Dictionnaire anatomie

Filtrer cette liste
CONDUIT HÉPATIQUE COMMUN
Conduit naissant de la jonction des conduits intra-hépatiques droit et gauche, et à travers lequel la bile sort de la porte du foie. Après un bref parcours extra-hépatique, il rejoint le conduit cystique, provenant de la vésicule biliaire, et forme un conduit unique : le conduit cholédoque.
CONDUIT LACRYMO-NASAL
Prolongement inférieur du sac lacrymal débouchant dans les fosses nasales, dans lesquelles la sécrétion lacrymale se déverse par le méat nasal inférieur situé sous le cornet nasal inférieur.
CONDUIT LACTIFÈRE
Conduits sinueux qui font communiquer chacun des lobules mammaires avec l'extérieur en traversant le mamelon et qui permettent d'acheminer le lait maternel.
CONDUIT LYMPHATIQUE
Canal lymphatique situé dans la partie supérieure droite du thorax et recevant les vaisseaux lymphatiques de la moitié droite de la tête, du thorax et du membre supérieur droit. Le conduit lymphatique débouche dans la veine sub-clavière droite.
CONDUIT ORBITAIRE
Voir : CONDUIT ETHMOÏDAL (OU ORBITAIRE) INTERNE
CONDUIT PANCRÉATIQUE (OU CANAL DE WIRSUNG)
Conduit parcourant la totalité du pancréas, de la queue jusqu'à la tête, en recueillant les substances produites par chaque unité sécrétrice, ou acinus. Il sort ensuite du pancréas pour déboucher dans le duodénum, où il déverse les sécrétions pancréatiques à travers la papille duodénale majeure (ou de Vater), comme le conduit cholédoque. À l'image de ce dernier, le conduit pancréatique présente dans sa partie finale un petit sphincter musculaire qui s'ouvre uniquement lorsqu'un afflux de suc pancréatique est nécessaire.
CONDUIT PANCRÉATIQUE ACCESSOIRE (OU CANAL DE SANTORINI)
Petit canal naissant du conduit pancréatique et débouchant dans le duodénum par la papille duodénale mineure, déversant la sécrétion pancréatique recueillie sur son trajet.
CONDUIT PAROTIDIEN (OU CANAL DE STENON)
Conduit formé par la réunion de nombreux petits conduits qui recueillent la sécrétion salivaire à l'intérieur de la glande parotide. Il sort de la glande par sa face interne et se dirige vers l'avant, bordant le muscle masséter, pour déboucher sur la muqueuse buccale par un petit orifice situé à la hauteur de la deuxième molaire supérieure. Dans sa partie médiane, il traverse le muscle buccinateur.
CONDUIT SEMI-CIRCULAIRE (OREILLE INTERNE)
Ensemble de trois conduits situés sur trois plans différents (supérieur, postérieur et latéral, ou externe) dans lesquels circule un liquide appelé endolymphe. Ils possèdent des récepteurs, ou crêtes acoustiques, qui détectent les mouvements de l'endolymphe, en fonction des différentes positions du corps et sont chargés de transmettre ces informations au système nerveux central, élément fondamental pour le maintien de l'équilibre. Les conduits circulant dans l'os sont les conduits semi-circulaires osseux et les tubes qui les parcourent sont les conduits semi-circulaires membraneux.
CONDUIT THORACIQUE
Voie lymphatique de gros calibre parcourant verticalement l'abdomen et le thorax, selon un trajet parallèle à celui de l'aorte, et débouchant dans la veine sub-clavière gauche, près de sa jonction avec la veine jugulaire. Le conduit thoracique recueille la lymphe provenant des membres inférieurs, de l'intestin, de la moitié gauche du thorax, du bras gauche et de la moitié gauche de la tête.
