Dictionnaire anatomie
- INFUNDIBULUM DE LA TROMPE UTÉRINE (OU TROMPE DE FALLOPE)
- Partie externe et la plus évasée de la trompe, reliée à l'ovaire par le ligament infundibulo-ovarique. L'infudibulum recueille les ovules libérés par l'ovaire.
- INGESTION
- Introduction des aliments (nourriture, boisson) dans la bouche.
- INSALIVATION
- Pendant la mastication, les glandes salivaires sécrètent un liquide alcalin clair et légèrement visqueux : la salive. Celle-ci se mélange aux aliments pendant qu'ils sont mâchés. La salive joue un rôle déterminant pour l'ensemble du processus digestif car elle déclenche la dégradation enzymatique des aliments. Une fois les aliments mâchés et mélangés à la salive, la langue forme le bol alimentaire. Cette phase dure environ une minute.
- INSUFFISANCE AORTIQUE
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Altération de la fermeture de la valve de l'aorte en diastole, autorisant un reflux anormal depuis l'aorte vers le ventricule gauche.
Ce reflux génère une élévation de la pression et du volume du ventricule gauche (provoquant sa dilatation), ainsi qu'une diminution du débit sanguin en direction des tissus.
? Symptomatologie
Les symptômes peuvent apparaître lorsque le ventricule commence à se dilater mais, souvent, l'insuffisance aortique sévère avec dilatation ventriculaire reste asymptomatique.
Le principal symptôme est la dyspnée progressive.
Des douleurs thoraciques et des symptômes d'insuffisance cardiaque se manifestent parfois.
? Diagnostic
De nombreux signes de l'insuffisance aortique ont été décrits.
Le pouls celer et magnus, des pouls périphériques hyperdynamiques, le signe de Musset (balancement de la tête au rythme des battements), le signe de Rosenbach (pulsation du foie), le signe de Duroziez (souffle systolique et diastolique lors de la compression de l'artère fémorale), etc.
On observe une élévation de la pression systolique et une diminution de la pression diastolique (augmentation de la pression différentielle).
L'auscultation montre un second bruit atténué, ainsi que la présence d'un troisième bruit et d'un souffle diastolique.
Le souffle d'Austin-Flint est l'association d'un souffle diastolique d'insuffisance aortique organique et d'un souffle diastolique de sténose mitrale fonctionnelle.
L'échocardiogramme indique le degré de sévérité et la répercussion sur le ventricule gauche, grâce à la visualisation des régurgitations et des lésions valvulaires et ventriculaires.
Le ventriculogramme isotopique peut aider à quantifier les régurgitations et à évaluer la fonction ventriculaire.
? Traitement
* Le patient idéal pour le traitement chirurgical (remplacement de la valve) commence à présenter des signes d'altération de la fonction ventriculaire gauche tout en étant asymptomatique. Une surveillance étroite est donc nécessaire par le biais d'un examen physique et de tests non invasifs qui permettent de déterminer le moment propice à la chirurgie.
* Les patients asymptomatiques, qui ne présentent pas de signes de dysfonctionnement ventriculaire, ne doivent pas subir d'intervention chirurgicale, tandis que les patients présentant des symptômes d'altération de la fonction ventriculaire ne répondent pas toujours bien au traitement chirurgical. - INSUFFISANCE CARDIAQUE
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L'insuffisance cardiaque (IC) est un syndrome caractérisé par l'incapacité du cur à assurer une irrigation sanguine suffisante pour couvrir les besoins métaboliques de l'organisme.
Il s'agit d'un syndrome complexe, caractérisé par des anomalies de la fonction ventriculaire et de la régulation neuro-hormonale de l'organisme.
Le nombre de personnes touchées par cette pathologie est en augmentation dans les pays occidentaux où elle reconnue comme la principale cause d'hospitalisation chez les adultes de plus de 65 ans.
Dans les deux tiers des cas, elle est la conséquence d'une cardiopathie ischémique ou d'une hypertension artérielle. Le tiers restant correspond à une pathologie des valves cardiaques, du muscle cardiaque (myocardiopathies) ou du péricarde, ou à une maladie sollicitant beaucoup le cur (maladie osseuse de Paget, béribéri, fistules artérioveineuses, hyperthyroïdisme, anémie, etc.).
