Dictionnaire anatomie
- SARCOME OSTÉOLYTIQUE
- Voir : OSTÉOSARCOME SARCOME OSTÉOLYTIQUE
- SARCOPLASME
- Liquide, ou matrice, enveloppant les myofibrilles et les autres structures internes de la fibre, ou cellule, musculaire lisse. Il est particulièrement riche en glycogène, myoglobine, potassium, magnésium et phosphore. On y trouve une multitude de myofibrilles de petite taille, visibles uniquement au microscope électronique, disposées de manière irrégulière. Ces myofibrilles sont composées d'actine et de myosine et sont responsables de la contraction musculaire.
- SCABIOSE
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Infection de la peau due à un parasite de la famille des acariens (Sarcoptes scabie).
Elle se transmet d'un individu à l'autre et est favorisée par la promiscuité et le manque d'hygiène.
? Symptomatologie
Après avoir pénétré sous la peau, l'acarien y creuse de véritables sillons qui se traduisent à la surface par des rangées de lésions papuleuses extraordinairement prurigineuses. La scabiose siège généralement sur la face antérieure des poignets et entre les doigts des mains, sur les aréoles mammaires et sous les aisselles.
? Diagnostic
La scabiose est diagnostiquée par l'observation des lésions linéaires très prurigineuses, dont la localisation est caractéristique. Il existe presque toujours une autre personne infectée dans l'entourage. En cas de doute, l'observation au microscope des fragments de peau obtenus par le curetage des lésions permet d'identifier le parasite.
? Traitement
* Application quotidienne de crèmes ou de lotions contenant des médicaments antiparasitaires.
* Le linge de la personne infectée, y compris le linge de lit et de toilette, doit être lavé à l'eau chaude. Les personnes vivant sous le même toit doivent également être traitées. - SCAPHOÏDE
- Os plat situé sur le bord externe de la rangée proximale des os du carpe. Il s'articule en haut avec le radius, en bas avec le trapèze et le trapézoïde et, à l'intérieur, avec le capitatum et le lunatum. Le côté le plus externe présente une éminence, le tubercule du scaphoïde, sur lequel s'insèrent certains muscles.
- SCAPHOÏDE (CARPE)
- Voir : FRACTURE DU POIGNET FRACTURE DU SCAPHOÏDE (CARPE)
- SCAPULA (OU OMOPLATE)
- Os plat triangulaire que l'on sent à travers la peau des parties latérales supérieures du dos, au-dessus du gril costal. Son extrémité supérieure latérale, ou acromion, peut se palper sous les muscles de l'épaule.
- SCHAUMANN
- Voir : MALADIE DE BESNIER-BOeCK-SCHAUMANN, OU SARCOÏDOSE, OU LYMPHOGRANULOMATOSE BÉNIGNE
- SCISSURE DE ROLANDO
- Voir : SILLON CENTRAL (OU SCISSURE DE ROLANDO)
- SCISSURE DE SYLVIUS
- Voir : BRANCHE ANTÉRIEURE DU SILLON LATÉRAL
- SCISSURE HÉPATIQUE PRINCIPALE
- Large sillon parcourant la face antérieure du foie dans le sens vertical et qui le divise extérieurement en deux segments, ou lobes.
- SCISSURE INTERHÉMISPHÉRIQUE
- Voir : FISSURE CÉRÉBRALE LONGITUDINALE (OU SCISSURE INTERHÉMISPHÉRIQUE)
- SCLÈRE
- Enveloppe du bulbe de l'il constituée de tissu conjonctif, de couleur blanche, parcourue çà et là de petits vaisseaux sanguins.
- SCLÉRODERMIE
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Maladie dans laquelle les tissus cutanés durcissent et se sclérosent (d'où son nom), tout en s'épaississant. Les organes internes sont parfois également touchés.
Elle est beaucoup plus fréquente chez la femme.
Bien que sa cause soit inconnue, la sclérodermie pourrait être due à des troubles immunologiques et à des anomalies de la synthèse des fibres de collagène de la peau.
? Symptomatologie
Les troubles cutanés peuvent revêtir différentes formes :
La sclérodermie en plaques (morphée), qui produit des rougeurs sur quelques zones bien délimitées de la peau. Ces zones durcissent et prennent une couleur cireuse.
La sclérodermie linéaire, dans laquelle les lésions peuvent parcourir la totalité d'un membre. Le durcissement de la peau de ces zones entraîne une gêne dans les mouvements.
La sclérodermie généralisée : les lésions peuvent atteindre toute la superficie cutanée.
