l'extérieur (rachischisis). Il existe des formes légères (spina-bifida occulte) qui ne présentent aucune manifestation externe et sont généralement asymptomatiques.
? Diagnostic
Dans les formes graves, le diagnostic est établi par la mise en évidence de l'existence de la malformation, même si une tomographie axiale assistée par ordinateur ou une IRM (imagerie par résonance magnétique) est nécessaire pour confirmer les malformations médullaires.
Les formes occultes sont diagnostiquées à l'aide d'une radiographie simple et sont généralement détectées par hasard.
L'échographie prénatale permet d'établir un diagnostic précoce à partir de 16 à 18 semaines de gestation.
? Traitement
* Un traitement chirurgical précoce est essentiel, de même que l'élimination des liquides afin d'éviter toute infection. L'hydrocéphalie peut être prévenue grâce à la mise en place d'une valve destinée à dévier le liquide cérébrospinal.
* Afin de prévenir cette grave malformation, l'administration de compléments en acide folique pendant la grossesse est vivement conseillée.
SPLÉNIUM DU CORPS CALLEUX
Également appelé bourrelet en raison de son aspect arrondi. Il s'agit de la partie postérieure du corps calleux, lame de substance blanche interposée entre les deux hémisphères cérébraux.
SPONDYLARTHRITE
Voir : ARTHROSE. OSTÉOARTHRITE
SPONDYLOLISTHÉSIS ET SPONDYLOLYSE
Le spondylolisthésis est un déplacement antérieur du corps vertébral sous la vertèbre adjacente.
Le type isthmique est provoqué par une spondylolyse, ou fracture de fatigue, de la pars articularis (partie située entre les processus articulaires supérieur et inférieur).
Il apparaît le plus fréquemment chez les jeunes et est localisé au niveau de la colonne lombosacrée (entre les vertèbres L5 et S1).
Le type dégénératif survient chez les femmes âgées de plus de 50 ans et est associé à une instabilité articulaire, essentiellement au niveau de la région des vertèbres L4 et L5.
? Symptomatologie
En règle générale, il se manifeste par des douleurs lombales, une sciatalgie (sciatique) ou une lombosciatalgie (lombosciatique).
Chez l'enfant, on observe des altérations posturales et des altérations de la marche.
? Diagnostic
Une radiographie et une tomographie axiale assistée par ordinateur permettent de confirmer le diagnostic.
? Traitement
* Dans la plupart des cas, la maladie répond à un traitement basé sur la limitation de l'activité et l'administration d'anti-inflammatoires. Un corset peut être nécessaire.
* L'intervention chirurgicale est préconisée lorsque la douleur persiste malgré le traitement orthopédique (conservateur), en cas d'atteinte neurologique ou chez les enfants qui présentent un déplacement supérieur à 50%.
SPONDYLOLYSE
Voir : SPONDYLOLISTHÉSIS ET SPONDYLOLYSE
SQUELETTE
Charpente et mécanisme de locomotion, le squelette supporte le poids de tous les organes et systèmes du corps humain - qu'il protège également, dans certaines zones -, et permet le déplacement de l'individu et la mobilité des différentes parties de l'organisme, grâce à la vaste gamme de mouvements qu'il peut effectuer. Le squelette est formé des os et des cartilages, qui sont des structures à la consistance dure dont la fonction est étroitement liée à celle des systèmes musculaire et articulaire.
STADE POSTPUBERTAIRE
Phase finale, caractérisée par l'arrêt de la croissance, même si la maturation morphologique et physiologique des différents organes corporels se poursuit.
STADE PRÉPUBERTAIRE
Stade marqué par une croissance rapide et par l'apparition des caractères sexuels secondaires.
STADE PUBERTAIRE (FEMME)
Période marquée par l'arrivée des premières règles.
STAPES
Le plus interne des trois osselets de l'ouïe de l'oreille moyenne, articulé avec l'incus par la partie appelée tête et adossé à la fenêtre du vestibule par la base (ou platine) du stapes, relié à l'orifice par un ligament annulaire et communiquant avec l'oreille interne.
STAPHYLO-PHARYNGIEN
Voir : MUSCLE PALATO-PHARYNGIEN (OU PHARYNGO-STAPHYLIN, OU STAPHYLO-PHARYNGIEN)
STÉATOSE HÉPATIQUE ALCOOLIQUE
Voir : HÉPATOPATHIE ALCOOLIQUE
STEIN-LEVENTHAL (SYNDROME DE)
Voir : SYNDROME DES OVAIRES POLYKYSTIQUES (SOPK) SYNDROME DE STEIN-LEVENTHAL DYSTROPHIE SCLÉROKYSTIQUE DES OVAIRES
STEINERT
Voir : DYSTROPHIE MYOTONIQUE DE STEINERT
STÉNOSE AORTIQUE
Diminution de la surface de la valve de l'aorte constituant un obstacle à l'éjection ventriculaire gauche.