? Symptomatologie
Elle peut prendre une forme aiguë, secondaire à un infarctus du myocarde ou à la rupture d'une valve, ou chronique. Les formes chroniques comportent des crises fréquentes.
Les symptômes sont dus à l'incapacité de l'appareil cardiovasculaire de se débarrasser des liquides et à la diminution de l'irrigation sanguine du reste de l'organisme. Le symptôme le plus fréquent est la dyspnée (manque d'air) qui apparaît, au début, lors d'efforts violents, puis progressivement au repos.
Elle est due à l'accumulation de liquide dans les poumons. Les crises de suffocation et de toux qui apparaissent pendant la nuit, lorsque le patient est couché, et qui s'améliorent en position assise, sont connues sous le nom de dyspnée paroxystique nocturne (ou asthme cardiaque).
L'accumulation de liquides peut également produire des dèmes (gonflement) des membres inférieurs, des douleurs au niveau de l'hypocondre droit (en raison d'une congestion hépatique) et des troubles digestifs. Le déficit d'irrigation entraîne fatigue, faiblesse musculaire, froideur et pâleur de la peau.
? Diagnostic
Le diagnostic est essentiellement clinique et comprend la recherche des symptômes cités et de certains signes, tels que la turgescence des veines jugulaires, la dilatation cardiaque, un troisième bruit cardiaque à l'auscultation, un reflux hépatojugulaire, une tachycardie, etc.
L'examen de routine comprend un électrocardiogramme, une radiographie du thorax, un échocardiogramme et une analyse sanguine complète.
D'autres examens, comme les explorations de médecine nucléaire et la coronarographie, sont indiqués lorsqu'une cause coronarienne est suspectée.
? Traitement
* Le meilleur traitement de l'insuffisance coronarienne est celui de la cardiopathie qui en est la cause.
* Dans ses grandes lignes, le traitement comprend :
* des mesures visant à modifier le mode de vie, comme la restriction de la consommation de sel, de liquides et d'alcool, la surveillance de la pression artérielle et de la fréquence cardiaque, l'exercice physique contrôlé, etc.
* un traitement pharmacologique dans lequel figure une combinaison de diurétiques, de vasodilatateurs, de bêtabloquants, d'inhibiteurs de l'enzyme de conversion de l'angiotensine et des digitaliques.
* Dans certains groupes de cardiopathies, comme les valvulopathies et les coronaropathies, un traitement chirurgical peut s'avérer nécessaire.
* Certains patients à un stade avancé peuvent nécessiter une transplantation cardiaque. - INSUFFISANCE MITRALE
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La valve mitrale est insuffisante lorsqu'elle est incapable de rester correctement fermée pendant la systole.
Une partie du sang qui devrait se diriger du ventricule gauche vers l'aorte reflue vers l'atrium gauche. Ce volume retourne au ventricule gauche lors de la diastole suivante, entraînant une surcharge volumique au niveau de l'atrium gauche comme au niveau du ventricule gauche, qui se dilatent pour éviter une élévation de la pression intracavitaire.
La cause la plus fréquente est le rhumatisme articulaire aigu.
Les autres causes sont les suivantes : prolapsus valvulaire mitral, cardiopathies congénitales, endocardite, ischémie des muscles papillaires, lupus érythémateux systémique, polyarthrite rhumatoïde, sclérodermie, etc.
? Symptomatologie
Les cas légers évoluent de manière asymptomatique.
Lorsque la maladie progresse, une dyspnée progressive, une fatigabilité, une faiblesse musculaire et une perte de poids peuvent se manifester.
Si l'insuffisance est consécutive à une rupture des cordages tendineux, à une ischémie des muscles papillaires ou à une endocardite, elle peut se présenter sous une forme aiguë, accompagnée de dyspnée, d'un dème aigu du poumon ou d'un choc cardiogénique.
? Diagnostic
À l'auscultation, on note une diminution de l'intensité du premier bruit cardiaque, un troisième bruit et un souffle systolique.
L'échocardiogramme doppler permet de déterminer avec précision le degré d'insuffisance.
Le cathétérisme cardiaque avec cinécoronarographie renseigne sur la fonction ventriculaire gauche et sur les lésions associées de l'anatomie coronaire.
? Traitement
* Le traitement médical fait appel à des vasodilatateurs qui, en réduisant les résistances périphériques, font diminuer le volume des régurgitations.
