Dictionnaire anatomie
- CAPILLAIRE SANGUIN (NEURONE)
- Les cellules nerveuses, compte tenu de leur fonction spécifique, ont des besoins métaboliques très importants. Aussi le tissu qu'elles forment est extrêmement riche en vaisseaux sanguins, chargés d'assurer l'irrigation sanguine. Autour de ces vaisseaux se fixent les cellules gliales.
- CAPILLAIRE SANGUIN ARTÉRIEL (FOLLICULE PILO-SÉBACÉ)
- Capillaire parvenant au follicule pilo-sébacé à travers l'hypoderme et qui lui apporte le sang artériel.
- CAPILLAIRE SANGUIN VEINEUX (FOLLICULE PILO-SÉBACÉ)
- Capillaire sortant du follicule pilo-sébacé en emportant le sang veineux.
- CAPILLAIRE SINUSOÏDE
- Capillaires veineux partant des branches de la veine porte. Ils s'introduisent sous forme d'éventail dans le lobule hépatique et conduisent le sang veineux entre les hépatocytes. Au cours de ce trajet, ceux- ci filtrent et retiennent les substances nécessaires à leur fonctionnement. Les capillaires sinusoïdes débouchent dans une veine située au centre du lobule hépatique : la veine centrale du foie.
- CAPILLAIRE VEINEUX
- Réseau de vaisseaux sanguins microscopiques constituant le point de départ du système veineux. Ces vaisseaux recueillent le sang chargé de déchets provenant des différents tissus corporels et le transportent vers les vaisseaux veineux de calibre supérieur.
- CAPITATUM
- Cet os doit son nom au fait qu'il est le plus volumineux des os du carpe, dans lequel il occupe une position centrale, dans la rangée distale. Le capitatum s'articule par sa face inférieure avec les 2e, 3e et 4e métacarpiens, par sa face supérieure avec le lunatum, par sa face externe avec le trapèze et le scaphoïde, et par sa face interne avec le hamatum.
- CAPITULUM
- Saillie en forme de demi-sphère, située à la partie externe de l'extrémité inférieure de l'humérus et s'articulant avec la fovéa (ou cupule) du radius.
- CAPSULE ARTICULAIRE (ARTICULATION TEMPORO-MANDIBULAIRE)
- Manchon de tissu fibreux enveloppant totalement l'articulation. Il recouvre toute la circonférence du col du processus condylien de la mandibule et se dirige vers l'arrière jusqu'au processus zygomatique, à la fosse mandibulaire du temporal et à l'os sphénoïde.
- CAPSULE ARTICULAIRE (COUDE)
- Manchon fibreux englobant la totalité de l'articulation du coude. Elle est entourée par les différents ligaments.
- CAPSULE ARTICULAIRE (FÉMUR)
- Manchon fibreux englobant la totalité de l'articulation, depuis le pourtour de l'acétabulum jusqu'au col du fémur.
- CAPSULE ARTICULAIRE (MAIN)
- Manchon fibreux englobant la totalité de l'articulation et s'insérant en haut sur le pourtour du radius et de l'ulna et en bas sur le pourtour du carpe.
- CAPSULE DE BOWMAN
- Couche externe qui recouvre le glomérule rénal, à la manière d'une membrane.
- CAPSULE DU NOeUD LYMPHATIQUE
- Le nud lymphatique est recouvert d'une capsule fibreuse de tissu conjonctif que traversent les différents conduits lymphatiques afférents. La région du hile est la seule qui ne soit pas recouverte par le cortex, ce qui permet le passage de l'artère, de la veine et du vaisseau lymphatique efférent.
- CAPSULE FIBREUSE DU FOIE
- Couche externe du foie, formée par un tissu fibreux, recouvrant toute la superficie de cet organe. Elle se caractérise par une couleur rouge foncé et un aspect granuleux.
- CAPSULE INTERNE ET EXTERNE (ENCÉPHALE)
- Deux bandes de substance blanche situées entre le noyau lenticulaire, le noyau caudé, le thalamus (capsule interne) et le claustrum (capsule externe). Elles contiennent un grand nombre de fibres nerveuses reliant les différentes régions cérébrales entre elles.
- CAPSULE RÉNALE
- Membrane fibreuse qui recouvre toute la surface externe du rein, laissant un orifice sur son bord interne : le hile.
