Dictionnaire anatomie
- MÉTATARSIEN (4e)
- Il s'articule par son extrémité postérieure avec le cuboïde, avec le cunéiforme latéral et avec les 3e et 5e métatarsiens. Son extrémité antérieure s'articule avec la base de la phalange proximale du 4e orteil.
- MÉTATARSIEN (5e)
- Le plus court et le plus fin des os métatarsiens. Il s'articule par sa partie postérieure avec le cuboïde et le 4e métatarsien. Sa partie inférieure s'articule avec la phalange proximale du 5e orteil.
- MFK
- Voir : MASTOPATHIE FIBROKYSTIQUE (MFK). DYSPLASIE MAMMAIRE. MALADIE DE RECLUS
- MICI
- Voir : MALADIE INFLAMMATOIRE CHRONIQUE INTESTINALE (MICI)
- MICROCIL
- Voir : MICROVILLOSITÉ (CELLULE GUSTATIVE)
- MICROFILAMENT
- Ensemble de filaments qui parcourent le cytoplasme et font partie du cytosquelette, et dont le rôle est déterminant pour le mouvement des cellules.
- MICROTUBULE A
- Chaque doublet de microtubules périphériques comprend deux tubules accolés. L'un d'entre eux, appelé microtubule A, se compose d'un système de 13 protofilaments disposés en cercle.
- MICROTUBULE B
- Un des tubules constituant les doublets de microtubules périphériques. Il se compose de 10 ou 11 protofilaments répartis à sa périphérie.
- MICROTUBULE CENTRAL
- Au centre du cil ou du flagelle se trouve un double système tubulaire, similaire au système périphérique, qui court tout le long de l'appendice cellulaire. Il comprend une paire de microtubules qui, comme les microtubules périphériques, sont composés de filaments appelés protofilaments. Chaque microtubule central contient 13 protofilaments disposés en cercle.
- MICROTUBULE PÉRIPHÉRIQUE
- On compte neuf paires, ou doublets, de fibres présentant une structure microtubulaire. Chacun de ces doublets est composé de deux groupes de fibres : les microtubules A et les microtubules B. À l'intérieur du flagelle ou du cil, le cytoplasme est sillonné par ce système de microtubules, répartis en doublets à la périphérie. Les microtubules sont constitués de chaînes de tubuline, qui est une protéine.
- MICROVILLOSITÉ (CELLULE GUSTATIVE)
- Petites villosités situées sur l'extrémité supérieure des cellules gustatives. Elles sortent par les pores gustatifs et constituent la surface réceptrice nécessaire à la détection des saveurs.
- MICROVILLOSITÉ (OU MICROCIL) (MEMBRANE CELLULAIRE)
- Excroissances de la membrane cellulaire, qui augmentent la surface de celle-ci, ce qui permet une extension de la zone d'absorption, de sécrétion, etc.
- MIGRAINE
-
Processus épisodique, avec des intervalles asymptomatiques entre les crises, dont le symptôme le plus important est la céphalée.
L'étiologie de la maladie fait apparaître des altérations du tonus vasomoteur de la circulation cérébrale, ainsi que des altérations des noyaux sérotoninergiques du tronc cérébral et du noyau du nerf trijumeau au niveau du bulbe.
? Symptomatologie
La migraine se présente comme une céphalée pulsatile localisée d'un côté du crâne. Elle est associée à des nausées et des vomissements, à une photophobie (intolérance à la lumière) et à une sonophobie (intolérance aux stimuli auditifs). Dans certains cas, elle peut être précédée par des symptômes visuels (vision trouble, vision scintillante, halos) ou sensoriels, appelés auras.
Des facteurs prédisposants tels que la fatigue, une lumière forte, les troubles du sommeil, le jeûne, l'alcool, les menstruations et l'exercice physique ont été identifiés.
? Diagnostic
Le diagnostic est effectué au moyen d'un examen clinique.
? Traitement
* L'aspirine, le naproxène et l'ibuprofène sont utiles dans les cas légers à modérés.
* Dans les cas sévères, on a recours à des médicaments qui agissent sur les cellules photoréceptrices sérotoninergiques.
* Certains médicaments sont utilisés à des fins prophylactiques, dans les cas où les épisodes migraineux surviennent plus de deux fois par mois (bêta-bloquants, inhibiteurs calciques, antidépresseurs tricycliques, etc.). - MINKOWSKI (MALADIE DE MINKOWSKI-CHAUFFARD)
- Voir : SPHÉROCYTOSE HÉRÉDITAIRE SPHÉROCYTOSE CONGÉNITALE MALADIE DE MINKOWSKI-CHAUFFARD
- MIP
- Voir : MALADIE INFLAMMATOIRE PELVIENNE (MIP)
- MITOCHONDRIE
- Structure tubulaire délimitée par une double membrane, une externe et une interne, qui présente des crêtes ou replis orientés vers l'intérieur. Les mitochondries jouent un rôle essentiel dans la respiration cellulaire et la production d'énergie.