* Les cas graves nécessitent généralement une intervention chirurgicale, afin de remplacer la valve ou d'appliquer des techniques réparatrices pour tenter de conserver l'appareil valvulaire. - INSUFFISANCE RÉNALE AIGUË
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Incapacité du rein à excréter correctement les substances toxiques de l'organisme, qui s'installe en quelques jours ou quelques semaines.
Elle est potentiellement réversible.
Elle peut être provoquée par une réduction de l'apport sanguin au rein (insuffisance rénale aiguë pré-rénale), par des pathologies qui touchent le glomérule, les tubes rénaux ou les vaisseaux intra-rénaux (insuffisance rénale aiguë intra-rénale) ou à une altération de l'excrétion de l'urine produite (insuffisance rénale post-rénale).
Les causes pré-rénales sont généralement les plus fréquentes. Elles sont le produit de la diminution du volume sanguin (dans le cas d'hémorragies ou de déshydratation), de la redistribution du volume sanguin (comme dans l'insuffisance cardiaque ou la cirrhose hépatique) ou de l'administration de médicaments (comme les anti-inflammatoires non stéroïdiens).
En second lieu, figurent les causes post-rénales (obstructions du flux d'urine), telles que l'hypertrophie prostatique ou la lithiase rénale.
? Symptomatologie
Chez plus de 70% des patients, une diminution du volume de l'urine apparaît (oligurie).
Les symptômes sont dus à l'accumulation dans le sang de liquides et de substances qui sont normalement éliminés par le rein.
On peut ainsi observer des dèmes au niveau des membres inférieurs ou un dème aigu du poumon par surcharge de liquide.
L'accumulation de potassium (hyperkaliémie) est fréquente et peut déclencher des arythmies graves et des troubles musculaires.
L'augmentation du magnésium (hypermagnésémie) peut donner lieu à des crampes et à des convulsions.
L'altération de la coagulation sanguine et l'acidose métabolique (diminution du pH sanguin par accumulation d'acides) sont fréquentes.
Un syndrome urémique (ensemble de symptômes associés à l'augmentation de l'urée dans le sang), avec des symptômes digestifs (anorexie, vomissements), cardiovasculaires (insuffisance cardiaque, hypertension), neurologiques (lésion de nerfs périphériques, somnolence et confusion), dermatologiques, endocriniens et métaboliques, peut apparaître.
? Diagnostic
Dans l'analyse de sang, on peut observer une augmentation de l'urée (métabolite du catabolisme des protéines), de la créatinine (produit de dégradation de la créatine musculaire), du potassium, du magnésium, etc.
L'analyse d'un échantillon d'urine et du sédiment urinaire peut être utile pour différencier les causes pré-rénales des infections rénales.
L'échographie rénale et abdominale permet d'écarter des causes obstructives.
Une biopsie rénale est parfois nécessaire.
? Traitement
* Le traitement dépend de la cause. Dans les infections pré-rénales par diminution du volume sanguin, le traitement initial consiste à administrer des liquides par voie intraveineuse, ainsi que des diurétiques.
* La mise en place d'une sonde vésicale permet d'écarter ou de lever une obstruction des voies urinaires basses.
* Certaines causes rénales répondent aux corticoïdes ou aux immunosuppresseurs.
* Il est nécessaire de corriger rapidement l'hyperkaliémie et l'acidose métabolique.
* Dans certains cas, une hémodialyse (procédé par lequel on fait circuler le sang à travers des filtres spéciaux permettant d'éliminer les substances toxiques qu'il contient) est indiquée. - INSUFFISANCE RÉNALE CHRONIQUE
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Incapacité graduelle et progressive du rein à excréter les substances toxiques de l'organisme et à maintenir l'équilibre du milieu interne.
Elle est due à une lésion rénale irréversible qui évolue sur plusieurs mois ou plusieurs années.
Une détérioration de la fonction rénale par diminution du nombre de néphrons (unités fonctionnelles du rein) et perte de nouveaux néphrons fonctionnels apparaît, avec des périodes stables de plusieurs semaines ou plusieurs mois, mais empirant progressivement au fil des années.
