Complément indispensable aux trois tomes précédents de la collection créée par Yves Perrousseaux, ce XIXe siècle français a été rédigé dans le même esprit et raconte l'histoire des «caractères d'imprimerie», de leurs usages et de leur implication cachée dans la culture occidentale. Le XIXe siècle typographique est marqué par le foisonnement et l'excès, par des oppositions d'austérité et d'extravagance, par la cohabitation de livres romantiques et de livres industriels et par de nouveaux codes d'usage de la typographie. C'est le siècle où la typographie devient art et industrie.
Préfacé par Jacques Rogge, le président du Comité International Olympique, ce livre d’un universitaire bisontin retrace toute l’histoire des Jeux Olympiques d’hiver depuis sa toute première manifestation, à Chamonix en 1924 jusqu’à Sotchi, dont la cérémonie d’ouverture vient à peine de s’achever. Sous l’égide de Pierre de Coubertin, ces Jeux n’ont pas été simples à mettre en place, les pays scandinaves voyant cela d’un très mauvais oeil ( ils avaient déjà leurs propres jeux intitulés « Jeux du Nord » avec, en première ligne, la Norvège et la Suède ). Finalement, les premiers jeux d’hiver purent avoir lieu en 1924, à Chamonix. Pourquoi la France ? Parce qu’il était convenu à l’époque que le pays organisant les jeux d’été organiserait également les jeux d’hiver. Du 24 janvier au 5 février s’affrontèrent pour la première fois 258 athlètes représentant 16 nations, avec au programme 16 épreuves, où le patinage se taille la part du lion ( patinage de vitesse avec le 500m, 1500m, 5000m et 10000m, et patinage sur glace ), le ski nordique et le saut à ski complétant les podiums, pour un total de 43 médailles distribuées.
Sans surprise, la Norvège et la Finlande se taillent la part du lion, la France réussissant à obtenir une seule médaille de bronze grâce au couple formé par Andrée Joly et Pierre Brunet, en patinage à deux. Andrée et Pierre Brunet, ce nom ne vous dit peut être rien mais ils obtiendront la médaille d’or quatre ans plus tard, à Saint-Moritz, puis lors des olympiades suivantes, à Lake Placid, aux États-Unis. Andrée et Pierre Brunet, qui s’installeront ensuite dans le Michigan pour créer une école de patinage qui formera, entre autres, l’américaine Carole Heiss, championne olympique en 1960, et l’américain Hamilton Scott, champion olympique en… 1984 !
Et l’on en apprend ainsi, tout au long de ce livre remarquablement documenté et agrémenté de multiples photos tirées des archives du CIO. Les jeux de 1936 à Garmisch-Partenkirchen en Allemagne, jeux présidés par Hitler où la norvégienne Sonja Henie rafla une troisième médaille d’or consécutive en trois jeux consécutifs ( performance jamais égalée à ce jour !). Des jeux qui voient également l’apparition pour la première fois des épreuves du combiné alpin ( descente + slalom ). Et l’on enchaîne avec les jeux de 1948 à Saint-Moritz, où Barbara Ann Scott la canadienne survole le patinage artistique, et où le ski alpin commence à prendre une plus grande importance ( et où Henri Oreiller le français remporta deux médailles d’or et une médaille de bronze, propulsant le France pour la première fois au 5e rang des nations ). Et je pourrais continuer ainsi encore longtemps, mais je vous laisse découvrir par vous – même cette remarquable histoire des Jeux Olympiques d’Hiver, qui se poursuit jusqu’aux jeux de Sotchi ( je citerai simplement Christine Goitschel et sa médaille d’or en 1964 aux Jeux d’Innsbrück, les Jeux de Grenoble en 1968 avec le triomphe de Jean-Claude Killy, ou encore la formidable remontée de Sylvain Guillaume aux jeux d’Albertville en 1992 ).
Bref, un livre passionnant où l’on apprend beaucoup !
Cahier Saint Raphaël n°113Rédigé le Dimanche 1 décembre 2013
Cahier Saint Raphaël n°113
Cette plaquette, préfacée par le sénateur Bernard Seillier est très bien
faite.
La société a besoin de stabilité; c'est la famille qui l'assure. La supprimer entraîne vers le mal-être, la dépression et le suicide.
L'auteur reprend par thèmes traités très courtement les principales transgressions bioéthiques dont nous souffrons des conséquences. Cela va de la libération de la sexualité à l'euthanasie, en passant par le clonage, la PMA, 1 'homosexualité, 1' avortement.
Chaque sujet est traité en trois ou quatre pages; ce qui permet de comprendre 1 'essentiel.
Face à cette déferlante, il va de soi que des mesures d'urgence doivent être prises. Faute de quoi, notre société dérivera vers 1 'anarchie complète dont nous avons une idée actuelle avec la présidence Hollande.
Running attitude octobre 2013Rédigé le Mardi 15 octobre 2013
Running attitude octobre 2013
Ce livre de l’ostéopathe Fréderic Brigaud vous dira tout sur la bonne façon de courir. Il permet de mieux comprendre l’ensemble de la gestuelle à adopter pour être performant et liste les erreurs à éviter pour ne pas se blesser, depuis la prise d’appui au sol, jusqu’à l’inclinaison des bras en passant par l’orientation de la hanche.
Préfacé par Jacques Rogge, cette troisième édition, enrichie et mise à jour, relate en texte et en images - de Chamonix (1924) à Sotchi (2014) - l’histoire des Jeux olympiques d’hiver. Une telle rétrospective, qui «redonne vie à des moments inoubliables d’excellence sportive et d’émotions que des athlètes du monde entier nous ont offerts », est une véritable somme.Les disciplines représentées sont décrites avec minutie selon leur statut (épreuve officielle ou de démonstration), leur année d’apparition, leur éventuelle suppression ou leur rétablissement (comme le skeleton en 1948, le bobsleigh en 1964 ou le curling en 1998). De nombreux tableaux récapitulatifs
permettent de visualiser un ensemble de données ou d’informations relatives aux modes de désignation des villes ou des pays d’accueil, à la répartition des médailles obtenues par comités, au montant des droits de diffusion, aux audiences (médias et spectateurs), aux contrôles antidopage ou bien encore à la participation féminine, aux cérémonies d’ouverture et de clôture (derniers relayeurs, porte-drapeaux, défilés, discours officiels, etc.).Abondamment illustré de documents d’archives, chacun des vingt-deux chapitres se veut exhaustif, qu’il s’agisse de l’organisation des compétitions, des dotations en infrastructures et en équipements, des conditions météorologiques, des palmarès ou des records établis. Les aspects géopolitiques ne sont pas non plus négligés, de même que les perspectives historiques ou socio-économiques. On y découvre ainsi, au-delà des portraits de personnalités ou de dirigeants éminents, les querelles d’influences et le poids des lobbies, la montée du professionnalisme, les rivalités Est-Ouest, la question du financement, celles du dopage ou de la protection des sites et de l’environnement, etc. Une place importante est également réservée aux champions de légende. En fin de volume, une sélection de références bibliographiques est proposée afin d’approfondir l’une ou l’autre de ces pistes. Cet ouvrage, dense et solidement étayé, est d’une lecture agréable : il ravira tous ceux qui souhaitent mieux connaître les coulisses et les moments-clés de ces différentes olympiades et du « rêve blanc » qui leur est associé.
Selon l'auteur, "la leçon est la concrétisation de tout l'enseignement. Tout ce qui précède, à savoir l'élaboration d'un programme, d'un projet, d'un cycle, aboutit à ce pendant lequel le maître enseigne et l'élève apprend". Il construit cet ouvrage à partir de son expérience professionnelle en abordant successivement trois étapes. La première, la conception de l'EPS, relève avant tout de la sphère institutionnelle et présente les textes officiels en vigueur, en particulier ceux concernant le système éducatif, les programmes et les examens scolaires. La seconde étape, la construction de l'EPS, permet ensuite la mise en conformité des objectifs d'enseignement avec la réalité des établissements scolaires. Une véritabIe « EPS écologique • est envisagée au travers des projets d'EPS, des cycles d'enseignement et des diverses situations didactiques. Enfin la conduite de la leçon traite de l'opérationnalisation de l'enseignement: comment le professeur enseigne-t-il et comment l'élève apprend-il? Appuyant ses analyses sur les textes officiels ou des publications scientifiques ou pédagogiques, l'auteur reste toujours néanmoins pragmatique et propose de nombreuses solutions aux problèmes posés par l'enseignement de l'EPS. Ainsi conçu, cet ouvrage s'adresse à l'ensemble de la profession: étudiants, candidats aux différents concours et enseignanIs d'EPS en poste.
