Dauphiné
En 2003, Pierre Gastal publiait son premier livre intitulé, "Sous le français, le Gaulois!". Dix ans plus tard, l'émérite professeur d'histoire et conférencier valentinois, fait paraître chez l'éditeur Désiris un imposant dictionnaire intitulé "Nos racines celtlques" (sous-titré: du gaulois au français). Depuis 20 ans, Pierre Gastal étudie et travaille sur la langue gauloise et souligne: «Essentiellement oral, le gaulois est donc très mal connu. Je me suis attaché à rechercher et découvrir dans les termes dialectaux de nos régions (principalement occitans) une foule de mots gaulois que je livre dans ces pages». L'ouvrage contient également un lexique franco-gaulois, des mots français d'origine gauloise, une chronologie de l'histoire de la Gaule, un index général, une bibliographie et un glossaire, etc. En quelque 330 pages, l'auteur nous fait redécouvrir au travers de sa langue une civilisation, loin de la simple imagerie scolaire, par une véritable synthèse des connaissances actuelles. ll nous entraîne également à redécouvrir des mots usuels actuels issus du gaulois. Nos ancêtres les Gaulois nous ont légué beaucoup plus que ce que l'on croit habituellement. (...)
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La Montagne et Alpinisme
Abondamment illustré de documents d’archives du Comité international olympique, riche d’informations sur les participants et les résultats de toutes les olympiades, ce livre est un portrait vivant, par l’image et le texte, d’un siècle d'olympisme.
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L'Est républicain
Besançon Attention, expert !
Pas sûr qu'un seul autre Comtois connaisse mieux le "mouvement olympique" qu'Eric Monnin. Et pas certain qu'il ait un autre "challenger" en France.
Du reste, le CIO (Comité international olympique) le lui rend bien. Son président Jacques Rogge a remis tout récemment au Bisontin une distinction de prestige: la médaille Pierre de Coubertin. Une sorte de Graal pour cet ancien de l'équipe de France de judo. Agrégé d'éducation physique et sportive, docteur en sociologie et maître de conférences à l'U-Sports de Besançon ("la fac de sports de l'Université de Franche-Comté). Cette médaille c'était en août dernier. Et à ce moment-là, Eric Monnin n'avait pas encore sorti son dernier ouvrage (son 8e sur l'olympisme), "De Chamonix à Sotchi".
Démesure ?
1924, Chamonix. Au pied du Mont-Blanc, se déroulent les premiers "vrais" JO d'hiver (après quelques tentatives auparavant). Avec 258 compétiteurs (dont seulement onze femmes). À Sotchi (Russie), en février prochain, ils pourraient être 4.000. Répartis dans 86 épreuves. Avec une présence féminine presque 100 fois plus importante qu'il y a 89 ans.
Ce succès ne fait-il pas dans la démesure ? Selon Eric Monnih, le coût des prochains Jeux se montera à... 36 milliards d'euros.
Contre 700 millions à Albertville en 1992. "Sur cette somme, 1,4 milliard sera consacré à la sécurité", précise le Bisontin.
Énorme ? Sotchi (un peu moins de 400.000 habitants) est au bord de la Mer Noire, au pied du Caucase. Les équipements sportifs et hôteliers de cette ancienne station thermale ont longtemps été délaissés. Il a donc fallu construire une grande partie des infrastructures indispensables aux JO.
Et comme la ville se trouve à moins de 50 km de la Géorgie, pays jugé instable les autorités russes déploieront de grands moyens dans l'espoir d'éviter le pire des cauchemars, un attentat.
Mais avant cette question de gros sous, le livre de l'universitaire comtois commence par une évocation historique qui ne manque pas de relief. Ainsi, indique-t-il, c'est en Russie justement, qu'a été trouvée la trace de la plus ancienne pratique du ski (ou ce qui en tenait lieu) de la planète. Sur des gravures rupestres datant d'il y a 12.000 à 14.000 ans.
Le cruling, dès 1607
En l'occurrence, il ne s'agissait pas de pratique sportive mais d'un moyen de déplacement. Quant à la plus vieille discipline de compétition hivernale c'est, eh oui, le pittoresque curling. Avec la création d'un club pionnier en Ecosse, au XVIIe siècle.
Eric Monnin passe ensuite en revue, de façon très détaillée les 21 JO d'hiver déjà organisés. En livrant une foule de statistiques. Tel le nombre de médailles (tous métaux, confondus) obtenues par pays.
La Norvège vire en tête, avec 284 récompenses, devant les Etats-Unis (219) et I'URSS (193, avant qu'elle n'expose en 1991). La France est au 14e (81 médailles) Le chercheur regarde aussi, notamment, le nombre de... journalistes envoyés spéciaux. 88 à Chamonix, pas si mal. 10 800 aux derniers Jeux, à Vancouver (2010). Ah, Vancouver ! Avec le triomphe de "notre" Jason Lamy Chappuis, en combiné nordique. Ah, Albertville (1991) ! Avec le sacre, dans la même discipline, de "nos" Fabrice Guy et Sylvain Guillaume.
Killy n'était pas comtois, mais ses trois médailles d'or à Grenoble (1968) donnèrent un bel élan à tous les apprentis champions des pistes haut-doubiennes. Piquemiette en tête.
Joël Mamet
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Running attitude octobre 2013
Ce livre de l’ostéopathe Fréderic Brigaud vous dira tout sur la bonne façon de courir. Il permet de mieux comprendre l’ensemble de la gestuelle à adopter pour être performant et liste les erreurs à éviter pour ne pas se blesser, depuis la prise d’appui au sol, jusqu’à l’inclinaison des bras en passant par l’orientation de la hanche.
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Keltia n°30
Pierre Gastal avait publié en 2002 aux éditions Le Sureau un petit ouvrage fort intéressant et très accessible, Sous le français, le gaulois – Histoire, vocabulaire, étymologie, toponymie. Avec Nos racines celtiques – du gaulois au français, c’est un dictionnaire gaulois-français, précédé de 84 pages sur le gaulois (morphologie, syntaxe, déclinaisons, prononciation, catégories de m o t s . . . ) , beaucoup plus étoffé, qui rend compte de l’avancement de ses recherches. Sa prise en compte de l’occitan (l’auteur vit et publie dans le sud-est de la France) est un des points forts de son étude. Il offre une source complémentaire au Dictionnaire de la langue gauloise de Xavier Delamarre (Errance, 2008), et forme avec le dictionnaire de J.-P. Savignac un tandem comparable, toutes proportions gardées, avec les dictionnaires latins de Félix Gaffiot et Louis-Marie Quicherat.
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le Blog : "greg-runner"
Fred Brigaud sort un nouveau livre: « La course à pied – Posture, biomécanique et performance » (éditions désiris). Après avoir lu ce livre, je vous fais un rapide retour sur cet ouvrage.
Courir. Rien de plus naturel. Et pourtant… Peut-on parler de geste naturel que celui de taper dans un ballon? On répondrait que non, et que bien frapper un coup franc nécessite des séances de travail pour parfaire le geste..
Dans son dernier livre, Fred Brigaud nous explique que courir peut sembler naturel mais que le geste que nous avons acquis par expériences est le résultats de contraintes auxquelles notre corps s’est adapté. Aussi, notre manière de courir devient un geste qui est réponse à des contraintes, et non un geste réfléchi, pensé et optimisé. Or, dès qu’on court, et pas uniquement pour des raisons de chrono mais aussi de lutte contre les blessures, nous devrions apprendre le bon geste, le bon enchaînement, de nos foulées, de notre posture. Comme nous apprenons àa maîtriser le geste du tir au but au football, nous devons apprendre à courir.
Le concept EAD (empilement articulaire dynamique) de Fred Brigaud est simple. De mon constat chez les podologues qui prennent nos empreintes pour faire nos semelles de manière statique, l’EAD à cette valeur ajoutée de prendre en compte notre posture dans l’action, dans le dynamisme. De plus, l’intérêt de l’EAD réside dans la prise en compte de la foulée non pas uniquement sur la partie des membres inférieurs mis sur la globalité du corps.
Ce livre est vraiment intéressant car il permet d’avoir une véritable réflexion sur sa pratique de la course à pied et sur la manière de l’appréhender. Je vais mettre en pratique certains exercices proposés. J’avais déjà pu rencontrer Fred Brigaud lors d’une conférence organisée le soir du cross du Mont Blanc 2011 auquel j’avais participé. J’étais reparti avec son premier livre qui m’avait déjà fait travailler mes neurones sur ma pratique. Ce nouveau livre permet d’aller plus loin.
