Dictionnaire anatomie

Filtrer cette liste
MEMBRANE POST-SYNAPTIQUE
Membrane située à la surface du neurone qui va recevoir la connexion synaptique. Elle contient des neurorécepteurs spécifiques.
MEMBRANE PRÉ-SYNAPTIQUE
Membrane recouvrant le bouton terminal et se trouvant à proximité immédiate du neurone avec lequel la connexion doit avoir lieu. Elle présente des pores par lesquels sont déversés les neurotransmetteurs dans l'espace synaptique.
MEMBRANE TECTORIALE
Lame située sur la partie supérieure de l'organe spiral (ou de Corti), dont la face inférieure repose sur les microvillosités des cellules ciliées, et qui captent leurs vibrations.
MEMBRANE THYRO-HYOÏDIENNE
Membrane ligamenteuse reliant le bord supérieur du cartilage thyroïde à l'os hyoïde. Elle est renforcée dans sa partie antérieure et latérale, et forme les ligaments thyro-hyoïdiens médian et latéral.
MEMBRANE VESTIBULAIRE
Voir : PAROI VESTIBULAIRE DU CONDUIT COCHLÉAIRE (OU MEMBRANE VESTIBULAIRE, OU MEMBRANE DE REISSNER)
MEMBRANE VITRÉE
Couche épithéliale riche en tissu conjonctif, recouvrant le follicule pilo-sébacé sur l'intérieur.
MEMBRE INFÉRIEUR
Deux appendices partant de la zone inférieure latérale du pelvis formée par les aines. Ils comptent trois segments : la cuisse, la jambe et le pied. Tout comme les membres supérieurs, ils sont constitués d'un squelette composé de différents os et d'une puissante couverture musculaire. La mobilité des membres inférieurs permet le maintien de la station bipède et la marche.
MEMBRE SUPÉRIEUR
Deux appendices partant des zones latérales supérieures du tronc et comptant trois segments : le bras, l'avant-bras et la main. Ils sont constitués d'un squelette formé de différents os s'articulant entre eux, revêtus d'une couverture musculaire qui leur confère une remarquable mobilité. La main en est la plus belle expression, capable de réaliser des mouvements d'une grande complexité, apanage presque exclusif de l'espèce humaine.
MEMBRES EN FLEXION (NOUVEAU-NÉ)
Les membres des nouveau-nés sont courts, comparativement au reste du corps, et généralement maintenus en flexion car leurs muscles sont contractés.
MÉNÉTRIER (MALADIE DE)
Voir : GASTRITE
MÉNIÈRE (SYNDROME DE)
Voir : VERTIGE
MÉNINGE
Membranes enveloppant le système nerveux central, du cerveau à la moelle spinale. Ces trois couches superposées sont appelées, de dehors en dedans, la dure-mère, l'arachnoïde et la pie-mère. Comme le cerveau, la moelle spinale est enveloppée sur toute sa longueur par les méninges. La couche interne, ou pie-mère, adhère à la surface médullaire et forme un revêtement qui la recouvre en totalité. À l'extérieur de cette couche, se trouve l'espace sub-arachnoïdien, entre la pie-mère et l'arachnoïde, où circule le liquide cérébrospinal. L'arachnoïde et la dure-mère sont les deux couches méningées les plus externes.
MÉNINGIOME
Voir : TUMEUR MÉDULLAIRE
MÉNINGITE
Inflammation des méninges.
Les méningites peuvent être d'origine infectieuse ou non infectieuse.
La cause la plus fréquente de la maladie est une infection virale, généralement par entérovirus ou due au virus de l'herpès simplex.
Les méningites bactériennes représentent généralement un tableau clinique plus grave. Chez le nouveau-né, les méningites sont provoquées par le streptocoque bêta-hémolytique du groupe B ou des bacilles gram négatifs.
La Neisseria meningitidis, ou méningocoque, et l'Hæmophilus influenzae s'observent chez les enfants entre un mois et 15 ans. Le méningocoque est la cause la plus fréquente des épidémies de méningite.
Chez l'adulte, les germes impliqués sont le Streptococcus pneumoniae et le méningocoque.
Chez les patients immunodéprimés, les infections par Mycobacterium tuberculosis (ou bacille de Koch) et Cryptococcus sp sont les plus fréquentes. Les germes arrivent aux méninges par voie hématogène depuis un foyer infectieux existant, comme une infection respiratoire. Le passage des germes directement entre le liquide cérébrospinal et la peau est plus rare.