CONDUIT TYMPANIQUE
Voir : RAMPE TYMPANIQUE (OU CONDUIT TYMPANIQUE)
CONDUIT VESTIBULAIRE
Voir : RAMPE VESTIBULAIRE (OU CONDUIT VESTIBULAIRE)
CONDYLARTHROSE
Articulations formées d'une tête allongée qui s'emboîte dans une cavité glénoïdale. Elles autorisent des mouvements de flexion, d'extension, d'adduction et d'abduction. L'articulation radio-carpienne (poignet) appartient à cette catégorie.
CONDYLE (OS OCCIPITAL)
Deux saillies articulaires situées de chaque côté du foramen magnum, répondant aux surfaces articulaires supérieures de l'atlas (la 1ère vertèbre cervicale).
CONDYLE EXTERNE DU FÉMUR
Voir : CONDYLE LATÉRAL (OU CONDYLE EXTERNE) DU FÉMUR
CONDYLE INTERNE DU FÉMUR
Voir : CONDYLE MÉDIAL (OU CONDYLE INTERNE) DU FÉMUR
CONDYLE LATÉRAL (OU CONDYLE EXTERNE) DU FÉMUR
Tubérosité située sur la partie interne de l'extrémité inférieure du fémur, s'articulant avec la surface articulaire du condyle latéral du tibia. Le condyle latéral présente une tubérosité latérale sur laquelle s'insèrent certains ligaments du genou.
CONDYLE LATÉRAL DU TIBIA
Saillie arrondie située au-dessous de la surface articulaire supérieure latérale, donnant insertion au ligament collatéral fibulaire.
CONDYLE MÉDIAL (OU CONDYLE INTERNE) DU FÉMUR
Tubérosité située sur la partie interne de l'extrémité inférieure du fémur, s'articulant avec la surface articulaire du condyle médial du tibia. Sur sa partie latérale, le condyle médial présente une tubérosité sur laquelle s'insèrent certains ligaments du genou.
CONDYLE MÉDIAL DU TIBIA
Saillie arrondie située au-dessous de la surface articulaire supérieure médiale et donnant insertion au ligament collatéral tibial.
CONDYLE OCCIPITAL (FORAMEN MAGNUM)
Deux saillies articulaires situées de chaque côté du foramen magnum, répondant aux surfaces articulaires supérieures de l'atlas (la 1ère vertèbre cervicale).
CONDYLE TEMPORAL (OS TEMPORAL)
Saillie arrondie située au-dessous du tubercule articulaire antérieur et en avant de la fosse mandibulaire. Le condyle de la mandibule glisse autour du condyle temporal qui tient ainsi une place importante dans la dynamique de l'articulation temporo-mandibulaire.
CÔNE ARTÉRIEL
Zone de la partie supérieure du ventricule droit dans laquelle s'ouvre l'orifice de communication avec l'artère pulmonaire et qui abrite la valve pulmonaire.
CÔNE MÉDULLAIRE
Forme conique que prend le cylindre médullaire dans sa partie finale, après un léger rétrécissement, et qui se prolonge par le filum terminal interne.
CONJONCTIVE PALPÉBRALE
Membrane ou muqueuse tapissant la face interne des paupières et venant recouvrir la partie antérieure de la sclère et de la cornée.
CONJONCTIVITE
Inflammation de la conjonctive, membrane qui recouvre les paupières et l'œil.
Elle peut être d'origine infectieuse (bactérienne ou virale), allergique, causée par contact, etc.
Le plus souvent, la cause est virale, généralement provoquée par un adénovirus.
La conjonctivite bactérienne aiguë est habituellement provoquée par un Staphylococcus aureus, un Staphylococcus epidermidis, un Streptococcus ou un Hæmophilus. Le trachome est une kérato-conjonctivite bactérienne (infection de la cornée et de la conjonctive) provoquée par la Chlamydia trachomatis, qui peut évoluer jusqu'à la cécité.
