Préfacé par Jacques Rogge, le président du Comité International Olympique, ce livre d’un universitaire bisontin retrace toute l’histoire des Jeux Olympiques d’hiver depuis sa toute première manifestation, à Chamonix en 1924 jusqu’à Sotchi, dont la cérémonie d’ouverture vient à peine de s’achever. Sous l’égide de Pierre de Coubertin, ces Jeux n’ont pas été simples à mettre en place, les pays scandinaves voyant cela d’un très mauvais oeil ( ils avaient déjà leurs propres jeux intitulés « Jeux du Nord » avec, en première ligne, la Norvège et la Suède ). Finalement, les premiers jeux d’hiver purent avoir lieu en 1924, à Chamonix. Pourquoi la France ? Parce qu’il était convenu à l’époque que le pays organisant les jeux d’été organiserait également les jeux d’hiver. Du 24 janvier au 5 février s’affrontèrent pour la première fois 258 athlètes représentant 16 nations, avec au programme 16 épreuves, où le patinage se taille la part du lion ( patinage de vitesse avec le 500m, 1500m, 5000m et 10000m, et patinage sur glace ), le ski nordique et le saut à ski complétant les podiums, pour un total de 43 médailles distribuées.
Sans surprise, la Norvège et la Finlande se taillent la part du lion, la France réussissant à obtenir une seule médaille de bronze grâce au couple formé par Andrée Joly et Pierre Brunet, en patinage à deux. Andrée et Pierre Brunet, ce nom ne vous dit peut être rien mais ils obtiendront la médaille d’or quatre ans plus tard, à Saint-Moritz, puis lors des olympiades suivantes, à Lake Placid, aux États-Unis. Andrée et Pierre Brunet, qui s’installeront ensuite dans le Michigan pour créer une école de patinage qui formera, entre autres, l’américaine Carole Heiss, championne olympique en 1960, et l’américain Hamilton Scott, champion olympique en… 1984 !
Et l’on en apprend ainsi, tout au long de ce livre remarquablement documenté et agrémenté de multiples photos tirées des archives du CIO. Les jeux de 1936 à Garmisch-Partenkirchen en Allemagne, jeux présidés par Hitler où la norvégienne Sonja Henie rafla une troisième médaille d’or consécutive en trois jeux consécutifs ( performance jamais égalée à ce jour !). Des jeux qui voient également l’apparition pour la première fois des épreuves du combiné alpin ( descente + slalom ). Et l’on enchaîne avec les jeux de 1948 à Saint-Moritz, où Barbara Ann Scott la canadienne survole le patinage artistique, et où le ski alpin commence à prendre une plus grande importance ( et où Henri Oreiller le français remporta deux médailles d’or et une médaille de bronze, propulsant le France pour la première fois au 5e rang des nations ). Et je pourrais continuer ainsi encore longtemps, mais je vous laisse découvrir par vous – même cette remarquable histoire des Jeux Olympiques d’Hiver, qui se poursuit jusqu’aux jeux de Sotchi ( je citerai simplement Christine Goitschel et sa médaille d’or en 1964 aux Jeux d’Innsbrück, les Jeux de Grenoble en 1968 avec le triomphe de Jean-Claude Killy, ou encore la formidable remontée de Sylvain Guillaume aux jeux d’Albertville en 1992 ).
Bref, un livre passionnant où l’on apprend beaucoup !
Etape janvier/février 2014Rédigé le Samedi 1 février 2014
Etape janvier/février 2014
A la suite des premiers volumes sur l'histoire de la typographie écrits par Yves Perrousseaux, Jacques André et Christian Laucou prennent le relais et rédigent à quatre mains ce nouvel ouvrage dédié au XIXe siècle. Le livre est divisé en huit chapitres, consacrés tant aux évolutions techniques qu'aux différentes fonderies ou aux familles typographiques en plein essor. Des "pauses" entre les chapitres rythment l'ouvrage et permettent un focus sur des aspects particuliers, comme le rangement de la casse ou les manuels typographiques.
L'érudition des deux auteurs et la qualité des documents présentés font de ce livre un ouvrage complet, qui permettra aux passionnés de mieux comprendre les évolutions majeures de l'époque
Cet ouvrage volumineux (presque 400 pages) est à nouveau une somme d’érudition d’une extrême richesse. Il couvre non seulement ce qu’il y a de plus connu & de plus important dans la typographie française au XIXe comme les caractères des Didot (qui occupent une place centrale dans le livre) mais aussi les aspects parfois un peu sous-estimés: par exemple, l’influence de la typographie anglaise sur les créateurs de caractères français d’alors, l’importance du renouveau des Elzévirs ou l’invention des caractères de fantaisie. Pour le lecteur, l’intérêt principal de ce volume réside sans doute ici: la peinture d’un XIXe siècle extrêmement divers et tout entier tourné vers la recherche en typographie, un XIXe siècle traversé d’une tension fondamentale entre la recherche de la perfection formelle et la diversification dans l’excès. Cette tension transparaît justement dans les didones, caractères nés d’une quête: la rationalisation toujours plus poussées de la forme, caractères excessifs aussi: toujours plus grands; toujours plus contrastés; toujours plus gras; toujours plus ornés. Plus de 450 illustrations extrêmement bien choisies et pertinentes (même si l’impression moderne ne rend pas bien compte de l’aspect réel des didones originaux), pour certaines d’une beauté saisissante, d’une créativité intense ou d’une modernité surprenante permettent d’appréhender la richesse complexe de ce XIXe siècle. Ces illustrations (pour beaucoup peu ou mal connues) seront sans doute des sources d’inspiration pour les typographes contemporains. À titre personnel, j’attire l’attention sur certains aspects du travail de Jules Didot qui m’étaient largement inconnus: son étonnant livre spécimen qui mériterait d’être intégralement réédité (pages 124-126); les formes inattendues de ses caractères (pages 131-132) & surtout la magnifique frise faite de points d’interrogation et d’exclamation (page 135)!
L’ouvrage se montre tout aussi excellent quand il dépasse le cadre strict qu’il s’est lui-même assigné (le dessin de caractères en plomb). Les chapitres sur le développement de l’Imprimerie qui deviendra Nationale ainsi que sur la généalogie des fonderies françaises (qui aboutiront in fine à la création de Deberny & Peignot au XXe siècle) permettent de comprendre en profondeur qu’une caractéristique majeure de la typographie est d’être une industrie fondée sur un art. En tant qu’art, son échelle temporelle est multiséculaire: la typographie repose sur une somme de savoirs & de savoir-faire accumulés et transmis par l’expérience humaine. En tant qu’industrie, son échelle temporelle est plus courte: elle dépend des progrès techniques et des vicissitudes de l’économie. Les moments les plus féconds de l’histoire de la typographie sont donc ceux où le capital humain s’est combiné au capital technique & économique. Les nombreuses pauses entre les chapitres permettent aussi d’aborder des sujets a priori écartés d’emblées par les auteurs: notamment tous les aspects liés à la composition & à l’usage des lettres (les vignettes gravées sur bois, les lettres décorées, mais aussi les manuels typographiques) qui donnent une image différente de ce siècle et peuvent à nouveau être des sources d’inspiration fécondes.
Le plus grand mérite de cet ouvrage est peut-être de s’être appuyé autant que possible sur des sources originales et d’avoir fait ainsi véritablement œuvre d’historien. Il reste aux historiens de métier, les universitaires (par exemple les historiens du culturel: Jean-François Sirinelli, Pascal Ory, Laurence Bertrand-Dorléac, ou plus probablement leurs élèves) à s’appuyer sur ces travaux remarquables pour donner une ampleur encore plus grande à l’histoire de la typographie en la resituant en tant que phénomène social & en la liant mieux encore à l’historiographie moderne et contemporaine.
La typo du XIXesiècle -Comme nous l'avions annoncé aprèsledécès d'Yves Perrousseaux,sa série d'ouvrages illustrés relative à l’«Histoire de l'écriture typographique»* connaît un prolongement.
Grâce à Jacques André,personnalité connue de la scène graphique francophone,allié à Christian Laucou, l'historique des caractères du XIXesiècle est sortide presse.Il s'agit d'un fort volume (près de quatre cents pages),élaboré dans le même style que ceux de leur prédécesseur (même si l'approche me paraît plus«universitaire»,renfermant moult détails).Lesquels supposent d'ardues et abondantes recherches (qui sont autant de découvertes pour lelecteur!),augmentées et enrobées d'une iconographie tout à fait remarquable.
Cette somme typographique d'importance renferme huit chapitres:
1. La typographie anglaise,de la fin du XVIIIesiècle au milieu du XIXe;2.Les fonderies de Gillé,Balzac, Laurent, Deberny;3· Les Didot;4·La typographie de l'Imprimerie royale,impériale,nationale;5·Le renouveau des elzévirs;6.De la main à la machine (évolution de la fonte de caractères et de la composition typographique);7· Fonderies françaises de 1840 à 1900;8.Prémices du XXesiècle.
De surcroît,l'idée de«pauses»,chère à Perrousseaux,a été reprise,formant près du tiers des pages.Elle sont consacrées à ces sujets:De la gravure sur bois aux vignettes polytypées - Variations sur la casse française et son rangement- Le gras et le livre - Les manuels typographiques-Les caractères de fantaisie-Les lettres dessinées.Un préambule signé par Didier Barrière (correcteur,responsable de la bibliothèque historique à l'Imprimerie Nationale, à Paris),une bibliographie et un index complètentlevolume.
On comprendra qu'il n'est pas possible de couvrir, dans la présente rubrique,un ensemble aussi vaste. Ainsi se limitera-t-on à faire ressortir quelques éléments relatifs aux manuels typographiques -«témoins précieux de l'avancée technologique de leur époque».