De manière générale, toute pathologie affectant le néphron est susceptible d'aboutir à une insuffisance rénale chronique. Dans les pays développés, les causes les plus fréquentes sont le diabète, l'hypertension artérielle et les glomérulonéphrites.
? Symptomatologie
Les symptômes apparaissent lorsque la fonction rénale est réduite de 25% à 35%. Ils forment ce que l'on appelle le syndrome urémique (ensemble de symptômes associés à l'augmentation de l'urée dans le sang).
Des symptômes digestifs (anorexie, vomissements), cardiovasculaires (insuffisance cardiaque, hypertension, péricardite et épanchement péricardique), neurologiques, dermatologiques, endocriniens et métaboliques apparaissent.
La polyneuropathie urémique est une lésion des nerfs périphériques qui apparaît dans les membres inférieurs et s'accompagne de douleurs et du syndrome des jambes sans repos. Ultérieurement, des troubles moteurs apparaissent.
L'encéphalopathie urémique est caractérisée par une somnolence, une altération du cycle veille-sommeil, une confusion et des convulsions.
Au niveau de la peau, le prurit (démangeaisons) et les hématomes sont fréquents.
Habituellement, on observe une anémie par déficit d'érythropoïétine et des troubles de la coagulation.
Une altération du métabolisme du glucose, avec tendance à l'hyperglycémie (augmentation du glucose dans le sang), et du métabolisme phosphocalcique avec diminution du calcium plasmatique (hypocalcémie), augmentation du phosphore (hyperphosphatémie), taux élevés d'hormone parathyroïdienne (hyperparathyroïdie) et tendance aux fractures spontanées se manifeste.
? Diagnostic
Dans l'analyse de sang, on peut observer une augmentation de l'urée, de la créatinine, du potassium, du magnésium, etc.
La découverte d'une anémie, d'une hypocalcémie et de reins de petite taille, à l'échographie, suggère un processus chronique.
Dans certains cas, une biopsie rénale sera nécessaire pour confirmer l'étiologie.
? Traitement
* Le traitement conservateur consiste à instaurer un régime alimentaire à faible teneur en protéines (pour éviter l'excès de produits du catabolisme protéique) et en phosphore.
* Il est nécessaire d'administrer des suppléments de calcium et de traiter l'anémie avec de l'érythropoïétine recombinante humaine ou des transfusions. Les cas graves imposent de restreindre la consommation de sodium et d'eau. Dans les phases avancées, on aura recours à l'hémodialyse (procédé par lequel on fait circuler le sang à travers des filtres spéciaux permettant d'éliminer les substances toxiques qu'il contient) ou à la transplantation rénale. - INSUFFISANCE SURRÉNALE
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Déficit des hormones produites par les corticosurrénales.
Les corticosurrénales produisent des androgènes et des strogènes qui agissent sur le développement sexuel et la reproduction, des glucocorticoïdes (cortisol) qui agissent sur la réponse de l'organisme au stress et sur l'inflammation, et des minéralocorticoïdes (aldostérone) qui interviennent dans la régulation de l'équilibre sodium-potassium.
Lorsque l'insuffisance surrénale est due à la destruction des corticosurrénales (cas le plus fréquent), elle prend le nom de maladie d'Addison. Dans la majorité des cas, celle-ci résulte de lésions d'origine auto-immune (le système immunitaire réagit agressivement contre ses propres tissus).
Les autres causes d'insuffisance surrénale sont les lésions de l'hypophyse ou de l'hypothalamus, qui entraînent un déficit de facteurs stimulant la synthèse des hormones surrénales, ou l'inhibition prolongée de l'hypothalamus et de l'hypophyse, en raison de l'administration de corticoïdes.
? Symptomatologie
Les symptômes apparaissent de manière lente et progressive.
Les patients présentent une faiblesse extrême, un amaigrissement, des douleurs abdominales, des nausées et des vomissements, une anorexie (perte de l'appétit), des diarrhées, un goût prononcé pour le sel et une hypertension artérielle.
L'augmentation de l'ACTH (corticotrophine), libérée par l'hypophyse en réponse au faible taux de cortisol, entraîne une augmentation de la pigmentation des lèvres, des zones de pression, des coudes, des genoux et des cicatrices.