Cependant, si j’ai pu faire des progrès en course à pied depuis la lecture en 2011 du livre « La marche et la performance sportive » et que je ne me suis pas blessé depuis longtemps, je dois tout de même me rendre régulièrement chez mon ostheo pour tout remettre en place. Aussi, si le livre est un bon moyen de lancer une réflexion sur sa pratique et de fournir des pistes de travail, il ne s’agit pas encore du livre permettant de répondre concrètement à la bobologie biomecanique.
Article à retrouver ici :
http://www.greg-runner.com/2013/09/04/livre-course-a-pied-posture-biomecanique-et-performance/
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Magazine de running Ultramag - Sept/oct 2013
Dans La course à pied – posture, biomécanique, performance paru aux éditions Désiris en mai 2013, Frédéric nous expose les principes biomécaniques qui régissent la gestion du corps en mouvement. L’auteur alterne entre des explications très techniques qui raviront les professionnels de santé et les sportifs les plus pointus, et des exposés beaucoup plus simples et pratiques éclairant la lanterne des sportifs moins « cérébraux ». La lecture s’avère passionnante, et ouvre des perspectives intéressantes au sportif souhaitant pratiquer en harmonie avec son corps, quitte à revoir certains principes qu’il a fait siens depuis des années.
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Jogging n°347
Un ouvrage fouillé qui pourrait bien changer votre façon de courir, particulièrement si vous êtes un adepte de la prise au talon : l'auteur prêche pour l'avant-pied, preuves à l'appui.
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http://www.runmygeek.com/
L’auteur de La course à pied Posture, Biomécanique, Performance Frédéric Brigaud m’a gentiment fait parvenir son ouvrage que j’ai pu lire en récupération de mon ultra draille.
Comme ses ouvrages précédents ce livre traite de l’amélioration de la posture et des impacts de mauvaise posture de notre corps. Cette fois ce thème s’applique à la course à pied.
Dans la première partie du livre il y a beaucoup de vocabulaire à assimiler mais l’auteur explique le tout très simplement donc même si on a pas fait d’étude de médecine on s’en sort très bien pour peu que l’on souhaite découvrir un peu mieux son corps.
Le livre répond à de nombreuses question :
- pourquoi la prise d’appui avant pied est bénéfique par rapport à une attaque talon
- pourquoi il faut tenir compte de l’ensemble de sa posture en course à pied
- pourquoi on se blesse en courant et notamment pourquoi on se fait des entorse
J’avoue qu’une fois qu’on a lu le livre on a tout de suite envie de mettre en pratique et à chaque sortie je fais maintenant attention à l’ensemble du corps et je pense déjà avoir un peu gagné en posture et donc en stabilité avec de meilleurs appuis en trail.
Le livre est très bien illustré avec des schémas claires qui permettent de bien comprendre les mouvements de notre corps. Je pense qu’il faut avoir ce livre dans sa bibliothèque en permanence et ne pas hésiter à y revenir après une blessure pour comprendre ce qui s’est passé.
L’ouvrage est bourré d’exercice et de test à réaliser pour améliorer sa posture et éviter les blessures.
Ce livre s’adresse aux sportifs qui souhaitent améliorer leur posture, aux kinésithérapeutes, médecins, osthéopathes, podologues qui souhaitent comprendre pourquoi la course avant pied est un outil de prévention des entorses de la cheville et du genoux par l’activation du complexe de torsion.
J’ai beaucoup aimé cet ouvrage comme les précédents Fred a un discours très bien argumenté et compréhensible. Même si le livre ne se lie pas comme un roman il est agréable à lire pour peu que l’on s’y investisse un minimum, les bénéfices seront visibles très rapidement.
David Verrière
http://www.runmygeek.com/2013/07/la-course-pied-posture-biomecanique.html
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Joggeur
«Si courir pieds nus revient à changer de technique de prise d'appui - passer d'une prise d'appui talon à une prise d'appui avant-pied - elle nécessite d'être correctement orchestrée. La zone d'appui qui entre en contact avec le sol, le déroulement du pas, l'angle d'attaque du pied.
la localisation de la prise d'appui par rapport au centre de gravité sont autant de paramètres qui, s'ils ne sont pas correctement calibrés, vont altérer la qualité de l'amortissement. Un danseur. un rugbyman, un marathonien qui se mettent au barefoot ne déploieront pas la même gestuelle. L'acquisition d'un nouveau geste n'est pas spontanément physiologique. Si la prise d'appui avant-pied favorise le développement d'une gestuelle moins traumatisante, elle ne présente aucune garantie si vous n'en maÎtrisez pas les tenants et les aboutissants. Cela ne s'arrête pas là: l'état d'esprit et le résultat attendu dans la pratique du barefoot sont des éléments également déterminants.
Si la distance. la vitesse. la durée sont pour vous les seuls référentiels qui comptent, "vous irez au carton". La course pieds nus ne pardonne ni écarts, approximations ou excès. Gardez en tête que vous êtes en train de pratiquer une nouvelle discipline sportive pour laquelle votre corps n'est pas encore adapté. Si vous débutiez la pratique de la course à pied, commenceriez-vous par un marathon?»
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http://runners.fr/
Une bonne façon de courir !
Un livre de Frédéric Brigaud, ostéopathe et consultant en biomécanique, pour mieux comprendre l’ensemble de la gestuelle à adopter pour être plus performant et préserver son corps au fil des kilomètres. Il liste les erreurs à éviter pour ne pas se blesser, depuis la prise d’appui au sol, jusqu’à l’inclinaison des bras en passant par l’orientation de la hanche. Pour en savoir plus, cliquez ICI.
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Magazines « Mains libres - physiothérapie, ostéopathie, concepts globaux » / Lu pour vous - juin 2013.
Après un ouvrage consacré à la marche et la performance sportive en 2011, Frédéric Brigaud nous propose un nouveau livre qui traite cette fois-ci de la course à pied analysée des points de vue de la posture, de la biomécanique et de la performance.
Cet ouvrage expose, en effet, une approche pratique de la biomécanique de la course à pied, en montrant les interactions entre les bras, le bassin, les jambes et les pieds, depuis le balancement des bras jusqu’à la prise d’appui.
La course à pied avec une prise d’appui avant-pied semble devenir très « tendance » et cette technique met un œuvre une biomécanique très différente de la course à pied avec une prise d’appui par le talon et présente de nombreux atouts pour développer, stabiliser et potentialiser sa dynamique.
L’auteur approfondit son raisonnement biomécanique et propose un nouvel « interligne articulaire de torsion » au sein du pied qui met en évidence le rôle d’interface neutralisatrice de l’avant-pied et toute l’importance de cette prise d’appui avant-pied dans la pratique sportive dans un souci d’efficience et de préservation.
S’adressant aux sportifs, aux physiothérapeutes, aux ostéopathes, aux préparateurs physiques, médecins, podologues, etc,… cet ouvrage démontre comment passer d’une prise d’appui talon à une prise d’appui avant-pied et l’intérêt de cette biomécanique ; comment et pourquoi utiliser le haut du corps dans la course et son interaction avec les autres parties du corps, il définit la gestion de la posture dans la course à pied comme outil de prévention des entorses de cheville et de genou par l’activation du complexe de torsion.
Richement illustré de dessins réalisés par l’auteur lui-même, cet ouvrage est à lire par toutes celles et tous ceux qui souhaitent comprendre les pathologies de leurs patients qui pratiquent la course à pied.
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Page Facebook : Trail Coaching
Coup de coeur pour cet ouvrage de Frédéric Brigaud, ostéopathe, consultant en biomécanique humaine, et concepteur de l'Empilement Articulaire Dynamique.
Cet ouvrage qui nous apprend à courir est destiné aux entraîneurs, préparateurs physiques, et à tous les passionnés de course à pied qui veulent analyser et comprendre la dynamique de leur foulée pour progresser et éviter les blessures. Certes, sa lecture nécessite de bonnes connaissances en anatomo-physiologie mais les nombreux exemples et exercices proposés font prendre conscience d'un geste plus juste, plus efficient, moins dispendieux.
Frédéric Brigaud sera présent sur le salon de l'Ultra Trail 2013 et donnera une conférence. Moi, j'y serai !!
