Dictionnaire anatomie

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COL CHIRURGICAL DE L'HUMÉRUS
Zone située au-dessous du grand et du petit tubercule, reliant l'extrémité supérieure de l'humérus au reste de l'os.
COL CHIRURGICAL DU FÉMUR
Partie du fémur reliant l'extrémité supérieure, formée par la tête, le col, le grand trochanter et le petit trochanter, au corps de l'os.
COL DE L'UTÉRUS
Partie la plus basse et la plus étroite de l'utérus, qui débouche dans le vagin où elle forme une protubérance appelée exocol.
COL DE LA CÔTE
Partie la plus étroite, reliant la tête au tubercule.
COL DE LA FIBULA
Zone étroite située sous la tête de la fibula, reliant celle-ci au corps de l'os.
COL DE LA SCAPULA
Zone reliant la cavité glénoïdale au reste de la scapula.
COL DE LA VÉSICULE BILIARE
Partie supérieure et la plus étroite de la vésicule, dans laquelle débouche le conduit cystique.
COL DE LA VESSIE
Zone de la base de la vessie d'où part l'urètre. À ce niveau, la couche musculaire des parois vésicales est épaissie et forme le sphincter interne de l'urètre, qui permet de contrôler la miction.
COL DU GLAND
Sillon délimitant la couronne du gland et la sépare du corps du pénis. Il donne naissance à un manchon de peau appelé prépuce, qui recouvre le gland et se rétracte, chassé par ce dernier, lorsque le pénis est en érection.
COL DU MALLÉUS
Rétrécissement situé sous la tête, reliant cette partie au reste de l'os.
COL DU PROCESSUS CONDYLIEN
Zone d'union entre la branche et le condyle de la mandibule.
COL DU RADIUS
Zone plus étroite située immédiatement au-dessous de la tête du radius et reliant celle-ci au corps.
COLITE ULCÉREUSE
Voir : MALADIE INFLAMMATOIRE CHRONIQUE INTESTINALE (MICI)
COLLES (FRACTURE DE POUTEAU-COLLES)
Voir : FRACTURE DU RADIUS DISTAL (POIGNET)
COLLET
Zone intermédiaire de la dent, située entre la couronne et la racine.
COLLICULUS
Quatre mamelons situés derrière l'aqueduc du mésencéphale (ou de Sylvius), sur la face postérieure des pédoncules cérébraux, et qui renferment des noyaux de substance grise. Les colliculus supérieurs reçoivent des fibres optiques appelées fibres pupillaires, et sont le siège de la régulation du réflexe de constriction de l'iris. Les colliculus inférieurs interviennent dans la transmission des sensations acoustiques.
COLLICULUS SUPÉRIEUR
Noyau de substance grise, logé à l'intérieur d'un mamelon se trouvant en arrière de l'aqueduc du mésencéphale (ou de Sylvius), sur la face postérieure du mésencéphale. Les colliculus supérieurs reçoivent des fibres optiques appelées fibres pupillaires. Ils sont le siège de la régulation du réflexe pupillaire. Les colliculus inférieurs interviennent dans la transmission des sensations acoustiques.
CÔLON ASCENDANT (OU DROIT)
Il occupe la région latérale droite de la cavité abdominale et se projette sur le côté droit de la paroi abdominale antérieure. Il est recouvert dans sa partie postérieure par de puissants muscles.
CÔLON DESCENDANT (OU GAUCHE)
Il occupe la région latérale gauche de la cavité abdominale et se projette sur le côté gauche de la paroi abdominale antérieure. Il est recouvert de puissants muscles.
CÔLON SIGMOÏDE
Il fait suite au côlon descendant lorsque celui-ci pénètre dans la cavité pelvienne, et se prolonge par le rectum.
CÔLON TRANSVERSE
Il se projette extérieurement sur la partie moyenne de l'abdomen, où il occupe une bande s'étendant de droite à gauche sous l'estomac.