- CAPSULE SPLÉNIQUE
- Membrane de tissu conjonctif qui, telle une enveloppe, recouvre toute la surface de la rate et dont les prolongements pénètrent dans l'organe, le divisant en lobes et lobules.
- CAPSULE SURRÉNALE (GLANDE SURRÉNALE)
- Membrane fibreuse entourant la partie externe et recouvrant dans leur totalité les glandes surrénales, qui sont également enveloppées d'une couche protectrice de tissu adipeux.
- CAPSULE SURRÉNALE (REIN)
- Structures situées sur le pôle supérieur des reins et qui abritent les glandes surrénales, responsables de la sécrétion d'hormones telles que l'adrénaline, la noradrénaline, les glucocorticoïdes, les minéralocorticoïdes et certaines hormones sexuelles.
- CAPUCHON (OU PRÉPUCE) DU CLITORIS
- Repli cutané formé par la partie antérieure des petites lèvres, recouvrant le clitoris comme le prépuce masculin recouvre le pénis.
- CARCINOMATOSE PÉRITONÉALE
- Voir : CANCER DE L'OVAIRE
- CARCINOME
- Voir : CANCER
- CARCINOME À CELLULES RÉNALES ADÉNOCARCINOME RÉNAL HYPERNÉPHROME
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Le carcinome à cellules rénales est la tumeur rénale la plus fréquente.
Il a pour origine les cellules du tube contourné proximal.
Il s'associe à des altérations chromosomiques, à une polykystose rénale et à des malformations congénitales.
? Symptomatologie
On décrit traditionnellement une triade de symptômes comportant une hématurie (présence de globules rouges dans l'urine), des douleurs et une masse palpable au niveau du flanc. Aujourd'hui, le diagnostic est le plus souvent réalisé fortuitement au cours d'une échographie.
Le symptôme le plus fréquent est l'hématurie. Une perte de poids, une anémie ou une hypertension artérielle peuvent apparaître.
La présence de métastases à distance est fréquente au moment du diagnostic.
? Diagnostic
L'échographie permet de diagnostiquer la plupart des masses rénales.
La tomodensitométrie fournit des informations précises sur la tumeur, son extension, son degré d'envahissement local et les métastases.
Une ponction-biopsie peut s'avérer nécessaire.
? Traitement
* Lorsque la maladie est limitée au parenchyme rénal, l'ablation de l'organe, glande surrénale comprise (néphrectomie radicale), est indiquée.
* Dans des cas particuliers (tumeurs de petite taille et bien délimitées, tumeur située sur un rein unique), une chirurgie partielle peut être envisagée.
* La chimiothérapie, la radiothérapie, l'hormonothérapie et l'immunothérapie n'ont pas donné de bons résultats. - CARCINOME À GRANDES CELLULES
- Voir : CANCER DU POUMON
- CARCINOME À PETITES CELLULES
- Voir : CANCER DU POUMON
- CARCINOME DE LA PROSTATE
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Le carcinome de la prostate est la tumeur maligne la plus fréquente du système génito-urinaire masculin et la deuxième après le cancer du poumon.
Il s'agit généralement d'adénocarcinomes qui ont pour origine les zones périphériques de la prostate.
Les androgènes joueraient un rôle dans son développement car, chez les individus castrés, l'épithélium glandulaire s'atrophie et aucun carcinome ne se développe.
Le carcinome de la prostate a la capacité de s'étendre aux organes voisins (vésicules séminales, vessie et rectum). Il peut produire des métastases par voie sanguine ou lymphatique au niveau des os (bassin, corps vertébraux, fémur et côtes), des poumons, du foie et des glandes surrénales.
? Symptomatologie
Il apparaît habituellement chez les hommes de plus de 60 ans.
La symptomatologie est semblable à celle de l'hypertrophie prostatique bénigne, avec un retard au déclenchement de la miction, une diminution de la force et du calibre du jet mictionnel, des gouttes retardataires en fin de miction, une miction en deux temps ou plus et la sensation d'une miction incomplète (syndrome prostatique).
Il existe parfois une hématurie (présence de globules rouges dans l'urine).
Un quart des patients présente des métastases au moment du diagnostic.
? Diagnostic
Le toucher rectal (palpation de la prostate par l'introduction d'un doigt dans l'anus) est le premier examen à réaliser. Des caractéristiques telles que la dureté, la présence de nodules, l'irrégularité et l'effacement des sillons anatomiques, doivent faire suspecter la présence d'un carcinome.