La crise surrénale aiguë est un tableau clinique survenant dans des situations de stress, d'intervention chirurgicale, d'infection ou de traumatisme, et également comme conséquence de la suspension soudaine d'une corticothérapie prolongée. Les symptômes sont les suivants : fièvre, déshydratation, troubles abdominaux et hypotension artérielle, qui peuvent évoluer vers un collapsus cardiocirculatoire.
? Diagnostic
L'analyse de sang révèle une diminution de la concentration en sodium, en chlore et en bicarbonate, et une augmentation de la concentration en potassium.
L'anémie et l'hypoglycémie (faible concentration du glucose sanguin) sont fréquentes. Les concentrations urinaires et sanguines de cortisol et d'aldostérone sont diminuées.
Dans la maladie d'Addison, l'administration d'ACTH n'entraîne pas d'augmentation de la concentration en cortisol.
? Traitement
* Dans la maladie d'Addison, un traitement de substitution avec des minéralocorticoïdes et des glucocorticoïdes est indiqué.
* Les glucocorticoïdes (cortisone, hydrocortisone ou prednisone) sont administrés pour tenter de stimuler le rythme circadien normal de sécrétion (élevé le matin et bas le soir).
* Les patients doivent apprendre à ajuster les doses de glucocorticoïdes lors des situations de stress (qui nécessitent une augmentation de la dose) et doivent toujours avoir avec eux une carte d'identification.
* Lors d'une crise surrénale, on utilise des corticoïdes par voie intraveineuse, associés à un apport adéquat d'eau et d'électrolytes. - INTERPHASE
- Période pendant laquelle la cellule n'a pas d'activité reproductrice, même si elle poursuit son activité métabolique et nutritive, sa croissance, etc. Si l'on considère que la période de reproduction d'une cellule ne dure au total que quelques heures, l'interphase représente la majeure partie du cycle de vie de cette cellule. En observant le noyau cellulaire au cours de cette interphase, on constate que le matériel génétique ne se présente pas sous la forme de chromosomes bien distincts, mais de filaments de chromatine formant une masse diffuse et désorganisée au centre du noyau. L'interphase se décompose elle aussi en plusieurs phases : les phases G1, S et G2.
- INTERSECTION TENDINEUSE DU MUSCLE DROIT DE L'ABDOMEN
- Bandes ligamenteuses qui croisent transversalement les fibres longitudinales du muscle droit de l'abdomen qu'elles parcourent totalement ou partiellement.
- INTESTIN GRÊLE
- Situé dans la région centrale de la cavité abdominale, il forme de nombreux plis qui lui permettent de s'adapter à un espace aussi réduit. Il se projette extérieurement sur la partie centrale de la paroi abdominale antérieure.
- INTIMA
- Voir : TUNIQUE INTERNE (OU INTIMA)
- INVAGINATION INTESTINALE
- Voir : OCCLUSION INTESTINALE
- IRIDO-CYCLITE
- Voir : UVÉITE
- IRIS
- Zone musculovasculaire située sous la cornée, visible grâce à sa transparence. Sa couleur varie sensiblement d'un individu à l'autre.
- ISCHIUM
- L'ischium est le plus inférieur des os qui constituent le pelvis. Sa partie la plus épaisse est appelée tubérosité ischiatique.
- ISO-IMMUNISATION
- Voir : MALADIE HÉMOLYTIQUE DU NOUVEAU-NÉ
- ISTHME DE L'UTÉRUS
- Zone de transition reliant le corps de l'utérus et le col.
- ISTHME DU GOSIER
- Zone de communication entre la cavité orale et l'oropharynx. L'isthme du gosier est formé par le palais mou, la base de la langue et les piliers antérieur et postérieur où se trouvent les tonsilles palatines.
- ISTHME THYROÏDIEN
- Rétrécissement central de la thyroïde, qui sert de pont entre les deux lobes.
- JAMBE
- Partie de l'extrémité inférieure comprise entre le genou et la cheville.
- JAMBES ARQUÉES
- Voir : GENU VARUM (JAMBES ARQUÉES) ET GENU VALGUM (GENOU CAGNEUX)
- JEFFERSON (FRACTURE DE)
- Voir : FRACTURE DU RACHIS CERVICAL
- JÉJUNUM
- Deuxième partie ou portion intermédiaire de l'intestin grêle. Le jéjunum trouve son origine au niveau de l'angle duodéno-jujénal (ou de Treitz), dans le prolongement du duodénum. Son point de jonction avec l'iléum reste mal défini, les deux parties (jéjunum et iléum) étant elles-mêmes mal différenciées. C'est dans le jéjunum qu'intervient la plupart des processus d'absorption des aliments.