Le premier ouvrage analysé est le Traité de l'imprimerie (1798) de Bertrand-Quinquet. A noter que cet auteur regrette de ne pas utiliser«les forces de corps en points»(ses mesures étant données dans le système métrique).Dûà Bonaventure Auguste Vinçard,L'Art du typographe (1806) fait ressortir une particularité:l'auteur se définit par le néologisme « typographiste».
En 1817 paraissait un Manuel de l'imprimerie,sans nom d'auteur,mais édité par Farge.Deux seuls exemplaires sont répertoriés:un à l’Ecole Estienne et celui que Ladislas Mandel avait légué à la Bibliothèque de l'Arsenal.
Tiré à deux mille exemplaires et entièrement composé par Brun et ses deux fils,le Manuel pratique et abrégé de la typographie française (1825) a été publié chez Firmin Didot père et fils.Sa singularité:il ne comporte aucune division de mot en fin de ligne !
En passant outre d'autres éditions intéressantes,nous nous arrêtons enfin sur le Nouveau Manuel complet de typographie (1835). Pour une bonneraison:l'auteur s'appelle Antoine Frey.Il est Suisse, né à Zurich en 1789.Après un apprentissage à la Typographische Gesel/schaft,il avait rejoint Paris en 1806. Compositeur,puis prote et correcteur,il avait publié,en 1831,un pamphlet politique intitulé Les ultra-libéraux,qu'il avait signé en tant qu'« un des vétérans des ouvriers de Paris».Le manuel mentionné (important!) est paru sous la forme de deuxvolumes àlenseigne de la célèbre Encyclopédie Roret.Antoine Frey fait partie de l'imposant groupe de typographes alémaniques qui ont pratiqué,voire enseigné,leur art dans la Ville Lumière**.
**Voir,dans le No 1/2012 des TM-RSI,l'articlesigné parHansRudolf Bosshard, intitulé <<Walter Hachler, der ersteSchweizer Typograf in Paris>>(aprèslaSecondeGuerre mondiale).L'auteurarecensé, entre1945 et 1980,une cinquantainede noms. Des personnalitésquiont influencéle style typographiquedans la capitale française etau-delà(dont Peter Knapp, Adrian Frutiger,Jean Widmer,Albert Hollenstein,Ernst et Ursula Hiestand, André Gürtler, Bruno Pfaffli,Hans-Rudolf Lutz,voireHansJürg Hunziker ... ).
Préfacé par Jacques Rogge, cette troisième édition, enrichie et mise à jour, relate en texte et en images - de Chamonix (1924) à Sotchi (2014) - l’histoire des Jeux olympiques d’hiver. Une telle rétrospective, qui «redonne vie à des moments inoubliables d’excellence sportive et d’émotions que des athlètes du monde entier nous ont offerts », est une véritable somme.Les disciplines représentées sont décrites avec minutie selon leur statut (épreuve officielle ou de démonstration), leur année d’apparition, leur éventuelle suppression ou leur rétablissement (comme le skeleton en 1948, le bobsleigh en 1964 ou le curling en 1998). De nombreux tableaux récapitulatifs
permettent de visualiser un ensemble de données ou d’informations relatives aux modes de désignation des villes ou des pays d’accueil, à la répartition des médailles obtenues par comités, au montant des droits de diffusion, aux audiences (médias et spectateurs), aux contrôles antidopage ou bien encore à la participation féminine, aux cérémonies d’ouverture et de clôture (derniers relayeurs, porte-drapeaux, défilés, discours officiels, etc.).Abondamment illustré de documents d’archives, chacun des vingt-deux chapitres se veut exhaustif, qu’il s’agisse de l’organisation des compétitions, des dotations en infrastructures et en équipements, des conditions météorologiques, des palmarès ou des records établis. Les aspects géopolitiques ne sont pas non plus négligés, de même que les perspectives historiques ou socio-économiques. On y découvre ainsi, au-delà des portraits de personnalités ou de dirigeants éminents, les querelles d’influences et le poids des lobbies, la montée du professionnalisme, les rivalités Est-Ouest, la question du financement, celles du dopage ou de la protection des sites et de l’environnement, etc. Une place importante est également réservée aux champions de légende. En fin de volume, une sélection de références bibliographiques est proposée afin d’approfondir l’une ou l’autre de ces pistes. Cet ouvrage, dense et solidement étayé, est d’une lecture agréable : il ravira tous ceux qui souhaitent mieux connaître les coulisses et les moments-clés de ces différentes olympiades et du « rêve blanc » qui leur est associé.
Jacques Rogge, le président d'honneur du Comité international olympique,a reconnu en lui un véritable ambassadeur du mouvement olympique et lui a remis, le 6 août 2013, la prestigieuse médaille Pierre-de-Coubertin.Une distinctionimmortalisée par une photoqu'Eric Monnin affiche en page 4 de son nouvel ouvrage, "De Chamonix àSotchi,unsiècle d'olympisme en hiver",pour illustrer la préface,enpage 5 signé de Jacques Rogge lui-même. Publié quelques semaines avantl'ouverture des Jeux organisés dans le Caucase russe, le septième livresur l'olympisme fait de cet ancienjudoka agrégé d'éducation physique, docteur en sociologie et maitre de conférences à l'université de FrancheComté, un spécialiste confirmé du sujet.
Les valeurs de l'olympisme le passionnent depuis longtemps mais le vrai déclic date de 1984,l'année où, en colonie de vacances en Grèce,ildécouvrit Olympie.•J'y suis retourné une quinzaine de fois.Là se réunissent environ200nations.J'y envoie maintenantcertainsde mes étudiants suivre une formation detroisième cycle sur lesportetl'environnementolympique.
« Les JO d'hiver, ce sont des jeux familiaux»
Publiée par les Editions DésiIris cette troisième édition augmentée de son ouvrage sur les JO d'hiver, dont la première était parue en 2002,pourceuxde Salt Lake City, est une mine d'informations sportives, statistiques,historiques, iconographiques, sociologiques.Une bible pour tout public.
En page 38 de ce beau livre, au chapitre consacré aux JO de Garmisch-Partenlcirchen, en 1936,l'ancien compagnon de tatami de David Douillet-ils étaient en équipe deFranceensemble- montre l'équipe française réparant son bobsleigh. "C'est ça qui m'intéresse dans les JO, cet amateurisme.LesJOd'hiver, cesont des jeux familiaux.AvecJasonLamy-Chappuis, par exemple,c'esttout Bois-d'Amont qui vibre. Ces sportifs qui font des prouesses physiques amènent une certaine forme de fraîcheur, il n'y a pas d'histoire d'argent qui pourrit tout.•
La philosophie originale de l'olympisme, qui vise un monde universel et pacifiste, motive plus que jamais cet imposant sportif devenu chercheur.Pour ce septième ouvrage,il a pisté les documents sources, étudié procès-verbaux et comptes rendus de commissions, et pioché dans les archives photos du CIO.
Traduit en russe et déjà réédité au pays de Poutine- qui consacre 36 milliards d'euros àl'organisationde cesJeuxalors que ceux de Vancouver avaient coûté5 milliards -. l'ouvrage montre les différentes phases des JOd'hiver: idéologiques jusqu'en 1936,politique jusqu'en 1984, économique jusqu'en 2000 etun peu de tout çadepuis. Une somme d'informations et une maîtrise du sujet qui font de lui, depuis quelques semaines,lastardes médias...
L'archéologie industrielle en FranceRédigé le Lundi 16 décembre 2013
L'archéologie industrielle en France
L'histoire de la typographie est un domaine assez austère et sans doute limité dans son audience populaire. Une encyclopédie débutant à Gutenberg avait commencé à être publiée voici quelques années, mais elle s'arrêta à la fin du XVIIe siècle par suite du décès de son auteur. Le 4e volume qui vient de sortir, consacré au XIXe siècle français, se veut la continuation de cette œuvre considérable. Il s'agit plus d'une étude de l'écriture typographique que des aspects plus graphiques comme la mise en page par exemple, selon le choix fait par les auteurs. Plus précisément, même, ceux-ci s'intéressent particulièrement aux Didot et à l'Imprimerie nationale. L'intérêt particulier pour nous vient de ce que le X!Xe siècle connaît un accroissement considérable des imprimés, des bulletins administratifs aux journaux, des romans aux ouvrages d'art, des affiches aux vignettes et que tout ceci, tiré à un nombre accru d'exemplaires influe, on s'en douterait, sur les techniques de fabrication de caractères et génère une profusion de nouveautés typographiques. L'ère devient, en ce domaine aussi, véritablement industrielle et il est traité dans deux chapitres consacrés l'un à l'évolution des fontes de caractères et de la composition typo-graphique,« de la main à la machine », l'autre aux fonderies françaises de 1840 à 1900. Le premier de ces chapitres techniques est particulièrement instructif, expliquant le passage de la fabrication des caractères selon la méthode Gutenberg à l'invention des machines à composer et autres linotypes. La lettre surement, mais aussi les bois et bientôt la galvanotypie. Le chapitre suivant nous entraîne vers les entreprises de production de caractères, bien entendu majoritairement parisiennes et situées dans l'environnement immédiat du quartier latin, qui se concentreront progressivement pour ne donner que deux grosses entreprises industrielles à la fin du X!Xe siècle ... Les six chapitres de ce gros ouvrage sont entrecoupés de variations sur un thème, « pauses " traitant " perpendiculairement >> de sujets plus précis. L'ensemble est enfin très abondamment illustré, permettant au lecteur de prendre la mesure de ces caractères, d'en apprécier la multiplicité, la richesse et pourquoi pas de chercher à s'en inspirer. En gardant à l'esprit que la première vertu d'un caractère est sa lisibilité ...