L'antigène prostatique spécifique (dont le sigle anglais est PSA) est une protéine produite par les cellules de la prostate. Son taux sanguin, qui augmente en cas de cancer, doit être analysé en même temps que les informations obtenues lors du toucher rectal, car ce taux s'élève également dans les pathologies prostatiques bénignes.
Une autre substance, la phosphatase acide prostatique (en anglais PAP), augmente en présence d'un carcinome de la prostate à des stades avancés.
L'échographie transrectale fournit des informations sur les caractéristiques anatomiques de la glande et l'envahissement des structures voisines (vésicules séminales, vessie ou rectum).
Le diagnostic définitif est établi au moyen d'une biopsie de la prostate, guidée par échographie ou toucher rectal.
La tomodensitométrie et la résonance magnétique nucléaire permettent d'évaluer les métastases éloignées. La gammagraphie osseuse est particulièrement indiquée devant une suspicion de métastase osseuse.
? Traitement
* Il existe différentes options thérapeutiques, qui dépendent du patient et du degré d'extension de la maladie.
* Chez les patients âgés de moins de 70 ans, ayant un bon état général et une bonne espérance de vie, le traitement chirurgical avec exérèse de la prostate par prostatectomie radicale est préférable. L'incontinence et l'impuissance sont des complications possibles.
* Les résultats de la radiothérapie sont semblables à ceux de la chirurgie si la maladie est localisée.
* La suppression des taux d'androgènes circulants (hormonothérapie), par castration chirurgicale ou par traitement pharmacologique, freine la croissance des cellules cancéreuses présentant des récepteurs aux androgènes (certaines cellules du carcinome répondent aux androgènes et d'autres, non). Elle est utilisée pour les stades avancés.
* La surveillance active est possible pour les stades précoces ou les patients ayant une faible espérance de vie.
* Curiethérapie.
* Cryothérapie. - CARCINOME DE LA VESSIE
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Le carcinome de la vessie est le deuxième cancer du système génito-urinaire par ordre de fréquence, après le cancer de la prostate.
La plupart ont pour origine les cellules de l'épithélium transitionnel (type d'épithélium qui recouvre les calices rénaux, les uretères, la vessie et une partie de l'urètre).
Le carcinome de la vessie est lié à l'exposition à la fumée de tabac, aux amines aromatiques (industrie textile et du caoutchouc), aux cyclophosphamides et à l'abus d'analgésiques.
La tumeur peut présenter une croissance superficielle ou un envahissement en profondeur. Il peut s'agir également d'un carcinome in situ.
Les tumeurs à croissance superficielle s'étendent horizontalement et ont une forte tendance aux récidives. Les tumeurs présentant un envahissement en profondeur produisent fréquemment des métastases, malgré le traitement. Dans le cas d'un carcinome in situ, la tumeur est limitée à l'épithélium mais se comporte de manière agressive à l'intérieur de la vessie. Les récidives et l'évolution vers une tumeur infiltrante sont fréquentes.
? Symptomatologie
Le signe le plus fréquent est l'hématurie (présence de globules rouges dans l'urine), que l'on peut détecter directement par le changement de couleur de l'urine (hématurie macroscopique) ou par un examen biochimique (hématurie microscopique).
Il existe également des symptômes semblables à ceux d'une cystite : dysurie (brûlures ou douleurs lors de la miction), pollakiurie (augmentation de la fréquence mictionnelle, avec de faibles quantités) et impériosité mictionnelle sans signes d'infection.
? Diagnostic
L'examen d'un patient présentant des symptômes suggestifs comporte une échographie et une urographie intraveineuse, qui renseignent sur la morphologie et la taille de la tumeur, ainsi que sur la coexistence de tumeurs des voies urinaires supérieures.
La détection de cellules cancéreuses dans l'urine (cytologie urinaire) est un examen simple qui permet de détecter la desquamation des cellules tumorales dans un pourcentage élevé de cas.
La cystoscopie est l'exploration de la vessie par endoscopie réalisée à travers l'urètre. Elle permet, en outre, de prélever des échantillons en vue d'une biopsie.
La tomodensitométrie est utile pour évaluer les métastases.