M. Balducci
https://www.facebook.com/pages/Trail-Coaching/433926483287680
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Témoignage de Pauline Macabies
Témoignage de Pauline Macabies (Equipe de France de Biathlon) autour des résultats des techniques proposées dans La course :
J'ai commencé ma collaboration avec Fred au printemps dernier (2012). Mon objectif était d'optimiser mes appuis pour pouvoir augmenter la fréquence de mes pas en ski de fond.
Après avoir évalué ma course pieds nus sur stade, il est apparu une différence entre mes appuis jambe droite/jambe gauche, ainsi que des imperfections globalement dans ma posture. Suite à cela nous avons mis en place une série d'exercices posturo-dynamiques spécifiques à effectuer régulièrement incluant de la course à pied avec une prise d’appui avant-pied. Nous avons travaillé principalement à distance, avec des retours vidéo, photos, et téléphone pour échanger sur les sensations. Les exercices ont évolué au fur et à mesure de ma progression. Lorsqu'un exercice était compris et intégré, il était soit complexifié, soit remplacé.
J'ai d'abord travaillé à pied, puis en skis à roulettes. Dès mes premières séances sur skis à roulettes j'ai vu des changements dans mes placements, dans mes appuis, au niveau des pieds jusqu’à mes poussées de bras. Durant l'été le travail a continué à évoluer en gardant à la fois des exercices à pied et sur skis à roulettes. J'ai ressenti une grosse progression, surtout dans les montées lors des courses estivales. J'arrivai à enchaîner mes pas plus vite sans être plus essoufflée, et sur les plats toute mon énergie était consacrée à mettre de la puissance dans mon ski, et non à chercher mon équilibre avant de pouvoir pousser sur mes jambes.
A l'automne, j'ai rechaussé les skis de fond sur neige. La transition a été plus délicate car je passai d'un support dur (la route) à des conditions de neige variantes et souvent beaucoup plus « molles » qui nécessitaient des ajustements au niveau des appuis. J'ai malgré tout retrouvé les progrès acquis durant la préparation sur goudron, que j'ai pu mettre en pratique lors de mes courses de l'hiver.
Durant la saison d'hiver, mon objectif n'était plus de progresser mais de mettre en application pendant les compétitions le travail effectué à l'entraînement. Mes objectifs techniques ont été atteints ; et j'ai encore une belle marge de progression devant moi !
Au delà du travail purement technique, ma collaboration avec Fred m'a apporté deux autres choses essentielles pour moi.
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Le résultat est une conséquence. Les points techniques travaillés m'ont permis durant les compétitions de ne plus penser au résultat mais seulement à la manière de skier en me concentrant sur un ou deux points précis.
- Au lieu de me dire « je dois aller le plus vite possible » je me suis dit « je dois ramener ma jambe de telle façon et écarter les bras ». J'ai ainsi gagné en relâchement, en effectuant un geste "propre", et du coup le chrono était meilleur.
- Cela m'a servi encore plus sur les courses longues distances, où le geste à tendance à se dégrader au fil des km. En plus d'avoir un ski efficace, j'ai pu économiser de l’énergie tout au long du parcours.
- L’implication et le plaisir par le fait de comprendre et de maitriser sa gestuelle. Arrivé à un certain niveau, il est de plus en plus difficile de progresser techniquement. La routine s'installe petit à petit, l’entraînement devient lassant, on regarde sa montre pour « faire ses heures »... Découvrir le système EAD m'a permis d'apprendre beaucoup, d'abord sur le corps humain et la course à pied avant-pied. Ensuite, adapter ces nouvelles connaissances à mon sport a été une source de motivation énorme qui m'a aidé à m'impliquer encore plus dans mon entraînement en prenant du plaisir dans chacune de mes séances.
Voir la page complète ici !
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Barefoot Runner
« …
Le dernier ouvrage de Frédéric Brigaud dédié à la course à pied nous aide à mieux appréhender l’importance de la posture, de comprendre les erreurs techniques couramment commises par les coureurs, depuis la prise d’appui jusqu’à l’orientation des bras ou encore celle de la hanche. La richesse des informations pourrait même en impressionner certains… Cet ouvrage est destiné aux professionnels du monde du sport, au monde médical, mais également aux passionnés de la course à pied compétiteurs ou amateurs grâce au double niveau de lecture voulu par l’auteur qui permet de retenir l’essentiel même si l’on n’a pas reçu de formation spécifique en biomécanique. Une nouvelle impulsion pour votre foulée !
En course à pieds, doit-on prendre en considération la gestuelle du corps dans son ensemble et pas uniquement les pieds et les jambes ?
Assurément ! Le corps est un tout où tous les éléments interagissent. En avoir conscience et savoir comment lier et mobiliser les différentes parties du corps est un réel atout ; source de préservation et de performance. Dans le cadre de la course à pieds c’est dédier l’ensemble du corps pour un déplacement vers l’avant. Combien de coureurs n’emploient que leurs jambes pour courir négligeant le haut du corps ? Ils n’ont pas conscience que du fait qu’il est mal employé il les freine, les déséquilibre et impacte leur foulée. Le premier athlète complet, c’est-à-dire orchestrant l’ensemble de ses segments pour avancer, que j’ai pu observer dans la pratique de la course à pied et plus spécifiquement du Trail est Dawa Sherpa. Ce jour là, en 2009 aux Contamines, j’ai pu constater que pas un secteur de sa gestuelle n’était mal employé. Efficacité, aisance, fluidité, solidité et marge de manœuvre sont des mots qui caractérisent sa biomécanique, sa gestuelle. Chez lui la performance est une conséquence, pas un objectif. Donc oui, on doit prendre en considération le corps dans son ensemble si l’on souhaite être efficient ; l’interrelation bras, tronc, jambe a une action directe sur la foulée.
Ce jour là, en 2009 aux Contamines, j’ai pu constater que pas un secteur de sa gestuelle n’était mal employé. Efficacité, aisance, fluidité, solidité et marge de manœuvre sont des mots qui caractérisent sa biomécanique, sa gestuelle. Chez lui la performance est une conséquence, pas un objectif. Donc oui, on doit prendre en considération le corps dans son ensemble si l’on souhaite être efficient ; l’interrelation bras, tronc, jambe a une action directe sur la foulée.
Est-ce réellement possible de courir silencieusement ?
Sans aucun bruit, très difficile. Le bruit traduit l’importance de l’impact lors de la prise d’appui, c’est un bon indicateur de la qualité de votre prise d’appui. Courir en tapant des pieds c’est gaspiller de l’énergie inutilement. Les chaussures avec de fort amorti rendent très difficile la perception de celui-ci. Alors que l’amorti est un point clé de l’efficience, il détermine l’onde de choc qui se propage dans l’organisme sous tension et rentre en ligne de compte dans le rendement de votre foulée et la préservation.
Comment réduire les douleurs post efforts au niveau des mollets ?
En courant intelligemment ! Mieux vaut prévenir que guérir. Si vous avez des douleurs dans les mollets après avoir couru, c’est que vous avez dépassé vos capacités du moment.
Existe t’il des contre-indications à la course pieds nus si on a l’habitude de courir avec des orthèses et/ou des modèles anti-pronation / supination ?
Vaste sujet où il faudrait donner une réponse individualisée. Ce qui est certain c’est qu’il existent des malformations, des déformations et / ou des pathologies qui nécessitent le port d’orthèse et qui de ce fait ne permettent pas de courir les pieds nus. Un professionnel devrait être à même de le déterminer. Lecteurs, si vous êtes concernés, posez lui directement la question. Cependant, après avis, si une « pronation » ou une « supination », bien que je n’aime pas employer cette terminologie qui s’attribue à la main, n’est pas la conséquence de pathologies, de malformations ou autres, mais provient d’un réel défaut de prise d’appui, la course pieds nus est possible. Il faudra alors que la personne apprenne à prendre appui afin de corriger ses défauts. Recentrons la discussion, et n’oublions pas que la course pieds nus c’est avant tout une prise d’appui avant-pied. Alors je pose la question suivante pour lancer le débat, quelle action a une semelle lorsque vous prenez un appui avant-pied ?
Est-ce que le pied peut corriger de lui-même une mauvaise prise d’appuis et/ou une mauvaise posture ?