Procurez-vous ce livre en forme de déclaration d'amour pour vous réconcilier définitivement avec ce mal-aimé. Vous vous régalerez des dizaines de recettes classiques ou plus originales mais toujours faciles à réaliser qu'il contient.
Le Monde des religionsRédigé le Samedi 15 février 2014
Le Monde des religions
Nous avons déjà parlé de ce grand samouraï du Japon du 17ème siècle, à propos de son traité GOR/N-NO-SHÔ. Dans cet ouvrage, Kenji Tokitsu nous offre d'ailleurs une autre traduction des remarquables écrits sur les cinq éléments. La vie du guerrier, devenu au fil des siècles le symbole de l'âme japonaise, est décrite avec force détails : son enfance, la fondation de son école des deux sabres, les guerres auxquelles il participa, ses duels, la période de sa maturité, ses oeuvres. L'auteur aborde ensuite la pensée de Miyamoto Musashi concernant l'art martial. On sera attentif au fait que la technique n'est jamais séparée d'une éthique et d'une spiritualité. Écoutons ce que nous dit l'auteur de l'évolution de la Voie de la stratégie de la mort à la vie, à travers une spiritualisation de la pratique : « Placé dans une conjoncture de paix tout à fait particulière à partir de la période Edo, l'art du sabre japonais ouvre en soi un monde spirituel suffisamment important pour former l'équivalent d'une croyance ou d'une religion. La voie du sabre propose en elle-même un sens, une direction à l'existence, ce qui n'empêche pas le rattachement des adeptes à une religion. La voie du sabre trouve sa définition lorsqu'elle commence à offrir à l'adepte la possibilité d'équilibrer sa propre agressivité par une pratique. L'art du sabre va ainsi, peu à peu, intérioriser les deux notions contradictoire de l'agressivité (tuer ou être tuer) et de l'harmonie (s'ajuster à l'autre). Son champ va donc du sabre qui tue, ce qui est habituel, jusqu'au sabre qui fait vivre l'homme. Cette transformation de la qualité de son art est le premier témoignage de l'évolution d'un adepte qui se dédie à la voie du sabre. Il commence par acquérir la capacité de bien tuer avec son sabre (setsu nin ken), puis il arrive peu à peu avec l'âge à dépasser cette attitude en assimilant un art du sabre qui fait vivre (katsu nin ken) ( ... )
Il est important de comprendre que cette spiritualité du sabre est apparu comme une conséquence de l'approfondissement technique comportant une intégration et non une juxtaposition de la pensée religieuse. En effet, pour les guerriers, le sabre est un objet quotidien qu'il porte tout le temps et l'art du sabre s'acquiert par une façon d'agir qui engage toute l'existence et qui, par là, équivaut à une religion. C'est ce trait particulier qui fait la spécificité du sabre japonais( ... ) Musashi voit dans la raison de la stratégie une ouverture qui inclut le sens de la vie humaine et une cosmogonie. En suivant la voie et se perfectionnant, l'homme peut s'approcher de l'état de Bouddha ... » (pp. 296-297)
http://www.trackandnews.frRédigé le Mercredi 12 février 2014
http://www.trackandnews.fr
Cet ouvrage n’est pas un roman comme Born to Run mais, loin de là, mais on y apprend plein de choses et surtout on comprend à sa lecture la cause des nombreuses pathologies qui sont autant de sujets récurrents dans nos discussions de coureurs. Ce livre un peu technique s’adresse en priorité aux professionnels kinés, osthéos, podos, médecins, … mais également à ceux qui encadrent des sportifs. Les coureurs peuvent également le lire avec intérêt car il est très bien documenté et facile d’accès. On peut y apprendre beaucoup de choses sur soi-même en étudiant la façon de courir. On peut également y trouver de bonnes voies de progression en découvrant l’importance du haut du corps dans la dynamique de course. Et enfin, pour ceux qui comme moi sont intimement convaincus des bienfaits de la course avant-pied, on y trouvera des certitudes qui viendront conforter nos sensations instinctives.
Je recommande cet ouvrage à tous ceux qui veulent comprendre pourquoi le minimalisme ou la course dite « naturelle » s’impose de plus en plus. Une bonne lecture aussi pour ceux qui doute encore et qui réclament des couches amortissantes sous un talon devenu de plus en plus inutile dans le déroulement de la foulée.
L'ouvrage aborde tous les aspects essentiels de l'herboristerie : rôle des plantes et notions nécessaires à leur connaissance, leur cueillette et leur préparation.
Le chapitre consacré à la phytothérapie constitue une source d'informations précieuse sur les remèdes issus des plantes. Aborde aussi les domaines de l'aromathérapie, la cosmétique naturelle et la phytothérapie vétérinaire. Contient plusieurs annexes (oligoéléments, vitamines ... ) et un herbier couleur de 52 pages.
Ce guide propose une centaine de plantes par indication, décrit les formes en usage pour chaque affection courante, les formules qui soulagent et fournit des recettes à préparer soi-même.
Hyperactif de la santé naturelle, pharmaden, directeur et professeur de deux écoles d'herboristerie et auteur de plusieurs livres, Patrice de Bonneval n'est pas seulement un agitateur patenté. Il est en passe de faire reconnaître offidellement le premier diplôme d'herboriste depuis cinquante ans pour le moment, c' èst en Suisse que ça se passe.
Le pas lourd et assuré, une carrure de ténor Italien et pourtant :«j'en ai fait maigrir plus d'une, mais je ne fais pas assez d'exercice». Plutôt du genre à donner de bons conseils qu'à les suivre, Patrice de Bonneval reconnaît facilement un embonpoint qui fait désordre lorsqu'on a été président de l'Association Française de diététique. Il est vrai, la tâche est rude lorsque, gourmand, on vit à Lyon dans la capitale de la gastronomie Française. Et vingt ans de pratique de yoga n'y font rien ...
Tombé dans l' anticonformisme quand il était petit, ce Gaulois imposant a la malice dans les yeux et le sens de la formule. Armé d'un humour à toute épreuve qu'il exerce en toute occasion, il s'intéresse à tout. Est-ce de là qu'il tire une imagination débordante qu'il utilise pour créer des remèdes phyto de toutes sortes ? Son esprit profond, mais qui va à l'essentiel, sait s'inspirer de vieux grimoires d'herboristes de rencontres avec des moines réguliers dépositaires de recettes ancestrales ou encore d' échanges avec les autres professeurs de ses écoles. Tous docteurs es science, médecins, pharmaciens/herboristes d'expérience.
C'est une promenade à travers champs qui a décidé de sa vie, se plait-il à raconter. C'était sur un chemin de Vendée, alors qu'il était étudiant. Il croise une charrette débordante de plantes tirée par un âne, guidé par un vieil homme. Alors étudiant« en pharma » et curieux de l'attelage et de sa cargaison, il passe le reste de sa promenade à discuter de plantes médicinales. La conversation le passionne et le décidera à s'engager dans la voie de l'herboristerie.
Bien décidé à y arriver, il est le seul de sa génération, à franchir les cordons étudiants en 68 pour aller passer les examens à la fac .... malheureusement les profs étaient aussi en grève. Ses débuts professionnels l'éloignent de son rêve de jeune homme. La hiérarchie lui pèse, la charrette de plantes s'éloigne ... besoin d'indépendance, il quitte un poste important de pharmacien dans un laboratoire pharmaceutique. Le goût de la liberté et la passion de l'herboristerie lui vaudront le rejet de ses pairs. Et même si «la répétition lasse ! », il assume quand même sans faiblir son cinquième procès pour exercice illégal de la pharmacie (en fait, de l'herboristerie car il a été brillement reçu à ses examens de pharmacien). Il est également harcelé par la justice car le terme diplôme est réservé à l'Education nationale et non aux écoles privées telles celles qu'il anime. Président fondateur de l'école Lyonnaise de Plantes médicinales, il dispense des cycles d'enseignement de l'herboristerie et de la naturopathie. Et interdiction de délivrer même un certificat I
Cela aussi est réservé. Après des années de luttes et de négociations, Patrice de Bonneval touche presque au but aujourd'hui car il est sur le point de faire reconnaître le diplôme d'herboristerie qu'il délivre dans son école Suisse par le canton où celle-ci. est située. S'il y parvient, ce sera le premier diplôme d'herboristerie reconnu en Europe depuis un demi-siècle I
"L'herboristerie est née avec l'homme. Face à la maladie, en tous lieux et de tous temps, les hommes ont d'abord utilisé les plantes qu'ils avaient à leur disposition". Patrice de Bonneval sait bien de quoi il parle, puisqu'il anime l'Ecole Lyonnaise de plantes médicinales. Passionné par la phytothérapie, il se bat depuis de nombreuses années pour faire renaître l'herboristerie, dont le diplôme officiel a disparu depuis 1941, cet enseignement étant aujourd'hui intégré dans les études de pharmacie. Dans ce livre, l'auteur délivre une foule d'informations pratiques sur les plantes médicinales et leur utilisation. Il délivre des formules associant différentes plantes, adaptées à de nombreux problèmes précis. Il aborde aussi les huiles essentielles, la cosmétique naturelle, et même la phytothérapie vétérinaire. Un excellent ouvrage, à avoir sous la main pour cultiver sa santé au naturel, jour après jour.