Les formes les plus graves de cette maladie sont celles qui affectent les organes internes, sophage, intestin, cur ou muscles. L'atteinte musculaire détermine une rigidité articulaire et de sérieuses difficultés de mobilisation. Dans les formes graves, les zones cutanées peuvent finir par s'atrophier et donner à la peau du visage un aspect inexpressif.
? Diagnostic
Le diagnostic est suspecté devant les lésions cutanées typiques et confirmé par la vérification de la présence dans le sang de marqueurs immunologiques et l'existence de modifications dans la biopsie des tissus affectés.
? Traitement
* En l'absence d'un traitement curatif de cette maladie, on utilise des corticostéroïdes et d'autres anti-inflammatoires pour pallier les symptômes.
* La physiothérapie est conseillée pour éviter les rigidités articulaires. L'atteinte des organes internes nécessite des traitements spécifiques à chaque cas. - SCLÉROSE EN PLAQUES (SEP). SCLÉROSE MULTIPLE. SCLÉROSE MULTILOCULAIRE
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Cette pathologie appartient au groupe de maladies dans lesquelles la myéline du système nerveux central est détruite. C'est une des causes les plus fréquentes d'incapacité d'origine neurologique chez les adultes jeunes.
L'étiologie de la maladie est inconnue. On suppose une pathogénie de type immunologique avec des lésions de type inflammatoire qui surviennent de manière récurrente au niveau du système nerveux central, évoluent de manière chronique pendant de nombreuses années, et se manifestent par des signes et des symptômes qui varient en fonction de la localisation de l'altération.
En France, la prévalence de la maladie est de 30 à 60 personnes touchées sur 100 000, en fonction de la répartition géographique.
Les premiers symptômes apparaissent généralement entre 20 et 30 ans, et exceptionnellement au-dessus de 50 ans et avant 10 ans. La maladie touche plus fréquemment les femmes que les hommes. On observe une plus forte incidence de la sclérose en plaque dans les environnements urbains et chez les personnes dont le niveau social est moyen ou élevé.
? Symptomatologie
Les personnes jeunes sont plus souvent touchées. En règle générale, on observe une alternance de périodes d'exacerbation (poussées) et de rémission. La maladie peut débuter avec des symptômes isolés, suivis de mois ou d'années sans que de nouveaux symptômes apparaissent. Dans d'autres cas, les symptômes empirent et se généralisent au bout de quelques semaines ou de quelques mois.
Les manifestations sensorielles sont les plus fréquentes. On constate des paresthésies (perception de sensations anormales) et des hypoesthésies (diminution de la sensibilité), avec une distribution variable.
Au niveau oculaire, la névrite optique, accompagnée de douleurs oculaires et de symptômes variables qui s'étendent des troubles de la vision à la cécité, est fréquente. Une diplopie (vision double) peut également survenir.
Une diminution de la force musculaire, provoquée par une lésion de la voie pyramidale, et une urgence mictionnelle, ainsi qu'une impotence et des troubles sensoriels, provoqués par une lésion de la moelle spinale, apparaissent.
? Diagnostic
En plus du schéma de présentation clinique, différentes méthodes complémentaires sont utilisées pour établir le diagnostic.
L'IRM (imagerie par résonance magnétique) est la technique de première intention car elle permet de détecter les lésions de démyélinisation.
On observe un retard au niveau de la rapidité de la conduction nerveuse sur les études de potentiels évoqués qui permettent d'évaluer les ondes cérébrales produites en réponse à des stimuli.
L'examen du liquide cérébrospinal fait apparaître une diminution du nombre de cellules mononucléaires et une augmentation de l'immunoglobuline G.
? Traitement
* Il n'existe aucun traitement curatif.
* Les poussées ou les tableaux aigus peuvent être traités avec des corticoïdes à forte dose.
* Pour le traitement des cas chroniques, on utilise de l'interféron bêta, qui peut aboutir à un ralentissement de la progression de la maladie, de l'acétate de glatiramère (copaxone) et, dans les cas les plus sévères, des immunosuppresseurs comme l'azathioprine ou le méthotrexate. - SCLÉROSE LATÉRALE AMYOTROPHIQUE (SLA)
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Maladie dégénérative qui porte atteinte aux neurones moteurs du système nerveux chargés de contrôler les mouvements volontaires. Elle a pour conséquence une atrophie des fibres musculaires.
Elle est d'origine idiopathique. Un composant génétique est identifié dans 10% des cas environ.
