Dictionnaire anatomie
- MUSCLE DROIT INTERNE
- Voir : MUSCLE GRACILE (OU DROIT INTERNE)
- MUSCLE DROIT LATÉRAL DE L'OeIL
- Muscle suivant la face externe du bulbe de l'il, depuis le tendon d'insertion commun des muscles droits de l'il au sommet de la cavité orbitaire jusqu'à la sclère, à quelques millimètres du bord externe de la cornée. En se contractant, il fait dévier la cornée vers l'extérieur. L'action de ce muscle est synchronisée avec l'action du muscle droit médial de l'il controlatéral afin que les deux yeux regardent dans la même direction. Il est innervé par le nerf abducens (paire crânienne VI).
- MUSCLE DROIT LATÉRAL DE LA TÊTE
- Muscle de forme cylindrique qui s'insère, à son extrémité supérieure, sur l'os occipital, et, à son extrémité inférieure, sur le processus transverse de la première vertèbre cervicale, ou atlas. Sa principale fonction est d'incliner latéralement la tête d'un côté ou de l'autre. Il reçoit des branches du premier nerf cervical.
- MUSCLE DROIT MÉDIAL DE L'OeIL
- Muscle suivant la face interne du bulbe de l'il, depuis le tendon d'insertion commun des muscles droits de l'il au sommet de la cavité orbitaire jusqu'à la sclère, à quelques millimètres à l'intérieur du bord interne de la cornée. Il permet de diriger le regard vers l'intérieur, en orientant la cornée dans cette direction. L'action de ce muscle sur un il est synchronisée avec l'action du muscle droit latéral controlatéral. Il est innervé par le nerf oculomoteur.
- MUSCLE DROIT SUPÉRIEUR DE L'OeIL
- Muscle en forme de ruban, situé sous le muscle de la paupière supérieure et dont la trajectoire est parallèle à celui-ci. Il vient s'insérer au niveau de sa partie postérieure sur un tendon faisant office de point d'insertion commun aux quatre muscles droits de l'il et se fixe au sommet de l'orbite, dans la zone interne de la fissure orbitaire supérieure. De là, il continue jusqu'au sommet du bulbe de l'il pour venir se fixer dans la sclère, à quelques millimètres au-dessus du bord supérieur de la cornée. En se contractant, il dévie la cornée vers le haut et vers le bas, permettant ainsi de tourner le regard dans cette direction. Sa contraction dans un il est coordonnée avec la contraction du muscle oblique inférieur de l'autre il. Il est innervé par le nerf oculomoteur.
- MUSCLE DU MARTEAU
- Voir : MUSCLE TENSEUR DU TYMPAN (OU DU MALLÉUS, ANCIENNEMENT APPELÉ MUSCLE DU MARTEAU)
- MUSCLE ÉLÉVATEUR (OU ANGULAIRE) DE LA SCAPULA
- Muscle triangulaire qui s'insère sur les processus transverses des quatre ou cinq premières vertèbres cervicales, en passant sous le muscle splénius, et dont les fibres convergent vers le bord supérieur de la scapula. Il soulève la scapula, fait descendre l'épaule et peut également provoquer l'inclinaison latérale de la tête. Ce muscle est innervé par le plexus brachial et vascularisé par l'artère cervicale ascendante, l'artère sub-scapulaire et l'artère sub-clavière.
- MUSCLE ÉLÉVATEUR DE L'ANUS
- Muscle large et plat, tendu de l'os du pubis jusqu'au rectum et à l'anus (partie pubo-rectale) et parcourant la paroi latérale de la prostate. En arrière, une partie de ses fibres arrive à l'épine ischiatique (partie ilio-coccygienne) et une autre partie au coccyx (partie pubo-coccygienne). Le muscle élévateur de l'anus se compose de deux faisceaux : superficiel et profond. Il participe à la défécation en comprimant le rectum et en élevant l'anus et soutient les organes intra-pelviens. Ce muscle est innervé par les nerfs sacraux et vascularisé par l'artère pudendale interne, branche de l'artère iliaque interne.
- MUSCLE ÉLÉVATEUR DE LA LÈVRE SUPÉRIEURE
- Muscle facial s'étendant de la zone de l'os maxillaire située sous l'orbite, jusqu'à la lèvre supérieure. Il suit un trajet parallèle à celui du muscle élévateur de la lèvre supérieure et de l'aile du nez, mais ses fibres ne s'étendent pas jusqu'à celle-ci. En se contractant, il élève la partie centrale de la lèvre supérieure. Il est innervé par le nerf facial.