Votre diétéique n°41Rédigé le Vendredi 27 juin 2003
Votre diétéique n°41
La santé par les plantes
"L'herboristerie est née avec l'homme. C'est une médecine globale prenant en compte l'Homme dans ses dimensions physique, affective, mentale,· dans le cadre du respect des règles de la Nature".
Dans ce manuel pratique de la santé par les plantes, Patrice de Bonneval, docteur en pharmacie fondateur de l'Ecole lyonnaise de plantes médicinales et président du syndicat national de l'herboristerie, aborde les aspects essentiels de l' herboristerie : phytothérapie, aromathérapie, oligothérapie, vitaminothérapie. Connaître, cueillir, préparer, user, dans une présentation claire et illustrée, il sou-ligne en onze chapitres le rôle indispensable des plantes dans une théra-peutique de qualité. Il y aborde également la cosmétique naturelle, et la phytothérapie vétérinaire.
Un ouvrage de référence très com-plet avec ses recettes traditionnelles, ses annexes sur les vitamines, les oligo-éléments, les fleurs de Bach, son lexique des propriétés. Un ouvrage pour apprendre à faire confiance dans les ressources de la Nature; se soigner sans se faire de mal, comprendre que nous sommes tous reliés les uns avec les autres. Comprendre et s'aimer pour s'équilibrer et vivre en bonne santé, et pouvoir aider les autres (homme et animal) à se prendre en charge avec harmonie.
Une superbe idée de cadeau, ce magnifique ouvrage vous apprendra tour ce que vous avez toujours voulu savoir sur le sabre japonais. Sublime iconographie tirée de la collection du Victoria and Albert Museum.
Anthologie. Petites et grande histoire(s), photos et affiches piochées dans le fonds iconographique du CIO, tableaux récapitulatifs ... tout y est. Alors que se sont clos les Jeux de Sotchi, cette réédition augmentée de l'ouvrage d'Eric Monnin est indispensable. Florilège.
Lake Placid, 1932. Les premiers Jeux d'hiver américains sont un fiasco. Peu de concurrents et la neige manque. Pour sauver la compétition, on décide au dernier moment de faire venir des trains chargés d'or blanc de la frontière du Canada.
Saint-Moritz, 1948. La première retrans-mission des Jeux se fait, en différé, sur une chaîne américaine, qui affrète quotidiennement un avion spécial entre la Suisse et New York. Oslo, 1952. «Pourlapremièrefois, la flamme olympique arrive aux Jeux olympiques.
Salt Lake City, 2002 : hommage aux victimes du 11 Septembre. piques d'hiver.( ... ) Elle est allumée dans la province de Telemark, plus précisément dans le village de Morgedal, dans la maison natale de Sandre Nordheim, grand sauteur surnommé "l'Homme volant" ... »
Sapporo, 1972. Karl Schranz, skieur légendaire qui a osé prêter son image à des fins publicitaires, n'est pas autorisé à participer à ces JO japonais. Il arrêtera là sa carrière sportive.
Salt Lake City, 2002. La cérémonie d'ouverture «est marquée par des symboles forts, riches en émotions». Le drapeau américain retrouvé dans les ruines du World Trade Center est brandi. Des athlètes pompiers et policiers new-yorkais s'avancent dans le stade silencieux.
On va déguster (France Inter)Rédigé le Dimanche 9 mars 2014
On va déguster (France Inter)
Avec ce Petit traité de la boulette, Pierre-Brice Lebrun remédie brillamment à l'absence de la boulette dans la littérature culinaire : voici un livre d'Histoire (et d'histoires), qui situe la boulette en perspective avec l'évolution de l'Homme, de la cuisine et du Progrès...
L'auteur remonte ainsi aux origines de la boulette, en étudie tous les aspects et en théorise le concept. Remarquablement documenté, alliant richesse gastronomique et humour, l'ouvrage ne compte pas moins d'une centaine de recettes, des quatre coins du Monde, dont la plus ancienne date de quatre mille ans...
Le livre qui manquait pour découvrir, aimer et faire aimer les boulettes !
Le Pluriel Nature (revue)Rédigé le Jeudi 3 février 2000
Le Pluriel Nature (revue)
L'herboristerie est née avec l'homme. Face à la maladie, en tous lieux et de tout temps, les hommes ont d'abord utilisé les plantes qu'ils avaient à leur disposition.
De cette expérience plusieurs fois millénaire, il reste un savoir qui trouve son aboutissement dans l'usage que nous faisons aujourd'hui des plantes.
L'ouvrage de Patrice de Bonneval aborde tous les aspects essentiels de l'herboristerie. Il souligne le rôle indispensable des plantes pour une thérapeutique de qualité et apporte les notions nécessaires à leur connaissance, leur cueillette et leur préparation. Le chapitre consacré à la phytothérapie et le formulaire thérapeutique constituent la source d'informations la plus précieuse sur les remèdes issus des plantes. Ce manuel pratique aborde aussi les domaines de l'aromathérapie, la cosmétique naturelle et la phytothérapie vétérinaire, sans négliger les recettes anciennes et les produits traditionnels.
Enfin, L'herboristerie contient plusieurs annexes (oligo-éléments, vitamines, etc.) qui font de ce manuel un ouvrage de référence, très complet mais toujours clair et d'une lecture aisée, indispensable à toute personne voulant faire un bon usage des plantes.
Docteur en pharmacie, fondateur de l'Ecole lyonnaise de plantes médicinales, Patrice de Bonneval est aussi président du Syndicat national de l'herboristerie. Passionné et convaincu des bienfaits des plantes, Patrice de Bonneval fait partager dans ce livre le fruit d'une longue expérience, acquise et enrichie au cours d'une pratique quotidienne de l'herboristerie.
Toil'dépice (facebook)Rédigé le Samedi 22 mars 2014
Toil'dépice (facebook)
Belle surprise ce matin dans la boite aux lettres !
Les deux Grands Traités de Mireille Gayet consacrés aux herbes aromatiques et aux épices, publiés par une petite maison d'éditions comme je les aime.
Illustrés par l'auteur, ancienne directrice de recherche au CNRS, ces ouvrages, dont je vous reparlerai bientôt sur le forum, présentent en deux pages ou plus chaque plante, histoire, botanique, usages et applications culinaires. Sauvages ou cultivés, indigènes ou exotiques, cent soixante végétaux sont ainsi offerts à notre découverte ou redécouverte. Idéal pour préparer des balades à la campagne, occuper un après-midi pluvieux comme aujourd'hui en rêvant à la sagesse des anciens et imaginer de nouvelles recettes de cuisine…
Votre diététique (revue)Rédigé le Lundi 1 mars 1999
Votre diététique (revue)
L'Herboriste du llIe millénaire
Rencontre avec Patrice de Bonneval, herboriste au pied de la Croix-Rousse à Lyon.
Depuis Edmée Guillot, première herboriste diplômée par la faculté de pharmacie de Paris en 1778, la profession n'a eu de cesse d'évoluer et de s'organiser. De 4500 herboristes diplômés en 1941, année de la suppression du diplôme par le gouvernement de Vichy, il ne reste aujourd'hui en France, qu'une dizaine de personnes officiellement autorisées à exercer en office. Mieux formé, mieux informé, l'herboriste du IIIe millénaire voit son avenir se dessiner à la lumière d'une véritable éthique et d'une nouvelle compétence.
Patrice de Bonneval, vous présidez à la destinée d'une herboristerie créée en 1950. Comment voyez-vous le développement de l'herboristerie dans le troisième millénaire ?
"L'herboristerie de papa n'a plus d'avenir en temps qu'herboristerie seule. On ne peut plus vivre que de la plante, tant sur un plan professionnel qu'économique. L'avenir est au changement. Herboristeries et magasins de diététique vont devenir des officines de conseils en produits naturels."
