Dictionnaire anatomie
- PETITE VEINE DU COeUR
- Veine suivant le sillon coronaire et recueillant le sang veineux des branches du côté droit pour le transporter jusqu'au sinus coronaire.
- PETITE VEINE SAPHÈNE (OU VEINE SAPHÈNE EXTERNE)
- Veine issue de la veine dorsale superficielle du pied, dans le prolongement de l'arcade veineuse dorsale et qui, après être passée derrière la malléole latérale de la cheville, remonte la partie postérieure de la jambe, entre les deux muscles gastrocnémiens, et atteint la fosse poplitée où elle se dédouble à l'avant, décrivant une courbe appelée crosse de la petite veine saphène. Elle rejoint la veine poplitée qui fait partie du système veineux profond. Avant de se déverser dans cette dernière, la petite veine saphène émet une branche communicante ascendante, qui va s'unir à la grande veine saphène.
- PHAGOCYTOSE
- Phénomène se produisant lorsque les cellules appelées macrophages entrent en contact avec des bactéries ou d'autres antigènes, ou avec les complexes antigènes-anticorps inactivés, que ce soit dans le torrent circulatoire ou dans les différents tissus. Les macrophages englobent les particules étrangères, les digèrent et les détruisent selon une procédure bien précise.
- PHAGOSOME
- Voir : VÉSICULE PINOCYTAIRE (OU PHAGOSOME)
- PHALANGE
- Elles constituent la charpente osseuse des orteils. Chaque orteil compte trois phalanges, à l'exception de l'hallux, qui n'en possède que deux.
- PHALANGE DISTALE
- Os de forme tubulaire, situé à l'extrémité du doigt, servant de support ou de soutien à toutes les structures de celui-ci.
- PHALANGE DISTALE (OU PHALANGETTE)
- La plus petite des trois phalanges, comprenant un corps et deux extrémités : une extrémité supérieure qui s'articule avec la phalange intermédiaire, et une extrémité inférieure qui reste libre.
- PHALANGE INTERMÉDIAIRE
- Os long, plus court que la phalange proximale, comportant un corps et deux extrémités, une supérieure et une inférieure, par lesquelles elle s'articule respectivement avec la phalange proximale et avec la phalange distale.
- PHALANGE PROXIMALE
- Os long, comportant un corps et deux extrémités. L'extrémité supérieure, concave, répond au 1er métacarpien et l'extrémité inférieure, en forme de poulie, ou trochlée, répond à la phalange intermédiaire.
- PHALANGETTE
- Voir : PHALANGE DISTALE
- PHARYNX
- Conduit musculomembraneux dont l'origine se trouve dans les fosses nasales, et qui pénètre dans le cou et se termine au niveau de l'sophage. Il remplit une fonction mixte, à la fois respiratoire et digestive. Il comprend trois parties : le rhinopharynx, l'oropharynx et l'hypopharynx.
- PHARYNX SUPÉRIEUR (OU RHINOPHARYNX, OU CAVUM)
- Partie supérieure du pharynx avec laquelle communiquent les fosses nasales.
- PHASE G1
- Au cours de cette phase, désignée par la lettre « G » correspondant au mot anglais gap (« séparation »), la cellule, dont l'activité biosynthétique s'est nettement réduite au cours de la mitose, retrouve une activité métabolique importante et poursuit sa croissance. C'est au cours de cette phase qu'a lieu la réplication des centrioles, étape préparatoire à la prochaine mitose.
- PHASE G2
- Au cours de cette phase, la cellule achève le développement de ses différents composants et se prépare à la mitose.
- PHASE S
- Cette phase est désignée par la lettre « S » car elle correspond à la synthèse de l'ADN cellulaire et à sa duplication totale, qui donnent naissance à un double système chromosomique dans lequel chaque chromosome est composé de deux chromatides identiques unies par le centromère. Lors de la duplication, les chaînes d'ADN se séparent au niveau de la portion centrale suite à la rupture des ponts d'hydrogène situés sur la partie nommée fourche de réplication ; on peut comparer ce phénomène à l'ouverture d'une fermeture éclair, chacune des dents se reproduisant et complétant le double système hélicoïdal.
- PHÉNYLCÉTONURIE
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Maladie du métabolisme de la phénylalanine, acide aminé qui, pour compléter son cycle métabolique, a besoin de l'action d'une enzyme appelée phénylalanine hydroxylase, dont manquent les personnes qui souffrent de cette maladie.
Elle est due à une altération génétique qui a pour conséquence l'accumulation dans le sang de grandes quantités de phénylalanine qui touchent différents organes.
Il existe plusieurs types de phénylcétonurie. La transmission est de type autosomique récessif.