? Symptomatologie
Les symptômes surviennent aux environs de 50 ans.
On observe une faiblesse musculaire qui évolue lentement. Les premiers muscles touchés sont les muscles distaux des extrémités (les plus éloignés du tronc). Au début, les paires crâniennes peuvent être touchées et être à l'origine d'une dysarthrie (difficulté à parler) et une dysphagie (difficulté à avaler).
Les crampes et les mouvements musculaires involontaires sont fréquents.
Dans les phases avancées, un syndrome pseudobulbaire caractérisé par une labilité émotionnelle, c'est-à-dire des rires et des pleurs non motivés, peut être observé.
La maladie se développe progressivement pendant trois ou quatre ans. La mort est provoquée par une insuffisance des muscles respiratoires.
? Diagnostic
Les critères diagnostiques incluent la présence de signes de lésions des neurones moteurs de la moelle spinale et des régions moteurs cérébrales (faiblesse, hypertonie spastique, hyperréflexie, signe de Babinski, atrophie musculaire et fasciculation), l'altération de l'électromyogramme (qui permet d'évaluer la conduction nerveuse après la stimulation musculaire) et le caractère progressif des symptômes.
? Traitement
* Il n'existe aucun traitement pour cette maladie.
* Le riluzole est une molécule qui semble avoir un effet positif en termes de survie, même s'il ne bloque pas la progression de la maladie.
* Les mesures générales incluent la physiothérapie, l'alimentation entérale, des soins respiratoires et un soutien psychologique. - SCLÉROSE MULTILOCULAIRE
- Voir : SCLÉROSE EN PLAQUES (SEP). SCLÉROSE MULTIPLE. SCLÉROSE MULTILOCULAIRE
- SCLÉROSE MULTIPLE
- Voir : SCLÉROSE EN PLAQUES (SEP). SCLÉROSE MULTIPLE. SCLÉROSE MULTILOCULAIRE
- SCOLIOSE
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Déviation latérale de la colonne associée à une rotation des corps vertébraux.
Il convient de différencier la scoliose fonctionnelle de l'attitude scoliotique, dans laquelle il n'y a ni rotation des corps vertébraux, ni autres altérations de l'anatomie vertébrale.
La maladie est d'origine inconnue dans 70% des cas.
On l'observe plus fréquemment chez les femmes.
? Symptomatologie
La forme infantile se manifeste avant l'âge de 3 ans, alors que la forme tardive, ou scoliose de l'adolescent, apparaît après l'âge de 10 ans.
L'évolution de la maladie est progressive et, en général, l'observation de la déformation du thorax et de l'asymétrie de la silhouette incite à consulter.
? Diagnostic
L'examen clinique fait apparaître une asymétrie de la hauteur des épaules, des scapulas et des crêtes iliaques, associée à un déplacement latéral du tronc au niveau des vertèbres lombales. Sur le patient debout et penché en avant, les processus épineux des vertèbres scoliotiques sont proéminents et il est possible de voir si la colonne est courbée (test d'Adams). De plus, en suspendant un poids au niveau du processus épineux de la vertèbre C7, on observe la distance entre la fente interfessière et la vertèbre concernée, ce qui permet de démontrer la déviation latérale du tronc (tests du fil à plomb). Ces deux tests permettent de déterminer le degré de déviation de la colonne.
L'examen radiologique confirme le diagnostic et permet d'établir le schéma de la courbe, de calculer la valeur de torsion des vertèbres, et également d'évaluer la flexibilité de la colonne et la rotation des corps vertébraux.
? Traitement
* Certains cas ne nécessitent rien de plus qu'une observation et une rééducation (exercices de kinésithérapie).
* Dans les cas plus sévères, le port d'un corset s'impose (généralement un corset de Milwaukee), et ce jusqu'à la fin de la croissance.
* L'intervention chirurgicale, qui consiste à corriger ou stabiliser la colonne vertébrale, est préconisée chez les patients de plus de 14 ans atteints d'une scoliose très sévère, ou chez les patients pour lesquels l'incurvation continue de progresser en dépit du port du corset. - SCROFULE
- Voir : TUBERCULOSE PULMONAIRE
- SCROTUM
- Structure sacculaire située derrière le pénis, entre les cuisses, et qui contient les deux testicules.