La conjonctivite allergique survient en relation avec un allergène (pollen, desquamation de la peau ou des poils d'animaux, acariens, spores de champignons, poussières industrielles, etc.). On la rencontre plus fréquemment au printemps et en automne.
La conjonctivite par contact est associée à l'utilisation de cosmétiques, de lentilles de contact, de médicaments, etc.
Le nouveau-né peut présenter une conjonctivite due à un gonocoque (Neisseria gonorrhœæ), à un Staphylococcus, au Streptococcus pneumoniae, au virus de l'herpès simplex ou à une Chlamydia.
? Symptomatologie
En général, elle provoque la sensation d'un corps étranger (impression d'avoir du sable dans les yeux), une rougeur (hyperémie et injection conjonctivale) et des picotements dans les yeux. Elle peut également engendrer une vision trouble et une augmentation de la sensibilité à la lumière (photophobie).
Dans le cas de la conjonctivite d'origine bactérienne, on observe des sécrétions purulentes ou mucopurulentes et des difficultés pour décoller les yeux au réveil.
Les tableaux viraux peuvent provoquer de la fièvre, une pharyngite, un mal-être général et des sécrétions oculaires séreuses.
La conjonctivite allergique est associée à une rhinite, de l'asthme ou de l'urticaire.
? Diagnostic
En règle générale, le diagnostic est réalisé par un examen ophtalmologique.
Dans certains cas, on a recours à la culture de sécrétions oculaires.
? Traitement
* La forme bactérienne se traite avec des antibiotiques sous forme de collyre et de pommade.
* La forme virale nécessite des compresses froides et des anti-inflammatoires non stéroïdiens topiques jusqu'à disparition du tableau clinique. On y associe des antibiotiques locaux afin d'éviter une surinfection.
* La forme allergique s'améliore avec des anti-histaminiques et des corticoïdes locaux.
* La prophylaxie de la conjonctivite gonococcique et par Chlamydia du nouveau-né passe par l'érythromycine topique. Si la mère présente des cultures positives au virus de l'herpès simplex de type II, il est conseillé de faire une césarienne.
CONQUE
Cavité conduisant à l'entrée de l'orifice du méat acoustique externe. Elle est située en avant de l'anthélix, au centre du pavillon de l'oreille.
CONQUE DU PAVILLON DE L'OREILLE (OU AURICULE)
Cavité délimitée par le tragus (à l'avant) et l'antitragus et l'anthélix (à l'arrière). Au fond, s'ouvre l'orifice du méat acoustique externe.
CONSTIPATION
Il ne s'agit pas d'une maladie à proprement parler mais plutôt d'une gêne désagréable, occasionnée par la rétention des selles dans le gros intestin.
Les causes de cette situation peuvent être multiples mais les plus fréquentes sont un régime alimentaire pauvre en fibres végétales et une vie sédentaire.
Si elle se présente sous une forme aiguë, il convient alors d'écarter tout risque de tumeur.
? Symptomatologie
Les personnes atteintes de constipation chronique vont généralement à la selle deux fois par semaine au maximum. Leurs selles sont extrêmement compactes et volumineuses et leur expulsion est douloureuse. Des douleurs abdominales peuvent également survenir.
? Diagnostic
En règle générale, l'établissement du diagnostic se limite à l'observation des habitudes défécatoires du patient, même si, dans les cas les plus compliqués, on peut avoir recours à une étude morphologique (radiographie de l'abdomen, lavement opaque, etc.) et à une étude de la fonction intestinale (manométrie rectale).
? Traitement
* Le traitement consiste à consommer des fruits et des légumes, à faire de l'exercice et à essayer d'aller à la selle quotidiennement, même si le patient n'en ressent pas nécessairement le besoin.
* Si ces mesures ne sont pas suffisantes, l'utilisation de laxatifs devra être envisagée, uniquement sur prescription médicale et sous réserve que le diagnostic ait confirmé le caractère bénin de la situation.