L'ère de l'herbo-diététique sera-t-elle celle du regroupement des compétences ?
"On le souhaite ardemment. L'herboristerie moderne manie la plante sous toutes ses formes, mais connaît également des compléments alimentaires et de la cosmétique. Elle est l'héritière de la transmission d'un savoir. L'herboristerie de demain est un magasin de produits naturels où le conseil est primordial. Nous oeuvrons sur l'homme et sur la plante."
Ce nouvel avenir n'est-il pas lié à une nouvelle confiance donnée aux magasins de diététique?
"Il est évident qu'être à la fois praticien et théoricien offre toutes les garanties d'un travail sérieux. Et pour être le plus complet, il est aussi nécessaire de créer des réseaux d'information et de pratique. Ceci, pour opposer, notamment aux grandes surfaces, une compétence des plus larges. La compétence ne craint personne. C'est un nouvel avenir intimement lié à une nouvelle confiance donnée aux magasins de diététique."
Le respect de la profession est donc la clé de la reconnaissance?
"Dans l'environnement européen, la France est le seul pays à avoir des contraintes aussi fortes en matière de plantes médicinales. Elle est très en retard par rapport à ses homologues. Il est important de se faire respecter pour se faire reconnaître à l'échelle européenne, voire mondiale. A cet effet, le syndicat Conseil Nature (SNHMD) créé à Lyon, a pour rôle de faire de vrais conseillers en produits naturels, en les formant aux produits naturels proposés dans les magasins. Chacun se doit de devenir un point de référence par rapport aux produits vendus, aux conseils donnés, et au bon sens."
Qu'en est-il de l'éthique, et des relations avec le monde de la médecine?
"A l'étranger, l'herboristerie n'est pas perçue comme un adversaire aux acteurs du monde médical. Nous travaillons en complémentarité avec les médecins, les pharmaciens, les kinésithérapeutes... Nous ne voulons pas tomber dans une guerre stérile, en oubliant l'essentiel : l'efficacité des plantes. La notion d'éthique passe par la qualité des produits, des conseils, de l'enseignement, et par le respect des autres professions. Notre engagement est de ne pas être sectaire, mais crédible par notre travail et notre professionnalisme. L'intérêt de l'homme passe avant tout."
Dans les années à venir, verrons-nous de nouvelles plantes apparaître dans les officines ?
"ll existe aujourd'hui un engouement pour les médecines étrangères : chinoise, tibétaine, indienne, africaine et d'Amérique du Sud. On enregistre une forte demande de plantes nouvelles, dont certaines sont interdites en France, qu'il faut prendre en compte. Au sein des enseignements dispensés à l'Ecole lyonnaise de plantes médicinales que nous avons créée, nous conseillons cependant de ne pas aller chercher ailleurs ce que l'on trouve autour de sa maison. ll n'existe aucune plante miracle. Il faut arrêter de penser qu'à l'extérieur c'est mieux que chez nous, et ne pas satisfaire à la mode."
Où se former ?
Hors de nos frontières, l'herboriste est perçu comme un précieux auxillaire. Ainsi, en Grande-Bretagne, en Italie, en Allemagne et en Belgique, il existe un enseignement en herboristerie, officiellement reconnu par les pouvoirs publics. En France, il existe diverses filières pour pratiquer dans les meilleures conditions : Ecole lyonnaise de plantes médicinales 13, rue Alsace Lorraine 69001 Lyon ; INDERPLAM (pour la région Sud) Mas des bonnes ouest - RD 106 - 34130 Candillargues Tél. : 04 67 29 60 05 ; Association pour le renouveau de l'herboristerie 92, rue Balard 75015 Paris (formation par correspondance) ; Ecole des plantes 59, rue Falguière 75015 Paris.
La Garance voyageuse (revue)Rédigé le Jeudi 5 octobre 2000
La Garance voyageuse (revue)
L'herboristerie, manuel pratique de la santé par les plantes
par Patrice de BONNEVAL
Docteur en pharmacie, fondateur de l'École lyonnaise de plantes médicinales, Patrice de Bonneval est aussi président du Syndicat national d'herborist~rie. Il nous fait partager ici le fruit d'une longue expérience acquise au cours d'une pratique quotidienne. Dans un langage simple et accessible, son livre traite tous les aspects essentiels de l'herboristerie et apporte les connaissances nécessaires à la cueillette, la préparation et à l'utilisation des plantes. Il aborde aussi l'aromathérapie, la cosmétique naturelle et la phytothérapie vétérinaire.
Du sol à la table (revue)Rédigé le Mercredi 1 août 2001
Du sol à la table (revue)
L'herboristerie
L'ouvrage de Patrice de Bonneval aborde tous les aspects essentiels de l'herboristerie. Il souligne le rôle indispensable des plantes pour une thérapeutique de qualité et apporte les notions nécessaires à leur connaissance, leur cueillette et leur préparation. Le chapitre consacré à la phytothérapie et le formulaire thérapeutique constituent la source d'informations la plus précieuse sur les remèdes issus des plantes. Ce manuel pratique aborde aussi des domaines de l'aromathérapie, la cosmétique naturelle et la phytothérapie vétérinaire, sans négliger les recettes anciennes et les produits traditionnels.
Manuel pratique de la santé par les plantes pour l'homme et l'animal
Patrice de Bonneval
Cet ouvrage touche tous les aspects essentiels de l'herboristerie. Il souligne le rôle indispensable des plantes pour une thérapeutique de qualité et apporte les notions nécessaires à leur connaissance, leur cueillette et leur préparation. Un chapitre consacré à la phytothérapie et le formulaire thérapeutique sont une source d'informations précieuses sur les remèdes issus des plantes. Sont également abordés les domaines de l'aromathérapie, la cosmétique naturelle et la phytothérapie vétérinaire, sans négliger les recettes anciennes et les produits traditionnels.
Biopresse 64 (revue)Rédigé le Lundi 1 octobre 2001
Biopresse 64 (revue)
L'herboristerie : Manuel pratique de la santé par les plantes pour l'homme et l'animal
L'ouvrage de Patrice de Bonneval aborde tous les aspects essentiels de l'herboristerie. Il souligne le rôle indispensable des plantes pour une thérapeutique de qualité et apporte les notions nécessaires à leur connaissance, leur cueillette et leur préparation.
Le chapitre consacré à la phytothérapie et le formulaire thérapeutique constituent la source d'informations la plus précieuse sur les remèdes issus des plantes. Ce manuel pratique aborde aussi les domaines de l'aromathérapie, la cosmétique naturelle et la phytothérapie vétérinaire, sans négliger les recettes anciennes et les produits traditionnels. Enfin, L'herboristerie contient plusieurs annexes (oligo..: éléments, vitamines, etc ... ) qui font de ce manuel un ouvrage de référence très complet.
Il suffit de survoler le sommaire de ce livre pour mesurer la richesse de son contenu : il aborde effectivement toutes les questions essentielles concernant cet élément vital qu'est l'eau pour tout organisme vivant.
Dix chapitres : « La nature de l'eau»; «Le mystère de l'eau»; «Pourquoi l'eau est-elle aussi importante pour la vie?» ; «L'eau, aliment de première nécessité» ; « La qualité de l'eau»; «L'eau du point de vue chimique et microbiologique » ; « L'eau d'un point de vue physique » ; « La régénération de l'eau dans la nature»;« Le traitement public de l'eau» et «Le traitement de l'eau à domicile».
Les auteurs entendent permettre à chacun de « mieux comprendre toute l'importance de l'eau pour la santé et l'environnement».
"Quelquefois nous devons éviter de parler, même pour dire des choses bonnes. Et cela, par amour du silence. Alors, nous devons encore plus éviter les paroles mauvaises, à cause de la punition que le péché entraîne". C'est sous ce principe de retrait et de mutisme, édicté par saint Benoît, que furent établies, à la fin du XIe siècle, les premieres abbayes cisterciennes, conçues sur le modèle princeps de l'abbaye de Cîteaux, qui date de 1098, au jour de la fête de saint Benoît. Et pourtant, les églises des abbayes cisterciennes - l' oratorium : « oratoire », lieu de prière -, ont de tout temps été considérées comme idéales pour le chant. […]
Ainsi, l'oratoire de l'abbaye du Thoronet, dans le Var, où a lieu un remarquable festival de musique médiévale, est dépourvu de tout ornement, tapisserie, meuble ou tableau, en respect de la règle de saint Bernard, le fondateur. Saint Bernard enseigne que, " dans les choses de la foi et pour connaître le vrai, l'ouïe est supérieure à la vue ". Il précise, ainsi que le rappelait en 1968 Hubert Larcher, auteur de l'article, souvent réédité, L'Acoustique cistercienne et l'unité sonore (Editions Desiris, 2003), que " l'ouïe, cependant, nous restituera la vue, si notre attention est pieuse, fidèle et vigilante. Seule l'ouïe atteint à la vérité parce qu'elle perçoit le Verbe. Et donc : il faut éveiller l'ouie et l'exercer à recevoir la vérité ".
