Dictionnaire anatomie

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VEINE VÉSICALE
Les veines issues des parois vésicales descendent vers la région prostatique, où elles reçoivent le nom de plexus veineux de Santorini, qui débouche dans la veine iliaque interne via les veines pudendales internes.
VEINULE
Veines de petit calibre nées de la jonction progressive des différents capillaires veineux et formant les veines de moyen et gros calibre.
VENTRE DU MUSCLE
Partie la plus volumineuse du muscle strié, presque toujours située dans sa région centrale.
VENTRICULE (4e)
Cavité située entre le cervelet, le pont et la moelle allongée, dans laquelle débouche l'aqueduc du mésencéphale provenant du 3e ventricule. Le 4e ventricule se poursuit plus bas par le canal central. C'est dans ce système que circule le liquide cérébrospinal, qui arrive également à l'espace sub-arachnoïdien des méninges grâce à des ouvertures situées sur la partie latérale et centrale de cette cavité.
VENTRICULE (OU VENTRICULE MOYEN) (3e)
Cavité située sous les ventricules latéraux, avec lesquels elle communique par les foramens interventriculaires, et dont les parois sont formées par le thalamus visuel. Elle contient le liquide cérébrospinal qui circule à travers les différents ventricules et arrive dans les espaces méningés pour assurer la protection du cerveau. Le 3e ventricule constitue l'origine de l'aqueduc du mésencéphale (ou de Sylvius), par lequel le liquide cérébrospinal atteint le 4e ventricule.
VENTRICULE DROIT
Vaste cavité située dans la partie inférieure du cœur, sous l'atrium droit, posée sur la face supérieure du diaphragme et derrière le sternum. Pourvu de parois musculaires, le ventricule droit a pour fonction de recueillir le sang veineux provenant de l'atrium droit et, sous l'effet d'une brusque contraction, de l'envoyer via le tronc pulmonaire jusqu'aux poumons, où il se charge en oxygène et se débarrasse de substances résiduelles telles que le dioxyde de carbone. Il est le point de départ de la petite circulation, ou circulation pulmonaire. La puissance nécessaire pour pousser le sang veineux vers les poumons étant moins importante que celle requise pour envoyer le sang artériel dans l'ensemble de l'organisme, les parois musculaires du ventricule droit sont plus fines que celles du gauche, et les fibres de conduction de l'impulsion électrique, ou réseau de Purkinje, sont moins serrées dans le ventricule droit que dans le gauche.
VENTRICULE GAUCHE
Cette vaste cavité située du côté gauche de la cavité thoracique est en contact avec le poumon gauche à travers le péricarde et les plèvres. Le ventricule gauche reçoit le sang chargé en oxygène provenant de l'atrium gauche et, en contractant fortement ses épaisses parois, l'envoie dans l'aorte puis, de là, dans tout l'organisme, ce qui en fait le point de départ de la grande circulation, ou circulation systémique. Cette communication est régulée par l'ouverture et la fermeture de la valve de l'aorte. Les parois du ventricule gauche sont plus épaisses que celles du ventricule droit car elles doivent exercer une pression plus importante. Les fibres de conduction de l'impulsion électrique, ou réseau de Purkinje, sont donc plus épaisses dans le ventricule gauche que dans le droit.
VENTRICULE LATÉRAL
Deux cavités situées de chaque côté de la ligne médiane du cerveau, qui s'étend d'avant en arrière, du lobe frontal au lobe occipital. Elles sont séparées par le septum pellucidum et délimitées dans leur partie supérieure par le corps calleux. Les ventricules latéraux abritent les plexus choroïdes, chargés de produire le liquide cérébrospinal.
VENTRICULE MOYEN
Voir : VENTRICULE (OU VENTRICULE MOYEN) (3e)
VERMIS
Renflement formant le lobule central situé entre les deux hémisphères du cervelet.
VERNIX CASEOSA
Couche de graisse recouvrant la peau et les cheveux du nouveau-né et qui le protège des changements de température pendant ses premières minutes de vie.
VERRUE
Les verrues sont la conséquence de l'infection de la peau par un virus de la famille des papovavirus humains, connus sous le nom de papillomavirus humain.
