Dictionnaire anatomie

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PAPILLE FONGIFORME
Situées sur les bords de la langue, elles sont plus volumineuses que les papilles filiformes et leur sommet renferme les calicules (ou bourgeons) gustatifs.
PAPILLE LINGUALE
Ensemble de petits mamelons recouvrant la surface de la muqueuse linguale, à l'intérieur desquels se trouvent les calicules (ou bourgeons) gustatifs. Leur type varie selon leur forme et leur fonction.
PAPILLE OPTIQUE
Voir : DISQUE OPTIQUE (OU PAPILLE OPTIQUE)
PAPILLE RÉNALE
Les papilles rénales sont les sommets internes des pyramides de Malpighi. Elles conduisent l'urine arrivant des tubes collecteurs jusqu'aux calices rénaux.
PAPULE
Élévation de la peau de consistance solide, de forme arrondie et de taille très variable. Elle est due à un épaississement localisé des couches cutanées de cette zone ou à l'accumulation de substances métaboliques ou de cellules inflammatoires.
PAPULE OeDÉMATEUSE
Élévation circonscrite de la peau, de couleur rosée ou blanchâtre et d'aspect œdémateux. Elle est généralement fugace et s'accompagne d'une démangeaison intense. Elle est provoquée par l'inflammation du derme et la vasodilatation de ses vaisseaux.
PARALYSIE DE BELL
Voir : PARALYSIE FACIALE
PARALYSIE DU SOMMEIL
Voir : NARCOLEPSIE
PARALYSIE FACIALE
On appelle paralysie faciale périphérique le tableau clinique qui consiste en une atteinte motrice des muscles innervés par le nerf facial. Dans la majorité des cas, l'étiologie de la maladie est inconnue, même si on l'attribue généralement à une inflammation du nerf et qu'elle apparaît plus fréquemment entre 20 et 40 ans.
Dans certains cas, elle peut être provoquée par des tumeurs de la glande parotide, des infections dues au virus de l'herpès, ou avoir une autre origine.
? Symptomatologie
Le tableau clinique est également connu sous le nom de paralysie de Bell, ou paralysie faciale a frigore, et se présente généralement sous une forme aiguë. Une déviation de la commissure des lèvres jusqu'au côté sain apparaît, les paupières du côté atteint ne se ferment plus complètement et la mastication devient difficile.
En règle générale, le patient récupère en quelques semaines.
? Diagnostic
Le diagnostic est établi sur la base de la vérification des symptômes décrits précédemment, qui s'accentuent lorsque le patient essaye d'effectuer certaines mimiques (froncer les sourcils, souffler, sourire, etc.).
Il est important d'exclure toute atteinte du système nerveux central, qui serait synonyme de paralysie faciale centrale.
L'électromyogramme permet de révéler des signes de dégénérescence nerveuse, indicateurs d'un pronostic moins favorable.
? Traitement
* Le traitement de première intention est symptomatique, basé sur la protection de l'œil (larmes artificielles, compresses occlusives, etc.) et l'administration de glucocorticoïdes.
* En cas d'évolution non favorable, il est possible d'envisager une solution chirurgicale.
PARALYSIE PÉRIODIQUE
Ensemble de troubles musculaires dans lesquels surviennent, de manière transitoire mais répétitive, des phases de perte de force musculaire qui peuvent aboutir à la paralysie. Il semble qu'une cause d'origine génétique soit possible. Cette maladie peut également être héréditaire. Dans certains cas, elle peut être déclenchée par le froid, l'exercice, etc. Elle est presque toujours associée à une baisse du taux de potassium dans le sang.
? Symptomatologie
Les crises apparaissent à l'adolescence. Il s'agit de phases de perte de force musculaire qui peuvent aboutir à la paralysie des muscles des membres, même si parfois elles peuvent toucher d'autres groupes musculaires.
Chaque crise dure entre 12 et 48 heures.
? Diagnostic
La vérification de la chute du taux de potassium dans le sang (hypokaliémie) pendant les crises est systématique, tout comme des altérations bien spécifiques sur l'électrocardiogramme, altérations qui sont dues à cette chute de potassium. L'existence d'antécédents de crises semblables chez d'autres membres de la famille doit aussi attirer l'attention. Les altérations rencontrées lors de la biopsie moléculaire sont également caractéristiques de la maladie.
? Traitement
* La paralysie disparaît suite à l'administration de potassium. Le taux de potassium dans le sang redevient alors normal.
PARAPHIMOSIS
Voir : PHIMOSIS
PARASITOSE INTESTINALE
Infection intestinale provoquée par un groupe d'agents infectieux appelés parasites.