En 2003, Pierre Gastal publiait son premier livre intitulé, "Sous le français, le Gaulois!". Dix ans plus tard, l'émérite professeur d'histoire et conférencier valentinois, fait paraître chez l'éditeur Désiris un imposant dictionnaire intitulé "Nos racines celtlques" (sous-titré: du gaulois au français). Depuis 20 ans, Pierre Gastal étudie et travaille sur la langue gauloise et souligne: «Essentiellement oral, le gaulois est donc très mal connu. Je me suis attaché à rechercher et découvrir dans les termes dialectaux de nos régions (principalement occitans) une foule de mots gaulois que je livre dans ces pages». L'ouvrage contient également un lexique franco-gaulois, des mots français d'origine gauloise, une chronologie de l'histoire de la Gaule, un index général, une bibliographie et un glossaire, etc. En quelque 330 pages, l'auteur nous fait redécouvrir au travers de sa langue une civilisation, loin de la simple imagerie scolaire, par une véritable synthèse des connaissances actuelles. ll nous entraîne également à redécouvrir des mots usuels actuels issus du gaulois. Nos ancêtres les Gaulois nous ont légué beaucoup plus que ce que l'on croit habituellement. (...)
Dans ce petit ouvrage pédagogique, Joël Sprung décortique pour mieux l'expliquer la prière du Notre Père. Portée par un regard mêlant à la fois l'érudition du passionné de l'écriture sainte et la curiosité du nouveau converti, il explicite cette prière qui « s'apprend et s'exerce chaque jour ». Multipliant les références à l'Ancien Testament et au monde juif, dans un style très libre et enthousiaste, l'auteur démontre que « les cultures anciennement chrétiennes comme la n6tre ne peuvent ( ... ) comprendre les enseignements de Jésus qu'à la lumière de l'ancienne Allianœ, parce qu'elle faisait partie intégrante de la culture des contemporains de Jésus».
Cahier Saint Raphaël n°113Rédigé le Dimanche 1 décembre 2013
Cahier Saint Raphaël n°113
Cette plaquette, préfacée par le sénateur Bernard Seillier est très bien
faite.
La société a besoin de stabilité; c'est la famille qui l'assure. La supprimer entraîne vers le mal-être, la dépression et le suicide.
L'auteur reprend par thèmes traités très courtement les principales transgressions bioéthiques dont nous souffrons des conséquences. Cela va de la libération de la sexualité à l'euthanasie, en passant par le clonage, la PMA, 1 'homosexualité, 1' avortement.
Chaque sujet est traité en trois ou quatre pages; ce qui permet de comprendre 1 'essentiel.
Face à cette déferlante, il va de soi que des mesures d'urgence doivent être prises. Faute de quoi, notre société dérivera vers 1 'anarchie complète dont nous avons une idée actuelle avec la présidence Hollande.
La Montagne et Alpinisme Rédigé le Dimanche 1 décembre 2013
La Montagne et Alpinisme
Abondamment illustré de documents d’archives du Comité international olympique, riche d’informations sur les participants et les résultats de toutes les olympiades, ce livre est un portrait vivant, par l’image et le texte, d’un siècle d'olympisme.
Cet ouvrage vient compléter les trois tomes précédents de la collection créée par Yves Perrousseaux (1940-2011).
Dans le même esprit, Histoire de l’écriture typographique Le XIXe siècle français raconte l’histoire des « caractères d’imprimerie », de leurs usages et de leur implication cachée dans la culture occidentale. Pour montrer la richesse de cette période, les auteurs ont choisi d’en raconter les aventures successives : les Anglais avec l’invention des caractères gras, des égyptiennes et des sanssérifs ; la fonderie Gillé, qui devient celle de Balzac puis de De Berny et qui rejoindra, au début du XXe siècle, celle des Peignot ; la saga des Didot, de la rigueur de Firmin à l’extravagance de Jules ; l’Imprimerie royale, puis impériale et nationale, ses caractères orientaux et ceux de labeur, qui perdureront tant qu’il y aura du plomb ; Louis Perrin, qui réinvente les elzévirs ; les grandes fonderies françaises ; et, enfin, les évolutions techniques du XIXe siècle. Et comme dans les précédents tomes, des « pauses » élargissent le chant purement typographique avec : la gravure sur bois, les casses d’imprimerie, les caractères gras, les manuels de typographique, les caractères de fantaisie et les lettres dessinées.
Pas sûr qu'un seul autre Comtoisconnaisse mieux le "mouvement olympique" qu'Eric Monnin.Etpascertain qu'ilaitun autre "challenger" enFrance.
Du reste, le CIO (Comité international olympique) le luirend bien.Son président Jacques Roggea remis tout récemmentau Bisontin une distinction de prestige: la médaille Pierre deCoubertin. Unesorte de Graal pour cetanciende l'équipe de France de judo. Agrégé d'éducation physique et sportive, docteurensociologie etmaîtrede conférences àl'U-Sportsde Besançon ("lafacdesportsdel'Université de Franche-Comté). Cettemédaille c'était en août dernier.Et àcemoment-là,Eric Monnin n'avaitpas encore sorti son dernier ouvrage(son8e sur l'olympisme), "DeChamonix à Sotchi".
Démesure ?
1924,Chamonix.Au pied duMont-Blanc,se déroulent lespremiers "vrais" JO d'hiver(après quelques tentatives auparavant). Avec 258compétiteurs (dontseulement onze femmes). À Sotchi(Russie), en février prochain, ils pourraient être 4.000. Répartis dans 86épreuves. Avecune présence féminine presque 100foisplus importante qu'il y a 89 ans.
Ce succès ne fait-il pas dansladémesure? Selon EricMonnih,le coût des prochains Jeux se montera à...36milliards d'euros.
Contre 700 millions à Albertvilleen1992. "Sur cette somme, 1,4milliard sera consacréàlasécurité", préciseleBisontin.
Énorme ? Sotchi (un peu moinsde 400.000 habitants) estaubordde la Mer Noire, au pieddu Caucase. Les équipements sportifset hôteliers decette ancienne station thermale ont longtemps été délaissés.Iladonc fallu construireune grande partie des infrastructures indispensables aux JO.
Et comme la ville se trouve àmoinsde50kmdela Géorgie, paysjugé instable les autoritésrusses déploieront degrands moyens dansl'espoir d'éviterle piredes cauchemars, unattentat.
Mais avant cette question degrossous,lelivre de l'universitaire comtois commence par une évocation historique qui ne manque pas de relief. Ainsi, indique-t-il, c'esten Russie justement, qu'aététrouvée la trace de laplusancienne pratique du ski(ouce quientenait lieu) dela planète. Surdes gravures rupestres datantd'il y a 12.000 à 14.000 ans.
Lecruling, dès 1607
En l'occurrence,il ne s'agissaitpasde pratique sportive mais d'un moyen de déplacement. Quantà la plusvieillediscipline de compétition hivernale c'est, eh oui,le pittoresque curling. Avecla création d'un club pionnier enEcosse, au XVIIe siècle.
Eric Monnin passe ensuite enrevue, de façon trèsdétaillée les 21 JOd'hiver déjà organisés.En livrant une foule de statistiques. Tel le nombrede médailles (tous métaux,confondus) obtenues par pays.
La Norvège vire en tête, avec 284 récompenses, devant les Etats-Unis (219) et I'URSS(193, avant qu'elle n'expose en1991).LaFrance est au 14e (81 médailles) Le chercheur regarde aussi, notamment, le nombre de... journalistes envoyésspéciaux. 88àChamonix,pas si mal. 10 800aux derniers Jeux,à Vancouver (2010). Ah,Vancouver!Avec le triomphe de "notre" Jason Lamy Chappuis,en combiné nordique.Ah, Albertville (1991) !Avecle sacre, dans lamêmediscipline, de "nos"Fabrice Guyet Sylvain Guillaume.
Killy n'était pas comtois, maisses trois médailles d'or àGrenoble(1968) donnèrent un bel élan à tous les apprentischampions des pistes haut-doubiennes. Piquemiette en tête.
Complément indispensable aux trois tomes précédents de la collection créée par Yves Perrousseaux, ce XIXe siècle français a été rédigé dans le même esprit et raconte l'histoire des «caractères d'imprimerie», de leurs usages et de leur implication cachée dans la culture occidentale. Le XIXe siècle typographique est marqué par le foisonnement et l'excès, par des oppositions d'austérité et d'extravagance, par la cohabitation de livres romantiques et de livres industriels et par de nouveaux codes d'usage de la typographie. C'est le siècle où la typographie devient art et industrie.
Procurez-vous ce livre en forme de déclaration d'amour pour vous réconcilier définitivement avec ce mal-aimé. Vous vous régalerez des dizaines de recettes classiques ou plus originales mais toujours faciles à réaliser qu'il contient.
(...) Le blagueur publie un brillant commentaire du Notre Pète, qui illustre le bien-fondé de son approche exégétlqué consistant à retourner è la source du christianisme, dans la culture juive, pour comprendre plus intimement Le Christ, en s'asseyant parmi ses dlsciples, sur la montagne, et redécouvrir ainsi toute là portée des mots de Jésus, dont le sens s'est parfois un peu émoussé.
Running attitude octobre 2013Rédigé le Mardi 15 octobre 2013
Running attitude octobre 2013
Ce livre de l’ostéopathe Fréderic Brigaud vous dira tout sur la bonne façon de courir. Il permet de mieux comprendre l’ensemble de la gestuelle à adopter pour être performant et liste les erreurs à éviter pour ne pas se blesser, depuis la prise d’appui au sol, jusqu’à l’inclinaison des bras en passant par l’orientation de la hanche.