? Symptomatologie
Comme pour toutes les maladies congénitales, si un traitement précoce n'est pas mis en place, la maladie se développe dès la petite enfance. Les altérations les plus graves sont celles qui agissent sur le système nerveux central et qui peuvent aboutir à un retard mental, à des convulsions ou à une faiblesse musculaire.
Il existe d'autres symptômes comme des défauts de pigmentation de la peau et des cheveux, de l'eczéma, une odeur spéciale des urines, etc.
? Diagnostic
Le diagnostic s'effectue au moyen de la vérification de l'augmentation du taux, dans le sang, de phénylalanine ainsi que des substances ou métabolites qui résultent de son mauvais métabolisme.
Il existe un test facile, qui peut être réalisé sur tous les nouveau-nés dans le cadre du programme de détection précoce des maladies métaboliques. En France, ce test de dépistage est systématiquement pratiqué sur tous les nouveau-nés.
Il est possible d'effectuer un dépistage prénatal.
? Traitement
* Il se base sur la mise en place précoce d'un régime pauvre en phénylalanine qui, de cette manière, ne peut ni s'accumuler dans le sang, ni porter atteinte à aucun organe, même si les dommages survenus auparavant sont irréversibles. C'est un régime difficile, que le malade doit suivre toute sa vie durant, de manière particulièrement stricte, surtout au cours des premières années de la vie, car c'est au cours de ces premières années que le système nerveux central est le plus susceptible d'être sérieusement touché.
* Des compléments en tyrosine (acide aminé) doivent être administrés. - PHÉOCHROMOCYTOME
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Tumeur de la glande surrénale qui produit des catécholamines (épinéphrine et norépinéphrine). Il s'agit d'une néoplasie dérivée des cellules chromaffines du système nerveux sympathique. Les catécholamines sont les neurotransmetteurs les plus importants du système nerveux sympathique. Elles interviennent dans les processus d'alerte maximum de l'organisme.
Elles agissent essentiellement sur la fréquence cardiaque et la tension artérielle qu'elles augmentent.
La plupart sont des tumeurs uniques, unilatérales et bénignes (elles ne produisent pas de métastases ni d'envahissement local). La bilatéralité est plus fréquente chez les enfants. Dans 10% des cas, la tumeur apparaît en dehors de la glande surrénale et se situe dans l'abdomen, dans la vessie ou dans le thorax.
Elle est parfois accompagnée d'autres néoplasies endocrines.
? Symptomatologie
La manifestation clinique la plus fréquente est l'hypertension artérielle. Celle-ci est généralement grave, répond peu aux médicaments habituels et se prolonge dans le temps. Elle peut toutefois prendre une forme aiguë ou paroxystique.
Des céphalées, des sueurs, des palpitations, des angoisses, une sensation de mort imminente, des nausées, des vomissements et une hypertension grave apparaissent de manière soudaine pendant les crises. Ces symptômes peuvent être déclenchés par des activités qui déplacent le contenu abdominal, le stress, l'exercice, les éternuements, l'alcool, etc.
Il peut également exister des manifestations pulmonaires (pleurite, pneumonie, hémorragie alvéolaire), cardiovasculaires (péricardite, myocardite, endocardite) et gastro-intestinales.
? Diagnostic
L'examen le plus utile est la mesure des catécholamines libres et de ses métabolites (acide vanilmandélique et métanéphrines) dans les urines de 24 heures.
Lorsque la maladie se traduit par des crises, on obtient de meilleurs résultats avec les urines prélevées pendant les crises. La tomodensitométrie et la résonance magnétique nucléaire sont utiles pour déterminer la localisation anatomique de la tumeur. Il est parfois nécessaire de réaliser une aortographie abdominale (injection d'une substance opaque aux rayons X dans l'aorte abdominale).
La gammagraphie à l'aide de MIBG (métaïodobenzylguanidine), substance radioactive captée par la tumeur, permet également de localiser celle-ci.
? Traitement
* Le traitement est chirurgical et consiste à pratiquer l'exérèse de la tumeur.
* Il convient de bloquer préalablement de manière continue l'action des catécholamines. On administre des médicaments qui bloquent les récepteurs alpha et bêta. - PHIMOSIS
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Étroitesse du prépuce (peau qui recouvre le gland), empêchant la rétraction manuelle de celui-ci afin de découvrir complètement le gland.
Il est physiologique chez les nourrissons jusqu'à l'âge de deux ans.
Chez les enfants plus âgés, il peut être dû à une rétraction précoce forcée du prépuce, provoquant des adhérences causées par la formation de tissu cicatriciel ou d'origine inconnue. On parle alors de paraphimosis.
? Symptomatologie
Il est souvent associé à des infections du gland (balanite), du prépuce (posthite) et des voies urinaires.