L'infection se transmet par contact direct. Elle est fréquente chez les enfants et les adolescents.
? Symptomatologie
Les verrues peuvent présenter des formes variées. Les plus fréquentes sont les verrues vulgaires : il s'agit de petites papules possédant une surface dure et quelques excroissances, habituellement localisées sur les mains.
Les verrues plantaires constituent un autre type de verrues. Elles apparaissent sur la plante des pieds et se présentent comme une zone de peau de forme arrondie, durcie, possédant un point noir central plus sombre. Ce sont les seules verrues susceptibles d'être douloureuses.
Les verrues planes siègent sur le visage. Ce sont des micropapules de couleur rosée, presque toujours nombreuses.
Généralement, les verrues ont tendance à disparaître spontanément, mais cette disparition peut être très tardive.
? Diagnostic
La verrue est une lésion cutanée très facilement identifiable par le spécialiste, car son diagnostic peut être établi par simple observation clinique.
? Traitement
* On recommande l'application locale de médicaments ayant une action kératolytique, sous forme de solution, de crème ou de patch. Ces préparations mettent beaucoup de temps à agir.
* Les autres options sont l'électrochirurgie, l'exérèse chirurgicale ou la cryothérapie (traitement par le froid à l'aide d'azote liquide).
VERTÈBRE CERVICALE
Elles sont au nombre de sept et forment la colonne cervicale. Les deux premières ont une forme distincte et sont connues sous le nom d'atlas et d'axis. Les cinq autres sont très semblables entre elles. Elles donnent insertion, par l'intermédiaire de prolongements tendineux, à presque tous les muscles cervicaux de la région pré-vertébrale.
VERTÈBRE CERVICALE
Il existe sept vertèbres cervicales, formant le rachis cervical. Les deux premières ont une forme distincte et sont connues sous le nom d'atlas et d'axis. Les cinq autres sont très semblables entre elles. Elles donnent insertion, par l'intermédiaire de prolongements tendineux, à presque tous les muscles cervicaux de la région pré-vertébrale.
VERTÈBRE LOMBALE
Les vertèbres lombales sont au nombre de cinq. Volumineuses et hautes, elles forment la partie lombale de la colonne vertébrale. Les premières vertèbres lombales servent d'insertion aux prolongements tendineux du ventre postérieur du diaphragme. Elles se fixent sur le corps vertébral et sur leur processus transverse respectif.
VERTÈBRE THORACIQUE
Une des structures osseuses qui forment la colonne vertébrale et servent d'appui postérieur aux côtes. Les vertèbres s'articulent avec les processus transverses costaux.
VERTÈBRE THORACIQUE (12e)
La dernière des vertèbres thoraciques. Les piliers droit et gauche du diaphragme s'insèrent sur la partie antérieure de son corps vertébral.
VERTÈBRE THORACIQUE (7e)
La coupe transversale du thorax effectuée au niveau de la 7e vertèbre thoracique permet de visualiser en section le corps de cette vertèbre, ses processus transverse et épineux et le foramen vertébral parcouru par la moelle spinale.
VERTIGE
Sensation donnant à une personne l'impression que son corps ou que les objets environnants sont animés d'un mouvement de rotation. Le vertige est provoqué par une altération du système de l'équilibre. Ce système intègre les informations relatives à la position du corps qui lui sont transmises par la vue, le toucher (sensibilité proprioceptive) et l'oreille interne (labyrinthe postérieur). Ces stimuli arrivent aux noyaux vestibulaires du tronc cérébral et au cervelet, qui préparent une réponse transmise aux centres spinaux (qui régulent la position du corps en stimulant les groupes musculaires), oculomoteurs (des nystagmus surviennent parfois : mouvement involontaire et répété des yeux dans une même direction) et du nerf vague (dont la stimulation déclenche une réponse végétative : nausées, sudation).
Si une des étapes de ce circuit est affectée, cela peut provoquer des vertiges. Il en existe deux types : vertige périphérique (affection de l'ouïe, du toucher ou de la vue) et vertige central (affection du noyau du tronc cérébral et/ou du cervelet). Les causes les plus fréquentes sont périphériques.