Pierre Gastal avait publié en 2002 aux éditions Le Sureau un petit ouvrage fort intéressant et très accessible, Sous le français, le gaulois – Histoire, vocabulaire, étymologie, toponymie. Avec Nos racines celtiques – du gaulois au français, c’est un dictionnaire gaulois-français, précédé de 84 pages sur le gaulois (morphologie, syntaxe, déclinaisons, prononciation, catégories de m o t s . . . ) , beaucoup plus étoffé, qui rend compte de l’avancement de ses recherches. Sa prise en compte de l’occitan (l’auteur vit et publie dans le sud-est de la France) est un des points forts de son étude. Il offre une source complémentaire au Dictionnaire de la langue gauloise de Xavier Delamarre (Errance, 2008), et forme avec le dictionnaire de J.-P. Savignac un tandem comparable, toutes proportions gardées, avec les dictionnaires latins de Félix Gaffiot et Louis-Marie Quicherat.
Les allergies alimentaires sont en constante progression, et sont devenues un phénomène courant de nos sociétés modernes.
L’allergie aux protéines de lait de vache et l’intolérance au lactose sont source de bien des soucis et d’angoisse pour les personnes concernées et leur entourage, et se nourrir correctement peut devenir un véritable casse-tête ! Cet ouvrage dédramatise la situation et donne conseils et solutions simples pour contourner le problème, trouver des alternatives au lait et aux produits laitiers et se régaler au quotidien.
Écrit en collaboration avec Catherine Bourron Normand, diététicienne, ce livre propose quelque 120 recettes simples et équilibrées, pour toutes les occasions, du petit déjeuner au dîner : gaspacho de concombre au lait de coco, quiche aux brocolis, mousse au chocolat ou gâteau à la châtaigne, autant d’idées gourmandes pour se faire plaisir et régaler toute la famille sans stresser.
Aujourd’hui, les allergies alimentaires sont en constante progression, et sont devenues un phénomène courant de nos sociétés modernes. L’allergie aux protéines de lait de vache (qui touche surtout les nourrissons et les enfants en bas âge) et l’intolérance au lactose sont source de nombreux soucis et d’angoisse pour les personnes concernées et leur entourage. Se nourrir correctement peut devenir un véritable casse-tête ! Cet ouvrage dédramatise la situation grâce aux conseils avisés de Catherine Bourron-Normand, diététicienne-nutritionniste spécialisée en pédiatrie. Elle vous donne des solutions simples pour contourner le problème, trouver des alternatives au lait et aux produits laitiers. Quant à Béatrice Vigot-Lagandré, journaliste culinaire et rédactrice pour notre site Nutriveig, elle a réalisé 120 recettes pour se régaler au quotidien. Avec elle, les recettes ont l’avantage d’être simples et équilibrées, pour toutes les occasions, du petit déjeuner au dîner : gaspacho de concombre au lait de coco, quiche aux brocolis, mousse au chocolat ou gâteau à la châtaigne… Autant d’idées gourmandes pour se faire plaisir et régaler toute la famille sans stresser.
Courir. Rien de plus naturel. Et pourtant… Peut-on parler de geste naturel que celui de taper dans un ballon? On répondrait que non, et que bien frapper un coup franc nécessite des séances de travail pour parfaire le geste..
Dans son dernier livre, Fred Brigaud nous explique que courir peut sembler naturel mais que le geste que nous avons acquis par expériences est le résultats de contraintes auxquelles notre corps s’est adapté. Aussi, notre manière de courir devient un geste qui est réponse à des contraintes, et non un geste réfléchi, pensé et optimisé. Or, dès qu’on court, et pas uniquement pour des raisons de chrono mais aussi de lutte contre les blessures, nous devrions apprendre le bon geste, le bon enchaînement, de nos foulées, de notre posture. Comme nous apprenons àa maîtriser le geste du tir au but au football, nous devons apprendre à courir.
Le concept EAD (empilement articulaire dynamique) de Fred Brigaud est simple. De mon constat chez les podologues qui prennent nos empreintes pour faire nos semelles de manière statique, l’EAD à cette valeur ajoutée de prendre en compte notre posture dans l’action, dans le dynamisme. De plus, l’intérêt de l’EAD réside dans la prise en compte de la foulée non pas uniquement sur la partie des membres inférieurs mis sur la globalité du corps.
Ce livre est vraiment intéressant car il permet d’avoir une véritable réflexion sur sa pratique de la course à pied et sur la manière de l’appréhender. Je vais mettre en pratique certains exercices proposés. J’avais déjà pu rencontrer Fred Brigaud lors d’une conférence organisée le soir du cross du Mont Blanc 2011 auquel j’avais participé. J’étais reparti avec son premier livre qui m’avait déjà fait travailler mes neurones sur ma pratique. Ce nouveau livre permet d’aller plus loin.
Cependant, si j’ai pu faire des progrès en course à pied depuis la lecture en 2011 du livre « La marche et la performance sportive » et que je ne me suis pas blessé depuis longtemps, je dois tout de même me rendre régulièrement chez mon ostheo pour tout remettre en place. Aussi, si le livre est un bon moyen de lancer une réflexion sur sa pratique et de fournir des pistes de travail, il ne s’agit pas encore du livre permettant de répondre concrètement à la bobologie biomecanique.
Magazine de running Ultramag - Sept/oct 2013Rédigé le Dimanche 1 septembre 2013
Magazine de running Ultramag - Sept/oct 2013
Dans La course à pied – posture, biomécanique, performance paru aux éditions Désiris en mai 2013, Frédéric nous expose les principes biomécaniques qui régissent la gestion du corps en mouvement. L’auteur alterne entre des explications très techniques qui raviront les professionnels de santé et les sportifs les plus pointus, et des exposés beaucoup plus simples et pratiques éclairant la lanterne des sportifs moins « cérébraux ». La lecture s’avère passionnante, et ouvre des perspectives intéressantes au sportif souhaitant pratiquer en harmonie avec son corps, quitte à revoir certains principes qu’il a fait siens depuis des années.
Un ouvrage fouillé qui pourrait bien changer votre façon de courir, particulièrement si vous êtes un adepte de la prise au talon : l'auteur prêche pour l'avant-pied, preuves à l'appui.
http://www.runmygeek.com/Rédigé le Mercredi 17 juillet 2013
http://www.runmygeek.com/
L’auteur de La course à pied Posture, Biomécanique, Performance Frédéric Brigaud m’a gentiment fait parvenir son ouvrage que j’ai pu lire en récupération de mon ultra draille.
Comme ses ouvrages précédents ce livre traite de l’amélioration de la posture et des impacts de mauvaise posture de notre corps. Cette fois ce thème s’applique à la course à pied.
Dans la première partie du livre il y a beaucoup de vocabulaire à assimiler mais l’auteur explique le tout très simplement donc même si on a pas fait d’étude de médecine on s’en sort très bien pour peu que l’on souhaite découvrir un peu mieux son corps.
Le livre répond à de nombreuses question :
pourquoi la prise d’appui avant pied est bénéfique par rapport à une attaque talon
pourquoi il faut tenir compte de l’ensemble de sa posture en course à pied
pourquoi on se blesse en courant et notamment pourquoi on se fait des entorse
J’avoue qu’une fois qu’on a lu le livre on a tout de suite envie de mettre en pratique et à chaque sortie je fais maintenant attention à l’ensemble du corps et je pense déjà avoir un peu gagné en posture et donc en stabilité avec de meilleurs appuis en trail.
Le livre est très bien illustré avec des schémas claires qui permettent de bien comprendre les mouvements de notre corps. Je pense qu’il faut avoir ce livre dans sa bibliothèque en permanence et ne pas hésiter à y revenir après une blessure pour comprendre ce qui s’est passé.
L’ouvrage est bourré d’exercice et de test à réaliser pour améliorer sa posture et éviter les blessures.
Ce livre s’adresse aux sportifs qui souhaitent améliorer leur posture, aux kinésithérapeutes, médecins, osthéopathes, podologues qui souhaitent comprendre pourquoi la course avant pied est un outil de prévention des entorses de la cheville et du genoux par l’activation du complexe de torsion.
J’ai beaucoup aimé cet ouvrage comme les précédents Fred a un discours très bien argumenté et compréhensible. Même si le livre ne se lie pas comme un roman il est agréable à lire pour peu que l’on s’y investisse un minimum, les bénéfices seront visibles très rapidement.
«Si courirpieds nus revientà changer de techniquede prise d'appui-passer d'une prise d'appui talonàune prise d'appui avant-pied-elle nécessite d'êtrecorrectement orchestrée. Lazone d'appui qui entreen contactavecle sol,le déroulementdupas,l'angle d'attaque du pied.
la localisation de la prised'appuipar rapport aucentredegravité sontautant de paramètres qui,s'ils ne sont pascorrectementcalibrés, vont altérer la qualité de l'amortissement. Un danseur. un rugbyman,unmarathonien quisemettent au barefoot ne déploieront pas la mêmegestuelle.L'acquisition d'un nouveau geste n'est passpontanément physiologique.Silaprised'appui avant-pied favorisele développement d'une gestuelle moins traumatisante,elle ne présenteaucunegarantie si vousn'en maÎtrisezpas lestenants et lesaboutissants. Cela nes'arrêtepas là:l'état d'esprit etle résultat attendu dans la pratiquedubarefoot sont deséléments égalementdéterminants.
Siladistance. lavitesse.la duréesont pourvouslesseulsréférentiels qui comptent,"vous irez aucarton".La course pieds nus ne pardonne niécarts,approximations ouexcès. Gardezen tête que vousêtes entrain de pratiquer une nouvelle discipline sportivepour laquelle votrecorpsn'est pasencore adapté.Si vousdébutiezlapratiquede la course à pied,commenceriez-vous par un marathon?»