Le Courrier de l'ouestRédigé le Lundi 25 septembre 2006
Le Courrier de l'ouest
L'art de guérir, médecine tibétaine
La médecine traditionnelle tibétaine était encore méconnue il y a dix ans, quand des chercheurs suisses se sont intéressés à ses effets, souvent spectaculaires : tumeurs réduites, vaisseaux nécrosés nettoyés... La médecine tibétaine semble pouvoir guérir quand la médecine occidentale a échoué.
L'art de guérir présente de manière didactique et avec une grande sensibilité, l'histoire, la théorie et la pratique de cette médecine réprimée par des décennies d'occupation chinoise. Cet ouvrage, qui se lit comme un roman, nous ouvre, grâce aux entretiens et aux témoignages de spécialistes tibétains ou occidentaux, au monde de cette médecine de plantes, et tente d'en comprendre les tenants. Avec les témoignages du Dalaï-Lama et de son médecin personnel.
La technique du drainage lymphatique manuel visent à rétablir le flux lymphatique par activation de la circulation de l'eau organique. L'accélération du débit lymphatique du sujet est proportionnelle à la force produite par le mouvement du masseur. La technique complète est ici entièrement décrite sous forme d'un guide pratique.
Gilbert Serres, professeur d'adage invité à l'École de danse de l'Opéra National de Paris
Dance Light : "Où avez vous fait vos études de danse ? Avec quels professeurs ? "
Gilbert Serres : "A l'École de l'Opéra de Nice. J'ai eu ensuite de nombreux professeurs de danse : Françoise Adret, Marika Besobrasova, Lycette Darsonval, Raymond Franchetti, Serge Lifar, Mme Nora, entre autres mais Alexandre Kalioujny est en fait le professeur qui a mis le « final touch » et qui m'a formé de 1964 à 1967 avant mon départ pour l'Afrique du Sud ".
D.L : "Où avez vous exercé votre métier de danseur, puis de soliste et enfin d'étoile ? "
G.S : "A l'Opéra de Nice, au Ballet Classique de France, au P.A.C.T Ballet à Johannesbourg, et enfin au Ballet Royal de Flandre où j'ai également été chorégraphe et maître de ballet."
D.L : "Où donnez vous vos cours, de danse classique et de technique du pas de deux ? "
G.S : "A Anvers en Belgique où j'habite depuis plus de trente ans, à l'École Royale de Danse d'Anvers et à l'Académie de Danse de l'Université des Arts Fontys à Tilburg aux Pays Bas ."
D.L " Comment êtes vous parvenu à donner ce stage de pas de deux à l'École de danse ? "
G.S : " Début novembre, un mois après la sortie de mon livre sur le pas de deux et les portés qui, soit dit en passant, a rencontré un très grand succès, Mme Claude Bessy m'a contacté pour me féliciter de mon ouvrage et m'inviter à donner un stage dans sa prestigieuse école ."
D.L : "Quels cours à Nanterre avez vous donné et à quelle division ? "
G.S : "Au total huit cours, quatre à la 1ère divisionet quatre à la deuxième division. J'ai donné seulement des cours de pas de deux et de portés dont l'approche m'est propre et particulière. Je travaille surtout le côté individuel et interactionnel ainsi que sur le sens proprioceptif des deux protagonistes, corrige la posture des figures et développe leur sens de la kinesthésie. Je m'efforce à leur apprendre les ficelles du métier tout en les préservant de toutes blessures ou accidents qui pourraient être causés plus particulièrement à leurs dos grâce à des exercices intermédiaires et spécifiques qui les aident à préparer leur corps et à relâcher la tension rachidienne, musculaire et ligamentaire après l'effort contrôlé. En fait l'idéal serait de commencer avec les élèves âgés de 11 à 12 ans avec un programme adapté et évolutif selon le passage des divisions, comme je l'explique dans ma méthode de travail qui se trouve justement décrite dans mon livre. Les élèves pourront ainsi maîtriser parfaitement cette technique dés leur sortie de l'École car hélas, encore beaucoup trop de danseurs du corps de ballet doivent apprendre des portés sur le terrain lorsqu'ils sont dans le circuit professionnel, d'où les nombreux cas d'accidents du dos et ce, principalement chez les garçons. Malgré ce stage qui était un peu court, nous avons obtenu des résultats plus que satisfaisants et même surprenants. D'après l'intérêt qu'a eu la directrice à suivre la majorité de mes cours et ses compliments à mon égard en fin de stage, je pense que Mme Claude Bessy que je respecte beaucoup pour son travail à l'École était très satisfaite. Mme Bessy a exprimé son désir de renouveler cette expérience que je crois riche en enseignement pour nous tous ".
D.L : " Votre conclusion, votre expérience, vos impressions sur l'École de l'Opéra de Paris? "
G.S : " Sur le point de vue accommodations, c'est super génial ! Je ne voudrais pas ici donner un caractère démagogique dans mes propos, mais concernant l'ambiance, ce fut très agréable. Les élèves sont motivés et cela va sans dire, sans que la discipline soit rigoureuse, ils sont très disciplinés. Il règne une atmosphère sereine et de respect mutuel. Travaillant à l'étranger depuis tant d'années, j'ai souvent manqué cette notion de discipline qui sied à toute institution artistique de niveau international si cette école désire préserver son statut de premier rang. Mes collègues professeurs m'ont surpris par leur collégialité et par leur gentillesse vis-à-vis de leurs élèves, quant aux pianistes, le personnel administratif et le personnel non enseignant, ils sont tous aussi sympathiques que serviables. Avec toutes ces conditions réunies, je signe à nouveau volontiers pour revenir car j'aimerais encore plus transmettre mon expérience et mon savoir aux futures générations de danseurs."
Médecine des artsRédigé le Mercredi 1 janvier 2003
Médecine des arts
LE PAS DE DEUX LES PORTÉS
Le manuel de pédagogie du pas de deux, qui se trouve au coeur de cet ouvrage, est pratique et abondamment illustré et commenté. Plus largement, sont abordées des notions de physiologie, de biomécanique, de nutrition, de motricité… L'auteur, Gilbert Serres, danseur, chorégraphe et pédagogue, a manifestement le désir de transmettre une expérience et il ne manque pas de donner toute son importance à la prévention, par exemple en montrant des exercices pour la préparation des cours. Dans sa préface, le docteur Françoise Sabourin suggère quelques techniques à la disposition des danseurs « afin de prévenir les douleurs rachidiennes et les entorses qui restent les atteintes les plus fréquentes » : renforcement musculaire, éducation proprioceptive, Méthode Feldenkrais, sophrologie...
L'ouvrage comprend aussi un très bel album de photographies du Ballet Royal de Flandre. L'ensemble constitue un ouvrage-mosaïque unique, imprégné de l'amour de la danse et du respect des danseurs.
Présenté sous forme de jeux, cet ouvrage original de Gilbert Serres est à la fois un cahier de travail pour la théorie de base et un guide d'études pour acquérir une connaissance de base de l'historique de la danse classique. Il s'adresse à des élèves danseurs amateurs et professionnels, aux professeurs et aux parents d'élèves, et enfin, à tous les ballettomanes qui aimeraient en savoir plus.
Nouvelles clés (revue)Rédigé le Lundi 4 octobre 2004
Nouvelles clés (revue)
COUPS DE CHAPEAU...
À Kenji Tokitsu, maître d'art martial réputé, pour son remarquable ouvrage sur l'énergie : La Recherche du Ki, dans le combat et au quotidien, aux éd. Desiris, qui sont en pleine renaissance et publient par ailleurs un bon Traité de massage traditionnel chinois.
HISTORIQUE. Un recueil exceptionnel rassemble documents et découvertes sur l'Histoire de Marseille.