Le vertige paroxystique positionnel bénin est le type de vertige le plus fréquent. Il est dû à la présence de matériel dense dans l'endolymphe, ce qui provoque une stimulation anormale des cellules du canal semi-circulaire postérieur.
L'autre cause fréquente de vertige est la névrite vestibulaire, provoquée par une infection virale du nerf vestibulaire chargé de transmettre l'information des conduits semi-circulaires au tronc cérébral.
Le syndrome de Ménière est dû à une augmentation de l'endolymphe, qui provoque une distension du labyrinthe.
? Symptomatologie
Les symptômes du vertige varient selon la zone touchée : le vertige périphérique commence brutalement mais dure moins longtemps que le vertige central. Celui-ci provoque plus une sensation d'instabilité que de rotation à proprement parler et, dans certains cas, il est associé à une autre symptomatologie neurologique (paralysie des paires crâniennes, altérations de la marche, céphalées).
Dans le cas du vertige paroxystique positionnel bénin, les crises sont provoquées par des mouvements d'extension et de rotation de la tête, et ne durent jamais plus que quelques minutes.
La névrite vestibulaire se présente sous la forme d'une unique crise, de forte intensité, durant plusieurs jours.
Le syndrome de Ménière touche les patients âgés de 30 à 50 ans. Il se manifeste sous la forme de crises de vertige, d'acouphènes ou tintements (sensation de bourdonnements dans les oreilles) et d'hypoacousie (baisse de l'acuité auditive).
? Diagnostic
L'interrogatoire du patient est essentiel. La forme sous laquelle les crises se présentent peut orienter le diagnostic.
Les signes de Romberg, l'épreuve de Babinski-Weill, le test d'Unterberger et l'épreuve de Bárány permettent d'évaluer l'équilibre et l'intégrité de la connexion entre les centres vestibulaires et la moelle spinale et sont altérés en cas de syndrome vertigineux.
Le nystagmus est un mouvement involontaire et répété des yeux survenant en cas d'altération de la connexion entre les centres vestibulaires et les nerfs oculomoteurs, et pouvant être évalué au moyen de différentes manœuvres de stimulation.
Dans certains cas, une étude des images de l'encéphale (tomographie axiale assistée par ordinateur ou résonance magnétique nucléaire), un électroencéphalogramme ou une étude du potentiel évoqué auditif (évaluation des ondes cérébrales qui se produisent lorsque le patient écoute un son) peuvent être nécessaires.
? Traitement
* Dans le cas du vertige paroxystique positionnel bénin, on peut utiliser la manœuvre thérapeutique d'Epley ou de repositionnement canalaire, qui consiste à faire une série de mouvements de la tête et des épaules du patient, afin que, sous l'action de la gravité, les particules de matériel dense (otolithes) qui circulent librement dans le canal semi-circulaire postérieur soient déplacées.
* Les crises de vertige observées dans le cas de la névrite vestibulaire ou du syndrome de Ménière se traitent avec des sédatifs vestibulaires et des anti-émétiques (inhibiteurs des vomissements).
* Le traitement chronique du syndrome de Ménière consiste à faire baisser la quantité d'endolymphe au moyen d'un régime sans sel, associé à la prise de diurétiques et de vasodilatateurs.
* Les cas les plus sévères nécessitent un traitement chirurgical.
VÉSICULE
Élévation de la peau de petite taille, généralement inférieure à un centimètre, qui contient un liquide séreux que l'on devine à travers l'épiderme. Ses causes sont les mêmes que celles de la bulle, dont elle ne se différencie que par la taille.
VÉSICULE BILIAIRE
Bourse logée à l'intérieur du système de voies d'excrétion du foie, ou biliaires, dans laquelle la bile produite par le foie est concentrée et stockée, jusqu'à ce qu'elle soit déversée dans le duodénum.
VÉSICULE DE SÉCRÉTION
L'appareil de Golgi libère des vésicules pleines de sécrétions protéiques qui se rapprochent progressivement de la membrane cellulaire et vident leur contenu, à l'extérieur de cette membrane, dans le liquide interstitiel.