- MUSCLE ÉLÉVATEUR DE LA LÈVRE SUPÉRIEURE ET DE L'AILE DU NEZ
- Muscle facial s'insérant sur la zone interne de l'os maxillaire, d'où partent deux faisceaux : l'un vers la peau des ailes du nez qui entoure l'orifice nasal, l'autre vers la peau de la lèvre supérieure. Sa contraction élève l'aile du nez, dilate l'orifice nasal et tire la lèvre supérieure vers le haut. Il est innervé par le nerf facial, comme les autres muscles du visage.
- MUSCLE ÉLÉVATEUR DE LA PAUPIÈRE SUPÉRIEURE
- Muscle plan de forme triangulaire, recouvrant la voûte de la cavité orbitaire dans le sens antéro-postérieur et venant s'insérer en arrière de celle-ci sur l'os, à proximité du foramen optique, et en avant sur le tissu cellulaire sous-cutané de la paupière supérieure. Son action permet de soulever la paupière supérieure. Il est innervé par le nerf oculomoteur.
- MUSCLE ÉLÉVATEUR DE LA SCAPULA (OU ANGULAIRE DE L'OMOPLATE)
- Muscle triangulaire s'insérant sur les processus transverses des quatre ou cinq premières vertèbres cervicales, en passant sous le muscle splénius, et dont les fibres convergent vers le bord supérieur de la scapula. Il soulève la scapula, fait descendre l'épaule et peut également provoquer l'inclinaison latérale de la tête. Ce muscle est innervé par le plexus brachial et vascularisé par les artères cervicale ascendante, sub-scapulaire et sub-clavière.
- MUSCLE ÉLÉVATEUR DES CÔTES (OU SURCOSTAL)
- Petits faisceaux musculaires s'étendant des processus transverses des vertèbres jusqu'au bord supérieur des deux côtes situées immédiatement au-dessous (faisceaux court et long). Ils permettent d'élever les côtes en élargissant la cage thoracique (inspiration). Ces muscles sont innervés par les nerfs intercostaux.
- MUSCLE ÉLÉVATEUR DES CÔTES (OU SURCOSTAUX)
- Petits faisceaux musculaires s'étendant des processus transverses vertébraux jusqu'au bord supérieur des deux côtes situées immédiatement au-dessous (faisceaux court et long). Ils permettent d'élever les côtes en élargissant la cage thoracique (inspiration). Ces muscles sont innervés par les nerfs intercostaux.
- MUSCLE ÉLÉVATEUR DU PALAIS MOU (OU PÉRISTAPHYLIN INTERNE)
- Muscle s'insérant sur la base du crâne, au niveau de la face inférieure de la partie pétreuse de l'os temporal, derrière la trompe auditive sur laquelle il est fixé. Il s'étend, en avant, vers la section postérieure du palais mou. Ce muscle a pour fonction de soulever le palais, élargissant ainsi l'isthme du gosier, tout en dilatant la trompe auditive, ce qui permet la ventilation de l'oreille moyenne. Il est innervé par le nerf vague (Xe paire crânienne).
- MUSCLE ÉPI-ÉPINEUX
- Voir : MUSCLE ÉPINEUX DU DOS (OU ÉPI-ÉPINEUX)
- MUSCLE ÉPINEUX DU COU
- Muscle s'étendant des processus épineux des dernières vertèbres cervicales et des premières vertèbres thoraciques jusqu'aux processus épineux des deuxième, troisième et quatrième vertèbres cervicales. Il constitue un prolongement supérieur des muscles épineux thoracique et lombaire. C'est un muscle extenseur du rachis cervical qui, en se contractant, incline celui-ci vers l'arrière. Il est innervé par des branches postérieures des nerfs cervicaux.
- MUSCLE ÉPINEUX DU DOS (OU ÉPI-ÉPINEUX)
- Muscle naissant de la masse musculaire commune des muscles érecteurs du rachis, et qui remonte contre la colonne vertébrale pour se fixer sur les processus épineux des vertèbres lombales et thoraciques. Il se prolonge ensuite vers le cou où il prend le nom de muscle épineux du cou ou de la nuque. En se contractant, il permet d'étendre la colonne vertébrale. Son innervation est assurée par les nerfs spinaux.