Psycho-enfant Hors sérieRédigé le Lundi 1 juillet 2013
Psycho-enfant Hors série
En théorie ce n'est pas une méthode de préparation à l'accouchement à parc entière mais un complément qui soulage le future mère. En effet, le vocalises permettent aux muscles qui interviennent au moment de l'accouchement (ceinture abdominale, diaphragme, périnée ... ) de se détendre. Dès le deuxième ou le troisième mois de grossesse, on peut commencer ce cours. Ils sont collectifs et les pères sont le bienvenus. " C'est un moment de bien-être pour communiquer avec bébé à travers des chassons tendres. Il n'y a pas que l'objectif de l'accouchement dans cette séance mais l'envie d'être bien. On pratique l'éveil corporrel, en prenant conscience de son corps à travers des exercice chantés. On fait de vocalises, on sent son corps vibrer, nos points d'appui, la dynamique du souffle qui relâche le tensions. Et enfin, on chante " déclare Marie-Laure Potel, musicienne formée à la psychophonie* et animatrice de cour de chant prénatal.
Si l'on souhaite se nourrir correctement, l'allergie aux protéines du lait de vache ou l'intolérance au lactose peuvent devenir un véritable casse-tête, voire une réelle source de stress, pour soi-même et l'entourage. Béatrice Vigot-Lagandré, auteur de nombreux livres de recettes, et Catherine Bourron-Normand, diététicienne spécialisée dans la prise en charge nutritionnelle des allergies alimentaires, font ici la démonstration qu'une allergie au lait ou une intolérance au lactose n'imposent pas une alimentation monotone et n'excluent pas des recettes savoureuses ou gourmandes, mais toujours équilibrées.
Un livre de Frédéric Brigaud, ostéopathe et consultant en biomécanique, pour mieux comprendre l’ensemble de la gestuelle à adopter pour être plus performant et préserver son corps au fil des kilomètres. Il liste les erreurs à éviter pour ne pas se blesser, depuis la prise d’appui au sol, jusqu’à l’inclinaison des bras en passant par l’orientation de la hanche. Pour en savoir plus, cliquez ICI.
Magazines « Mains libres - physiothérapie, ostéopathie, concepts globaux » / Lu pour vous - juin 2013.Rédigé le Jeudi 20 juin 2013
Magazines « Mains libres - physiothérapie, ostéopathie, concepts globaux » / Lu pour vous - juin 2013.
Après un ouvrage consacré à la marche et la performance sportive en 2011, Frédéric Brigaud nous propose un nouveau livre qui traite cette fois-ci de la course à pied analysée des points de vue de la posture, de la biomécanique et de la performance.
Cet ouvrage expose, en effet, une approche pratique de la biomécanique de la course à pied, en montrant les interactions entre les bras, le bassin, les jambes et les pieds, depuis le balancement des bras jusqu’à la prise d’appui.
La course à pied avec une prise d’appui avant-pied semble devenir très « tendance » et cette technique met un œuvre une biomécanique très différente de la course à pied avec une prise d’appui par le talon et présente de nombreux atouts pour développer, stabiliser et potentialiser sa dynamique.
L’auteur approfondit son raisonnement biomécanique et propose un nouvel « interligne articulaire de torsion » au sein du pied qui met en évidence le rôle d’interface neutralisatrice de l’avant-pied et toute l’importance de cette prise d’appui avant-pied dans la pratique sportive dans un souci d’efficience et de préservation.
S’adressant aux sportifs, aux physiothérapeutes, aux ostéopathes, aux préparateurs physiques, médecins, podologues, etc,… cet ouvrage démontre comment passer d’une prise d’appui talon à une prise d’appui avant-pied et l’intérêt de cette biomécanique ; comment et pourquoi utiliser le haut du corps dans la course et son interaction avec les autres parties du corps, il définit la gestion de la posture dans la course à pied comme outil de prévention des entorses de cheville et de genou par l’activation du complexe de torsion.
Richement illustré de dessins réalisés par l’auteur lui-même, cet ouvrage est à lire par toutes celles et tous ceux qui souhaitent comprendre les pathologies de leurs patients qui pratiquent la course à pied.
Page Facebook : Trail CoachingRédigé le Lundi 10 juin 2013
Page Facebook : Trail Coaching
Coup de coeur pour cet ouvrage de Frédéric Brigaud, ostéopathe, consultant en biomécanique humaine, et concepteur de l'Empilement Articulaire Dynamique.
Cet ouvrage qui nous apprend à courir est destiné aux entraîneurs, préparateurs physiques, et à tous les passionnés de course à pied qui veulent analyser et comprendre la dynamique de leur foulée pour progresser et éviter les blessures. Certes, sa lecture nécessite de bonnes connaissances en anatomo-physiologie mais les nombreux exemples et exercices proposés font prendre conscience d'un geste plus juste, plus efficient, moins dispendieux.
Frédéric Brigaud sera présent sur le salon de l'Ultra Trail 2013 et donnera une conférence. Moi, j'y serai !!
Témoignage de Pauline MacabiesRédigé le Lundi 20 mai 2013
Témoignage de Pauline Macabies
Témoignage de Pauline Macabies (Equipe de France de Biathlon) autour des résultats des techniques proposées dans La course :
J'ai commencé ma collaboration avec Fred au printemps dernier (2012). Mon objectif était d'optimiser mes appuis pour pouvoir augmenter la fréquence de mes pas en ski de fond.
Après avoir évalué ma course pieds nus sur stade, il est apparu une différence entre mes appuis jambe droite/jambe gauche, ainsi que des imperfections globalement dans ma posture. Suite à cela nous avons mis en place une série d'exercices posturo-dynamiques spécifiques à effectuer régulièrement incluant de la course à pied avec une prise d’appui avant-pied. Nous avons travaillé principalement à distance, avec des retours vidéo, photos, et téléphone pour échanger sur les sensations. Les exercices ont évolué au fur et à mesure de ma progression. Lorsqu'un exercice était compris et intégré, il était soit complexifié, soit remplacé.
J'ai d'abord travaillé à pied, puis en skis à roulettes. Dès mes premières séances sur skis à roulettes j'ai vu des changements dans mes placements, dans mes appuis, au niveau des pieds jusqu’à mes poussées de bras. Durant l'été le travail a continué à évoluer en gardant à la fois des exercices à pied et sur skis à roulettes. J'ai ressenti une grosse progression, surtout dans les montées lors des courses estivales. J'arrivai à enchaîner mes pas plus vite sans être plus essoufflée, et sur les plats toute mon énergie était consacrée à mettre de la puissance dans mon ski, et non à chercher mon équilibre avant de pouvoir pousser sur mes jambes.
A l'automne, j'ai rechaussé les skis de fond sur neige. La transition a été plus délicate car je passai d'un support dur (la route) à des conditions de neige variantes et souvent beaucoup plus « molles » qui nécessitaient des ajustements au niveau des appuis. J'ai malgré tout retrouvé les progrès acquis durant la préparation sur goudron, que j'ai pu mettre en pratique lors de mes courses de l'hiver.
Durant la saison d'hiver, mon objectif n'était plus de progresser mais de mettre en application pendant les compétitions le travail effectué à l'entraînement. Mes objectifs techniques ont été atteints ; et j'ai encore une belle marge de progression devant moi !
Au delà du travail purement technique, ma collaboration avec Fred m'a apporté deux autres choses essentielles pour moi.
Le résultat est une conséquence. Les points techniques travaillés m'ont permis durant les compétitions de ne plus penser au résultat mais seulement à la manière de skier en me concentrant sur un ou deux points précis.
Au lieu de me dire « je dois aller le plus vite possible » je me suis dit « je dois ramener ma jambe de telle façon et écarter les bras ». J'ai ainsi gagné en relâchement, en effectuant un geste "propre", et du coup le chrono était meilleur.
Cela m'a servi encore plus sur les courses longues distances, où le geste à tendance à se dégrader au fil des km. En plus d'avoir un ski efficace, j'ai pu économiser de l’énergie tout au long du parcours.
L’implication et le plaisir par le fait de comprendre et de maitriser sa gestuelle. Arrivé à un certain niveau, il est de plus en plus difficile de progresser techniquement. La routine s'installe petit à petit, l’entraînement devient lassant, on regarde sa montre pour « faire ses heures »... Découvrir le système EAD m'a permis d'apprendre beaucoup, d'abord sur le corps humain et la course à pied avant-pied. Ensuite, adapter ces nouvelles connaissances à mon sport a été une source de motivation énorme qui m'a aidé à m'impliquer encore plus dans mon entraînement en prenant du plaisir dans chacune de mes séances.
LA DRACHME PERDUE. L'ANTHROPOLOGIE "CORPS, AME, ESPRIT" EXPLIQUEE de Michel Fromaget. C'est le livre par lequel commencer si l'on veut comprendre l'œuvre de Michel Fromaget et l'anthropologie ternaire. L'auteur apporte un éclairage sur la façon dontles pères de l'Église et saint Irénée de Lyon ont présenté l'homme en trois dimensions. Il effectue aussi le lien entre cette approche et celle des grandes traditions spirituelles.
4 saisons du jardin bioRédigé le Lundi 1 avril 2013
4 saisons du jardin bio
Directrice de recherche honoraire au CNRS et auteur d'un Grand traité des épices, Mireille Gayet présente dans ce gros livre plus de 90 plantes aromatiques, leur histoire, leurs utilisations en médecine et surtout en cuisine, avec de nombreuses recettes.
Magnifiquement illustré de dessins à l'encre et d'aquarelles, c'est un livre de référence, précis, érudit et accessible, d'où s'échappent de délicieuses effluves ...