CONTRACTURE MUSCULAIRE ISCHÉMIQUE DE VOLKMAN
Voir : SYNDROME COMPARTIMENTAL SYNDROME DE COMPRESSION DES LOGES
CONVULSION DU PETIT MAL
Voir : ÉPILEPSIE
CONVULSIONS FÉBRILES
Épisodes convulsifs provoqués par la fièvre, indépendamment de l'origine de celle-ci, qui surviennent lors de l'enfance. Celles qui surviennent chez l'enfant entre six mois et six ans sont caractéristiques. Un facteur génétique prédisposant est admis. Le nombre de cas qui évoluent vers une épilepsie est très faible.
? Symptomatologie
En même temps que la fièvre, un tableau de convulsions de type tonico-clonique, souvent généralisé, accompagné d'une perte de conscience, apparaît. La plupart du temps, ces convulsions ne durent que quelques minutes mais, dans certains cas, elles peuvent être plus longues. Ces symptômes peuvent survenir à nouveau lors des épisodes de fièvre suivants.
? Diagnostic
Chez l'enfant, la présence de fièvre suivie d'une convulsion doit faire penser à une convulsion fébrile. Cependant, il est essentiel d'écarter tout risque de processus inflammatoire du système nerveux central susceptible d'être à l'origine des symptômes précédemment décrits (méningite, encéphalite, etc.).
? Traitement
* En cas de convulsions fébriles, la première mesure à prendre est d'essayer de faire baisser la température à l'aide d'antipyrétiques. Pour cela, l'administration de diazépam par voie rectale est conseillée. En attendant que le médicament fasse effet, il faut faire en sorte que l'enfant ne puisse pas se blesser en le mettant dans un endroit sûr, où il ne peut pas se cogner.
* À des fins de prévention des convulsions, l'administration sur le long terme de médicaments anticonvulsifs peut être envisagée.
COOLEY (ANÉMIE DE)
Voir : THALASSÉMIE
CORDAGE TENDINEUX DE LA VALVE MITRALE
Cordons fibreux unissant les deux parties de la valve mitrale aux muscles papillaires, ou piliers du cœur, et répartis en bouquets de forme irrégulière.
CORDAGE TENDINEUX DE LA VALVE TRICUSPIDE
Cordons fibreux unissant les trois parties de la valve tricuspide aux muscles papillaires, ou piliers du cœur, et répartis en bouquets de forme irrégulière.
CORDE DU TYMPAN
Branche intra-pétreuse du nerf facial qui, dès son origine, suit une trajectoire récurrente en direction de la cavité tympanique. Elle émet des ramifications à travers cette cavité, la traverse, puis sort du crâne et descend pour rejoindre le nerf lingual, provenant du trijumeau. Ce nerf renferme des fibres destinées aux glandes salivaires sub-mandibulaires et sub-linguales.
CORDE OBLIQUE (OU CORDE OBLIQUE DE WEITBRECH)
Ligament fin s'insérant près de la tubérosité du radius et sur le processus coronoïde de l'ulna.
CORDE OBLIQUE DE WREITBRECH
Voir : CORDE OBLIQUE (OU CORDE OBLIQUE DE WEITBRECH)
CORDON DORSAL
La zone dorsale de la substance blanche médullaire abrite un cordon composé de faisceaux de fibres nerveuses qui reçoivent les stimuli sensitifs et les transmettent à la moelle allongée (faisceaux gracile et cunéiforme).
CORDON LATÉRAL
La partie de la substance blanche correspondant à la région périphérique de la moelle est parcourue latéralement par un cordon composé de faisceaux de fibres nerveuses qui proviennent du cortex cérébral, se dirigent vers le cervelet, transmettent les ordres moteurs et reçoivent les stimuli sensitifs (tractus cortico-spinal latéral, spino-cérébelleux ventral, spino-cérébelleux dorsal, rubro-spinal, etc.).