VÉSICULE DU RÉTICULUM ENDOPLASMIQUE
La membrane du réticulum endoplasmique ne cesse de se développer et produit continuellement des vésicules qui, une fois remplies de matrice endoplasmique riche en protéines, lipides, glycoprotéines et enzymes, se détachent et s'éloignent de la structure du réticulum endoplasmique jusqu'à ce qu'elles soient capturées par l'appareil de Golgi.
VÉSICULE PINOCYTAIRE (OU PHAGOSOME)
Vacuoles ou globules fermés à partir de la membrane cellulaire, qui absorbent les molécules contenues dans le liquide entourant la cellule, au cours du processus de pinocytose.
VÉSICULE RÉPARATRICE DE LA MEMBRANE CELLULAIRE
Certaines vésicules, qui se sont détachées de l'appareil de Golgi, vont fusionner avec la membrane cellulaire et avoir une action réparatrice sur ses parties endommagées.
VÉSICULE SÉMINALE
Constituées de plusieurs vésicules reliées entre elles, les vésicules séminales sont deux formations en grappe situées sur la paroi postérieure de la vessie et dans lesquelles débouchent les conduits déférents. Elles donnent naissance aux conduits éjaculateurs, qui aboutissent à l'urètre. Il existe une vésicule séminale gauche et une vésicule séminale droite. Leur rôle consiste à contenir le liquide séminal jusqu'au moment de l'éjaculation.
VÉSICULE SYNAPTIQUE
Vésicules s'accumulant en grand nombre (plus de 300 000) dans le bouton terminal de l'axone. Elles contiennent une substance, l'acétylcholine, qui permet le passage de l'impulsion nerveuse de la cellule nerveuse à la cellule musculaire.
VESSIE
Elle est située dans la partie inférieure et médiane de l'abdomen et se projette sur cette région de la paroi abdominale antérieure, immédiatement au-dessus et en arrière de la symphyse pubienne, qui est la zone de jonction des deux os du pubis.
VESSIE
Voir : CARCINOME DE LA VESSIE
VESSIE NEUROGÈNE
Altération du fonctionnement normal de la vessie due à une lésion du système nerveux.
Dans la régulation de la fonction vésicale, interviennent des centres situés dans le cortex cérébral et le long de la moelle épinière, le système nerveux sympathique et parasympathique et les nerfs somatiques (nerfs pudendaux). Ainsi, des lésions situées à un niveau quelconque du système nerveux sont susceptibles de provoquer une vessie neurogène. Parmi elles figurent la syphilis, le diabète sucré, les tumeurs cérébrales, les lésions traumatiques de la moelle épinière, les accidents vasculaires cérébraux, les maladies déminéralisantes ou dégénératives, etc.
Le dysfonctionnement vésical peut être dû à une contraction excessive ou déficiente de la vessie, à une absence de relaxation du sphincter ou à un défaut de coordination entre le muscle détrusor, dont la fonction consiste à vider la vessie, et le sphincter.
Les vessies neurogènes peuvent donc être classées en spastiques ou réflexes, lorsque des contractions involontaires du détrusor apparaissent (altération du stockage de l'urine), flasques ou hypotoniques (lorsque l'activité contractile du détrusor est diminuée ou absente (altération de l'élimination)) et mixtes.
? Symptomatologie
En général, le patient présente des symptômes d'incontinence urinaire.
Dans les vessies hypotoniques :
L'urine s'accumule dans la vessie, provoquant sa dilatation progressive.
Le patient perd de petites quantités d'urine par regorgement.
Les infections urinaires sont fréquentes et dues au stockage de l'urine. Il en est de même pour les calculs vésicaux.
Dans le cas des vessies spastiques :
La vessie se vide par voie réflexe, sans contrôle central, et par des contractions spasmodiques.
Le patient peut présenter une pollakiurie, des impériosités mictionnelles, une absence de sensation de vessie pleine et des infections urinaires.