60 Millions de consommateurs HS Rédigé le Lundi 1 avril 2013
60 Millions de consommateurs HS
Les enfants affûtent dès le plus jeune âge leurs goûts et leur répertoire alimentaire, d'autant plus variés qu'ils auront été très tôt invités à la diversité. Oui, mais voilà, en cas d'allergie alimentaire sévère, comment faire ? Nelly Sabot-Patracone, maman d'un enfant polyallergique, s'est essayée au fourneau pour proposer à son fils des plats aussi sûrs que gourmands et variés. Au menu, 130 recettes pour les jours de fête ou pour le quotidien, afin que le plaisir s'invite aussi à la table des personnes allergiques. Vous testerez bien un petit farci Paris-Bayonne ou un flan parfumé à la lavande ? Dans la famille de Nelly Sabot-Patracone, tout le monde dit oui avec plaisir.
Le dernier ouvrage de Frédéric Brigaud dédié à la course à pied nous aide à mieux appréhender l’importance de la posture, de comprendre les erreurs techniques couramment commises par les coureurs, depuis la prise d’appui jusqu’à l’orientation des bras ou encore celle de la hanche. La richesse des informations pourrait même en impressionner certains… Cet ouvrage est destiné aux professionnels du monde du sport, au monde médical, mais également aux passionnés de la course à pied compétiteurs ou amateurs grâce au double niveau de lecture voulu par l’auteur qui permet de retenir l’essentiel même si l’on n’a pas reçu de formation spécifique en biomécanique. Une nouvelle impulsion pour votre foulée ! En course à pieds, doit-on prendre en considération la gestuelle du corps dans son ensemble et pas uniquement les pieds et les jambes ?
Assurément ! Le corps est un tout où tous les éléments interagissent. En avoir conscience et savoir comment lier et mobiliser les différentes parties du corps est un réel atout ; source de préservation et de performance. Dans le cadre de la course à pieds c’est dédier l’ensemble du corps pour un déplacement vers l’avant. Combien de coureurs n’emploient que leurs jambes pour courir négligeant le haut du corps ? Ils n’ont pas conscience que du fait qu’il est mal employé il les freine, les déséquilibre et impacte leur foulée. Le premier athlète complet, c’est-à-dire orchestrant l’ensemble de ses segments pour avancer, que j’ai pu observer dans la pratique de la course à pied et plus spécifiquement du Trail est Dawa Sherpa. Ce jour là, en 2009 aux Contamines, j’ai pu constater que pas un secteur de sa gestuelle n’était mal employé. Efficacité, aisance, fluidité, solidité et marge de manœuvre sont des mots qui caractérisent sa biomécanique, sa gestuelle. Chez lui la performance est une conséquence, pas un objectif. Donc oui, on doit prendre en considération le corps dans son ensemble si l’on souhaite être efficient ; l’interrelation bras, tronc, jambe a une action directe sur la foulée.
Ce jour là, en 2009 aux Contamines, j’ai pu constater que pas un secteur de sa gestuelle n’était mal employé. Efficacité, aisance, fluidité, solidité et marge de manœuvre sont des mots qui caractérisent sa biomécanique, sa gestuelle. Chez lui la performance est une conséquence, pas un objectif. Donc oui, on doit prendre en considération le corps dans son ensemble si l’on souhaite être efficient ; l’interrelation bras, tronc, jambe a une action directe sur la foulée.
Est-ce réellement possible de courir silencieusement ?
Sans aucun bruit, très difficile. Le bruit traduit l’importance de l’impact lors de la prise d’appui, c’est un bon indicateur de la qualité de votre prise d’appui. Courir en tapant des pieds c’est gaspiller de l’énergie inutilement. Les chaussures avec de fort amorti rendent très difficile la perception de celui-ci. Alors que l’amorti est un point clé de l’efficience, il détermine l’onde de choc qui se propage dans l’organisme sous tension et rentre en ligne de compte dans le rendement de votre foulée et la préservation.
Comment réduire les douleurs post efforts au niveau des mollets ?
En courant intelligemment ! Mieux vaut prévenir que guérir. Si vous avez des douleurs dans les mollets après avoir couru, c’est que vous avez dépassé vos capacités du moment.
Existe t’il des contre-indications à la course pieds nus si on a l’habitude de courir avec des orthèses et/ou des modèles anti-pronation / supination ?
Vaste sujet où il faudrait donner une réponse individualisée. Ce qui est certain c’est qu’il existent des malformations, des déformations et / ou des pathologies qui nécessitent le port d’orthèse et qui de ce fait ne permettent pas de courir les pieds nus. Un professionnel devrait être à même de le déterminer. Lecteurs, si vous êtes concernés, posez lui directement la question. Cependant, après avis, si une « pronation » ou une « supination », bien que je n’aime pas employer cette terminologie qui s’attribue à la main, n’est pas la conséquence de pathologies, de malformations ou autres, mais provient d’un réel défaut de prise d’appui, la course pieds nus est possible. Il faudra alors que la personne apprenne à prendre appui afin de corriger ses défauts. Recentrons la discussion, et n’oublions pas que la course pieds nus c’est avant tout une prise d’appui avant-pied. Alors je pose la question suivante pour lancer le débat, quelle action a une semelle lorsque vous prenez un appui avant-pied ?
Est-ce que le pied peut corriger de lui-même une mauvaise prise d’appuis et/ou une mauvaise posture ?
La réponse est non, le pied n’est pas auto-correcteur et il ne corrige pas une mauvaise prise d’appui, par contre lui (le pied) et le reste du corps compenseront les répercussions de cette mauvaise prise d’appui. Et qui dit compensation, dit baisse de rendement, augmentation de la dépense énergétique, et un empilement articulaire dynamique (EAD) moins optimal. Si vous avez un défaut de prise d’appui vous risquez de le garder longtemps, sauf si vos gestes du quotidien ou d’autres pratiques sportives, voire des traumatismes, vous amènent à changer vos appuis, mais c’est alors un peu « au petit bonheur la chance ».
L'auteure a un enfant polyallergique et, lorsque l'on voit la liste des aliments qu'il ne supporte pas, on craint qu'il ne prenne pas de plaisir à table. Pourtant, sa mère a su lui élaborer ces 130 recettes très variées, en prenant en compte son souci d'une nourriture qui reste équilibrée. Les non-allergiques ne dédaigneront pas ces petits plats !
C’est le grand retour des légumes oubliés dans nos assiettes, et plus précisément des légumes « racines » ou tubercules : topinambours, panais, rutabagas…
Les consommateurs sont en quête d’authenticité et de naturalité, ils ont la nostalgie des légumes qui ont du goût, comme dans les légumes « racines » (qui poussent donc dans la terre). C’est le cas de la betterave, mais chaque légume apporte son petit goût caractéristique : noisette pour le topinambour, sucré pour les crosnes, piquant pour le radis noir…
Ils ont également de drôles de formes, de couleurs et il existe bien plus de variétés qu’on ne l’imagine : une cinquantaine de variétés a refait surface ! Prenons l’exemple de la betterave : le plus souvent on consomme la betterave rouge cuite. Or, il existe de la betterave jaune, blanche, la crapaudine allongée, soit plus de 5 variétés !
Mais faute de rendement suffisant, certaines variétés ont été négligées, comme les crosnes. On a privilégié des variétés plus faciles à cultiver, plus productives, plus homogènes dans la forme, la texture et la saveur.
D’autres légumes ont été abandonnés, tel le rutabaga par exemple, car il est lié à de douloureux souvenirs liés (pendant la guerre où on en mangeait beaucoup !). D’autres, il faut le reconnaître, demandent une préparation culinaire longue et fastidieuse, comme éplucher les topinambours ! Il y a aussi des désagréments digestifs en raison de leur richesse en fibres (un peu comme les légumineuses type haricots secs).
Côté nutritif, ces légumes n’ont pas d’atouts supplémentaires, ils sont complémentaires aux traditionnels poireaux, carottes, choux et légumineuses (type lentilles, haricots secs…). L’idée est surtout de profiter de leur pleine saison, automne-hiver, où ils offrent leur meilleur potentiel (fibres, vitamines, sels minéraux, glucides)! Ce n’est pas le cas d’une tomate ou d’une courgette vendue avant l’été, qui s’avère très peu nourrissante (du fait d’une culture sans soleil sous serre). Ensuite, chaque légume racine présente une composition différente et des atouts nutritionnels différents. Seule indicateur visuel : chaque couleur indique une famille d’antioxydants (substance bénéfique pour la santé). Alors variez les couleurs dans votre assiette !
Quelques idées pour se régaler …
Tous ces légumes racines peuvent se cuisiner simplement ou de façon plus gastronomique. D’ailleurs de plus en plus de grands chefs étoilés les ont remis à la carte ! Je vous conseille de démarrer par des légumes proches de ceux que vous connaissez : le panais s’apparente à la carotte, il suffit de le peler ou de le brosser et de l’ajouter dans une soupe, dans un gratin de légumes (avec carotte ou potiron…). Les autres variétés de betteraves se mangent crues en carpaccio ou râpées dans une salade de crudités.
Et pour vous donner plus d’idées voici deux livres très différents :
« Légumes oubliés je vous aime… »(...) : il propose plus de 60 recettes familiales simples à glisser dans nos menus du quotidien (velouté de topinambours, gratin de panais, pot-au-feu de légumes anciens, crosnes aux noisettes…) avec plein d’astuces pratiques (frotter les crosnes dans du gros sel pour éliminer leur peau)
Voilà un bouquin sympa qui a l'énorme avantage d'être disponible en papier. Ou, tout de suite, en PDF (...et donc lisible sur un Mac ou un iPad).