- MUSCLE EXTENSEUR COMMUN DES DOIGTS
- Muscle plat s'insérant sur l'épicondyle latéral de l'humérus. De là, il se divise en quatre faisceaux qui, en se transformant en tendons, passent sous le rétinaculum des extenseurs et se terminent sur les phalanges intermédiaire et distale de l'index, du majeur, de l'annulaire et du petit doigt. Ce muscle tend la phalange distale sur la phalange intermédiaire, l'intermédiaire sur la proximale, le doigt sur la main, la main sur l'avant-bras et l'avant-bras sur le bras. Il est innervé par des branches du nerf radial et vascularisé par les artères récurrente interosseuse et interosseuse postérieure.
- MUSCLE EXTENSEUR COMMUN DES ORTEILS
- Voir : MUSCLE LONG EXTENSEUR (OU EXTENSEUR COMMUN) DES ORTEILS
- MUSCLE EXTENSEUR DE L'INDEX
- Muscle fin s'insérant dans sa partie supérieure sur la face postérieure de l'ulna et sur la membrane interosseuse. Transformé en tendon, il passe sous le rétinaculum des extenseurs et, une fois sur le dos de la main, il fusionne avec le tendon du muscle extenseur commun des doigts pour l'index. Avec le muscle extenseur commun des doigts, il permet l'extension de l'index. Il est innervé par le nerf radial et vascularisé par les artères interosseuses.
- MUSCLE EXTENSEUR DU PETIT DOIGT
- Muscle long et fin suivant la zone postérieure de l'avant-bras, depuis l'épicondyle huméral jusqu'aux phalanges intermédiaire et distale du petit doigt, où il s'insère au moyen d'un tendon qui fusionne au niveau de sa partie terminale avec le tendon du muscle extenseur commun des doigts pour le petit doigt. Ce muscle permet de tendre le petit doigt. Il est innervé par une branche du nerf radial et vascularisé par l'artère interosseuse postérieure.
- MUSCLE EXTENSEUR ULNAIRE DU CARPE (OU CUBITAL POSTÉRIEUR)
- Muscle s'étendant obliquement sur la zone postérieure de l'avant-bras, depuis l'épicondyle latéral jusqu'à l'articulation du poignet, qu'il croise pour terminer à la base du cinquième métacarpien. En se contractant, il permet de plier la main en arrière sur l'avant-bras (extension) et de l'incliner en dedans (adduction). Il est innervé par le nerf radial et vascularisé par les artères récurrente interosseuse et interosseuse postérieure.
- MUSCLE FLÉCHISSEUR DU PETIT ORTEIL
- Muscle suivant un trajet parallèle à celui de l'abducteur du petit orteil, tendu de la base du cinquième os métatarsien à la phalange proximale du petit orteil. Il s'associe avec le muscle court fléchisseur des orteils pour fléchir le petit orteil. Il reçoit des branches du nerf plantaire latéral et des branches de l'artère plantaire latérale.
- MUSCLE FLÉCHISSEUR PROFOND DES DOIGTS
- Muscle large situé sous le muscle fléchisseur superficiel des doigts. Il s'insère dans sa partie supérieure sur la face antérieure de l'ulna, la membrane interosseuse et la face interne du radius. De là, il descend en se divisant en quatre tendons qui traversent l'articulation du poignet, pénètrent dans la paume de la main et se fixent sur la phalange distale des quatre derniers doigts. En se contractant, il replie la phalange distale sur l'intermédiaire, les doigts sur la main et la main sur l'avant-bras. Il est innervé par des branches des nerfs médian et ulnaire, et vascularisé par des ramifications des artères interosseuse et ulnaire.
- MUSCLE FLÉCHISSEUR RADIAL DU CARPE (OU GRAND PALMAIRE)
- Muscle parcourant obliquement la face antérieure de l'avant-bras, depuis l'épicondyle médial de l'humérus jusqu'à la base du deuxième métacarpien de la main. Il est fléchisseur de la main sur l'avant-bras et de l'avant-bras sur le bras. Il permet également d'écarter la main vers l'extérieur. Son innervation est assurée par le nerf médian et sa vascularisation par des branches des artères ulnaire et radiale.