Elle peut être due à une altération de l'ouverture de la valve en systole ou à des processus pathologiques éloignés (sténose aortique supravalvulaire) ou proches de la valve (sténose aortique sous-valvulaire).
L'obstruction de l'orifice de sortie du ventricule gauche entraîne une élévation de la pression à l'intérieur de la cavité ventriculaire, qui réagit par une hypertrophie de sa couche musculaire afin d'augmenter la force de contraction.
Habituellement, les causes sont liées à des lésions valvulaires : congénitales (valve mitrale), rhumatismales, dégénératives ou de calcification.
La forme la plus fréquente de sténose sous-valvulaire est la myocardiopathie hypertrophique.
? Symptomatologie
La sténose aortique évolue de manière asymptomatique pendant de nombreuses années. Toutefois, l'apparition de symptômes conditionne le pronostic.
Les symptômes les plus importants sont : l'angine de poitrine, la syncope et la dyspnée. La dyspnée est le symptôme associé au plus mauvais pronostic, car il détermine une survie comprise entre 1 et 2 ans.
Le syndrome de Heyde est l'association d'une sténose aortique et d'une hémorragie digestive due à une angiodysplasie colique.
? Diagnostic
Habituellement, le pouls est peu intense et prolongé (parvus et tardus).
À l'auscultation, on remarque la diminution du second bruit cardiaque et un souffle systolique.
L'échocardiographie doppler permet de calculer la surface valvulaire, de détecter l'impact sur la fonction ventriculaire gauche et d'évaluer le degré de calcification valvulaire.
La cinécoronarographie fournit des informations sur les lésions associées de l'anatomie coronaire.
? Traitement
* Le traitement est chirurgical (remplacement de la valve de l'aorte par une prothèse biologique ou mécanique) dès l'apparition des symptômes.
* Dans les cas de sténose supra ou sous-valvulaire, il est possible de pratiquer une résection des anneaux fibreux.
STÉNOSE HYPERTROPHIQUE DU PYLORE
Maladie congénitale, dans laquelle on observe un rétrécissement pathologique du pylore, orifice qui relie l'estomac à l'intestin.
L'étiologie de la maladie reste inconnue mais il est établi que le rétrécissement est provoqué par une hypertrophie (croissance excessive) de la musculature de la région.
? Symptomatologie
À cause du rétrécissement du pylore, l'estomac du nouveau-né est incapable d'évacuer son contenu alimentaire, ce qui a pour effet de provoquer une dilatation progressive, jusqu'à ce qu'au fil des jours ou des semaines, cette dilatation déclenche des vomissements continus qui peuvent aboutir à la dénutrition.
? Diagnostic
Le diagnostic peut être établi au moyen d'une radiographie de l'estomac avec injection d'un produit de contraste ou à l'aide d'une échographie.
? Traitement
* Le traitement est chirurgical. Il est essentiel d'intervenir rapidement sur le nouveau-né afin de procéder à l'ablation de la musculature hypertrophique (pylorotomie extramuqueuse du nourrisson).
STÉNOSE MITRALE
La surface de la valve mitrale ouverte, en diastole, est normalement de 4 à 6 cm2. La diminution de cette surface est appelée sténose mitrale.
La sténose mitrale est légère si la surface est comprise entre 2 et 4 cm2 et sévère si elle est inférieure à 1 cm2.
La cause la plus fréquente est le rhumatisme articulaire aigu. Les autres causes sont les causes congénitales, le syndrome carcinoïde, le lupus érythémateux systémique, les myxomes et l'amyloïdose.
? Symptomatologie
À mesure que la surface mitrale diminue, un gradient de pression diastolique apparaît entre l'atrium et le ventricule gauches, entraînant une élévation de la pression dans l'atrium gauche, qui se transmet de manière rétrograde vers le territoire veineux et capillaire pulmonaire (hypertension pulmonaire).
Les symptômes apparaissent entre la troisième et la quatrième décennie de vie. Le patient présente une dyspnée, une dyspnée paroxystique nocturne, une hémoptysie et une propension aux infections pulmonaires.
L'apparition d'une fibrillation atriale est fréquente.
Il s'agit, en outre, de la cause la plus fréquente d'embolie d'origine cardiaque.
? Diagnostic
L'auscultation cardiaque permet de détecter les phénomènes audibles produits par le mouvement anormal des valves et le passage du sang à travers la valve malade.