Que les choses soient claires, je ne suis pas un fan des typos de Roger Excoffon pour la bonne raison que je ne les connaissais pas en détail, pas réellement séduit par leur graphie, leur architecture. Mais le gros apport d'un tel bouquin est de faire tomber tous les a priori...
C'est en discutant avec Brice You qui est un fanatique intégral de ce typographe que j'ai commencé à jeter un oeil sur ces typos. C'est Brice à nouveau qui m'avait signalé le premier livre en PDF de David Rault, Guide pratique de choix typographique (voir cette chronique sur urbanbike) qui m'a permis de mieux cerner le personnage parmi tant d'autres créateurs.
Aujourd'hui, je ne suis pas encore passé à l'acte (utiliser du Excoffon dans mes propres missions) mais, à tout le moins, je le découvre plus encore et la sortie de ce livre, Roger Excoffon, Le gentleman de la typographie, vient agréablement compléter le peu que je savais sur ce personnage.
Ce bouquin a une singularité, celle de faire parler pas mal de personnes qui l'ont connu dont Yves Perrousseaux (qui vient juste de le rejoindre pour, je leur souhaite, continuer leurs longues discussions), Robert Massin et bien d'autres.
D'ailleurs, Jean-François Porchez écrit exactement, je le confesse, ma perception d'il y a encore quelques mois...!
À mes débuts, alors étudiant, durant la fin des années 1980, les Mistral, Banco et Choc étaient dans le panier des alphabets ringards qu'il ne fallait pas employer pour autre chose que de s'amuser à reproduire la vitrine provinciale d'une boucherie, d'un boulanger ou d'un coiffeur. C'était en tout cas le message des graphistes en vue de l'époque, des professeurs de graphisme, des journalistes, etc. Pour reprendre un discours léger, mais bien rodé dans le milieu des agences et des studios de l'époque : les alphabets d'Excoffon n'étaient pas modernes.
C'est tout l'intérêt du livre de David Rault, remettre dans son jus, son époque le travail de cet autodidacte, le restituer et nous le faire découvrir...
Bref, je ne vais pas en dire plus.
Si vous êtes graphiste, ce second opus de David Rault doit impérativement rejoindre son Guide pratique de choix typographique -- que vous avez, rassurez-moi, à portée de clavier ou de main...!
Seul petit point auquel on s'habitue très vite, le livre est en anglais et français et il vous faudra parfois sauter une page pour poursuivre votre lecture...
Revue Prescrire Mai 2011 n°331 : Bouger en accouchant
Ecrit par une kInésithérapeute et une psychomotricienne, cet
ouvrage d'anatomle en rapport avec le mouvement" montre comment le
bassin de la femme bouge et se transforme, notamment lors de
l'accouchement, en fonction des positions et des mouvements
(mouvements du rachis et des membres Inférieurs en particulier)
(1)
Les premiers chapitres font cheminer le lecteur pas à pas dans
la compréhension de l'anatomie du bassin, statique et en mouvement
Les nombreux dessins anatomiques du bassin sont souvent replaces
par "transparence" sur le dessin du corps de la femme, ce qui
permet d'intégrer d une façon concrète les notions exposées Dans
les chapitres suivants, les auteures intègrent la descente du fœtus
dans le bassin, puis l'analyse des diverses positions
d'accouchement. Enfin, les différents mouvements que la femme peut
effectuer pendant le travail et l'accouchement sont envisagés, avec
la description de leurs conséquences sur le bassin. Des
propositions concrètes de postures sont présentées, sans néanmoins
être dogmatiques.
Tout au long de cet ouvrage, les illustrations, principalement
des dessins réalises par l'une des deux auteures, sont claires et
précises. Des propositions pratiques afin de repérer les éléments d
anatomie sur soi-même, les imaginer ou expérimenter l'effet de
positions sur la configuration du bassin, sont ajoutées a maintes
reprises. Un Index des mots utilisés renvoyant a leur définition
est placé en fin d'ouvrage, suivi d'une page de bibliographie.
Cet ouvrage précis et facile à lire peut être utile aux
professionnels de la naissance. Ils peuvent aussi mieux comprendre
et expliquer l'anatomie en rapport avec les mouvements du bassin,
dont les notions sont difficiles a bien percevoir Les futurs
parents peuvent aussi y trouver des conseils et des Informations
pour mieux connaître le corps de la femme et mieux se préparer à
l'accouchement.
Question Parents
Cet ouvrage aborde toutes les aspects, physiologiques et pratiques du chant prénatal. Il en explique le pourquoi et le comment, à chaque étape de la grossesse. Les ateliers de chant prénatal proposent des exercices originaux basés sur la voix et la respiration qui permettent aux femmes enceintes de s'approprier pleinement de leur grossesse et cet événement majeur et unique qu'est l'accouchement.
Graphos (blog)
Les éditions Atelier Perrousseaux, qui nous ont déjà gratifiés de deux superbes volumes d’une Histoire Typographique qui est devenu un ouvrage de référence incontournable sur le sujet, viennent de faire paraître un nouvel ouvrage sur un sujet fort peu traité par les historiens de la typographie, j’ai nommé la « lettre française d'art de main » ou « lettre façon d'écriture », plus connue sous le nom de « lettre de civilité ». À la frontière de la typographie et de la calligraphie, ces lettres sont calquées sur une des cursives de l’époque et servaient à imprimer notamment des manuels éducatifs. On les composait dans ce caractère bien particulier en se disant qu’il était plus facilement lisible à l’âge où l’on apprend à lire et à écrire justement cette cursive scolaire. En dehors de l’ardu problème typographique qui consiste à rendre par des rectangles de plomb toutes les subtilités d’une cursive avec ligatures, trait continu et caetera, ces lettres sont très esthétiques et loin, dans leurs formes, des caractères romains et italiques auxquels une typographie plus classique nous a habitués et plus proches d'une cursive gothique que nous étudierons bientôt chez Graphos.
Découvrez donc dans cet ouvrage les liens qui ont perduré tardivement entre typographie et calligraphie, les influences réciproques (si, si) entre ces deux modes de production du texte écrit, cela vous donnera bien des idées et des modèles desquels vous inspirer pour calligraphier ce caractère un peu oublié du corpus calligraphique habituel. Les nombreuses illustrations sont accompagnées d’un texte remarquable de Rémi Jimenes qui met parfaitement en valeur à la fois la naissance, l'évolution et l’utilisation typographique de ce caractère mais aussi les influences de et sur la calligraphie de cette cursive, bien loin des modes d'inspirations qu’y puiseront plus tard Hermann Zapf ou Alan Blackman.
Bref, pour une fois un ouvrage qui met en lumière les nombreuses interrelations entre typographie et calligraphie et une bien belle source d’inspiration pour nous autres scribes.
>[Sylvie Litté]
La sortie du beau livre de Rémi Jimenes sur les caractères de civilité était attendue avec impatience par de nombreux bibliophiles. Il vient heureusement compléter la série d’ouvrages d’Yves Perrousseaux sur l’histoire de la typographie.
La tâche était ambitieuse, aucun ouvrage en langue française de cette ampleur n’avait encore couvert le sujet, un comble pour un art typiquement français !
Sa lecture est un vrai plaisir ; on y apprend des tas de choses sur les « lettres françaises d’art de main », des origines à ses développements successifs (je dirais même ses mutations) jusqu’au XIXe siècle. On savait le style de ces caractères dérivé des écritures de chancellerie. Une nostalgie de copiste, pourriez-vous penser, que nenni ! Il s’agissait, au contraire, d’une volonté délibérée des humanistes de la Renaissance de « faire moderne » et d’affirmer la grâce et le caractère (c’est le cas de le dire !) des lettres françaises sur les italiennes.
Si Geoffroy Tory, le précurseur, défend la langue française, qui n’a rien à envier en beauté à la latine, c’est pourtant aux caractères romains qu’il s’attache à fixer les justes proportions. Il avait bien envisagé de traiter en parallèle des lettres françaises: « Si j’eusse pu trouver mention par écrit de nos susdites lettres de forme et bâtardes … je les eusse mis en ordre selon leur due proportion ». Et oui, seulement, il ne risquait pas d’en trouver en 1529, le bougre, puisque c’est Robert Granjon, en 1557, qui, le premier, publia un ouvrage en cursive gothique !
A l’origine de toute typographie il y a une écriture manuscrite que le graveur prend pour modèle, le style italique de Griffo des éditions aldines cherchait aussi à se rapprocher de l’art inimitable de la main. Mais les caractères de civilité se rapprochent plus fidèlement encore de la souplesse des lettres cursives ; à l’origine, ce sont des variantes de la gothique bâtarde (ce qui est plutôt paradoxale car l’écriture gothique n’était plus à la mode depuis quelques décennies, au point que Pétrarque écrivait déjà qu’elle avait été inventée pour autre chose que pour être lue !). Ensuite, il faut un modèle, les Maitres d’écriture royaux sont de bons candidats ; Pierre Habert, calligraphe et valet de chambre du Roi, a pu inspirer Granjon, tandis que Pierre Hamon, calligraphe réputé, a inspiré Philippe Danfrie.
Il faut avoir l’œil exercé pour distinguer tel type à tel autre, mais comme les autres ouvrages de la série, celui-ci est très pédagogique et il vous donne l’inventaire des différents types, comme ceux de Granjon, par exemple : les capitales, les bas de casse, les ligatures, les finales. Voilà l’art de main décodé !
Cette nouvelle typographie sera contrefaite malgré le privilège dont bénéficie Granjon pour 10 ans, et se diffusera rapidement, en France mais aussi à l’étranger, notamment dans les pays du Nord. Pourtant, le caractère de civilité ne parviendra jamais à supplanter les lettres romaines. Il est d’un usage plus difficile pour l’imprimeur, et le crénage des types les rend fragiles à la presse.