Le Moyen Âge revit
Les siècles oubliés du Moyen Âge, effacés par la révolution industrielle, ressurgissent à la faveur de Marseille au Moyen Âge : entre Provence et Méditerranée, un recueil sans équivalent rassemblant textes des documents d'époque, gravures, photos d'objets, cartographie... qui pourrait inspirer une prochaine grande exposition aux archives municipales. Le livre, somme de travaux de 24 universitaires, français et étrangers, recèle d'inestimables trésors méconnus: le plus ancien registre de délibérations communales de France, le plus ancien registre de notaire, le fonds de l'abbaye de Saint-Victor ... Le coordonnateur du livre, Thierry Pécout, spécialiste de l'histoire de la Provence médiévale, maître de conférences à l'université d'Aix-Marseille I, a synthétisé aussi bien les découvertes archéologique autour de l'urbanisme de cette époque qui va du VIe au XVe siècles. Ne ratez pas les reproductions d'une maquette inédite représentant Marseille au milieu du XIVe siècle. Toute une vie renaît, celle des petites gens comme Jacqueline Lurda qui a laissé un testament en 1280, le marchand Jean Blaise qui a écrit son. ''livre de raison" (1329-1337). Entre pouvoir royal, épiscopal et municipal, les marchands bourgeois de la ville s'affirment comme dans les grandes communes italiennes de la même époque. Qui se rappelle que le 5 décembre 1288 que Charles ll d'Anjou prêtait serment de respecter les libertés et franchises de la ville? Loin des soi-disant siècles sombres de l'obscurantisme, le Moyen Âge a été bénéfique à Marseille, port actif et rayonnant en Méditerranée, véritable creuset de cultures.
Nos Ancêtres (revue)Rédigé le Jeudi 19 novembre 2009
Nos Ancêtres (revue)
Somptueuse histoire marseillaise
Ce livre est un recueil sans équivalent sur la cité phocéenne : textes, images, pensées et objets y sont rassemblés par une équipe de chercheurs passionnés. Des spécialistes de tous horizons, qui mettent leurs compétences au service de l'histoire de Marseille : numismatique, histoire de l'art, du livre, de la foi et des pratiques religieuses, histoire sociale, économique... et bien sûr archéologie, première clé vers la découverte de la vie autrefois. Cette étude très complète se base sur un grand nombre de documents, pour la plupart originaux et inédits. présentés, transcrits et traduits, mais aussi des sceaux, des monnaies, des représentations figurées. Les illustrations sont nombreuses et très soignées, avec notamment une riche cartographie (qui constitue à elle seule une oeuvre de synthèse unique) et des reproductions d'une maquette totalement inédite de Marseille vers le milieu du 14e siècle.
Marseille au Moyen Âge, entre Provence et Méditerranée
Les horizons d'une ville portuaire
Coordonné par Thierry Pécout
Une équipe de chercheurs d'institutions françaises et étrangères présente un recueil de textes, d'images, de pensées et d'objets sur l'histoire de Marseille au Moyen Âge. Les deux premiers chapitres sont consacrés au haut Moyen Âge et à l'espace urbain. Les suivants sont plus centrés sur un grand nombre de documents, pour la plupart originaux et inédits, présentés, transcrits et traduits, mais aussi des sceaux, des monnaies... Une cartographie et des reproductions d'une maquette totalement inédite de Marseille vers le milieu du XIVe siècle complètent l'ensemble de ce travail.
Voici un livre qui vous transportera dans un autre monde, celui des cérémonies d'exorcismes bouddhistes. Ces rituels, régulièrement utilisés au Sri Lanka, sont des pratiques médicales traditionnelles, qui rivalisent par l'éclat et l'éventail de leur spectacle avec les traditions plus connues de Bali, ou du Kerala. Découvrez-les à travers des explications claires et concises et de superbes photos. Vous ferez un beau voyage dans une contrée qui recèle encore bien des mystères.
Psychologies magazineRédigé le Dimanche 2 mars 2003
Psychologies magazine
TOVIL
B. Kapferer et G. Papigny
Pour parvenir à la guérison physique, psychique et relationnelle, les exorcistes du Sri Lanka pratiquent des rituels où se mêlent les traditions religieuses et artistiques du bouddhisme et de l'hindouisme. Ces« mises en scènes » aussi étrangés que pittoresques ont été observées, photographiées et commentées par un anthropologue et un journaliste. Elles sont présentées pour· la première fois dans un album étonnant et spontané.
Pays de Rhone-Alpes (revue)Rédigé le Samedi 8 avril 2006
Pays de Rhone-Alpes (revue)
Masques des Alpes
Magnifique retranscription ethnologique des fêtes traditionnelles qui, dans certaines vallées isolées des Alpes, perdurent avec le carnaval. Dans ces villages, des hommes masqués et costumés chassent l'hiver et sèment la peur dans leur sillage ...
Voici un ouvrage remarquable à tous points de vue. Son excellente présentation et sa finition, sa typographie, sa mise en page claire et aérée, son texte aisé à lire .. . ce qui n'est pas négligeable. Ses auteurs de haut niveau scientifique qui ont rédigé un texte clair et rigoureux quant aux informations. Ses illustrateurs dont la grande compétence professionnelle nous met sous les yeux des reproductions merveilleuses. L'ensemble constitue un recueil de référence pour tous ceux qui s' intéressent aux poissons fossiles du Liban (Minéraux & Fossiles a publié plusieurs articles sur ce sujet) ou aux poissons fossiles en général. Ils y trouveront un historique de la découverte de ces traces de vie aquatique au sommet des montagnes ce qui suscita bien des hypothèses depuis l'Antiquité dont même notre roi Louis IX (saint Louis), s'est vu offrir un échantillon. Mais c'est bien sûr la seconde partie, et la plus dense, qui retiendra l'attention des amateurs de paléontologie avec la description des fossiles (les plantes ne sont pas oubliées), classés d'une manière conventionnelle, des schémas, des cartes, des dessins complétant les magnifiques photos en couleur. Une bibliographie abondante liste un grand nombre de titres même si malheureusement beaucoup sont en langue étrangère. Le rapport qualité-prix constitue un argument de vente. Joan DEVILLE
Voilà un bouquin sympa qui a l'énorme avantage d'être disponible en papier. Ou, tout de suite, en PDF (...et donc lisible sur un Mac ou un iPad).
Que les choses soient claires, je ne suis pas un fan des typos de Roger Excoffon pour la bonne raison que je ne les connaissais pas en détail, pas réellement séduit par leur graphie, leur architecture. Mais le gros apport d'un tel bouquin est de faire tomber tous les a priori...
C'est en discutant avec Brice You qui est un fanatique intégral de ce typographe que j'ai commencé à jeter un oeil sur ces typos. C'est Brice à nouveau qui m'avait signalé le premier livre en PDF de David Rault, Guide pratique de choix typographique (voir cette chronique sur urbanbike) qui m'a permis de mieux cerner le personnage parmi tant d'autres créateurs.
Aujourd'hui, je ne suis pas encore passé à l'acte (utiliser du Excoffon dans mes propres missions) mais, à tout le moins, je le découvre plus encore et la sortie de ce livre, Roger Excoffon, Le gentleman de la typographie, vient agréablement compléter le peu que je savais sur ce personnage.
Ce bouquin a une singularité, celle de faire parler pas mal de personnes qui l'ont connu dont Yves Perrousseaux (qui vient juste de le rejoindre pour, je leur souhaite, continuer leurs longues discussions), Robert Massin et bien d'autres.
D'ailleurs, Jean-François Porchez écrit exactement, je le confesse, ma perception d'il y a encore quelques mois...!
À mes débuts, alors étudiant, durant la fin des années 1980, les Mistral, Banco et Choc étaient dans le panier des alphabets ringards qu'il ne fallait pas employer pour autre chose que de s'amuser à reproduire la vitrine provinciale d'une boucherie, d'un boulanger ou d'un coiffeur. C'était en tout cas le message des graphistes en vue de l'époque, des professeurs de graphisme, des journalistes, etc. Pour reprendre un discours léger, mais bien rodé dans le milieu des agences et des studios de l'époque : les alphabets d'Excoffon n'étaient pas modernes.
C'est tout l'intérêt du livre de David Rault, remettre dans son jus, son époque le travail de cet autodidacte, le restituer et nous le faire découvrir...
Bref, je ne vais pas en dire plus.
Si vous êtes graphiste, ce second opus de David Rault doit impérativement rejoindre son Guide pratique de choix typographique -- que vous avez, rassurez-moi, à portée de clavier ou de main...!
Seul petit point auquel on s'habitue très vite, le livre est en anglais et français et il vous faudra parfois sauter une page pour poursuivre votre lecture...