Ainsi, dans la sténose mitrale, l'auscultation révèle une augmentation de l'intensité du premier bruit cardiaque, un claquement à l'ouverture de la valve et un souffle diastolique caractéristique.
Sur la radiographie du thorax, on observe l'augmentation du volume de l'atrium gauche et des signes d'hypertension pulmonaire.
L'échocardiogramme est la méthode diagnostique de choix. Elle permet de détecter la présence de caillots dans l'atrium gauche.
? Traitement
* Le traitement médical comporte un régime sans sel et l'administration de diurétiques destinés à diminuer les pressions de remplissage de l'atrium gauche. Le traitement par anticoagulants est important pour réduire le risque de thromboembolisme systémique.
* Le traitement chirurgical ou par valvuloplastie percutanée est indiqué chez les patients atteints d'une sténose mitrale sévère et qui présentent des symptômes.
* Si les conditions anatomiques sont favorables, il est possible de résoudre la sténose en introduisant un cathéter muni d'un ballonnet gonflable qui permet d'augmenter la surface valvulaire utile.
* Dans les cas où le remplacement de la valve est nécessaire, il est possible d'opter pour une prothèse de type biologique (d'origine porcine, bovine ou humaine) ou mécanique (carbone pyrolytique), selon les caractéristiques du patient.
STÉRILITÉ
L'absence de grossesse après un an et demi d'activité sexuelle sans utilisation de contraceptif est appelée stérilité primaire. Si, à l'issue d'une première grossesse, il est impossible d'en redémarrer une dans un délai de deux à trois ans, on parle alors de stérilité secondaire.
La stérilité est d'origine masculine dans 40% des cas, féminine dans 40% des cas et mixte dans les 20% de cas restants.
Parmi les pathologies masculines susceptibles de provoquer la stérilité, se trouvent notamment la varicocèle, l'insuffisance testiculaire (ou hypogonadisme), la cryptorchidie, l'azoospermie (absence de spermatozoïdes dans le sperme), l'orchiépididymite (inflammation du testicule et en particulier de l'épididyme), des altérations du fonctionnement de l'hypothalamus, etc.
Les facteurs favorisants féminins comprennent, entre autres, un dysfonctionnement du col de l'utérus (infections, lésions, altération du mucus), des pathologies du corps utérin (malformations, adhérences, maladie de l'endomètre, etc.), des troubles ovariens ou psychologiques.
? Symptomatologie
La symptomatologie est fonction de l'origine de la stérilité.
Des symptômes psychologiques associés peuvent également être observés.
? Diagnostic
En règle générale, l'examen d'un couple stérile comprend l'étude de l'histoire clinique et un examen clinique complet, un spermogramme (permettant d'étudier le nombre, la mobilité et la morphologie des spermatozoïdes) et un test de capacitation des spermatozoïdes (permettant d'obtenir des spermatozoïdes pour les techniques de procréation médicalement assistée), la détermination des hormones du cycle ovarien, des études de l'appareil reproducteur féminin à l'aide d'images (hystérosalpingographie - ou hystérographie, échographie transvaginale), etc.
En fonction de la cause, on effectue également une laparoscopie (exploration de la cavité abdominale à l'aide d'un appareil à fibre optique), une biopsie de l'endomètre ou une hystéroscopie (examen de la cavité utérine à l'aide d'un appareil optique appelé hystéroscope).
? Traitement
* Selon l'étiologie, on peut opter pour l'induction de l'ovulation associée à un traitement hormonal, l'insémination artificielle, la fécondation in vitro (fécondation de l'ovule en laboratoire suivie de l'implantation dans l'utérus) ou la micro-injection spermatique intra-cytoplasmique (injection d'un seul spermatozoïde dans un ovocyte).
STERNUM
Os plat situé sur la face antéro-médiane du thorax et dont on peut sentir la surface dure sous la peau. Il constitue le point d'attache des côtes placées de chaque côté, fermant ainsi l'avant de la cage thoracique. Sa partie supérieure, ou manubrium, présente une incisure palpable à travers la peau. Le muscle grand pectoral s'insère sur sa face antérieure.
STRABISME
Alignementanormald'unœilparrapportal'autre,connufamilierementsouslenomd'«œilquilouche»oude«regardbigleux».
Dans la majorité des cas, les causes sont inconnues. Il existe une certaine relation avec des altérations neuromusculaires.
On observe un manque de coordination entre les yeux, à cause duquel les yeux pointent dans des directions différentes et ne peuvent pas converger sur un même objet simultanément, ce qui produit une altération de la vision binoculaire.