Certains de ces parasites sont microscopiques et ne peuvent être décelés que lors d'une analyse des selles (Giardia lamblia, amibes), alors que d'autres peuvent être détectés visuellement lors d'un simple examen des fèces.
La contamination se transmet par les œufs ou les larves des parasites, qui pénètrent dans notre organisme à cause de mauvaises pratiques d'hygiène ou de l'ingestion d'aliments contaminés. Une fois à l'intérieur de l'organisme, ils se développent suivant leur cycle de vie, plus ou moins complexe selon les cas. Lorsqu'ils ont atteint leur taille adulte, ils sont évacués dans les selles et peuvent ainsi contaminer d'autres personnes.
? Symptomatologie
Certains parasites peuvent déclencher des diarrhées importantes (Giardia lamblia, amibes), alors que d'autres ne provoquent aucun symptôme ou se manifestent uniquement par des symptômes mineurs, démangeaisons anales, inconfort et crises de douleurs abdominales (ascarides, oxyures).
? Diagnostic
Dans les cas où les parasites ne peuvent être observés à l'œil nu dans les selles, un examen parasitologique de celles-ci est indispensable. Pour cela, on peut effectuer un prélèvement ou procéder à un Scotch-test, ou test de Graham, qui consiste à appliquer une bande adhésive sur le pourtour de l'anus pour récolter les œufs déposés par les parasites.
? Traitement
* La meilleure manière d'éviter que l'infection ne se propage, est de respecter des normes strictes d'hygiène personnelle et alimentaire, comme éviter tout contact avec l'anus, laver les vêtements des personnes contaminées séparément, à l'eau chaude, etc.
* Le traitement est basé sur l'administration de médicaments antiparasitaires spécifiques à chaque parasite.
PARATHYROÏDE
Quatre formations glandulaires de très petite taille, situées en arrière des lobes latéraux de la thyroïde. Il existe parfois des glandes surnuméraires situées ailleurs. Leur apparence extérieure est celle du tissu adipeux et elles sont généralement de couleur marron clair. Elles sont constituées de deux types de cellules : les cellules principales, qui produisent l'hormone parathyroïdienne, ou parathormone, et les cellules oxyphiles. La parathormone contrôle le métabolisme phosphocalcique et régule ainsi le métabolisme osseux.
PARKINSON
Voir : MALADIE DE PARKINSON
PARODONTITE. PÉRIODONTITE
Inflammation de la partie de la gencive qui entoure une dent. Elle est presque toujours consécutive à une infection locale.
Sans traitement, elle peut provoquer la destruction des tissus concernés et le déchaussement de la dent.
? Symptomatologie
La muqueuse de la gencive est inflammée et saigne au moindre contact.
? Diagnostic
Le diagnostic est effectué par un simple examen visuel de la bouche.
? Traitement
* La meilleure prévention passe par une bonne hygiène buccale et des visites régulières chez le dentiste.
* Lorsque l'inflammation est installée, elle est difficile à traiter et nécessite l'utilisation de solutions antiseptiques, voire d'antibiotiques.
PAROI VESTIBULAIRE DU CONDUIT COCHLÉAIRE (OU MEMBRANE VESTIBULAIRE, OU MEMBRANE DE REISSNER)
Partie composant la paroi supérieure du conduit cochléaire, qui le sépare de la rampe (ou conduit) vestibulaire.
PARS FLACCIDA
Voir : PARTIE FLACCIDE DU TYMPAN (OU PARS FLACCIDA)
PARTIE APOLAIRE DE LA BICOUCHE LIPIDIQUE
Parties hydrophobes (qui repoussent l'eau) de la double couche de phospholipides. Elles sont constituées de chaînes d'acides gras et occupent la partie intermédiaire de la membrane cellulaire.
PARTIE FLACCIDE DU TYMPAN (OU PARS FLACCIDA)
Zone de la membrane tympanique d'aspect flaccide, par opposition à l'aspect tendu présenté par d'autres parties de cette même membrane. De forme triangulaire, elle est située dans la partie supérieure du tympan, limitée en dessous par les ligaments tympano-malléaires, qui partent du processus latéral du malléus et s'étendent jusqu'aux parois de la cavité tympanique.
PARTIE FRONTALE DE LA FOSSE TEMPORALE
Dépression latérale de l'os frontal qui se poursuit avec l'os sphénoïde, l'os pariétal et l'os temporal, formant avec l'ensemble de ces os la fosse temporale de la face latérale du crâne.
PARTIE GLOSSO-PHARYGIENNE DU MUSCLE CONSTRICTEUR SUPÉRIEUR DU PHARYNX
Muscle situé en dedans du muscle stylo-glosse. Il fait partie du muscle constricteur du pharynx qu'il prolonge. Il s'étend du pharynx à la muqueuse de la zone latérale de la langue et permet de rétracter et d'élever la langue. Il est innervé par le nerf glosso-pharyngien.