L'épisode aigu de paraphimosis est une urgence urologique dans laquelle le prépuce très resserré se bloque au niveau du col du gland par une manuvre de rétraction inadaptée, provoquant une inflammation et la détérioration de l'irrigation du prépuce et du gland.
? Diagnostic
L'examen clinique est suffisant pour établir le diagnostic.
? Traitement
* La circoncision est la résection chirurgicale du prépuce au niveau du col du gland. Elle est utilisée chez les enfants de plus de trois ans atteints de phimosis ou ayant des antécédents de balanite, de paraphimosis ou d'infections urinaires. - PHOTODERMATOSE
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Ce terme désigne des maladies cutanées dues à l'action des rayons solaires.
Parmi les différentes radiations qui composent la lumière solaire, ce sont les rayons ultraviolets qui sont susceptibles de provoquer les lésions les plus importantes. Sur la peau humaine, ces radiations peuvent être à l'origine de toute une série d'effets que l'on peut classer en deux catégories :
Ceux qui se produisent, à des degrés divers, chez tous les individus.
Ceux qui ne surviennent que chez les individus présentant une sensibilité anormale au soleil. Ce sont ces derniers qui sont connus sous le nom de photodermatose.
? Symptomatologie
Parmi les effets dont n'importe quel individu peut avoir à souffrir à cause du soleil figurent les rougeurs, les brûlures, l'hyperpigmentation et, à la longue, le vieillissement cutané prématuré.
Les sujets bruns (ayant une grande quantité de mélanine) résistent mieux au soleil que ceux à la peau blanche (ayant peu de mélanine).
De plus, les rayons ultraviolets peuvent agir comme facteurs favorisants des tumeurs cutanées malignes.
Il existe une série de situations pathologiques dans lesquelles l'exposition au soleil provoque des lésions très importantes :
L'urticaire solaire, dans laquelle les radiations solaires provoquent des papules démateuses étendues et très prurigineuses.
Le xeroderma pigmentosum, maladie congénitale dans laquelle les mécanismes de réparation de l'ADN sont altérés. Dès la petite enfance, les radiations solaires provoquent l'apparition de taches hyperpigmentées susceptibles de dégénérer en tumeurs malignes.
La photosensibilisation médicamenteuse, exacerbation de la sensibilité cutanée aux rayons solaires, induite chez certaines personnes par l'action de certains médicaments.
L'éruption polymorphe à la lumière, dans laquelle la peau réagit au soleil par l'apparition de papules, de vésicules et de croûtes.
? Diagnostic
Le diagnostic repose sur l'observation des lésions et sur l'appréciation de la relation de cause à effet existant entre les lésions et l'exposition au soleil.
? Traitement
* Il est primordial d'éviter l'exposition au soleil aux heures où les radiations sont maximales (entre 10 h et 14 h), de s'exposer par périodes courtes et d'utiliser un filtre solaire adapté.
* Il est conseillé de protéger les yeux avec des lunettes de soleil, les lèvres à l'aide de crème hydratante et la tête en portant un chapeau ou une casquette.
* Lorsque les brûlures solaires ont eu lieu, leur traitement est le même que celui des brûlures ayant une autre origine. - PHOTORÉCEPTEUR
- Cellules chargées de capter les stimuli lumineux et qui, grâce à des pigments visuels, la rhodopsine (ou érythropsine) et l'iodopsine, réagissent face à la lumière et génèrent des stimuli (ou influx) nerveux. Il existe deux types de photorécepteurs : les cônes et les bâtonnets, impliqués respectivement dans la vision dans les ambiances très lumineuses et dans les ambiances sombres.
- PICK (MALADIE DE NIEMANN-PICK)
- Voir : LIPOÏDOSE
- PIE-MÈRE
- Couche la plus interne des méninges. Elle adhère à la surface externe du cerveau, du cervelet, de la moelle spinale, etc., et s'introduit dans tous les reliefs existant à la surface de ces organes.
- PIE-MÈRE SPINALE
- Comme le cerveau, la moelle spinale est enveloppée sur toute sa longueur par les méninges. La couche interne, ou pie-mère, adhère à la surface médullaire et forme un revêtement qui la recouvre en totalité. À l'extérieur de cette couche, on trouve l'arachnoïde et la dure-mère. Le liquide cérébrospinal circule entre l'arachnoïde et la pie-mère.
- PIED
- Extrémités distales des membres inférieurs, indispensables à la station bipède, l'équilibre et la marche.
- PIED BOT
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Un pied bot est un pied qui présente une difformité, quelle qu'elle soit, au niveau de l'architecture squelettique. Il existe quatre grands types de pieds bots : le pied bot équin, le pied bot varus, le pied adductus (ou pes adductus) et le pied creux (ou pes cavus).
Le pied bot est une difformité complexe caractérisée par l'existence de quatre difformités simultanées.