? Traitement
* Les tumeurs d'extension superficielle sont traitées par exérèse pratiquée par voie endoscopique à travers l'urètre (résection transurétrale, ou RTU). Pour éviter les récidives, le traitement se poursuit ultérieurement par une chimiothérapie ou une immunothérapie endovésicale par le BCG (bacille Calmette-Guérin). Dans ce cas, l'immunothérapie fait appel à des souches atténuées du bacille tuberculeux, afin de stimuler la réponse du système immunitaire dirigée contre les cellules tumorales.
* Si la tumeur est infiltrante, le traitement est chirurgical. Il consiste généralement en une cystectomie radicale, avec ablation de la vessie, de la prostate et des vésicules séminales chez l'homme, et de l'utérus, des trompes, des ovaires et d'une partie du vagin chez la femme. Les uretères sont dérivés directement à la peau ou à des réservoirs intestinaux.
* La chimiothérapie est utilisée chez les patients présentant des métastases ou dont les ganglions lymphatiques sont touchés. - CARCINOME DUCTAL
- Voir : CANCER DU SEIN
- CARCINOME EMBRYONNAIRE
- Voir : CANCER DU TESTICULE
- CARCINOME ÉPIDERMOÏDE (ÉPITHÉLIOMA SPINOCELLULAIRE)
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Deuxième tumeur cutanée maligne par sa fréquence, il se développe aux dépens des kératinocytes de l'épiderme.
Il affecte la peau et les muqueuses.
Le principal facteur prédisposant est l'exposition au soleil.
? Symptomatologie
Dans 50% à 60% des cas, il est localisé sur la tête et le cou.
Il apparaît fréquemment sur une peau ayant déjà subi des lésions : kératose actinique, leucoplasie, cicatrices, ulcères, etc.
Cliniquement, il se présente comme une lésion tumorale, d'évolution lente, de croissance modérée s'étendant sur plusieurs mois. Sa taille est variable, de quelques millimètres à plusieurs centimètres, selon la durée d'évolution. Il peut s'ulcérer et saigner.
Il existe un risque de récidive et de formation de métastases.
? Diagnostic
Il doit être suspecté d'après l'examen clinique et toujours confirmé par une biopsie.
? Traitement
* Le traitement de choix est l'exérèse chirurgicale. - CARCINOME HÉPATOCELLULAIRE TUMEUR MALIGNE DU FOIE
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Les principaux facteurs prédisposants identifiés sont la cirrhose, l'hépatite B et l'hépatite C chroniques, l'hémochromatose et un déficit en alpha-1-antitrypsine.
? Symptomatologie
Il apparaît plus fréquemment chez les hommes entre 50 et 60 ans.
En règle générale, il se manifeste par des douleurs et une masse abdominale palpable.
On observe fréquemment une diarrhée chronique. Des syndromes paranéoplasiques ainsi qu'une augmentation du taux d'alpha-ftoprotéine (protéine d'origine ftale) peuvent également être constatés.
? Diagnostic
L'échographie, la tomographie axiale assistée par ordinateur, l'angiographie hépatique et la résonance magnétique nucléaire sont des techniques d'imagerie médicale qui, avec des degrés de sensibilité différents, permettent de détecter la masse tumorale suspecte.
Le diagnostic de certitude est obtenu par l'examen de biopsies prélevées lors d'une échographie ou d'une tomographie axiale assistée par ordinateur.
? Traitement
* Si la maladie est à un stade précoce, on a alors recours à la résection chirurgicale.
* Dans le cas de patients souffrant de tumeurs localisées et pour lesquels la chirurgie n'est pas envisageable, la greffe de foie peut être indiquée. - CARCINOME LOBULAIRE IN SITU
- Voir : CANCER DU SEIN
- CARCINOME SQUAMEUX
- Voir : CANCER DU POUMON
- CARDIA
- Orifice d'entrée de l'estomac, par lequel celui-ci communique avec l'sophage. Par extension, cette zone reçoit l'appellation de région cardiale.
- CARDIOPATHIE CONGÉNITALE
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Un pour cent des nouveau-nés vivants présente des anomalies du développement intra-utérin de l'appareil cardiovasculaire.
De façon générale, elles sont plus fréquentes chez les garçons et, dans 25% des cas, elles sont associées à d'autres malformations extra-cardiaques.