PARTIE PÉTREUSE DE L'OS TEMPORAL
Partie de l'os temporal située à la base du crâne et dont l'intérieur présente de nombreuses cavités et canaux formant l'appareil auditif.
PARTIE SÉCRÉTRICE DU DERME
Partie située dans la zone la plus profonde du derme, formée de plusieurs conduits enroulés dont l'intérieur est recouvert de cellules spécialisées dans la production de la sueur.
PARTIE SQUAMEUSE DE L'OS TEMPORAL
Zone supérieure de l'os temporal. Elle comprend une partie verticale, plate, appartenant à la paroi latérale du crâne, et une partie horizontale donnant naissance au processus zygomatique.
PARTIE TYMPANIQUE DE L'OS TEMPORAL
Partie de l'os temporal située au-dessous de la partie squameuse et en avant de la partie pétreuse. Avec une zone de la partie squameuse, la partie tympanique contribue à former le méat acoustique externe, à l'extrémité duquel se trouve le tympan.
PARTIE UTÉRINE DE LA TROMPE
Partie de la trompe qui pénètre dans la paroi utérine.
PASSAGE DE PRÉCURSEURS DE LYMPHOCYTES T DANS LE THYMUS
Les lymphocytes qui vont de la moelle osseuse au thymus sont les précurseurs de lymphocytes T, qui deviendront des lymphocytes T, ou thymodépendants. Pendant leur séjour dans le thymus, et sous l'action des substances hormonales sécrétées par les thymocytes, ces lymphocytes mûrissent et leur membrane reçoit une série d'antigènes de surface qui conditionneront leur activité future.
PASSAGE DES LYMPHOCYTES T DANS LA CIRCULATION SANGUINE
Lorsqu'un stimulus antigénique (arrivée d'un élément reconnu comme étranger à l'organisme) se produit dans une partie du corps, les lymphocytes T se mobilisent et se rendent jusqu'au lieu du stimulus par le torrent sanguin. Ces lymphocytes sont responsables de la réponse immunitaire retardée et interviennent dans des situations telles que le rejet des greffons ou certaines réactions allergiques, mais également dans la régulation de l'activité des macrophages et de celle des lymphocytes B. On peut donc affirmer que les lymphocytes T et B ont une action coordonnée.
PATAU (SYNDROME DE)
Voir : PATHOLOGIE GÉNÉTIQUE
PATELLA
Os court, de forme aplatie, arrondie et triangulaire, situé dans la zone antérieure de l'articulation du genou. Il présente une face antérieure convexe, recouverte par une bourse séreuse appelée bourse pré-patellaire, et une face postérieure légèrement concave, comportant deux facettes articulaires qui se couplent aux condyles fémoraux. De nombreux muscles de la cuisse et de la jambe s'insèrent sur la patella. Le tendon du quadriceps fémoral s'insère sur sa partie supérieure et le prolongement de ce tendon, ou ligament patellaire, s'insère sur sa partie inférieure.
PATELLA
Voir : FRACTURE DE LA PATELLA
PATHOLOGIE CELLULAIRE
Voir : ADAPTATION CELLULAIRE
PATHOLOGIE GÉNÉTIQUE
Une maladie génétique est une maladie dont l'origine est due à une information génétique incorrecte.
Chaque jour, le génome est agressé par des fluctuations thermiques, des agents chimiques et des radiations. L'altération de l'information génétique intervient lorsque les mécanismes de réparation de l'ADN sont dépassés.
Cela peut se manifester par la mutation d'un gène unique (maladies monogéniques), de deux ou de plusieurs gènes (maladies polygéniques), par des anomalies chromosomiques, des anomalies de l'ADN mitochondrial, l'expansion de séquences ou une anomalie du système de réparation.
La symptomatologie dépend du tableau pathologique engendré par la mutation.
Dans les maladies monogéniques, un seul gène est altéré. Parmi les maladies en rapport avec l'altération des autosomes (chromosomes non sexuels), se trouvent l'hypercholestérolémie familiale, la polykystose rénale de l'adulte, la fibrose kystique, etc. Lorsque le gène touché est situé sur un chromosome sexuel (généralement l'X), on parle d'hérédité liée au sexe, comme par exemple dans le cas de l'hémophilie A, de la myopathie de Duchenne et du daltonisme.
Le mécanisme polygénique associé à un composant environnemental est impliqué dans l'étiologie de maladies comme le diabète, l'épilepsie, l'artériosclérose et les psychoses maniacodépressives.