- MITOSE
- Mécanisme par lequel une cellule se divise et donne naissance à deux répliques d'elle-même présentant la même structure, les mêmes organites et le même nombre de chromosomes (46). La mitose est le mode de division ou de multiplication de toutes les cellules de l'organisme humain, à l'exception des cellules sexuelles (spermatozoïde et ovule), qui suivent un processus différent, appelé méiose, au cours duquel chaque cellule fille ne reçoit que la moitié de ses chromosomes, soit 23. La mitose se décompose en plusieurs phases : la prophase, la pro-métaphase, la métaphase, l'anaphase, la télophase et la cytocinèse.
- MOELLE ALLONGÉE
- Prolongement supérieur et partie la plus épaisse de la moelle spinale, sortant de la cavité crânienne par le foramen magnum. À l'intérieur s'étendent les voies nerveuses reliant l'encéphale à la moelle spinale. La moelle allongée abrite également les noyaux internes de plusieurs nerfs crâniens et les centres vitaux chargés de réguler la respiration et la circulation sanguine. Elle correspond à la portion inférieure du tronc cérébral.
- MOELLE CERVICALE (COUPE TRANSVERSALE)
- La section de la moelle cervicale est de forme ovale et de taille supérieure à celle de la moelle thoracique et de la moelle lombale. Elle contient une grande quantité de substance grise et les cornes ventrales y sont plus grandes que les cornes dorsales.
- MOELLE LOMBALE (COUPE TRANSVERSALE)
- La moelle lombale présente une section circulaire et sa substance grise, plus importante que celle de la moelle thoracique, occupe davantage de place que la substance blanche.
- MOELLE OSSEUSE
- Tissu occupant le centre de la cavité médullaire, composé d'un réseau vasculaire riche et d'une série de cellules pouvant soit produire des globules sanguins (moelle osseuse rouge), soit se transformer en cellules adipeuses (moelle osseuse jaune). La moelle osseuse a une double fonction : d'une part, elle exerce une fonction hématopoïétique, c'est-à-dire de production de globules sanguins et, d'autre part, elle joue un rôle immunitaire très important, dans la mesure où elle est le centre de production des précurseurs des lymphocytes T et B, qui sont des éléments essentiels dans la plupart des processus de défense de l'organisme. Ces capacités peuvent diminuer sous l'effet de l'âge ou de certaines maladies, mais elles peuvent être récupérées grâce à un stimulant approprié. La greffe de moelle osseuse est une arme thérapeutique efficace pour lutter contre certains processus affectant la fonction médullaire en elle-même.
- MOELLE SPINALE
- Partie du système nerveux central naissant dans le prolongement de la moelle allongée. Il s'agit d'un long cordon de forme cylindrique, qui trouve son origine dans la cavité crânienne et s'étend le long du dos, à l'intérieur du canal spinal de la colonne vertébrale. La moelle spinale abrite les voies nerveuses et constitue le point de départ des nerfs accessoire et spinaux qui vont ensuite se répartir dans tout l'organisme.
- MOELLE THORACIQUE (COUPE TRANSVERSALE)
- La moelle thoracique présente une section presque circulaire et sa substance grise est peu abondante, avec de minces cornes ventrales et dorsales. La substance blanche occupe proportionnellement plus de place que la grise.
- MOLAIRE
- Dents situées dans les zones latérales des gencives et dotées d'une racine multiple et d'une couronne cubique à la surface irrégulière. Il peut y avoir jusqu'à six molaires supérieures et six inférieures. Toutefois, certains individus n'en possèdent que quatre sur chaque gencive, les deux dernières (troisièmes dents molaires ou dents de sagesse) ne poussant pas toujours. Ces dents permettent de mâcher et de broyer les aliments.
- MOLLET
- Face postérieure de la jambe, d'aspect généralement volumineux et proéminent en raison de son importante masse musculaire.
- MOLLUSCUM CONTAGIOSUM
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Infection de la peau par un virus de la famille des Poxvirus. Elle est plus fréquente chez l'enfant que chez l'adulte. Son mode de transmission n'est pas élucidé.
? Symptomatologie
La lésion caractéristique est une petite élevure ou papule, entourée d'un halo rougeâtre, qui laisse échapper une substance blanchâtre si on la presse. L'infection se propage facilement à d'autres parties du corps à partir d'une lésion initiale.
? Diagnostic
Les lésions sont suffisamment caractéristiques pour permettre d'établir un diagnostic par simple observation. En cas de doute, il peut être nécessaire d'examiner au microscope le liquide qu'elles contiennent.
? Traitement
* Bien que les molluscums disparaissent parfois spontanément après un temps assez long, leur exérèse par curetage est recommandée, afin d'éviter des foyers d'auto-infection et leur dissémination. - MONOCYTE
- La plus volumineuse de cellules sanguines. Elle se caractérise par sa couleur bleutée. Les monocytes ont une action défensive face aux infections prolongées ou chroniques.
- MONONUCLÉOSE INFECTIEUSE
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Maladie provoquée par le virus d'Epstein-Barr, de la famille des virus herpétiques.
La contamination se produit par contact humain rapproché, généralement par la salive (« maladie du baiser »).