Les complications les plus fréquentes sont la surdité, la cécité et l'hydrocéphalie (obstruction du flux du liquide cérébrospinal et compression des structures cérébrales).
Parmi les causes non infectieuses, se trouvent notamment la radiothérapie, la maladie de Besnier-Bœck-Schaumann (ou lymphogranulomatose bénigne) et les néoplasies.
? Symptomatologie
Le tableau clinique classique est caractérisé par une forte fièvre, des céphalées, une photophobie (intolérance à la lumière), une raideur de la nuque, des nausées et des vomissements.
La présence du signe de Kernig (douleur lors de l'extension complète du genou lorsque la cuisse forme un angle de 90° avec le tronc) et du signe de Brudzinski (la flexion de la nuque en avant provoque la flexion des membres inférieurs) est également observée.
Des signes de confusion et des convulsions peuvent aussi apparaître. Les méningites à méningocoque sont associées à des éruptions cutanées.
? Diagnostic
Le diagnostic est établi par l'analyse des caractéristiques cytologiques, biochimiques et microbiologiques du liquide cérébrospinal obtenu par une ponction à travers l'espace intervertébral au niveau de la région lombale (ponction lombaire).
? Traitement
* La méningite bactérienne est une urgence médicale qui nécessite l'administration d'un traitement antibiotique le plus rapidement possible. Les proches du patient, ainsi que les enfants scolarisés ou gardés avec lui, doivent recevoir au plus vite un traitement prophylactique à base d'antibiotiques.
* Les méningites d'origine virale nécessitent un traitement symptomatique. Celles provoquées par le virus de l'herpès simplex peuvent être traitées avec des antiviraux spécifiques.
* Il existe des vaccins efficaces contre la méningite provoquée par Hæmophilus, pneumocoque et méningocoque.
MÉNINGITE TUBERCULEUSE
Voir : TUBERCULOSE PULMONAIRE
MÉNISQUE LATÉRAL
Lame cartilagineuse en forme de demi-lune s'interposant entre le condyle latéral du fémur et le condyle latéral du tibia. Il augmente la congruence des surfaces articulaires. Il est plus mince dans la zone proche de l'éminence intercondylaire et plus épais dans la zone périphérique.
MÉNISQUE MÉDIAL
Les ménisques (latéral et médial) sont deux lames cartilagineuses en forme de demi-lune, qui s'interposent entre les condyles du fémur et les surfaces articulaires des condyles du tibia. Ils augmentent la congruence des surfaces articulaires. Ils sont plus minces dans la zone proche de l'éminence intercondylaire et plus épais dans la zone périphérique par rapport à l'axe du tibia.
MÉNOPAUSE
Étape de la vie au cours de laquelle se produit un déclin du fonctionnement des organes internes de la femme, notamment des ovaires, qui cessent de sécréter les œstrogènes. Ce phénomène entraîne l'arrêt des ovulations et, par conséquent, de la menstruation, d'où une atrophie des muqueuses endométriale et vaginale ainsi que du col et du corps de l'utérus. Il débute généralement entre 45 et 50 ans. L'arrêt de la menstruation, appelé ménopause, annonce l'entrée dans le cycle suivant, le climatère, période marquée sur le plan physiologique par la diminution des hormones sexuelles féminines et s'accompagnant d'importants changements.
MENTON
Proéminence située dans la partie médiane de l'extrémité inférieure de la face, sous la bouche, et correspondant à une saillie osseuse de la mandibule.
MÉSENTÈRE
Portion du péritoine soutenant les anses de l'intestin grêle et les fixant à la paroi postérieure de l'abdomen. De nombreux vaisseaux sanguins et nerveux arrivent à ces anses par l'intermédiaire de cette membrane.
MÉSOCÔLON SIGMOÏDE
Membrane fibreuse reliant la face postérieure du côlon sigmoïde à la paroi postérieure de la cavité abdominale. Elle se prolonge, en haut, par la face postérieure du colon descendant.
MÉSOCÔLON TRANSVERSE
Membrane sortant de la face postérieure du côlon transverse et reliant celui-ci au péritoine pariétal de la face postérieure de la cavité abdominale.