Les altérations chromosomiques peuvent être structurales ou numériques.
Les altérations structurales peuvent être dues à la délétion (perte d'un segment chromosomique), à la duplication d'un segment, à une inversion ou à un changement de sens, à une transposition (un segment délété se déplace à un autre endroit), à une translocation (échange de segments entre deux chromosomes), etc.
Les trisomies sont les altérations les plus fréquentes du nombre de chromosomes. Le patient présente 47 chromosomes. Dans la majorité des cas, un avortement spontané survient. Dans la pratique clinique, les trisomies les plus courantes sont la trisomie 21 (syndrome de Down), la trisomie 18 (syndrome d'Edwards) et la trisomie 13 (syndrome de Patau).
Lors de la formation de l'œuf, ou du zygote, les mitochondries sont toujours héritées de la mère, par conséquent l'altération de l'ADN mitochondrial se transmettra de la mère à tous ses enfants, alors qu'un père malade ne transmettra rien à personne, comme c'est le cas, par exemple, pour la neuropathie optique héréditaire de Leber.
Les pathologies provoquées par l'expansion de séquences sont dues à un allongement anormal de la molécule d'ADN à certains endroits, à cause de la répétition de séquences de nucléotides, qui provoquent des troubles de la régulation des gènes situés à proximité (syndrome du chromosome X fragile, chorée d'Huntington, etc.).
Lorsque les mécanismes de réparation de l'ADN sont altérés, la cellule n'est plus en mesure de corriger les mutations. Par conséquent, les cellules concernées sont extrêmement sensibles aux radiations et aux agents chimiques, comme dans le cas de l'ataxie-télangiectasies, du xeroderma pigmentosum et de l'anémie de Fanconi.
À l'heure actuelle, il existe différentes techniques d'analyses génétiques orientées vers l'identification des porteurs de maladies monogéniques et vers le diagnostic prénatal.
L'échographie et la détection du niveau d'hormones dans le sérum maternel ainsi que le prélèvement et l'analyse de l'ADN fœtal permettent d'effectuer un diagnostic prénatal adéquat dans un grand nombre de cas.
Chez le nouveau-né, le traitement dépendra du tableau pathologique généré par la mutation. Un certain nombre d'anomalies congénitales peuvent être traitées intra-utero. Le pronostic en est alors considérablement amélioré.
PATTE D'OIE
Épais tendon s'insérant sur la partie interne de l'extrémité supérieure du tibia. Il naît de la réunion des tendons de trois muscles : le sartorius, le semi-tendineux et le muscle gracile (ou droit interne). Il doit son nom à sa forme triradiée.
PAUPIÈRE
Les paupières sont deux replis cutanés, supérieur et inférieur, recouvrant la partie antérieure du bulbe de l'œil. Elles sont mobiles grâce au muscle orbiculaire de l'œil, qui se trouve à l'intérieur des paupières, et au muscle élévateur venant s'insérer dans la paupière supérieure.
PAUPIÈRE INFÉRIEURE
Repli musculo-cutané recouvrant la moitié inférieure du bulbe de l'œil. Ses mouvements sont similaires à ceux de la paupière supérieure.
PAUPIÈRE SUPÉRIEURE
Repli musculo-cutané recouvrant la moitié supérieure du bulbe de l'œil. Il est constitué d'une musculature permettant des mouvements réguliers. Les paupières supérieures ont pour fonction d'étendre le liquide lacrymal sur tout le bulbe de l'œil afin d'éviter son dessèchement.
PAVILLON DE L'OREILLE (OU AURICULE)
Appendice externe de structure cartilagineuse, situé de chaque côté de la tête, dont la fonction est de recueillir les sons et de les canaliser vers le méat acoustique. Les cartilages qui le constituent sont appelés hélix, anthélix, tragus et antitragus.
PEAU
La couche externe qui recouvre toute la surface du corps humain constitue une véritable barrière remplissant une fonction éminemment défensive : elle protège les organes internes contre les agressions susceptibles de provenir de l'extérieur, tout en empêchant aux fluides de s'écouler. La peau est formée de trois couches superposées qui sont, de l'extérieur vers l'intérieur : l'épiderme, le derme et l'hypoderme, chacune étant dotée de son propre réseau de vaisseaux sanguins et de nerfs, ainsi que de différents organes annexes, tels que les ongles, les glandes sudoripares, les follicules pilo-sébacés, les corpuscules tactiles, etc.
PECTEN DU PUBIS (OU LIGNE PECTINÉALE)
Fine crête prolongeant la ligne arquée de l'ilium et sur laquelle s'insèrent certains muscles pelviens. En avant de cette crête, se trouve une surface triangulaire sur laquelle s'insère le muscle pectiné.