Ainsi, on observe la flexion plantaire de la cheville (pied bot équin), la déviation de la plante du pied vers l'intérieur (pied varus), la voûte plantaire trop creuse (pied creux) et l'incurvation médiale des os métatarsiens (pied en adduction, pied adductus).
? Symptomatologie
En règle générale, la maladie est bilatérale. Elle apparaît plus fréquemment chez les garçons.
D'autres lésions congénitales du squelette peuvent y être associées.
? Diagnostic
L'examen clinique permet de constater une difformité évidente.
La radiographie fait apparaître le degré de déformation et de déplacement des structures du pied.
? Traitement
* Le traitement doit commencer le plus tôt possible.
* Si le pied est flexible, la malformation doit être corrigée à l'aide de manuvres et de plâtres correctifs.
* Si la déformation est trop prononcée ou en cas de récidive, le traitement chirurgical s'impose. - PIED CREUX
- Déformation de la plante du pied, contraire du pied plat. Cette déformation se caractérise par une accentuation de la voûte plantaire médiale, d'où une surcharge de la surface d'appui antérieur, ce qui entraîne des callosités à cet endroit, des douleurs lors de la marche et, à terme, des déformations des orteils et des os du tarse.
- PIED CREUX
- Voir : PIED BOT
- PIED EN ADDUCTION
- Voir : PIED BOT
- PIED NORMAL
- Lorsque le pied est normal, le poids du corps ne repose pas uniformément sur l'ensemble de la plante du pied, mais sur trois zones : la zone postérieure (ou du talon), la zone antérieure et le bord latéral. L'ensemble forme alors une voûte plantaire médiale qui empêche la partie correspondante du pied de s'appuyer sur le sol.
- PIED PLAT
- Déformation du pied caractérisée par la disparition de la voûte plantaire médiale, ce qui explique que l'ensemble de la plante du pied s'appuie uniformément sur le sol. Il s'ensuit une altération de la dynamique du membre inférieur, ce qui peut entraîner des phénomènes dégénératifs au niveau des articulations du pied. On distingue différents degrés de pied plat, selon l'importance de l'affaissement de la voûte plantaire.
- PIED PLAT. PES PLANUS
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Le pied plat survient lorsque l'arche plantaire a perdu de sa hauteur ou a disparu.
? Symptomatologie
L'enfant présente un retard pour commencer à marcher et est rapidement fatigué. De plus, on observe une déformation de la chaussure, une usure du bord interne du talon et une douleur au niveau des mollets.
Chez l'adulte, l'anomalie évolue par un relâchement ligamentaire, un excès de poids, un pied en pronation prolongée, un état de fatigue musculaire prématuré des membres inférieurs et des crampes nocturnes.
? Diagnostic
Le diagnostic est établi au moyen d'un examen clinique et d'une radiographie.
? Traitement
* Le traitement est basé sur l'utilisation de chaussures ou de semelles orthopédiques, avec un renforcement interne de la semelle et du talon et des exercices de renforcement musculaire.
* Il est important que les adultes et les enfants obèses perdent du poids. - PILIER ANTÉRIEUR
- Prolongement du palais mou délimitant latéralement l'isthme du gosier. Les tonsilles palatines se trouvent entre le pilier antérieur et le pilier postérieur.
- PILIER DU PÉNIS
- Partie postérieure du corps caverneux du pénis, qui prend une forme effilée et pénètre dans le périnée, au-delà de la symphyse pubienne.
- PILIER POSTÉRIEUR (CAVITÉ ORALE)
- Prolongement du palais mou délimitant latéralement l'isthme du gosier. Les tonsilles palatines se trouvent entre le pilier antérieur et le pilier postérieur.
- PILIER POSTÉRIEUR (DIAPHRAGME)
- Deux colonnes musculo-tendineuses situées dans la partie postérieure du muscle et sur lesquelles viennent se fixer les premières vertèbres lombales.
- PILOSITÉ DES MEMBRES
- Chez la femme, la pilosité des membres est généralement faible, voire inexistante. Elle est plus abondante chez l'homme.
- PILOSITÉ FACIALE
- Le visage de la femme est dépourvu de poils. Chez l'homme, ceux-ci apparaissent sous la forme de barbe et de moustache.
- PILOSITÉ PECTORALE
- La poitrine de la femme ne présente aucune pilosité tandis que celle de l'homme est en général couverte de poils, principalement dans les zones mammaire et pré-sternale.
- PILOSITÉ PUBIENNE (FEMME)
- Pilosité épaisse et frisée recouvrant la partie inférieure de l'abdomen, en particulier la totalité du mont du pubis. Elle apparaît à la puberté.
- PILOSITÉ PUBIENNE (HOMME)
- Pilosité épaisse et frisée recouvrant la partie inférieure de l'abdomen, à la base du pénis. Elle apparaît à la puberté.