Ce que le livre de Rémi Jimenes montre bien c’est la fortune en dent de scie de cette typographie. A la mode de 1560 à 1620, elle disparait presque complètement au XVIIe siècle, pour revenir en force au début du XVIIIe siècle. Seule exception confirmant la règle, le météore Pierre Moreau, qui invente une nouvelle typographie tirée des arts de la main, selon une démarche proche de celle de Robert Granjon. Mais il appartient à la corporation des Maitres-écrivains et non à celle des imprimeurs et son expérience sera vite brisée par ces derniers.
Le gothique cursif s’offre donc un come back tonitruant dans les années 1730 grâce à Jean Baptiste de la Salle, le fondateur des Ecoles Chrétiennes, qui publie en 1703 Les Règles de la Bienséance et de la Civilité Chrétienne. Cette fois le pli est pris, il deviendra difficile ensuite de publier un livre de civilité qui ne soit pas composé avec ces caractères, sauf bien plus tard, lorsque les éditeurs ne verront plus de motifs à suivre un style que plus personne n’utilise et ne lit facilement. C’est l’âge d’or de la civilité, plus de 200 ouvrages ont été comptabilisés entre 1703 et 1863 !
Les lettres sages et bien alignées de Granjon et de ses suiveurs étaient principalement réservées aux textes officiels, aux ordonnances, privilèges et autres épitres dédicatoires, mais le Gothic Revival de la période suivante touchera surtout les éditions populaires et la production de colportage : mauvais papier, souvent manipulés par les enfants, reliures modestes (si on excepte le maroquin bleu de Duru pour l’exemplaire du Baron Pichon des Règles de la Bienséance !). Ces manuels faisaient coup double, celui d’enseigner les règles de savoir-vivre en même temps que l’écriture manuscrite. L’ouvrage montre bien les cousinages entre la typographie de civilité et les manuels de calligraphie destinés à enseigner l’art de bien former les lettres, la ronde et la bâtarde.
On regrette juste que cette partie consacrée aux productions proprement calligraphiques des Maitres-écrivains, les Louis Senault, les Honoré-Sébastien Roillet, etc, ne soit pas plus développée. Sans doute par ce que leurs ouvrages étaient plus souvent gravés que typographiés.
A la fin de l’ouvrage un appendice donne un inventaire utile des principales éditions de livres scolaires rédigés avec des caractères de civilité, depuis les Règles de la Bienséance de JB de la Salle, pour qui voudrait commencer une collection de ces impressions pittoresques.
Impossible de traiter sur une seule page, fut-elle internet, de toute la richesse du livre de Rémi Jimenes, Le mieux reste de le lire. Bon, je vous laisse, et j’y retourne…
Il est bien trop rare que les éditeurs modernes –entendons, les éditeurs d’aujourd'hui– accordent suffisamment d’importance à la «mise en livre» des manuscrits qui leur sont confiés. Pourtant, les travaux d’histoire du livre montrent bien non seulement que le texte ne saurait exister seul, mais que le livre en tant qu’objet apporte au lecteur, par les dispositifs matériels qu’il met en œuvre, bien autre chose que le seul texte. «Mettre en livre» avec compétence et élégance un livre qui traite précisément d’un aspect de la «mise en livre», à savoir l’histoire du caractère typographiques, est tout particulièrement bien venu.
On ne peut par conséquent qu’être reconnaissant à l’éditeur Atelier Perrousseaux de l’ouvrage que Rémi Jimenes a consacré aux Caractères de civilité d’avoir réussi à nous offrir un livre dont l’élégance formelle se combine avec un contenu textuel de qualité. L’étude de la typographie et des caractères reste trop peu développée en France, et encore mal intégrée aux travaux d’histoire générale du livre –une exception remarquable étant bien évidemment celle du Musée de l’imprimerie dirigé par Alan Marshall à Lyon. L’exposition d’Écouen sur Geoffroy Tory et son Champfleury constitue aussi, en ce moment même, une excellente occasion d’approcher ce domaine.
Rémi Jimenes, doctorant au CESR de Tours, définit les caractères de civilité, alias lettre française d’art de main, comme « une typographie gothique reproduisant l’écriture cursive qu’employaient les hommes de plume français au milieu du XVIe siècle » (p. 10). Histoire et civilisation du livre donnera de cet élégant volume un compte rendu circonstancié, mais le sommaire que nous publions ci-dessous donne une bonne image d’un contenu présenté à la manière d’une pièce de théâtre classique.
Les diverses éditions des Jeux Olympiques d'hiver ont été le décor privilégié de nombreux athlètes pour inscrire leurs plus belles performances dans la légende du sport hivernal. C'est ce que nous rappelle ici Eric Monnin, professeur français d'éducation physique à l'Université technologique de Belfort-Montbéliard et ancien champion de judo, au fil des chapitres de son histoire des Jeux Olympiques d'hiver. Il décrit la place essentielle de cette compétition sur la scène sportive internationale, de la première édition tenue en 1924 à Chamonix jusqu'à nos jours. Tout en privilégiant une approche historique, l'auteur n'en néglige pas pour autant l'aspect émotionnel indissociable à la compréhension de toute compétition sportive. En effet, les pages vous font vivre le bonheur et le désarroi des athlètes au cours des diverses éditions des Jeux. Richement documenté par des images d'archives du Comité International Olympique, De Chamonix à Vancouver: un siècle d'Olympisme d'hiver est une lecture qui s'adresse aux curieux, mais également aux passionnés souhaitant parfaire leurs connaissances des sports et des Jeux Olympiques d'hiver.
Article paru dans Le Point n°2009 du 17 mars 2011 !
Article dans la revue Plume mars-mai 2011
Madame Vigot-Lagandré présentée par le journal l'Indépendant ! Honneur aussi aux légumes !
Article de "La Marseillaise"
Le Pays de Forcalquier-Montagne de Lure est ancré dans l'histoire de la typographie. Le village de Lurs y accueille «Les Rencontres Internationales de Lure», créées en 1952 par MaximilienVox et, plus récemment, la Communauté de Communes a été labellisée «Pays du Livre et de l'écriture», dans le but de fédérer les professionnels du livre et de leur donner les moyens d'exercer leur activité. Après avoir habité Forcalquier, YvesPerrousseaux est maintenant installé à Reillanne: «Actuellement à la retraite, j'occupe mon temps, avec un plaisir certain,à réaliser une Histoire de l'écriture typographique, en plusieurs tomes, de Gutenberg ou 20' siècle». Le Bas-Alpin explique qu'«une telle démarche n'avait pas été réalisée depuis les travaux de FrancisThibaudeau au début des années 1920. Je veux transmettre, d'une façon didactique, ce patrimoine culturel mal connu, en France du moins,qui a fixé à travers les époques,les modes et l'évolution des techniques, la pensée de l'homme dans le livre et d'une façon plus générale dans l'imprimé». L'ensemble de cette Histoire de l'écriture typographique, en plusieurs volumes,est conçu pour proposer une vision générale et complète du sujet. C'est en quelque sorte une véritable encyclopédie de la typographie,et c'est une première dans le monde.«De gros problèmes de santé m'ont fait perdre plus de deux ans,continue YvesPerrousseaux. Mais que les lecteurs se rassurent : le troisième volume vient de paraître, le quatrième est en préparation,il sera consacré au 19e siècle...»
L'atelier Perrousseaux l'éditeur vient de s'offrir une cure de jouvence et arbore, désormais un nouveau logo, remis à jour de la première livrée créée par YvesPerrousseaux à la fin des années 1960,dans le que l'on retrouve toujours le hibou,vénérable emblème de la maison. Ce changement n'est pas uniquement cosmétique, puisqu'il préfigure la nouvelle ligne éditoriale de Perrousseaux pour 2011. En effet,outre les ouvrages de typographie et de graphisme qui continuent d'être le cœur de la collection, l'année qui vient verra arriver également deux nouvelles sous-catégories au sein du catalogue: Bandes dessinées et Internet. La collection Bandes dessinées présentera des ouvrages d'analyse et de réflexion autour du 9"art, point de convergence logique des thèmes chers à l'atelier Perrousseaux (l'image et le langage) ; les deux premiers titres,Entre l'élite et la plèbe de Jean-NoelLafargue et L'espace blanc entre les cases de StéphaneDeschamps, sortiront en fin d'année 2011. L'autre nouveauté, la collection Internet, aura pour but d'éditer des ouvrages de typographie adaptés et destinés aux développeursWeb, répondant clairement à des problématique en perpétuelle évolution. Les deux premiers titres, qui traiteront de la Lisibilité de la typographie sur Internet et des Grilles & de la macro-typographie de la page Web, signés respectivement par AurélienFoutoyet et Anne-SophieFradier, seront publiés à la fin 2011.
Topoguide du corps humain
Article paru dans "Décision santé" du mois de décembre 2010
LE LIVRE DU MOIS
Comment palper le corps
Loin des traités anatomiques à la française, voici un ouvrage d'un nouveau genre. Il ne vise pas l'exhaustivité. L'objectif pédagogique est plutôt d'apprendre au lecteur à repérer, puis à palper les différentes structures. L'ensemble des viscères et organes sont donc écartés. En revanche, le lecteur est conduit peu à peu à reconnaître les différents systèmes musculaires et squelettiques.
À la manière des sentiers de randonnées, il s'agit ici d'explorer le corps humain à la manière d'un territoire inconnu. Au-delà de nombreuses astuces pédagogiques, la lecture est largement aidée par 1200 dessins. Si l'ouvrage est destiné en priorité à des ostéopathes et autres massothérapeutes, il sera utile à de nombreux soignants curieux de ces nouvelles thérapies.