? Diagnostic
L'anatomie de la vessie est appréciée grâce à l'échographie, à l'urographie intraveineuse (radiographie de l'arbre urinaire après injection intraveineuse d'une substance opaque aux rayons X), à la cystographie rétrograde (radiographie avec produit de contraste injecté à travers l'urètre) ou à la cystoscopie (visualisation directe de la vessie à travers l'urètre par l'intermédiaire de fibres optiques).
Les examens urodynamiques permettent d'évaluer la quantité d'urine restant dans la vessie après la miction, de même que les variations de la pression intra-vésicale et du volume intra-vésical par le biais du sondage de la vessie.
Le diagnostic est complété par l'étude de l'étiologie.
? Traitement
* La vessie hypotonique est traitée par l'introduction de sondes permettant de la vider. Le sondage peut être permanent ou intermittent. Il peut être réalisé par le patient lui-même.
* Les vessies spastiques peuvent également nécessiter une sonde vésicale. Dans certains cas, la section du sphincter (sphinctérotomie) est nécessaire. L'utilisation de dispositifs qui agissent en stimulant électriquement la vessie à la façon d'un pacemaker fait l'objet de recherches.
* Il est possible d'améliorer le stockage de l'urine par des médicaments qui inhibent les récepteurs de l'acétylcholine (anticholinergiques).
* Il est nécessaire de contrôler la fonction rénale, les infections urinaires, la formation de calculs et d'encourager une hydratation abondante.
VESTIBULE (LABYRINTHE)
Cavité ovale située à l'intérieur de la partie pétreuse de l'os temporal, constituant la partie centrale de l'oreille interne depuis laquelle partent les conduits semi-circulaires et la cochlée (ou limaçon). La partie osseuse de cette cavité est appelée vestibule osseux, les ampoules ou vésicules qui apparaissent dessus sont connues sous le nom de vestibule membraneux.
VESTIBULE (VULVE)
Zone de forme triangulaire située entre les deux petites lèvres, dans l'espace compris entre le clitoris et le méat urétral.
VESTIBULE NASAL
Zone évasée constituant la première partie de chaque fosse nasale. Comme l'ensemble des voies respiratoires supérieures, elle est recouverte d'une muqueuse riche en glandes muqueuses et en structures pileuses dont le rôle consiste à filtrer l'air inspiré.
VESTIBULE ORAL
Espace entre les lèvres supérieure et inférieure et leurs gencives respectives.
VIEILLESSE
Période finale de la vie au cours de laquelle, sous l'effet des transformations qui se produisent, l'aspect physique des deux sexes tend à se rapprocher, comme pendant l'enfance. Les différents organes perdent de leur capacité à s'adapter aux facteurs externes ayant une incidence sur l'organisme. Même si l'âge de début de la vieillesse suscite un débat, on peut affirmer qu'il se situe généralement entre 65 et 70 ans.
VIH
Voir : SYNDROME D'IMMUNODÉFICIENCE ACQUISE (SIDA)
VILLOSITÉ INTESTINALE
Multiples saillies qui, tels des doigts, tapissent toute la surface interne de la muqueuse de l'intestin grêle. Elles ont pour principale fonction d'augmenter la surface absorbante de cette muqueuse afin d'accroître sa capacité d'absorption.
VIRUS D'EPSTEIN-BARR
Voir : MONONUCLÉOSE INFECTIEUSE
VITILIGO
Maladie caractérisée par l'absence de coloration de la peau, due à la destruction des mélanocytes, sur des zones bien délimitées.
Son étiologie est inconnue, bien que la transmission soit familiale.
Le vitiligo affecte 1% de la population.
? Symptomatologie
Des plaques achromiques apparaissent dès l'enfance et évoluent de manière chronique. Leur répartition est variable.
Elles siègent habituellement sur le cou, les aisselles, le visage et les organes génitaux.
? Diagnostic
Le diagnostic est établi par observation des lésions.
? Traitement
* Si les lésions sont localisées, on utilise des corticoïdes topiques.
* Si les lésions sont plus étendues, les médicaments photosensibilisants peuvent s'avérer utiles.
VOIE URINAIRE
Voir : INFECTION DES VOIES URINAIRES