- MUSCLE FLÉCHISSEUR SUPERFICIEL DES DOIGTS
- Muscle large occupant presque tout le plan moyen de la face antérieure de l'avant-bras. Dans sa partie supérieure, il s'insère sur l'épicondyle médial de l'humérus, le processus coronoïde de l'ulna et le bord antérieur du radius. De là, ses fibres forment une large masse musculaire qui se divise postérieurement en quatre faisceaux musculaires se terminant par quatre tendons. Ces tendons croisent l'articulation du poignet sous le rétinaculum des fléchisseurs des doigts et, une fois dans la paume de la main, se dirigent vers la phalange intermédiaire de l'index, du majeur, de l'annulaire et du petit doigt. Il permet de fléchir la phalange intermédiaire des doigts sur la proximale, les doigts sur la main, la main sur l'avant-bras et l'avant-bras sur le bras. Il est desservi par des branches du nerf médian et par des ramifications des artères ulnaire et radiale.
- MUSCLE FLÉCHISSEUR ULNAIRE DU CARPE (OU CUBITAL ANTÉRIEUR)
- Muscle occupant le bord le plus interne de la face antérieure de l'avant-bras. Il s'insère dans sa partie supérieure sur l'épicondyle médial de l'humérus et sur le bord interne de l'olécrâne de l'ulna, descend ensuite le long du bord interne de cet os et se termine en croisant l'articulation du poignet pour se fixer par un tendon sur l'os pisiforme du carpe. Il fléchit la main sur l'avant-bras, en déviant la paume en dedans (adduction, ou inclinaison ulnaire). Il est innervé par des branches du nerf ulnaire et vascularisé par des branches de l'artère du même nom.
- MUSCLE FRONTAL
- Muscle s'étendant sous la peau du front, depuis la galéa aponévrotique jusqu'au bord supérieur de l'orbite. En se contractant, il tend la galéa aponévrotique. Il participe aux expressions faciales en élevant les sourcils et en faisant apparaître les rides horizontales du front. Il est innervé par des branches du nerf facial.
- MUSCLE GASTROCNÉMIEN (OU MUSCLES JUMEAUX)
- Muscle occupant le plan superficiel de la face postérieure de la jambe. Sa partie supérieure comprend deux chefs, le gastrocnémien latéral et le gastrocnémien médial, qui s'insèrent sur les condyles fémoraux. Au niveau du tiers moyen de la jambe, ils se rejoignent pour former un corps musculaire unique qui se termine par un fascia tendineux sur lequel arrive le tendon du muscle soléaire. Le tendon calcanéen résulte de cette union. Ces muscles sont extenseurs du pied sur la jambe. Ils permettent de soulever le talon quand le pied prend appui sur le sol. Ils sont également fléchisseurs de la jambe sur la cuisse. Ce sont donc des muscles essentiels de la marche. Le muscle gastrocnémien est innervé par des branches du nerf tibial et vascularisé par des branches de l'artère poplitée.
- MUSCLE GASTROCNÉMIEN LATÉRAL (OU JUMEAU EXTERNE)
- Chef externe du muscle gastrocnémien (ou muscles jumeaux), s'insérant dans sa partie supérieure sur le condyle latéral du fémur. Au niveau du tiers moyen de la jambe, il rejoint le muscle gastrocnémien médial et le muscle soléaire pour former avec eux un muscle unique se terminant sur le tendon calcanéen.
- MUSCLE GASTROCNÉMIEN MÉDIAL (OU JUMEAU INTERNE)
- Il est situé sur la face postérieure de la jambe et se caractérise par une double insertion sur chacun des condyles fémoraux. Le chef interne du muscle gastrocnémien s'insère en haut sur le condyle médial du fémur. Au tiers moyen de la jambe, il rejoint le muscle gastrocnémien latéral pour former la partie finale d'un muscle unique se terminant sur le tendon calcanéen.
- MUSCLE GÉNIO-GLOSSE
- Muscle formant la plus grande partie du corps central de la langue. Ancré sur la face interne de la mandibule, en arrière du menton, il émet trois faisceaux : un vers la pointe de la langue, un vers la muqueuse de la face supérieure de la langue et un vers l'os hyoïde. L'action de chacun de ces faisceaux permet de projeter la langue vers l'avant, de l'abaisser ou de la rétracter. Il est innervé par des branches du nerf hypoglosse et vascularisé par l'artère linguale.