La réponse est non, le pied n’est pas auto-correcteur et il ne corrige pas une mauvaise prise d’appui, par contre lui (le pied) et le reste du corps compenseront les répercussions de cette mauvaise prise d’appui. Et qui dit compensation, dit baisse de rendement, augmentation de la dépense énergétique, et un empilement articulaire dynamique (EAD) moins optimal. Si vous avez un défaut de prise d’appui vous risquez de le garder longtemps, sauf si vos gestes du quotidien ou d’autres pratiques sportives, voire des traumatismes, vous amènent à changer vos appuis, mais c’est alors un peu « au petit bonheur la chance ».
… »
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Rebelle-Santé
PATRICE DE BONNEVAL, HERBORISTE
Il n'en reste plus que trois en France. Trois irréductibles qui défendent leur métier avec passion. À Lyon, j'ai rencontré l'un d'eux, Patrice de Bonneval, herboriste et fondateur de l'École lyonnaise des plantes médicinales & savoirs naturels. Une figure à la tête d'une bonne équipe !
C'est un peu David contre Goliath: il a fallu à Patrice de Bonneval une bonne dose de courage et de ténacité pour sauvegarder son officine et son beau métier. Mais, de ses batailles, il ne parlera point ou si peu. En revanche, l'homme est intarissable sur les bienfaits des plantes ! Et pour cause, son herboristerie, avec celle de Pierre et Gilles Corjon à Grenoble et du Palais Royal à Paris, sont les seules rescapées du pays puisque, officiellement, les herboristeries n'existent plus depuis 1940 ... De nos jours, seuls les pharmaciens ont le monopole de la vente des plantes médicinales. Peut-être sa vocation est-elle venue au hasard d'une rencontre sur la plage de Saint-Gilles-Croix-de-Vie : "J'avais 20 ans et, un jour, je me suis retrouvé face à ce vieux monsieur qui vendait quelques plantes dans un panier attaché sur le dos de son âne ; je lui ai acheté un "Manuel de l'herboriste" ». « L'herboristerie de Bonneval existe depuis 1872 »,raconte son propriétaire qui l'a rachetée et lui a donné son nom en 1978, perpétuant ainsi la tradition ancestrale. Et pour ceux qui aiment les plantes, cette jolie boutique des quais du Rhône est une véritable caverne d'Ali Baba. Il y a, bien sûr, des rangées de plantes séchées, dans leur sachet, sagement alignées sur les étagères ou bien rangées en vrac dans des tiroirs. Et, derrière le comptoir où trône une balance, on aperçoit quantité de flacons bleus renfermant des eaux florales de bleuet ou de rose, ainsi que des petit pots de baumes - le tout fabriqué sur place.
Eau de Sainte-Rita et baumes La star de l'herboristerie, c'est l'Eau de Sainte-Rita, « un produit venu du Moyen-Age, dont l'originalité est son action sur les glandes endocrines, ainsi que sur les 5 organes (poumons, cœur, rate/pancréas, foie et reins), explique le pharmacien, avouant avoir dû "embêter un peu M. Verger, magnétiseur à Vincennes, pour obtenir la formule de ce véritable élixir holistique. » Sur l'étagère d'à côté, ce sont des baumes "maison" qui tiennent la vedette : celui de la paix contenant du camphre, du menthol, de la cire d'abeilles et diverses huiles essentielles ; et celui des moines à appliquer sur les brûlures et autres problèmes cutanés. Les granules de marjolaine, quant à eux, recommandés en cas de stress ou de sommeil perturbé, ont du succès aussi. « Notre réputation tient au fait que nous sommes à l'écoute de nos clients, précise Patrice de Bonne-val. Ici, on entend les gens, on les comprend. " Ses trois employés, Céline, Gilles et Éva, sont sortis de l'École lyonnaise des plantes médicinales et des savoirs naturels que l'entreprenant pharmacien a fondé il y a 30 ans. Aujourd'hui, c'est environ mille élèves que I'ELPM forme chaque année aux métiers d'herbaliste, de conseiller en pro-duits naturels, phytothérapie fami-liale et aromathérapie.
Herbaliste
Herbaliste ? Kesako ? « Cela veut dire ... herboriste en anglais ! lance Céline Ussel qui exerce à mi-temps après avoir suivi le cursus de 3 ans à l'École des plantes. je voulais être préparatrice en pharmacie, mais un grave accident m'a obligée à dépo-ser ma blouse blanche. j'accom-pagne désormais les gens différem-ment en exerçant ce métier et celui de naturopathe. Nous recherchons ensemble ce qui ne va pas."
Les plantes du magasin viennent de la Drôme, d'Auvergne et de petits cueilleurs disséminés dans le pays; d'autres, plus exotiques, comme le santal, l'hibiscus ou le gingembre, sont importées. L'herboristerie est également spécialisée dans les mélanges d'huiles essentielles. «j'ai appris sur le terrain, tout seul, rappelle l'ancien professeur de yoga. À l'époque, il n'y avait rien. Ma seule référence, c'est le Dr. Valnet. Et aussi Maurice Mességué et Rika Zarai; des pionniers en matière d'utilisation de plantes et de remèdes naturels. » Patrice de Bonneval se désole que la botanique ne soit presque plus enseignée en fac : " De nos jours, les futurs pharmaciens apprennent à reconnaÎtre 30 ou 40 plantes tout au plus, regrette-t-il. La phytothé-rapie n'est pas vraiment prise au sérieux. "
Épidémies et éthique
L'herboristerie vit aux rythmes des saisons. « Nous sommes plus occupés en hiver, constate Céline. De septembre à mars et lors d'épidé-mies de grippe, par exemple, nous préparons beaucoup de mélanges d'huiles essentielles en spray, alors que les mois d'été sont plu-tôt consacrés aux cosmétiques, à l'amaigrissement, aux piqûres d'in-sectes ... Ce qui est sûr, c'est que nous, à force d'inhaler des plantes toute la journée, nous sommes im-munisés ! En revanche, quand nous ne nous sentons pas bien, nous ne faisons pas de préparation » assure-t-elle. Toute l'année, les herbalistes conseillent aussi les personnes à la recherche de remèdes pour soula-ger les effets secondaires de traitements lourds.
Autonomie & ressenti
Mais, le véritable but de Patrice de Bonneval, c'est « que les gens redeviennent autonomes et amoureux de la terre. Qu'ils aient un peu de sauge, de menthe, de thym et quelques orties dans leur jardin pour faire leurs tisanes ! Il y a, il est vrai, une forte demande de produits naturels, mais nombre de petits maux peuvent aisément être soula-gés grâce à quelques plantes. "
L'autre vrai souhait de l'herboriste est que nous retrouvions tous notre ressenti. Utopique ? Espérons que non!
Natalie Georges
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Ebook : L'herboristerie
ePub : L'herboristerie
L'herboristerie
Cybium (n°12)
Ce livre est une réédition revue et complétée d’un précédent ouvrage (Liban mémoire du temps. Les poissons fossiles) de 158 pages, paru en 2003. Il me serait facile de reprendre quasiment in extenso ma précédente analyse1 qui mettait en valeur les qualités et l’intérêt du livre, mais ce serait manquer de souligner les importantes améliorations effectuées par les auteurs aussi bien dans la présentation que dans le contenu.
Il faut rappeler ici que les gisements fossilifères qui sont à la base de l’ouvrage correspondent à des secteurs sédimentaires qui étaient éloignés des terres et qu’ils ont essentiellement fourni des “poissons” et des non-vertébrés aquatiques ; en 2003, le seul tétrapode mentionné dans l’ouvrage était une tortue. Toutefois, les nouvelles fouilles de l’un des quatre gisements qui était manifestement plus proche du secteur continental a livré de nouveaux tétrapodes : plusieurs tortues, un ptérosaure et une plume d’oiseau. En revanche, avec l’abondante ichtyofaune bien conservée c’est tout un ensemble aquatique riche en espèces qui s’offre au lecteur avec la revue des fossiles de poissons.
Avec plus de 500 espèces décrites (soit plus de 200 genres), règnes végétal et animal confondus, le Liban est un véritable “hotspot” fossile du Globe pour la période -100 à -85 millions d’années (Crétacé supérieur). La description des espèces de poissons qui suit la phylogénie des différents ensembles est précédée de différents textes formant une solide introduction à perspectives didactiques.