Des facteurs génétiques et environnementaux sont à l'origine de ces malformations. Les principaux facteurs environnementaux sont la rubéole chez la mère, l'administration de thalidomide, l'alcoolisme maternel et les médicaments contenant du lithium.
L'éventail des malformations est très large : depuis les anomalies légères sans atteinte hémodynamique, jusqu'à des malformations qui compromettent sérieusement la survie.
La cardiopathie congénitale la plus fréquente est la communication interventriculaire. Il s'agit d'une anomalie de la cloison qui sépare les deux ventricules et qui entraîne un mélange entre le sang de la circulation artérielle et celui de la circulation veineuse.
La tétralogie de Fallot est un tableau complet associant une communication interventriculaire, l'obstruction du flux à la sortie du ventricule droit, un chevauchement de l'aorte sur la cloison défectueuse et une hypertrophie ventriculaire droite.
Dans la transposition des gros vaisseaux, l'aorte part du ventricule droit et l'artère pulmonaire du ventricule gauche.
? Symptomatologie
La symptomatologie dépend de la malformation.
En général, les cardiopathies congénitales apparaissent dès la naissance ou les premières heures de vie.
Si le débit pulmonaire est trop important, on observe des symptômes d'insuffisance cardiaque, des infections respiratoires et une hypertension pulmonaire.
Une cyanose (coloration bleutée de la peau, généralement due à la mauvaise oxygénation du sang) apparaît lorsque le sang des deux circulations se mélange, avec passage de la circulation droite à la circulation gauche.
? Diagnostic
Le diagnostic dépend de la nature de la cardiopathie.
Généralement, l'échocardiogramme doppler permet d'observer les anomalies anatomiques, ainsi que la direction et la vitesse du flux sanguin.
La réalisation d'un cathétérisme cardiaque peut s'avérer nécessaire.
? Traitement
* Le traitement dépend de la nature de la cardiopathie.
* Parfois, une surveillance suffit, car certaines cardiopathies se corrigent au cours de la croissance. Dans d'autres cas, il est nécessaire d'avoir recours à des techniques chirurgicales complexes ou à la transplantation. - CARDIOPATHIE ISCHÉMIQUE
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Altération du muscle cardiaque due au déséquilibre entre l'apport en oxygène et la demande du myocarde.
La cause la plus fréquente est l'athérosclérose des artères coronaires, mais elle peut être due également à un spasme artériel, à une embolie ou à une augmentation de la demande par hypertrophie myocardique.
La diminution de l'apport en oxygène (ischémie) peut provoquer des altérations minimes de la fonction ventriculaire, qui n'apparaissent qu'à l'effort (angine chronique stable), mais aussi des lésions graves et irréversibles de la paroi ventriculaire (infarctus aigu du myocarde).
Secondairement, l'atteinte ischémique des fibres musculaires peut affecter le fonctionnement de la valve mitrale ou favoriser l'apparition d'arythmies graves.
? Symptomatologie
Le terme angine de poitrine (angor pectoris) désigne la douleur résultant de la cardiopathie ischémique.
Généralement, la douleur est décrite comme une oppression ou une sensation de poids dans la région rétrosternale. La douleur peut également irradier jusqu'au cou, à la mâchoire, aux épaules ou aux bras.
Elle apparaît parfois à l'épigastre ou dans le dos.
De manière caractéristique, elle augmente à l'effort et disparaît au repos.
Lorsque la douleur suit ce schéma, il s'agit d'une angine chronique stable.
À mesure que la maladie progresse, la douleur peut augmenter en intensité ou en fréquence, ou apparaître au repos et s'associer à des symptômes tels que la transpiration, la fatigue et des difficultés à respirer, déterminant un syndrome dont la gravité et le risque sont plus élevés et appelé angine instable.
? Diagnostic
L'interrogatoire est fondamental, car les caractéristiques cliniques de la douleur peuvent être les seuls éléments permettant d'établir le diagnostic.
L'électrocardiogramme au repos et à distance de l'épisode douloureux est normal dans plus de 50% des cas.
Par l'épreuve d'effort progressif sur bicyclette ergométrique, on cherche à déclencher des modifications électrocardiographiques ou des symptômes grâce à un effort progressif et contrôlé.
L'échocardiogramme de stress est un échocardiogramme d'effort ou de stress pharmacologique qui détecte les dysfonctionnements ventriculaires secondaires à l'insuffisance de l'apport en oxygène.