- SDRA
- Voir : SYNDROME RESPIRATOIRE AIGU SÉVÈRE (SYNDROME DE DÉTRESSE RESPIRATOIRE DE L'ADULTE, OU SDRA)
- SECONDE DENTITION
- Voir : DENTITION (OU DENTS)
- SÉCRÉTION PAR EXOCYTOSE
- Lorsque les vésicules de sécrétion s'ouvrent vers l'extérieur à travers la membrane cellulaire, les substances qu'elles contiennent sont déversées dans le milieu qui entoure la cellule. Ce mécanisme s'appelle l'exocytose.
- SECTION FRONTALE
- Vue de l'intérieur du corps humain obtenue en pratiquant une coupe ou section selon un plan interne parallèle aux surfaces antérieure et postérieure de ce corps, de sorte qu'il soit divisé en deux parties : antérieure et postérieure.
- SECTION HORIZONTALE (OU TRANSVERSALE)
- Vue de l'intérieur du corps humain obtenue en pratiquant une coupe ou section selon un plan interne perpendiculaire à l'axe corporel longitudinal, de sorte que le corps soit divisé en deux parties : inférieure et supérieure. Cette section peut s'effectuer au niveau crânien, thoracique, abdominal, etc.
- SECTION SAGITTALE
- Vue de l'intérieur du corps humain obtenue en pratiquant une coupe ou section selon un plan interne orienté d'avant en arrière, parallèle à l'axe corporel longitudinal, de sorte que le corps soit divisé en deux parties symétriques : droite et gauche.
- SECTION TRANSVERSALE
- Voir : SECTION HORIZONTALE (OU TRANSVERSALE)
- SEIN
- Deux structures de forme hémisphérique, contenant les glandes mammaires, situées dans la zone antéro-supérieure du thorax de la femme. Les seins ont pour fonction de sécréter le lait qui permettra d'alimenter le nouveau-né pendant les premiers stades de son développement. Pendant la grossesse, le volume des seins augmente progressivement et la couleur de l'aréole et du mamelon s'assombrit.
- SEIN
- Voir : CANCER DU SEIN
- SEIN (FORMATION)
- Dès l'adolescence, on observe chez l'individu de sexe féminin un développement plus marqué des seins, conséquence de la croissance des deux glandes mammaires qui produiront la sécrétion lactée après l'accouchement.
- SELLE TURCIQUE
- Dépression située sur la face supérieure du corps de l'os sphénoïde, abritant l'hypophyse. Elle doit son nom à sa forme, comparable à celle d'une selle de cheval. La selle turcique est également appelée fosse hypophysaire.
- SÉMINOME
- Voir : CANCER DU TESTICULE
- SEP
- Voir : SCLÉROSE EN PLAQUES (SEP). SCLÉROSE MULTIPLE. SCLÉROSE MULTILOCULAIRE
- SEPTUM (OU CLOISON) INTERVENTRICULAIRE
- La paroi qui sépare le ventricule gauche du droit est une structure musculaire plus épaisse dans sa partie inférieure que dans sa partie supérieure, par laquelle passent les faisceaux du système conducteur qui régit les contractions du muscle cardiaque.
- SEPTUM INTERAURICULAIRE
- Mince paroi membraneuse séparant complètement les cavités atriales droite et gauche et qui, en temps normal, empêche toute communication entre ces deux cavités.
- SEPTUM INTERMUSCULAIRE ANTÉRIEUR DE LA JAMBE
- Cloison membraneuse partant de la zone antéro-externe du fascia crural et qui se dirige vers le bord antérieur de la fibula, marquant la limite entre les loges musculaires externe et antérieure.
- SEPTUM INTERMUSCULAIRE DU BRAS
- Les muscles de la partie antérieure du bras sont séparés de ceux de la partie postérieure par deux épais septums, l'un médial et l'autre latéral, qui partent de l'humérus vers l'intérieur et vers l'extérieur, délimitant ainsi deux compartiments.
- SEPTUM INTERMUSCULAIRE LATÉRAL DE LA CUISSE
- Épaisse membrane allant de la zone externe du fascia lata au bord postérieur du fémur et qui sépare les muscles de la face antérieure et ceux de la face postérieure.
- SEPTUM INTERMUSCULAIRE LATÉRAL DU BRAS
- Épaisse cloison séparant les muscles de la zone postérieure du bras de ceux de la zone antérieure. Elle part de l'humérus vers l'extérieur pour rejoindre le fascia brachial.
- SEPTUM INTERMUSCULAIRE MÉDIAL DE LA CUISSE
- Épaisse membrane s'étendant de la zone interne du fascia lata au bord interne du fémur, et qui sépare les muscles de la face antérieure et ceux de la face postérieure.