Le virus envahit les cellules épithéliales des voies respiratoires et les lymphocytes B. Dans les lymphocytes, le virus peut causer la destruction cellulaire ou s'unir à l'ADN de la cellule hôte, stimulant ainsi sa prolifération et la production de différents anticorps.
Une relation a été établie avec une prédisposition aux cancers naso-pharyngés et à certains types de lymphomes.
? Symptomatologie
La maladie est fréquente chez les personnes âgées de 15 à 25 ans.
Après une période d'incubation de 30 à 45 jours, des symptômes grippaux se manifestent : faiblesse, douleurs musculaires et céphalées. Ensuite, un tableau clinique apparaît : fièvre, asthénie (faiblesse), anorexie (perte de l'appétit), douleurs pharyngées, douleurs musculaires, céphalées, adénopathie (augmentation du volume des ganglions lymphatiques), douleurs cervicales, éruptions cutanées et augmentation du volume du foie et de la rate (hépatosplénomégalie). Ce tableau clinique évolue durant deux à quatre semaines. Généralement, les symptômes disparaissent spontanément.
Cependant, des complications peuvent survenir. Par exemple, des anémies hémolytiques, une thrombocytopénie (diminution du nombre de plaquettes), des troubles neurologiques, une rupture de la rate, une insuffisance hépatique ou une myocardite (inflammation du muscle cardiaque).
? Diagnostic
L'examen sanguin révèle un nombre élevé de lymphocytes, avec un pourcentage variable de lymphocytes de forme atypique.
L'augmentation des transaminases (enzymes hépatiques) atteste d'un certain degré de dysfonctionnement hépatique.
La plus importante des vérifications est la détection d'anticorps produits par des lymphocytes B, qui réagissent en présence de globules rouges de veau lors du test de Paul Bunnell, ou test monospot.
Enfin, il est possible de procéder à la détection d'anticorps spécifiques ou d'ADN viral au moyen de techniques de PCR (réactions de polymérase en chaîne).
? Traitement
* En règle générale, aucun traitement particulier n'est nécessaire. Des mesures d'hygiène sont indispensables et une médication antithermique ou analgésique est utile. - MONT DE VÉNUS
- Voir : MONT DU PUBIS (OU MONT DE VÉNUS)
- MONT DU PUBIS (OU MONT DE VÉNUS)
- Éminence de forme triangulaire, qui apparaît au niveau de la peau située à la partie inférieure de l'abdomen et supérieure de la vulve. À la puberté, il se recouvre d'une pilosité épaisse et frisée.
- MONTEGGIA (FRACTURE DE)
- Voir : FRACTURE DE L'AVANT-BRAS
- MORQUIO (MALADIE DE)
- Voir : MUCOPOLYSACCHARIDOSES
- MORRIS (SYNDROME DE MORRIS)
- Voir : AMÉNORRHÉE
- MORT CELLULAIRE PROGRAMMÉE
- Voir : NÉCROSE CELLULAIRE. APOPTOSE
- MOUVEMENT AMIBOÏDE
- Ce mouvement, qui ne fait pas intervenir de cils ni de flagelles, est celui de la plupart des cellules de l'organisme, par exemple les leucocytes, cellules du sang. La cellule forme un pseudopode, sorte d'extension qui se fixe sur la surface placée devant elle grâce à des systèmes d'ancrage composés d'une protéine appelée fibronectine. En s'appuyant sur ces points d'ancrage, elle exerce ensuite une traction sur sa propre masse, ce qui lui permet de se déplacer vers l'avant. L'émission du pseudopode est due à l'attraction exercée sur la cellule par une zone donnée ; ce phénomène est désigné sous le terme de chimiotaxie.
- MOUVEMENT DES CILS ET DES FLAGELLES
- Tous les mouvements cellulaires, quels qu'ils soient, nécessitent de l'énergie. Ils ont donc besoin d'un apport d'adénosine triphosphate (ATP), qui est la source énergétique de tous les processus de l'organisme, et d'un milieu qui contienne principalement des ions de calcium et de magnésium en proportions appropriées.
- MOUVEMENT FLAGELLAIRE
- Ce mouvement est un mouvement de rotation similaire à celui d'un tournevis, entre la base du flagelle et son extrémité, qui entraîne le déplacement de la cellule vers l'avant. Les cellules reproductrices mâles, ou spermatozoïdes, se déplacent de cette façon.
- MOUVEMENT VIBRATOIRE CILIAIRE
- Mouvement similaire à celui d'un fouet sur la partie supérieure duquel seraient collées des particules. Le cil s'étend vers l'avant, puis se plie à la base et se penche vers l'arrière, ce qui entraîne le déplacement de la cellule, si elle est mobile. Si elle est immobile, le mouvement des cils pousse le liquide extracellulaire à sa surface (c'est le cas notamment des cellules qui tapissent l'appareil respiratoire et qui déplacent le mucus les recouvrant).
- MPOC
- Voir : MALADIE PULMONAIRE OBSTRUCTIVE CHRONIQUE (MPOC)
- MUCLE PEAUCIER DU COU
- Voir : MUSCLE PLATYSMA (OU PEAUCIER DU COU)