Revue Prescrire Mai 2011 n°331 : Bouger en accouchant
Ecrit par une kInésithérapeute et une psychomotricienne, cet
ouvrage d'anatomle en rapport avec le mouvement" montre comment le
bassin de la femme bouge et se transforme, notamment lors de
l'accouchement, en fonction des positions et des mouvements
(mouvements du rachis et des membres Inférieurs en particulier)
(1)
Les premiers chapitres font cheminer le lecteur pas à pas dans
la compréhension de l'anatomie du bassin, statique et en mouvement
Les nombreux dessins anatomiques du bassin sont souvent replaces
par "transparence" sur le dessin du corps de la femme, ce qui
permet d'intégrer d une façon concrète les notions exposées Dans
les chapitres suivants, les auteures intègrent la descente du fœtus
dans le bassin, puis l'analyse des diverses positions
d'accouchement. Enfin, les différents mouvements que la femme peut
effectuer pendant le travail et l'accouchement sont envisagés, avec
la description de leurs conséquences sur le bassin. Des
propositions concrètes de postures sont présentées, sans néanmoins
être dogmatiques.
Tout au long de cet ouvrage, les illustrations, principalement
des dessins réalises par l'une des deux auteures, sont claires et
précises. Des propositions pratiques afin de repérer les éléments d
anatomie sur soi-même, les imaginer ou expérimenter l'effet de
positions sur la configuration du bassin, sont ajoutées a maintes
reprises. Un Index des mots utilisés renvoyant a leur définition
est placé en fin d'ouvrage, suivi d'une page de bibliographie.
Cet ouvrage précis et facile à lire peut être utile aux
professionnels de la naissance. Ils peuvent aussi mieux comprendre
et expliquer l'anatomie en rapport avec les mouvements du bassin,
dont les notions sont difficiles a bien percevoir Les futurs
parents peuvent aussi y trouver des conseils et des Informations
pour mieux connaître le corps de la femme et mieux se préparer à
l'accouchement.
Question Parents
Cet ouvrage aborde toutes les aspects, physiologiques et pratiques du chant prénatal. Il en explique le pourquoi et le comment, à chaque étape de la grossesse. Les ateliers de chant prénatal proposent des exercices originaux basés sur la voix et la respiration qui permettent aux femmes enceintes de s'approprier pleinement de leur grossesse et cet événement majeur et unique qu'est l'accouchement.
Graphos (blog)
Les éditions Atelier Perrousseaux, qui nous ont déjà gratifiés de deux superbes volumes d’une Histoire Typographique qui est devenu un ouvrage de référence incontournable sur le sujet, viennent de faire paraître un nouvel ouvrage sur un sujet fort peu traité par les historiens de la typographie, j’ai nommé la « lettre française d'art de main » ou « lettre façon d'écriture », plus connue sous le nom de « lettre de civilité ». À la frontière de la typographie et de la calligraphie, ces lettres sont calquées sur une des cursives de l’époque et servaient à imprimer notamment des manuels éducatifs. On les composait dans ce caractère bien particulier en se disant qu’il était plus facilement lisible à l’âge où l’on apprend à lire et à écrire justement cette cursive scolaire. En dehors de l’ardu problème typographique qui consiste à rendre par des rectangles de plomb toutes les subtilités d’une cursive avec ligatures, trait continu et caetera, ces lettres sont très esthétiques et loin, dans leurs formes, des caractères romains et italiques auxquels une typographie plus classique nous a habitués et plus proches d'une cursive gothique que nous étudierons bientôt chez Graphos.
Découvrez donc dans cet ouvrage les liens qui ont perduré tardivement entre typographie et calligraphie, les influences réciproques (si, si) entre ces deux modes de production du texte écrit, cela vous donnera bien des idées et des modèles desquels vous inspirer pour calligraphier ce caractère un peu oublié du corpus calligraphique habituel. Les nombreuses illustrations sont accompagnées d’un texte remarquable de Rémi Jimenes qui met parfaitement en valeur à la fois la naissance, l'évolution et l’utilisation typographique de ce caractère mais aussi les influences de et sur la calligraphie de cette cursive, bien loin des modes d'inspirations qu’y puiseront plus tard Hermann Zapf ou Alan Blackman.
Bref, pour une fois un ouvrage qui met en lumière les nombreuses interrelations entre typographie et calligraphie et une bien belle source d’inspiration pour nous autres scribes.
>[Sylvie Litté]
La sortie du beau livre de Rémi Jimenes sur les caractères de civilité était attendue avec impatience par de nombreux bibliophiles. Il vient heureusement compléter la série d’ouvrages d’Yves Perrousseaux sur l’histoire de la typographie.
La tâche était ambitieuse, aucun ouvrage en langue française de cette ampleur n’avait encore couvert le sujet, un comble pour un art typiquement français !
Sa lecture est un vrai plaisir ; on y apprend des tas de choses sur les « lettres françaises d’art de main », des origines à ses développements successifs (je dirais même ses mutations) jusqu’au XIXe siècle. On savait le style de ces caractères dérivé des écritures de chancellerie. Une nostalgie de copiste, pourriez-vous penser, que nenni ! Il s’agissait, au contraire, d’une volonté délibérée des humanistes de la Renaissance de « faire moderne » et d’affirmer la grâce et le caractère (c’est le cas de le dire !) des lettres françaises sur les italiennes.
Si Geoffroy Tory, le précurseur, défend la langue française, qui n’a rien à envier en beauté à la latine, c’est pourtant aux caractères romains qu’il s’attache à fixer les justes proportions. Il avait bien envisagé de traiter en parallèle des lettres françaises: « Si j’eusse pu trouver mention par écrit de nos susdites lettres de forme et bâtardes … je les eusse mis en ordre selon leur due proportion ». Et oui, seulement, il ne risquait pas d’en trouver en 1529, le bougre, puisque c’est Robert Granjon, en 1557, qui, le premier, publia un ouvrage en cursive gothique !
A l’origine de toute typographie il y a une écriture manuscrite que le graveur prend pour modèle, le style italique de Griffo des éditions aldines cherchait aussi à se rapprocher de l’art inimitable de la main. Mais les caractères de civilité se rapprochent plus fidèlement encore de la souplesse des lettres cursives ; à l’origine, ce sont des variantes de la gothique bâtarde (ce qui est plutôt paradoxale car l’écriture gothique n’était plus à la mode depuis quelques décennies, au point que Pétrarque écrivait déjà qu’elle avait été inventée pour autre chose que pour être lue !). Ensuite, il faut un modèle, les Maitres d’écriture royaux sont de bons candidats ; Pierre Habert, calligraphe et valet de chambre du Roi, a pu inspirer Granjon, tandis que Pierre Hamon, calligraphe réputé, a inspiré Philippe Danfrie.
Il faut avoir l’œil exercé pour distinguer tel type à tel autre, mais comme les autres ouvrages de la série, celui-ci est très pédagogique et il vous donne l’inventaire des différents types, comme ceux de Granjon, par exemple : les capitales, les bas de casse, les ligatures, les finales. Voilà l’art de main décodé !
Cette nouvelle typographie sera contrefaite malgré le privilège dont bénéficie Granjon pour 10 ans, et se diffusera rapidement, en France mais aussi à l’étranger, notamment dans les pays du Nord. Pourtant, le caractère de civilité ne parviendra jamais à supplanter les lettres romaines. Il est d’un usage plus difficile pour l’imprimeur, et le crénage des types les rend fragiles à la presse.
Ce que le livre de Rémi Jimenes montre bien c’est la fortune en dent de scie de cette typographie. A la mode de 1560 à 1620, elle disparait presque complètement au XVIIe siècle, pour revenir en force au début du XVIIIe siècle. Seule exception confirmant la règle, le météore Pierre Moreau, qui invente une nouvelle typographie tirée des arts de la main, selon une démarche proche de celle de Robert Granjon. Mais il appartient à la corporation des Maitres-écrivains et non à celle des imprimeurs et son expérience sera vite brisée par ces derniers.
Le gothique cursif s’offre donc un come back tonitruant dans les années 1730 grâce à Jean Baptiste de la Salle, le fondateur des Ecoles Chrétiennes, qui publie en 1703 Les Règles de la Bienséance et de la Civilité Chrétienne. Cette fois le pli est pris, il deviendra difficile ensuite de publier un livre de civilité qui ne soit pas composé avec ces caractères, sauf bien plus tard, lorsque les éditeurs ne verront plus de motifs à suivre un style que plus personne n’utilise et ne lit facilement. C’est l’âge d’or de la civilité, plus de 200 ouvrages ont été comptabilisés entre 1703 et 1863 !