Ainsi, une première partie est un historique de la découverte des gisements fossiles, le tout agrémenté de citations faisant référence à Hérodote (-450), Eusèbe de Césarée (iiie siècle), du Sire de Joinville, le compagnon de Saint-Louis (1268), J.J. Scheuchzer (1708), L. Bourguet (1742), J.E. Guettard (1786) ou encore C.F. Volney (1787). Il ne faut pas oublier que ces sites fossilifères du Liban sont probablement parmi les premiers qui ont retenu l’attention des hommes ; ceux-ci ont cherché une explication à cette présence de poissons pétrifiés loin des côtes de la Méditerranée. C’est ce qui a conduit certains peuples au mythe diluvien. L’interprétation rationnelle de faunes disparues a demandé beaucoup de temps, comme le montrent les textes des différents auteurs cités ci-dessus. Les pouvoirs religieux du Moyen Âge n’ont certes pas facilité les timides avancées scientifiques dans ce domaine des fossiles. Il faut attendre le xvie siècle puis les avancées du siècle des Lumières pour que s’ouvre progressivement le carcan dogmatique du déluge biblique et les 6 000 ans d’histoire du Monde. On ne peut qu’être confondu par cette lenteur de la compréhension rationnelle de ces restes figés d’êtres vivants au regard de celle du peuple Maya. Effectivement, si l’on traverse l’Atlantique pour observer cette société amérindienne, on s’aperçoit que le peuple Maya fut, il y a 3000 ans, une des sociétés les plus avancées du monde américain préhispanique. Dans la cosmogonie Maya, le monde sort d’un océan primordial et les fossiles sont vus comme des reliques d’un monde ancien ; ils sont clairement interprétés comme des formes vivantes éteintes. Les Maya évaluent l’âge de leurs fossiles à 1 million d’années ! La description scientifique des espèces libanaises commence réellement au début du xixe siècle et elle s’est poursuivie régulièrement
par la suite. Ces gisements du Liban, d’abord laissés en accès libre, ouvrant ainsi la voie à de nombreux pillages, bénéficient aujourd’hui de mesures de conservation protégeant ce patrimoine biologique historique. Ceci permet d’enrichir les connaissances scientifiques sur ces biotopes du Crétacé supérieur. La structure lithologique des calcaires de ces gisements permet une extraction aisée des fossiles qui sont dans un état de conservation exceptionnel autorisant des études d’une grande précision. Un 5e gisement plus nordique (Kousba) a été “redécouvert” récemment mais semble moins riche que les quatre autres : Hgula, Haqil, En Nammoura et Sahel Alma.
Pour ce qui concerne les améliorations, j’ai noté la présence d’un sommaire paginé ce qui permet d’accéder très rapidement aux grands ensembles de taxons (au niveau de l’ordre ou, dans certains cas, de la famille) et le transfert du tableau de la liste des espèces et des genres de téléostéens avec leur localisation sur les quatre sites fossilifères au début de l’ouvrage et non plus à la fin. Dans les textes de présentation sont discutées certaines notions fondamentales comme la signification actuelle en systématique des termes de “poissons” et “reptiles”. Par ailleurs le bestiaire s’est enrichi de nouvelles formes parmi les crustacés, les échinodermes et les mollusques pour les “non-vertébrés”, les Pycnodontiformes et les Coelacanthes pour les Ostéichthyens. De nouveaux taxons de poissons ont été découverts et décrits : Halécomorphes et Pachyrhizodontidés. Il faut remarquer dans cet ensemble ichtyologique l’absence d’espèces à écailles ganoïdes ce qui confirme un âge post-jurassique pour ces gisements. Les très nombreux clichés qui illustrent le texte ont été particulièrement soignés si bien que l’ouvrage est devenu un véritable musée à domicile. C’est donc un ouvrage à faire rentrer dans les bibliothèques personnelles.
François J. Meunier
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Neuf mois
Ce précis d'anatomie, associé à un guide pratique pour apprendre à développer la mobilité du bassin et un récapitulatif illustré des positions possibles lors de l'accouchement, n'est pas une lecture très glamour mais c'est une mine d'infos utiles!
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Tribune santé
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Mains libres
Frédéric Brigaud, Ostéopathe.DO, consultant en biomécanique humaine, plus particulièrement auprès de sportifs de haut niveau, a conçu les principes posturo-dynamiques d'Empilement Articulaire Dynamique (EADconcept) pour l'organisation et la gestion du corps dans le mouvement dans un soucis de performance et de préservation. L'ouvrage qu'il propose s'adresse principalement aux sportifs, aux préparateurs physique, aux physiothérapeutes, kinésithérapeute, médecins et ostéopathes,... Son travail vous permettra d'aborder une approche pratique de la biomécanique, globaliste et immédiatement applicable, puisqu'il vous dévoilera l'intéraction entre les différents éléments osseux qui interviennent dans la marche, la course et la pratique de nombreux sport.
La compréhension et la maitrise du déroulement du geste est fondamentale pour assurer des performances optimales, pour préserver son corps des lésions possibles et ceci quelque soit la discipline sportive. MAINS Libres vous recommande chaleureusement la lecture de cet ouvrage. »
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Barefoot Runner
En tant qu'ostéopathe que recherches-tu quand tu testes des chaussures ?
Lorsque je teste des chaussures ce que je recherche en premier lieu c'est une interface la plus neutre poxssible, c'est-a-dire des chaussures qui ne modifient pas la statique de mes pieds exactement comme si j'étais entrain de courir pieds nus.
Que faut il savoir avant de commencer la pratique du barefoot ?
Ce qu'il faut savoir avant de commencer c'est que c'est une discipline totalement différente de la
course à pied traditionnelle, c'est comme si vous commenciez un nouveau sport De ce fait vous ne pouvez l'aborder n'importe comment. L'ensemble du corps aura besoin de s'adapter à cette nouvelle pratique et si vous pensez pouvoir courir en barefoot de la même façon qu'en course à pied traditionnelle vous foncez droit à la catastrophe. Vous allez générer des pathologies aux seins de votre système musoulo-squelettique.
Pourquoi limiter les premières sorties à 20 minutes ?
Je dirais beaucoup moins de 20 minutes, c'est 3 x 10 minutes par semaine et cela pendant 6 mois pour que l'appareil museulo-squelettique al le temps de s'haMuer à ces nouvelles contraintes. Ce qui ne vous empêche pas de courir de façon plus classique c'est-à-dire que dans votre course à p.ed tradibonnelle vous intégrez 10 min de barefoot.
Quelle est la zone d'appuis idéale ?
On ne parle pas de zone d'appuis Idéale mais de zone d 'appuis tout simplement parce que dés que l'on commence â décoller le talon on va vénir prendre appuis sur la zone antérieure du pied, la tête des métatarsiens c'est cette zone là qui va rentrer en contact puis oeta va plus ou moins s'entendre vers l'arrière en fonction du dégré d'inclinaison du pied par rapport au sol.
Peut on poser le talon tl la fin de chaque foulée et si oui pourquoi est-ce intéressant ?
Oui, il est tout tl fait possible de poser le talon à la fin de chaque foulêe, parce que cela permet de limiter les contraintes au niveau de l'avant du pied. C'est donc une méthode que l'on préconise pour les débutants ou bien lorsque l'on est fatigué.
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Vie pratique 05 2012
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Ebook : Surpoids et obésité, suivez le coach
Surpoids et obésité, suivez le coach
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La vie
L'ouvrage de Marie-Laure Potel, le Chant prénatal retrace l'historique de cette méthode et en aborde tous les aspects, qu'ils soient physiologiques, psychologiques ou pratiques.
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Revue EPS
Selon l'auteur, "la leçon est la concrétisation de tout l'enseignement. Tout ce qui précède, à savoir l'élaboration d'un programme, d'un projet, d'un cycle, aboutit à ce pendant lequel le maître enseigne et l'élève apprend". Il construit cet ouvrage à partir de son expérience professionnelle en abordant successivement trois étapes. La première, la conception de l'EPS, relève avant tout de la sphère institutionnelle et présente les textes officiels en vigueur, en particulier ceux concernant le système éducatif, les programmes et les examens scolaires. La seconde étape, la construction de l'EPS, permet ensuite la mise en conformité des objectifs d'enseignement avec la réalité des établissements scolaires. Une véritabIe « EPS écologique • est envisagée au travers des projets d'EPS, des cycles d'enseignement et des diverses situations didactiques. Enfin la conduite de la leçon traite de l'opérationnalisation de l'enseignement: comment le professeur enseigne-t-il et comment l'élève apprend-il? Appuyant ses analyses sur les textes officiels ou des publications scientifiques ou pédagogiques, l'auteur reste toujours néanmoins pragmatique et propose de nombreuses solutions aux problèmes posés par l'enseignement de l'EPS. Ainsi conçu, cet ouvrage s'adresse à l'ensemble de la profession: étudiants, candidats aux différents concours et enseignanIs d'EPS en poste.