- JONCTION OUVERTE
- Les jonctions ouvertes sont des liaisons entre les fibres musculaires qui, de même que les desmosomes, se trouvent dans les disques intercalaires. Elles permettent la transmission de l'impulsion électrique d'une cellule à une autre et le fonctionnement synchronisé de l'ensemble du myocarde.
- JOUE
- Partie de la face située sous la pommette et sous laquelle se trouve généralement un amas de tissu adipeux, ce qui explique que chez les personnes obèses, elle présente une forme arrondie et proéminente.
- JUGUM
- Lame osseuse fine située sur le bord antérieur du corps de l'os sphénoïde, s'articulant avec la lame criblée de l'os ethmoïde.
- KAPOSI (SARCOME DE)
- Voir : SYNDROME D'IMMUNODÉFICIENCE ACQUISE (SIDA)
- KÉRATINOCYTE
- Cellules formant l'épiderme. Elles naissent dans la couche basale et subissent une transformation permanente à l'issue de laquelle, devenues des cellules mortes, elles se détachent de la couche cornée (cornéocytes).
- KÉRATITE. ULCÈRES CORNÉENS
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Inflammation de la cornée pouvant être d'origine infectieuse, traumatique, chimique, physique, causée par l'altération de la fermeture palpébrale ou par une lésion du nerf trijumeau.
Les ulcères bactériens surviennent suite à une érosion antérieure de la cornée, généralement d'origine traumatique. Les germes les plus fréquents sont le Staphylococcus aureus et le Streptococcus pneumoniae. Ils peuvent évoluer par une infection généralisée de l'il (panophtalmie).
Les cas dont l'étiologie est virale sont provoqués par le virus de l'herpès simplex et le virus de l'herpès zoster (ulcères herpétiques).
Ils peuvent également être dus à des champignons tels que l'Aspergillus et la Candida.
L'Acanthamba est un parasite à l'origine d'ulcères cornéens chez les porteurs de lentilles de contact.
Les brûlures, les corps étrangers et les substances toxiques sont des agents non infectieux capables de provoquer des ulcères de la cornée.
La lésion du nerf trijumeau provoque des altérations de l'épithélium cornéen et des ulcères graves.
La cicatrisation anormale d'un ulcère peut aboutir à des troubles de la vision.
? Symptomatologie
D'un point de vue clinique, le patient présente des douleurs oculaires, une hyperémie oculaire (rougeur de l'il), un larmoiement, une photophobie (augmentation de la sensibilité à la lumière) et un blépharospasme (contraction excessive et involontaire des paupières due à un spasme du muscle orbiculaire de l'il).
On observe également, parfois, une baisse de l'acuité visuelle et la vision de halos de couleurs.
Des lésions typiques de la peau sont associées aux ulcères provoqués par le virus de l'herpès.
? Diagnostic
Le diagnostic s'effectue par un examen à la lampe à fente, qui permet d'examiner la surface de la cornée grâce à un instrument doté d'un biomicroscope (microscope binoculaire) qui émet un faisceau de lumière oblique de forte intensité.
Le prélèvement de matériel ulcéreux à des fins de culture peut être nécessaire.
? Traitement
* Les ulcères bactériens se traitent avec des antibiotiques locaux sous forme de collyre et, dans les cas sévères, par l'injection d'antibiotiques dans la conjonctive.
* Les ulcères herpétiques répondent au traitement à base de gouttes ou de pommades antivirales.
* Pour traiter les ulcères provoqués par l'Aspergillus ou la Candida (champignons), on utilise des antimycosiques.
* Une greffe de la cornée peut être nécessaire dans les cas graves. - KÉRATOSE ACTINIQUE
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C'est la lésion précancéreuse la plus fréquente. Elle est liée à l'exposition solaire chronique, plus précisément aux radiations ultraviolettes, d'une longueur d'ondes comprise entre 200 et 400 nm, particulièrement les UVB (entre 290 et 320 nm).