MÉSODERME
Couche intermédiaire des trois couches germinales primitives. Elle est à l'origine du développement des organes et systèmes suivants :
  • cœur ;
  • appareil cardiovasculaire (artères, veines et vaisseaux lymphatiques) ;
  • muscles ;
  • squelette (os, cartilages, articulations, etc.) ;
  • sang ;
  • rate ;
  • appareil urinaire (rein, uretères, etc.) ;
  • appareil reproducteur (testicules, ovaires, etc.) ;
  • mésentère ;
  • corticosurrénale ;
  • couches profondes de la peau (derme et tissu sous-cutané) ;
  • membrane pleurale, péritoine, etc.
MÉTACARPE
Ensemble de cinq os formant le squelette de la paume de la main. Les métacarpiens s'articulent en haut avec les os du carpe et se prolongent en bas par chacun des doigts. Ils sont réunis entre eux par les muscles interosseux. Ce sont tous des os longs, comportant un corps central et deux extrémités plus volumineuses.
MÉTACARPE (OU OS DU MÉTACARPE)
Ensemble de cinq os longs partant du carpe et parcourant la main en formant un éventail. Ils s'articulent avec les phalanges des doigts.
MÉTACARPIEN (1er)
Le plus volumineux et le plus externe des métacarpiens. Il s'articule en haut avec le trapèze et en bas avec la base de la phalange proximale du pouce.
MÉTACARPIEN (2e)
Il s'articule en haut avec le trapèze, le trapézoïde et le capitatum du carpe et, latéralement, avec l'extrémité supérieure du 3e métacarpien. Son extrémité inférieure répond à la phalange proximale du 2e doigt.
MÉTACARPIEN (3e)
Son extrémité supérieure s'articule avec le capitatum du carpe et, latéralement, avec les extrémités supérieures des 2e et 4e métacarpiens. Son extrémité inférieure répond à la phalange proximale du 3e doigt.
MÉTACARPIEN (4e)
Il s'articule en haut avec les os capitatum et hamatum du carpe et, latéralement, avec les extrémités supérieures des 3e et 5e métacarpiens, tandis que sa partie inférieure répond à la phalange proximale du 4e doigt.
MÉTACARPIEN (5e)
Sa partie supérieure répond au hamatum du carpe et à l'extrémité supérieure du 4e métacarpien. Sa partie inférieure s'articule avec la phalange proximale du 5e doigt.
MÉTAMYÉLOCYTE ÉOSINOPHILE
Les myélocytes sont les premières cellules différenciées de la lignée granulocytaire. Des granulations éosinophiles apparaissent dans le cytoplasme de ces cellules.
MÉTAMYÉLOCYTE NEUTROPHILE
Myélocytes plus matures dont le noyau commence à se détacher et dont la chromatine devient plus dense, tout en conservant sa granulation cytoplasmique spécifique.
MÉTAPHASE
Une fois les centrioles établis sur des plans totalement opposés de la cellule et les chromosomes liés aux fibres du fuseau mitotique au moyen des cynétocores, chaque centriole commence à exercer une attraction de même intensité sur les chromosomes. En réaction, les chromosomes s'établissent autour de l'équateur de la cellule, formant une plaque équatoriale, ou plaque métaphasique.
MÉTAPHYSE
Zone intermédiaire entre la diaphyse et l'épiphyse, comportant le cartilage de croissance qui permet à l'os de grandir. Cette zone s'ossifie lorsque le sujet arrive à l'âge adulte.
MÉTAPLASIE
Voir : ADAPTATION CELLULAIRE
MÉTASTASE
Voir : CANCER
MÉTATARSE
Ensemble de cinq os longs faisant partie de la voûte plantaire et compris entre la deuxième rangée d'os du tarse et les phalanges des orteils.
MÉTATARSIEN (1er)
Le plus volumineux et le plus court des os métatarsiens. Il occupe le bord interne du pied et s'articule par son extrémité postérieure avec le cunéiforme médial et le 2e métatarsien. Son extrémité antérieure s'articule avec la base de la phalange proximale de l'hallux.
MÉTATARSIEN (2e)
Le plus long des os métatarsiens, s'articulant en arrière avec les trois os cunéiformes et avec les 1er et 3e métatarsiens. Son extrémité antérieure s'articule avec la base de la phalange proximale du 2e orteil.
MÉTATARSIEN (3e)
Son extrémité postérieure s'articule avec le cunéiforme latéral et avec les 2e et 4e métatarsiens. Son extrémité antérieure s'articule avec la base de la phalange proximale du 3e orteil.