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Les fondements de la leçon d'EPS
Psycho enfant févroer-mars 2012
Ce n'est pas une méthode de préparation à l'accouchement à part entière mais un complément qui soulage les futures mères. En effet, les vocalises permettent aux muscles qui interviennent au moment de l'accouchement (ceinture abdominale, diaphragme, périnée ... ) de se détendre. Dès le deuxième ou le troisième mois de grossesse, on peut commencer ces cours. Ils sont collectifs et les pères sont les bienvenus. «C'est un moment de bien-être pour communiquer avec son bébé à travers des chansons tendres. Il n'y a pas que l'objectif de l'accouchement dans ces séances mais l'envie d'être bien. On pratique l'éveil corporel, en prenant conscience de son corps à travers des exercices chantés. On fait des vocalises, on sent son corps vibrer, nos points d'appui, la dynamique du souffle qui re-lâche les tensions. Et enfin, on chante, déclare Marie-Laure PareI, musicienne tonnée à la psychophonie* et animatrice de cours de chant prénatal. Les scéances ne sont pas remboursées par la Sécurité sociale. Les ateliers restent accessibles encore environ un trimestre après la naissance.
En pratique
Chaque note résonne dans un lieu du corps. Les plus graves résonnent dans le bassin. Plus on approche de la date d'accou-chement, plus les femmes sont capables d'atteindre ces notes. Le jour J, la femme chante. « Les sons graves émis lors des contractions facilitent la décontraction du bassin et du périnée ainsi que la dilatation du col de l'utérus pour mieux endurer les contractions douloureuses. En émettant ces sons, la femme gère le débit d'air plus facilement. Ce chant vibre dans le corps, il ya comme un micromassage sonore. Plus on arrive à relâcher les tensions autour de l'utérus, plus on est détendue et plus les contractions sont efficaces. Même sous péridurale, la femme peut chanter des sons graves pour accompagner le fœtus par sa vibration sonore ~, souligne Marie-Laure PoteL .. La psychophonie est une approche consciente de la voix fondée sur la relation entre les sons, les rythmes et l'homme.
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Vélo tout terrain
Un des meilleurs pilotes professionnels, Brian Lopes, vous apprend à maîtriser votre technique du VTT, quels que soient l'état du terrain, les conditions du parcours, votre discipline et votre niveau.
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Ebook : VTT Maîtriser les techniques
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Grain de sable
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L'herboristerie
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Blog Thierry Savatier
Qui, hors de la communauté scientifique, sait qu’il existe au Liban d’extraordinaires ressources de fossiles marins ? Pourtant, dans les montagnes qui surplombent la ville de Byblos (aujourd’hui Jbeil, à 38 km au nord de Beyrouth), s’étendent plusieurs carrières de pierre calcaire qui renferment ce que les paléontologues appellent un « gisement à conservation exceptionnelle » – l’un des plus riches au monde.
Acteur incontournable de ce domaine, Pierre Abi Saad maîtrise parfaitement son sujet. Ce scientifique sympathique explique depuis des années aux visiteurs de sa boutique-musée (située près de la citadelle) l’histoire géologique de la région, raconte la découverte, par son grand-père, des carrières dont sa famille est devenue propriétaire et présente les pièces les plus rares de sa collection.
Que l’on ne s’y trompe pas, son enthousiasme n’est pas celui d’un bateleur qui ferait sans scrupule commerce du patrimoine national. C’est celui d’un passionné qui, avec rigueur, conserve systématiquement au Liban les dix plus beaux spécimens de chaque espèce qu’il exhume avec ses équipes ; seuls les autres pourront être vendus aux musées étrangers ou aux collectionneurs. En outre, Pierre Abi Saad passe une grande partie de l’année à accueillir des missions scientifiques du monde entier (Etats-Unis, Japon, Allemagne, France, etc.), venues effectuer des fouilles et identifier les espèces présentes. D’ailleurs, le jour où il m’a conduit sur le gisement d’Haqil, situé dans une zone d’accès difficile, à environ 700 mètres d’altitude, nous étions accompagnés d’un professeur et d’un doctorant du Muséum d’Histoire naturelle de Paris ainsi que de deux archéologues.
Les fossiles libanais ont une histoire déjà ancienne. Lorsqu’au IVe siècle, l’évêque Eusèbe de Césarée découvrit que des poissons fossilisés se trouvaient dans ces montagnes, il y vit une preuve irréfutable du Déluge. Durant les Croisades, le Sire de Joinville, qui fit le même constat, en tira des conclusions similaires. Depuis, la légende biblique s’est effacée devant les progrès de la science. Celle-ci nous explique qu’au Crétacé – et très exactement au Cénomanien (il y a 93 à 99 millions d’années) – des pluies particulièrement abondantes précipitèrent dans la mer (alors appelée Téthys) assez d’alluvions pour que le plancton et les micro-algues se développent de manière exponentielle, au point de capter tout l’oxygène contenu dans l’eau, provoquant la mort massive de la faune marine. Poissons, crustacés, invertébrés se déposèrent ainsi sur le fond, par couches successives, chacune recouverte de sédiments. Des conditions particulières au lieu facilitèrent une vitesse de sédimentation rapide, ce qui permit un mode de conservation excellent. 50 millions d’années plus tard, la tectonique des plaques souleva le fond marin et forma les montagnes au cœur desquelles les gisements de fossiles se trouvent aujourd’hui.
Contrairement à d’autres gisements, ceux du Liban ne recèlent pas d’animaux de taille spectaculaire (la plus grande pièce, un requin, mesure toutefois 3,80 m) ; en revanche, ils se distinguent par une biodiversité exceptionnellement riche. Pas moins de 400 espèces de poissons et 50 de crustacés ont ainsi été identifiées, sans compter quelques pieuvres et calamars, voire des tortues parfaitement conservées. Certaines espèces existent toujours (notamment le célèbre cœlacanthe), la majorité a disparu, comme ces extraordinaires raies-soleil, particulièrement décoratives. Et beaucoup d’autres sont régulièrement mises à jour. Ainsi, les deux scientifiques français rencontrés sur place avaient-ils découvert, en deux semaines de recherches, 15 types inconnus de crustacés dans ce « Jurassic Park » minéral.
En dépit de l’abondance de la faune, extraire les fossiles des strates de calcaire demande un réel savoir-faire. Sans doute faut-il maîtriser la précision du geste du marteau et du burin afin de séparer les strates de calcaire et dégager les spécimens sans les détériorer. Mais il faut aussi de l’intuition car, selon la géométrie des pierres et les infimes taches brunes qu’elles comportent, le spécialiste devinera la présence d’un fossile là où le néophyte ne distinguera rien. La chance, finalement, n’a que peu de place dans cette pêche miraculeuse. Pierre Abi Saad le reconnaît : « Des mois, parfois des années sont nécessaires pour acquérir une telle expérience. » Et, lorsqu’une pièce apparaît, tout, ou presque, reste à faire pour la rendre présentable, scientifiquement exploitable. « Une journée de fouille représente un mois de traitement en atelier », précise-t-il. En effet, les fossiles – empreinte et contre-empreinte – doivent être minutieusement dégagés – un travail de haute précision qui occupe toute une équipe aguérie à cet exercice. Car certaines plaques peuvent contenir des bancs entiers de poissons de petite taille et d’autres un seul, mais si bien préservé que l’on distingue, une fois la tâche de nettoyage réalisée, arrêtes, dents et écailles. Dans le corps de certains prédateurs, on parvient même à distinguer la proie qu’il venait d’avaler avant de mourir.
Comme pour la majeure partie du patrimoine culturel libanais, la mise en valeur des ressources fossiles doit très peu à l’Etat. Sans des initiatives privées, telle celle de la famille Abi Saad, il est probable que la communauté scientifique ne pourrait étudier ces gisements avec une telle facilité et que les touristes ne pourraient voir la collection qu’elle a constituée (le site Internet de son entreprise, Mémoire du temps, est consultable en suivant ce lien).
Pour celles et ceux qui souhaiteraient aller plus loin dans cette découverte, signalons enfin l’ouvrage de Mireille Gayet, Anne Belouze, Arlette Armand, Olivier Gaudant et Pierre Abi Saad, Les Poissons fossiles (Desiris, 157 pages, 39,50 €). Bien qu’écrit par une équipe de scientifiques, cet essai abondamment illustré demeure accessibles à tous.