Des explorations de médecine nucléaire, la gammagraphie et la ventriculographie, dans lesquelles des isotopes radioactifs sont captés par le muscle cardiaque, permettent de détecter les zones d'ischémie myocardique.
La coronarographie (artériographie coronaire) est une méthode invasive permettant de visualiser la circulation à l'intérieur des artères coronaires, grâce à l'injection d'un produit de contraste.
? Traitement
* Le contrôle des facteurs de risque de la coronaropathie est essentiel : hypertension, tabagisme, diabète, hypercholestérolémie, sédentarité et obésité.
* Le traitement pharmacologique comprend l'aspirine, les vasodilatateurs et les médicaments qui réduisent la consommation myocardique d'oxygène.
* Dans les cas non contrôlés, ou lorsqu'une quantité importante de muscle est menacée, une revascularisation coronaire par angioplastie, avec ou sans implantation d'endoprothèse vasculaire (stent), ou une revascularisation chirurgicale (pontage aorto-coronarien) sont indiquées.
* L'angioplastie coronaire transluminale percutanée consiste à introduire un cathéter, dont l'extrémité est munie d'un ballonnet gonflable, à travers une artère périphérique (fémorale ou radiale) jusqu'aux vaisseaux coronaires. Le ballonnet est gonflé dans la zone obstruée, provoquant la rupture de la plaque d'athérome et améliorant le débit sanguin.
* Les endoprothèses vasculaires sont des dispositifs que l'on introduit à l'aide du cathéter d'angioplastie et que l'on place contre la paroi artérielle, à l'emplacement de la plaque d'athérome, augmentant ainsi le diamètre de la lumière artérielle.
* Pour revasculariser chirurgicalement le myocarde, on réalise une dérivation de la circulation artérielle entre l'aorte et l'artère coronaire, en aval de l'obstruction, à l'aide de greffons artériels (artère thoracique interne, artère radiale) ou veineux (grande veine saphène). - CARIE DENTAIRE
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Maladie des dents qui provoque une destruction progressive de leurs tissus et qui, en l'absence de traitement, peut aboutir à la destruction complète des dents touchées. C'est la maladie la plus courante dans les pays développés. Plusieurs facteurs peuvent être à l'origine de son apparition mais le plus courant est la présence de restes alimentaires, essentiellement sucrés, entre les dents, à quoi il faut ajouter l'action infectieuse des germes propres à la bouche, essentiellement celle du Streptococcus mutans.
? Symptomatologie
La première manifestation de la maladie est l'apparition de plaque dentaire, ou tartre.
On observe ensuite la cavitation et la destruction des tissus dentaires. Lorsque celle-ci atteint les terminaisons nerveuses de la dent, le patient ressent alors une douleur intense.
? Diagnostic
Le diagnostic est établi par une simple inspection de la cavité buccale par un dentiste.
Les zones à risques peuvent être détectées par l'application d'une solution qui fait ressortir les endroits menacés par la présence de tartre.
? Traitement
* L'hygiène buccale après les repas et le renforcement de l'émail dentaire par le fluor sont des méthodes de prévention efficaces.
* Une zone cariée doit impérativement être traitée et bouchée par un ciment préparé spécialement à cet effet. - CARONCULE LACRYMALE
- Saillie rougeâtre ou rosée, localisée au niveau de la commissure palpébrale interne (angle interne de l'il).
- CARPE (OU OS DU CARPE)
- Ensemble de huit petits os (scaphoïde, lunatum, triquétrum, pisiforme, trapézoïde, trapèze, capitatum et hamatum) de forme cuboïdale, disposés en deux rangées. Les os du carpe s'articulent, en haut, avec l'ulna et le radius pour former l'articulation du poignet et, en bas, avec les métacarpiens.
- CARTILAGE
- Structures squelettiques dont la fonction nécessite qu'elles soient plus mobiles que l'os. Les cartilages se trouvent au niveau des articulations, à l'extrémité des os longs. Ils font également partie d'autres structures internes, comme le larynx, la trachée, les bronches, le pavillon de l'oreille, les ménisques des genoux, etc. Il existe trois types de cartilages : hyalin, fibreux et élastique, le premier étant prédominant dans le tissu cartilagineux du squelette. Ce cartilage, situé à l'extrémité des os, permet leur croissance en s'ossifiant progressivement.