- MUSCLE GÉNIO-HYOÏDIEN
- Muscle plat tendu entre la partie moyenne de la mandibule et l'os hyoïde. Il abaisse la mandibule ou élève l'os hyoïde. Il est innervé par le nerf hypoglosse et vascularisé par des branches de l'artère linguale.
- MUSCLE GRACILE (OU DROIT INTERNE)
- Muscle en forme de ruban s'étendant du pelvis à la jambe. Il s'insère sur le bord inférieur de l'os du pubis (symphyse pubienne et branche inférieure du pubis) et se prolonge jusqu'à la partie supérieure du tibia, où il s'insère par un tendon triple qu'il partage avec deux autres muscles : le semi-tendineux et le sartorius. Ce tendon est connu sous le nom de patte d'oie. Le muscle gracile est fléchisseur de la jambe sur la cuisse et adducteur de la cuisse. Il reçoit des branches du nerf obturateur, issues du plexus nerveux lombal, et des branches de l'artère circonflexe médiale, de l'artère fémorale et de l'artère fémorale profonde.
- MUSCLE GRAND ADDUCTEUR
- Muscle triangulaire tendu entre le pelvis et la cuisse. Il est également connu sous le nom de troisième adducteur. Il s'insère, en haut, sur la branche ischio-pubienne du pelvis, puis descend en direction de la cuisse et se fixe par l'intermédiaire de plusieurs faisceaux sur la quasi-totalité de la ligne âpre du fémur. Comme les autres adducteurs, il rapproche la cuisse de la ligne médiane. Il est également rotateur externe de la cuisse. Son innervation est assurée par le nerf obturateur et le nerf sciatique. Il est vascularisé par l'artère fémorale profonde, ainsi que par l'artère obturatrice, l'artère fémorale, l'artère circonflexe médiale et l'artère poplitée.
- MUSCLE GRAND COMPLEXUS
- Voir : MUSCLE SEMI-ÉPINEUX DE LA TÊTE (OU GRAND COMPLEXUS)
- MUSCLE GRAND DORSAL
- Muscle très large et mince s'étendant sur la zone superficielle inférieure du dos. Sa partie interne s'insère via une puissante membrane, ou fascia thoraco-lombal, sur les processus épineux des vertèbres lombales et des dernières vertèbres thoraciques. Sa section inférieure repose sur le sacrum et la crête iliaque, et sa partie supérieure vient se fixer sur les trois ou quatre dernières côtes. Les fibres du muscle grand dorsal suivent ensuite un trajet ascendant en direction de l'aisselle où elles se fixent, par un tendon, au sillon intertuberculaire de l'humérus, partie visible sur la face antérieure du corps. La contraction du muscle, bras levé, fait descendre l'humérus tout en le faisant tourner vers l'intérieur. Il peut également participer à l'élévation des côtes ou du corps tout entier (par exemple, lorsque l'on grimpe). Le muscle grand dorsal est innervé par le nerf thoraco-dorsal, branche du cinquième nerf cervical. Sa vascularisation dépend de l'artère sub-scapulaire et des artères lombales.
- MUSCLE GRAND DROIT POSTÉRIEUR DE LA TÊTE
- Muscle plat tendu entre le sommet du processus épineux de la deuxième vertèbre cervicale, ou axis, et la ligne nuchale inférieure de l'os occipital. Il contribue par son action à l'inclinaison de la tête sur le côté et vers l'arrière, ainsi qu'à sa rotation. Il est innervé par le nerf sub-occipital et vascularisé par des branches des artères vertébrales.
- MUSCLE GRAND GLUTÉAL
- Muscle pelvien épais, formant la région connue sous le nom de fesses. Ses fibres partent du fascia thoraco-lombal et du fascia glutéal, de la crête iliaque, du ligament sacro-iliaque dorsal, du ligament sacro-tubéral, du sacrum et du coccyx. La masse musculaire issue de cette large insertion descend obliquement et se fixe sur la crête osseuse que présente le fémur au-dessous du grand trochanter. Une partie des fibres du grand glutéal fusionne avec celles du muscle tenseur du fascia lata. Le grand glutéal est principalement extenseur de la cuisse mais aussi rotateur externe. Il participe également à la station debout en fixant le pelvis sur le fémur. Ces actions en font un muscle essentiel de la marche et de la stabilité du pelvis. Il est innervé par le nerf glutéal inférieur issu du plexus nerveux sacral et vascularisé par les artères glutéales supérieure et inférieure, la première artère perforante et l'artère circonflexe médiale.