Illustrations : La famille Abi Saad, au premier rang, à gauche, Pierre Abi Saad - Le musée "Mémoire du temps" - Fouilles à Haqil - Cyclobatis (raie soleil) - Banc d'Armigatus - Tortue (photos © Pierre Abi Saad/Mémoire du temps).
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Pierre Abi Saad
Mireille Gayet
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Ebook : Les fossiles du Liban
Les fossiles du Liban
The fossils of Lebanon
Sportifs magazine
Marcher, courir, aussi simple que cela puisse paraître, ça s'apprend.
Comprendre le déroulement du geste pour optimiser ses performances et se préserver, quelle que soit la discipline, l'ouvrage de Frédéric Brigaud (Ostéopalhe/Biomécanicien) vous aidera à y parvenir, avec une approche pratique directement applicable . Vous apprendrez également que la façon dont vous posez votre pied détermine sa forme. On ne naît pas avec un pied creux ou plat, c'est la façon dont on marche qui le détermine. La compréhension et la maîtrise du déroulement du geste depuis La marche jusque dans La pratique sportive. quel que soit le type de déplacement, quelle que soit la discipline sportive (tennis. golf. course à pied. randonnée, karaté...) sont synonymes de performance et de préservation. Cet ouvrage vous propose une approche pratique de la biomécanique, globaliste. immédiatement applicable, en dévoilant l'interaction entre les différents éléments osseux qui interviennent dans la marche. la course. etc.
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PRESCRIRE
Ecrit par une kInésithérapeute et une psychomotricienne, cet ouvrage d'anatomle en rapport avec le mouvement" montre comment le bassin de la femme bouge et se transforme, notamment lors de l'accouchement, en fonction des positions et des mouvements (mouvements du rachis et des membres Inférieurs en particulier) (1)
Les premiers chapitres font cheminer le lecteur pas à pas dans la compréhension de l'anatomie du bassin, statique et en mouvement Les nombreux dessins anatomiques du bassin sont souvent replaces par "transparence" sur le dessin du corps de la femme, ce qui permet d'intégrer d une façon concrète les notions exposées Dans les chapitres suivants, les auteures intègrent la descente du fœtus dans le bassin, puis l'analyse des diverses positions d'accouchement. Enfin, les différents mouvements que la femme peut effectuer pendant le travail et l'accouchement sont envisagés, avec la description de leurs conséquences sur le bassin. Des propositions concrètes de postures sont présentées, sans néanmoins être dogmatiques.
Tout au long de cet ouvrage, les illustrations, principalement des dessins réalises par l'une des deux auteures, sont claires et précises. Des propositions pratiques afin de repérer les éléments d anatomie sur soi-même, les imaginer ou expérimenter l'effet de positions sur la configuration du bassin, sont ajoutées a maintes reprises. Un Index des mots utilisés renvoyant a leur définition est placé en fin d'ouvrage, suivi d'une page de bibliographie.
Cet ouvrage précis et facile à lire peut être utile aux professionnels de la naissance. Ils peuvent aussi mieux comprendre et expliquer l'anatomie en rapport avec les mouvements du bassin, dont les notions sont difficiles a bien percevoir Les futurs parents peuvent aussi y trouver des conseils et des Informations pour mieux connaître le corps de la femme et mieux se préparer à l'accouchement.
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Sport & Vie mars/avril 2011
Cet ouvrage préfacé par l'actuel président du CIO, Jacques Rogge, retrace avec passion et minutie l'histoire des Jeux olympiques d'hiver depuis leur première édition à Chamonix en 1924 jusqu'à la dernière à Vancouver en février 2010. Soit 21 célébrations qui constituent la trame des vingt et un chapitres. L'auteur y retrace les grands moments sportifs comme les médailles de la patineuse Sonja Henie, du skieur Jean-Claude Killy ou du fondeur Bjorn Daehli. Mais il veille aussi à replacer ces événements dans leur contexte historique et à les éclairer quelques fois de photographies d'époque. Les deux images ci-dessous donnent un bel exemple des transformations technologiques spectaculaires qu'ont enregistrées la plupart des disciplines hivernales. La première date de 1936. Elle montre la victoire du Suisse pierre Musy dans l'épreuve de luge à Garmisch Partenkirchen. La seconde représente le Canadien Duff Gibson qui remporta la médaille d'or à Turin alors qu'il était déjà âgé de 40 ans! Rappelons au passage que le Skeleton (une luge où l'on se place couché sur le ventre) avait fait son retour dans le programme des Jeux quatre ans plus tôt à Salt Lake City. Grâce aux pages consacrées au ski de fond, les amateurs sauront tout des origines de la discipline et des différentes étapes de sa reconnaissance institutionnelle, sur fond de très fortes rivalités entre les délégations. Les aspects politiques et mêmes économiques ne sont pas oubliés. Au fil des pages, on suit les différentes étapes de la marchandisation des jeux.
On découvre aussi le poids grandissant du professionnalisme. Le chapitre sur Vancouver permet d'ailleurs d'aborder les stratégies des villes candidates et la logique parfois nébuleuse d'attribution. Tableaux, références, résultats: toutes les informations utiles sont données en fin d'ouvrage; qu'il s'agisse de recenser le nombre précis d'athlètes, de pays, de journalistes présents à chaque édition des jeux, de se rendre compte de l'évolution inflationniste des droits télé et des revenus financiers ou de suivre pas à pas l'organisation des contrôles antidopage.
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Vie pratique féminin, février 2011
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Vie pratique 13 janvier 2011-02 février 2011
Ouvrage recommandé dans le dossier "Minceur ciblée, je m'affine là où je veux (et sans régime)"
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Coté santé Hors série janvier février 2011
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Radio-Canada
Un livre d'image d'un artiste, Jean Rey. Chaque photo porte sa signature. Que c'est beau le noir et blanc.
Suggestion de cadeau de Noël: Retour sur images des Éditions Desiris. Un ouvrage qui présente le parcours du reporter-photographe Jean Rey,
ainsi que sa réflexion sur la profession !
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Revue olympique
Les diverses éditions des Jeux Olympiques d'hiver ont été le décor privilégié de nombreux athlètes pour inscrire leurs plus belles performances dans la légende du sport hivernal. C'est ce que nous rappelle ici Eric Monnin, professeur français d'éducation physique à l'Université technologique de Belfort-Montbéliard et ancien champion de judo, au fil des chapitres de son histoire des Jeux Olympiques d'hiver. Il décrit la place essentielle de cette compétition sur la scène sportive internationale, de la première édition tenue en 1924 à Chamonix jusqu'à nos jours. Tout en privilégiant une approche historique, l'auteur n'en néglige pas pour autant l'aspect émotionnel indissociable à la compréhension de toute compétition sportive. En effet, les pages vous font vivre le bonheur et le désarroi des athlètes au cours des diverses éditions des Jeux. Richement documenté par des images d'archives du Comité International Olympique, De Chamonix à Vancouver: un siècle d'Olympisme d'hiver est une lecture qui s'adresse aux curieux, mais également aux passionnés souhaitant parfaire leurs connaissances des sports et des Jeux Olympiques d'hiver.
Every four years since 1924, the Olympie Winter Games have presented athletes with the perfect opportunity to write their best performances into the history books. And this is the subject of this book charting the history of the Winter Games by Eric Monnin, a French physical education teacher at the Technical University Belfort Montbeliard and former judo champion. He describes the key place of the Winter Games in the international sporting world, from the very first edition in Chamonix, France, in 1924, to the most recent in Vancouver in 2010. While the author takes an historicallook at the Games, he does not neglect the emotional aspect, which goes hand in hand with the understanding of any sporting competition. Monnin's book is a real page-turner and readers will be gripped by the highs and the lows experienced by the athletes over the years. Magnificently documented with archive images from the International Olympie Committee, De Chamonix à Vancouver: un siècle d'Olympisme d'hiver is a must-read for anyone who is interested in or passionate about the Olympie Winter Games.