Pour pouvoir faire la mise au point sur un objet, le cerveau ignore l'information en provenance d'un des yeux. Si la situation perdure, une baisse de l'acuité visuelle de l'œil ignoré survient, sans qu'il existe pour autant de pathologie oculaire organique qui le justifie. On parle alors d'amblyopie.
? Symptomatologie
On observe une différence d'alignement d'un œil par rapport à l'autre (regard bigleux).
Le patient fait état d'une vision double ou d'une vision avec un seul œil et d'une perte de la perception de la profondeur.
? Diagnostic
Le diagnostic requiert l'exploration de la fonction sensorielle, comprenant : l'acuité visuelle, la rétine, la vision binoculaire et la réfraction ainsi que l'aspect moteur de l'œil, qui permet d'évaluer la fonction des muscles de la motilité oculaire.
Différents tests de diagnostic existent, tels que le test d'Hirschberg ou le test de l'occlusion (ou cover-test).
? Traitement
* L'objectif est d'obtenir une bonne acuité visuelle en évitant l'amblyopie. Des lunettes et des exercices pour renforcer la musculature oculaire sont prescrits.
* L'amblyopie peut être corrigée grâce à des techniques d'occlusion de l'œil qui n'est pas amblyope et au port de lunettes.
* Dans certains cas, on a recours à un traitement à base de toxine botulinique.
* Le traitement chirurgical peut conduire à la guérison définitive.
STRIE (OU RACINE) OLFACTIVE LATÉRALE
Le tractus olfactif pénètre dans le cerveau par la face inférieure du lobe frontal, via le trigone olfactif. Il se divise ensuite en deux stries, dont la branche latérale s'étend jusqu'à l'aire olfactive secondaire, située à l'extrémité antérieure du gyrus parahippocampal.
STRIE (OU RACINE) OLFACTIVE MÉDIALE
Le tractus olfactif pénètre dans le cerveau par la face inférieure du lobe frontal, via le trigone olfactif. Il se divise ensuite en deux stries, dont la branche médiale s'étend jusqu'à l'aire septale (aire olfactive primaire), située à l'extrémité antérieure du gyrus du cingulum.
STRIE UNGUÉALE
Lignes blanchâtres parcourant parfois longitudinalement le corps de l'ongle. Elles sont dues à des défauts de stratification des cellules kératinisées qui le composent.
SUBLUXATION
Voir : LUXATION
SUBLUXATION DU COUDE
Voir : PRONATION DOULOUREUSE DES JEUNES ENFANTS SUBLUXATION DU COUDE
SUBSTANCE BLANCHE
Masse de tissu cérébral se trouvant sous le cortex cérébral et entourant les différents noyaux cérébraux. Elle contient essentiellement des éléments nerveux de transmission et de conduction.
SUBSTANCE GRISE
Elle forme, à la surface des hémisphères cérébraux, une couche externe appelée cortex cérébral. On trouve également de la substance grise à l'intérieur du cerveau, dans les différents noyaux ou regroupements nerveux spécifiques. Cette substance contient les corps neuronaux qui génèrent les signaux nerveux et intègrent les informations. Elle présente des besoins métaboliques plus importants que la substance blanche en raison de la complexité de ses fonctions.
SUBSTANCE GRISE MÉDULLAIRE
Structure en forme de corne située dans la partie centrale de la moelle spinale. Elle est composée d'une substance grise similaire à celle du cortex cérébral, qui contient d'abondantes cellules et fibres nerveuses. Elle présente une corne ventrale et une dorsale.
SUBSTANCE MÉDULLAIRE
Substance blanche constituée par les prolongements des neurones situés dans la substance grise du cortex.
SUBSTANCE PERFORÉE ANTÉRIEURE (OU ESPACE PERFORÉ ANTÉRIEUR)
Région située à la base du tractus olfactif, entre les stries, ou racines, olfactives externe et interne. Elle présente de nombreux orifices permettant le passage des vaisseaux sanguins.
SUBSTANCE PERFORÉE POSTÉRIEURE (OU ESPACE PERFORÉ POSTÉRIEUR)
Zone présentant de multiples orifices par lesquels les vaisseaux sanguins passent à l'intérieur du cerveau.
SUC PANCRÉATIQUE (PRODUCTION)
Le pancréas est une glande de sécrétion mixte, interne et externe, dont la fonction est primordiale pour l'ensemble de la digestion. Son activité exocrine produit le suc pancréatique, substance contenant une grande quantité d'enzymes (structures protéiques qui catalysent une réaction biochimique spécifique), en suivant le conduit pancréatique. Ces enzymes arrivent dans le duodénum, où elles participent à la dégradation des glucides, protéines et lipides contenus dans les aliments en cours de digestion.