Seule une petite partie de ces UVB est présente à la surface de la Terre, car ils sont filtrés presque en totalité par la couche d'ozone située dans les zones les plus hautes de l'atmosphère, malgré la diminution de l'épaisseur de cette couche qui s'est produite ces dernières années, en raison de la pollution de l'environnement par les chlorofluorocarbones (CFC).
? Symptomatologie
Elle s'observe le plus souvent chez les personnes âgées, à la peau claire, constamment exposées au soleil (agriculteurs, pêcheurs, etc.), sur les zones exposées comme le visage, le dos, les mains et le cou.
Cliniquement, ce sont des maculo-papules érythémateuses dont la surface présente des squames et des croûtes et qui évoluent pendant plusieurs mois ou années.
? Diagnostic
Le diagnostic est établi par biopsie et analyse anatomopathologique.
? Traitement
* On a recours à l'application de 5-floro-uracil topique, à la cryothérapie (traitement par le froid, à l'aide d'azote liquide) ou à la chirurgie. - KERNICTÈRE
- Voir : MALADIE HÉMOLYTIQUE DU NOUVEAU-NÉ
- KÜSTER (SYNDROME DE ROKITANSKY-KÜSTER-HAUSER)
- Voir : AMÉNORRHÉE
- KYSTE
- Tumeur cutanée de taille variable, due à la rétention sous-cutanée de substances diverses, telles que des sécrétions muqueuses, du sébum, etc., contenues dans une capsule fermée.
- KYSTE OSSEUX SOLITAIRE
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Cavité kystique qui renferme du liquide séreux ou séro-sanguinolent, recouverte par une membrane de tissu conjonctif avec des cellules ostéoblastiques disséminées.
On l'observe plus fréquemment sur les métaphyses des os longs chez les enfants et les adolescents.
Il s'agit d'une lésion pseudo-tumorale.
? Symptomatologie
La maladie est asymptomatique.
En règle générale, elle est diagnostiquée suite à une fracture pathologique.
? Diagnostic
La radiographie fait apparaître une lésion kystique ovale parfaitement nette, qui fait rétrécir le cortex.
? Traitement
* La plupart du temps, la consolidation de la fracture guérit la tumeur.
* Lorsque le kyste est découvert par hasard, il est possible d'aspirer le contenu et de procéder à une infiltration de corticoïdes. - KYSTES SÉBACÉS
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Les kystes sébacés ou épithéliaux sont des tumeurs cutanées localisées au voisinage d'un follicule pileux. Ils sont dus à l'obstruction d'une glande sébacée et contiennent une grande quantité de sébum et de débris épithéliaux. Ils sont entourés d'une capsule et leur croissance est lente. Ils sont toujours bénins.
? Symptomatologie
La grosseur ou tumeur cutanée est de consistance molle et généralement localisée sur le cuir chevelu, le visage ou le tronc. La peau qui recouvre le kyste n'est pas rouge et le contact n'est pas douloureux.
? Diagnostic
Le diagnostic est établi par la simple observation des caractéristiques de la tumeur (consistance, aspect, localisation, etc.).
? Traitement
* Malgré le caractère absolument bénin et la croissance lente du kyste sébacé, la gêne esthétique qu'il peut occasionner fait recommander l'exérèse. Celle-ci est réalisée sous anesthésie locale, ce qui permet d'extraire l'intégralité de la capsule qui le recouvre. - LABRUM ACÉTABULAIRE
- Anneau fibrocartilagineux entourant l'acétabulum et qui a pour rôle d'augmenter la surface de celui-ci.
- LABYRINTHE
- Ensemble de cavités osseuses situées dans le sinus de la partie pétreuse de l'os temporal, correspondant à l'oreille interne et renfermant des structures membraneuses remplies d'un liquide appelé endolymphe. Ces cavités, au nombre de trois, constituent le labyrinthe et portent le nom de conduits semi-circulaires, cochlée et vestibule.
- LACUNE CORTICALE MÉTAPHYSAIRE
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Lésion pseudo-tumorale, fréquente chez les enfants et les adolescents.
Elle est localisée sur la métaphyse des os longs.
? Symptomatologie
La maladie est asymptomatique
En règle générale, elle dure environ deux ans avant de disparaître spontanément et progressivement.
? Diagnostic
La radiographie fait apparaître une image perméable aux rayons X, ovale ou arrondie, et excentrique.
? Traitement
* Le traitement se limite à l'observation.