Les lettres sages et bien alignées de Granjon et de ses suiveurs étaient principalement réservées aux textes officiels, aux ordonnances, privilèges et autres épitres dédicatoires, mais le Gothic Revival de la période suivante touchera surtout les éditions populaires et la production de colportage : mauvais papier, souvent manipulés par les enfants, reliures modestes (si on excepte le maroquin bleu de Duru pour l’exemplaire du Baron Pichon des Règles de la Bienséance !). Ces manuels faisaient coup double, celui d’enseigner les règles de savoir-vivre en même temps que l’écriture manuscrite. L’ouvrage montre bien les cousinages entre la typographie de civilité et les manuels de calligraphie destinés à enseigner l’art de bien former les lettres, la ronde et la bâtarde.
On regrette juste que cette partie consacrée aux productions proprement calligraphiques des Maitres-écrivains, les Louis Senault, les Honoré-Sébastien Roillet, etc, ne soit pas plus développée. Sans doute par ce que leurs ouvrages étaient plus souvent gravés que typographiés.
A la fin de l’ouvrage un appendice donne un inventaire utile des principales éditions de livres scolaires rédigés avec des caractères de civilité, depuis les Règles de la Bienséance de JB de la Salle, pour qui voudrait commencer une collection de ces impressions pittoresques.
Impossible de traiter sur une seule page, fut-elle internet, de toute la richesse du livre de Rémi Jimenes, Le mieux reste de le lire. Bon, je vous laisse, et j’y retourne…
Il est bien trop rare que les éditeurs modernes –entendons, les éditeurs d’aujourd'hui– accordent suffisamment d’importance à la «mise en livre» des manuscrits qui leur sont confiés. Pourtant, les travaux d’histoire du livre montrent bien non seulement que le texte ne saurait exister seul, mais que le livre en tant qu’objet apporte au lecteur, par les dispositifs matériels qu’il met en œuvre, bien autre chose que le seul texte. «Mettre en livre» avec compétence et élégance un livre qui traite précisément d’un aspect de la «mise en livre», à savoir l’histoire du caractère typographiques, est tout particulièrement bien venu.
On ne peut par conséquent qu’être reconnaissant à l’éditeur Atelier Perrousseaux de l’ouvrage que Rémi Jimenes a consacré aux Caractères de civilité d’avoir réussi à nous offrir un livre dont l’élégance formelle se combine avec un contenu textuel de qualité. L’étude de la typographie et des caractères reste trop peu développée en France, et encore mal intégrée aux travaux d’histoire générale du livre –une exception remarquable étant bien évidemment celle du Musée de l’imprimerie dirigé par Alan Marshall à Lyon. L’exposition d’Écouen sur Geoffroy Tory et son Champfleury constitue aussi, en ce moment même, une excellente occasion d’approcher ce domaine.
Rémi Jimenes, doctorant au CESR de Tours, définit les caractères de civilité, alias lettre française d’art de main, comme « une typographie gothique reproduisant l’écriture cursive qu’employaient les hommes de plume français au milieu du XVIe siècle » (p. 10). Histoire et civilisation du livre donnera de cet élégant volume un compte rendu circonstancié, mais le sommaire que nous publions ci-dessous donne une bonne image d’un contenu présenté à la manière d’une pièce de théâtre classique.
Les diverses éditions des Jeux Olympiques d'hiver ont été le décor privilégié de nombreux athlètes pour inscrire leurs plus belles performances dans la légende du sport hivernal. C'est ce que nous rappelle ici Eric Monnin, professeur français d'éducation physique à l'Université technologique de Belfort-Montbéliard et ancien champion de judo, au fil des chapitres de son histoire des Jeux Olympiques d'hiver. Il décrit la place essentielle de cette compétition sur la scène sportive internationale, de la première édition tenue en 1924 à Chamonix jusqu'à nos jours. Tout en privilégiant une approche historique, l'auteur n'en néglige pas pour autant l'aspect émotionnel indissociable à la compréhension de toute compétition sportive. En effet, les pages vous font vivre le bonheur et le désarroi des athlètes au cours des diverses éditions des Jeux. Richement documenté par des images d'archives du Comité International Olympique, De Chamonix à Vancouver: un siècle d'Olympisme d'hiver est une lecture qui s'adresse aux curieux, mais également aux passionnés souhaitant parfaire leurs connaissances des sports et des Jeux Olympiques d'hiver.
Article paru dans Le Point n°2009 du 17 mars 2011 !
Article dans la revue Plume mars-mai 2011
Madame Vigot-Lagandré présentée par le journal l'Indépendant ! Honneur aussi aux légumes !
Article de "La Marseillaise"
Le Pays de Forcalquier-Montagne de Lure est ancré dans l'histoire de la typographie. Le village de Lurs y accueille «Les Rencontres Internationales de Lure», créées en 1952 par MaximilienVox et, plus récemment, la Communauté de Communes a été labellisée «Pays du Livre et de l'écriture», dans le but de fédérer les professionnels du livre et de leur donner les moyens d'exercer leur activité. Après avoir habité Forcalquier, YvesPerrousseaux est maintenant installé à Reillanne: «Actuellement à la retraite, j'occupe mon temps, avec un plaisir certain,à réaliser une Histoire de l'écriture typographique, en plusieurs tomes, de Gutenberg ou 20' siècle». Le Bas-Alpin explique qu'«une telle démarche n'avait pas été réalisée depuis les travaux de FrancisThibaudeau au début des années 1920. Je veux transmettre, d'une façon didactique, ce patrimoine culturel mal connu, en France du moins,qui a fixé à travers les époques,les modes et l'évolution des techniques, la pensée de l'homme dans le livre et d'une façon plus générale dans l'imprimé». L'ensemble de cette Histoire de l'écriture typographique, en plusieurs volumes,est conçu pour proposer une vision générale et complète du sujet. C'est en quelque sorte une véritable encyclopédie de la typographie,et c'est une première dans le monde.«De gros problèmes de santé m'ont fait perdre plus de deux ans,continue YvesPerrousseaux. Mais que les lecteurs se rassurent : le troisième volume vient de paraître, le quatrième est en préparation,il sera consacré au 19e siècle...»
L'atelier Perrousseaux l'éditeur vient de s'offrir une cure de jouvence et arbore, désormais un nouveau logo, remis à jour de la première livrée créée par YvesPerrousseaux à la fin des années 1960,dans le que l'on retrouve toujours le hibou,vénérable emblème de la maison. Ce changement n'est pas uniquement cosmétique, puisqu'il préfigure la nouvelle ligne éditoriale de Perrousseaux pour 2011. En effet,outre les ouvrages de typographie et de graphisme qui continuent d'être le cœur de la collection, l'année qui vient verra arriver également deux nouvelles sous-catégories au sein du catalogue: Bandes dessinées et Internet. La collection Bandes dessinées présentera des ouvrages d'analyse et de réflexion autour du 9"art, point de convergence logique des thèmes chers à l'atelier Perrousseaux (l'image et le langage) ; les deux premiers titres,Entre l'élite et la plèbe de Jean-NoelLafargue et L'espace blanc entre les cases de StéphaneDeschamps, sortiront en fin d'année 2011. L'autre nouveauté, la collection Internet, aura pour but d'éditer des ouvrages de typographie adaptés et destinés aux développeursWeb, répondant clairement à des problématique en perpétuelle évolution. Les deux premiers titres, qui traiteront de la Lisibilité de la typographie sur Internet et des Grilles & de la macro-typographie de la page Web, signés respectivement par AurélienFoutoyet et Anne-SophieFradier, seront publiés à la fin 2011.
Topoguide du corps humain
Article paru dans "Décision santé" du mois de décembre 2010
LE LIVRE DU MOIS
Comment palper le corps
Loin des traités anatomiques à la française, voici un ouvrage d'un nouveau genre. Il ne vise pas l'exhaustivité. L'objectif pédagogique est plutôt d'apprendre au lecteur à repérer, puis à palper les différentes structures. L'ensemble des viscères et organes sont donc écartés. En revanche, le lecteur est conduit peu à peu à reconnaître les différents systèmes musculaires et squelettiques.
À la manière des sentiers de randonnées, il s'agit ici d'explorer le corps humain à la manière d'un territoire inconnu. Au-delà de nombreuses astuces pédagogiques, la lecture est largement aidée par 1200 dessins. Si l'ouvrage est destiné en priorité à des ostéopathes et autres massothérapeutes, il sera utile à de nombreux soignants curieux de ces nouvelles thérapies.