Las diversas ediciones de los Juegos Olfmpicos de Inviemo han sido el entorno que han privilegiado numerosos atletas para inscribir sus mejores actuaciones en la leyenda de los deportes de invierno. Es 10 que nos recuerda el francés Eric Monnin, profesor de educacion fisica en la Universidad Tecnologica de Belfort-Montbéliard y antiguo campeon de yudo, en este libro. Describe ellugar preponderante que ocupa esta manifestacion en el panorama deportivo internacional, desde la primera edicion celebrada en 1924 en Chamonix hasta la fecha. El autor utiliza un enfoque historico, aunque no por ello olvida el aspecto emocional indisociable de cualquier competici6n deportiva. Estas paginas nos hacen revivir la felicidad y las Inquietudes de los atletas en las diversas ediciones de los Juegos. En ellibro se incluyen magenes de archivo dei Comité Olfmpico Internacional. De Chamonix à Vancouver: un siècle d'Olympisme d'hiver es una lectura perfecta para los apasionados por los Juegos Olimpicos de Invierno.
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citeboomers.com
Le photographe Jean Rey, a couvert 4 décennies, comme photojournaliste, puis comme caméraman et reporter dans le monde entier. Il a lancé en Europe et ici, un album qui couvre ces années. Des instants de vie politiques, culturels, et des tranches de la vie humaine surtout. L e périple débute à Cannes en 1956 et se termine dans les années 90. Voici mes coups de coeur, Jacques Brel à l'Olympia, les nombreuses images de Montréal en 1967, le monde découvrait le Québec, et De Gaulle lançait son fameux cri. Certains étaient à l'Expo, d'autres dans l'univers de Michel Tremblay.
Mai 1968, la grogne étudiant frappe Paris, et Salvador Dali s'illustre en peinture. Les années 70 et 80 donnèrent beaucoup d'images de l'Asie qui se réveille. Les dernières sont un retour au Viet Nam dans les années 90. Il semble que le photographe s'est fixé au Québec, il y a quelques années. Un bel album pour les amateurs de photos et d'histoire, en noir et blanc, cela est encore plus vivant, il me semble....
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Décision santé décembre 2010
LE LIVRE DU MOIS
Comment palper le corps
Loin des traités anatomiques à la française, voici un ouvrage d'un nouveau genre. Il ne vise pas l'exhaustivité. L'objectif pédagogique est plutôt d'apprendre au lecteur à repérer, puis à palper les différentes structures. L'ensemble des viscères et organes sont donc écartés. En revanche, le lecteur est conduit peu à peu à reconnaître les différents systèmes musculaires et squelettiques.
À la manière des sentiers de randonnées, il s'agit ici d'explorer le corps humain à la manière d'un territoire inconnu. Au-delà de nombreuses astuces pédagogiques, la lecture est largement aidée par 1200 dessins. Si l'ouvrage est destiné en priorité à des ostéopathes et autres massothérapeutes, il sera utile à de nombreux soignants curieux de ces nouvelles thérapies.
Article lié à la première édition !
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cyberpresse.ca
(...) En complément de programme, je vous suggère Retour sur images, un beau livre rédigé et illustré par le photographe Jean Rey.
Ce livre, dont on tourne les pages pour regarder les photos, est le témoignage personnel d'un homme au parcours professionnel riche et intense : du Festival de Cannes en 1956 aux pêcheurs de la baie d'Along en 1996, en passant par les adieux de Jacques Brel à l'Olympia en 1966, la visite du général de Gaulle au Québec en 1967, les événements de mai 68 à Paris, les tensions à Belfast en 1972, les camps de rééducation au Vietnam en 1979, les soulèvements au Kurdistan iranien en 1980, la fin du communisme en Pologne au milieu des années 80, etc.
Cet ouvrage, Retour sur images, se veut «un carnet de route, un témoignage, un regard et une réflexion sur le métier de reporter et son évolution». Un carnet de route où se côtoient l'intime et le professionnel (...)
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Un siècle d'olympisme en hiver
Article de L'Est républicain du 01 novembre 2010
Le Bisontin Eric Monnin, avec en arrière plan le désormais célèbre Nid d'Oiseau de Pékin, mi-octobre.
C'ÉTAIT L'ÉTÉ 1984. Derrière la carapace du judoka bisontin, futur membre de l'équipe de France junior, taillé à la David Douillet qu'il a côtoyé à l'INSEP, se cache déjà une sensibilité extrême. Éric Monnin, futur professeur agrégé d'EPS, encadre alors un camp de vacances en Grèce. Le détour par Olympie est un passage obligé: «Le coup de foudre. J'ai flashé sur ce lieu mythique qui a depuis bouleversé ma vie».
Depuis ce jour, Éric Monnin, fasciné par l'olympisme, a lu, écouté, travaillé, écrit, regardé, voyagé pour vanter un mouvement qu'il qualifie de mythique par ses origines grecques, d'utopique pour vouloir réunir le monde entier dans la fraternité et d'idéologique parce qu'il est dicté par la fameuse charte olympique. Aujourd'hui sociologue, professeur agrégé d'EPS à l'Institut technologique de Belfort-Montbéliard, Éric Monnin est devenu un expert sur la question. Membre de l'Académie olympique, chargé de mission aux Jeux de Sydney et d'Athènes, il a rejoint l'Agence mondiale antidopage comme observateur et a notamment rédigé quatre ouvrages dont deux sur «Un siècle d'olympisme d'hiver» et un sur «L'olympisme et l'école ?»,un sujet dont il a fait sa thèse de sociologie.
Le Cube d'eau est devenu un parc aquatique ludique pour les gamins : «Avec quelques variantes, les élèves voient positivement l'entrée de l'olympisme dans des programmes scolaires. Je pense qu'il faut puiser dans ses valeurs fondamentales, ses pratiques antiques et nouvelles et tenter de faire une...mixture. Aujourd'hui,grâce aux médias, les jeunes adorent les Jeux. Mais seulement de l'instant T de la cérémonie d'ouverture jusqu'à l'instant T où la flamme s'éteint. Le CIO organise maintenant comme à Singapour, des Jeux pour la jeunesse avec l'apparition de nouvelles disciplines plus attractives».Conférencier (une heure en anglais) au«Lausanne Summit 2010»,organisé en octobre dernier par l'Union mondiale des villes olympiques à Pékin devant cent dix personnalités dont notamment dix-neuf maires des villes olympiques et six des villes candidates aux prochains Jeux, Éric Monnin ainsi insisté sur le rôle de l'olympisme dans le système éducatif: «Aujourd'hui, le CIO demande aux villes candidates un programme d'éducation olympique basé notamment sur les bienfaits du sport sur la santé (combattre l'obésité), l'égalité, l'équité. Les Jeux ne sont que les dixièmes du mouvement olympique»,insiste Éric Monnin.
Le Bisontin affirme même que l'héritage des Jeux est devenu fondamental pour le CIO : «Il offre les Jeux à une ville dans l'espoir qu'elle dynamise son épanouissement urbain, environnemental, éducatif. C'est le cas de Barcelone en 1992, du Piémont avec Turin en 2006, de Pékin. Obtenir les Jeux, n'est plus une finalité mais c'est devenu une stratégie». Éric Monnin est intarissable. Il rappelle que le directeur du CIO précise souvent que pour les Jeux, on a sept ans pour les préparer, quinze jours pour les faire aimer et vingt-cinq ans pour profiter de l'élan pour rayonner : «Quand je me promène aujourd'hui dans le Parc olympique de Pékin avec ses musées, sa verdure, c'est divin. Le Cube d'eau (lapiscine olympique) est devenu un centre aquatique ludique pour les gamins. Une promenade en famille même après 11 heures du soir, autour du fameux Nid d'Oiseau (le stade olympique), est le rendez-vous préféré des Pékinois très fiers de cet espace démocratique. Et que dire des efforts réalisés contre la pollution, du nouveau Pékin incarné par l'aéroport ultra moderne en forme de dragon ou du siège de la télé vision d'état, deux tours de cinquante étages reliées par un pont dans le ciel. Une ville est déclarée olympique un jour, elle est durable pour toujours»...
Le mot de la fin, la phrase du jour. Celle d'un certain Jacques Rogge.
ÉricMonnin a écrit: «De Chamonix à Vancouver»(Editions Desiris) préfacé par Jacques Rogge en 2010 et «L'olympisme à l'école» aux Editions Press eUniversitaire de Franche Comté et d'UTBM en 2008.
Site internet: eric.monnin@utbm.fr
Bio express
1968: Naissance à Besançon
1986 :Membre de l'équipe de France juniors de judo
1996: Professeur agrégé d'EPS et professeur de judo à l'Université de technologie de Belfort-Montbéliard
2007: Reçu avec mention à son doctorat «L'olympisme: pratiques et représentations en milieu scolaire».