COLONNE DE MORGAGNI
Plis ou reliefs longitudinaux sillonnant la muqueuse de la zone inférieure de l'ampoule rectale et la zone supérieure du canal anal.
COLONNE VERTÉBRALE
Les vertèbres formant la colonne vertébrale se projettent sur la partie médiane du dos, suivant une ligne verticale qui parcourt celui-ci sur toute sa longueur. Les processus épineux de la colonne vertébrale se sentent, à la palpation, sous la peau de cette région.
COMMISSURE DES LÈVRES
Point de jonction entre la lèvre supérieure et la lèvre inférieure.
COMMISSURE GRISE
Voir : ADHÉRENCE INTERTHALAMIQUE (OU COMMISSURE GRISE)
COMMISSURE LABIALE ANTÉRIEURE
Angle formé par la jonction des grandes lèvres, à leur extrémité antérieure, à la base du mont du pubis.
COMMISSURE LABIALE POSTÉRIEURE
Angle formé par la jonction des grandes lèvres, à leur extrémité postérieure.
COMMISSURE ORBITAIRE EXTERNE
Point de jonction des extrémités externes des paupières supérieure et inférieure.
COMMISSURE ORBITAIRE INTERNE
Point de jonction des extrémités internes des deux paupières, au niveau duquel débouche le conduit lacrymo-nasal, dans une saillie rosée appelée caroncule lacrymale.
COMPLEXE ANTIGÈNE-ANTICORPS (AG-AC)
Les anticorps créés en réponse au stimulus que représente la présence d'un antigène s'unissent à celui-ci dans le but de le bloquer et de l'inactiver, puisqu'ils ne peuvent pas le détruire, avant qu'il ne puisse nuire à d'autres cellules de l'organisme. Le résultat de cette union est désigné sous le terme de complexe antigène-anticorps. Les mécanismes par lesquels les anticorps s'unissent aux antigènes et les inactivent peuvent varier : neutralisation, agglutination, précipitation ou activation et fixation du complément.
COMPOSÉ CHIMIQUE
L'association de plusieurs éléments donne des composés, dont la plus simple expression porte le nom de molécule. Il s'agit d'un agrégat d'atomes chimiquement liés, électriquement neutre. La molécule de l'eau en est un exemple, constituée de deux atomes d'hydrogène et d'un atome d'oxygène. Les composés qui forment la matière vivante sont de deux types : organiques et inorganiques, selon qu'ils contiennent ou non des atomes de carbone. Les composés organiques sont essentiellement l'eau, les protéines, les glucides et les lipides, auxquels viennent notamment s'ajouter les acides nucléiques et les stéroïdes.
CONDUCTION DES IMPULSIONS ÉLECTRIQUES DANS LE COeUR
En temps normal, le cœur d'un être humain adulte bat à un rythme de 70 à 80 pulsations par minute. Cette alternance de contractions et de dilatations (systoles et diastoles) est provoquée par des ordres, ou impulsions, naissant dans le cœur de façon autonome et intrinsèque et transmis aux fibres musculaires formant le myocarde par le biais d'un tissu spécialisé. Bien que cette impulsion soit générée automatiquement, le rythme cardiaque peut être modifié par le système nerveux autonome.
CONDUIT CHOLÉDOQUE
Conduit naissant de l'union du conduit cystique, provenant de la vésicule biliaire, et du conduit hépatique commun, arrivant du foie. Il est chargé d'acheminer la bile et les sucs pancréatiques jusqu'au duodénum, dans lequel il débouche par la papille duodénale majeure, ou de Vater. Comme le conduit pancréatique, le conduit cholédoque présente dans sa partie finale un petit sphincter musculaire qui s'ouvre uniquement lorsqu'un afflux de bile est nécessaire.
CONDUIT COCHLÉAIRE (OU COCHLÉE MEMBRANEUSE, OU LIMAÇON MEMBRANEUX)
Conduit central parmi les trois qui parcourent la cochlée (ou limaçon). Il renferme l'organe spiral (ou de Corti), qui transforme les ondes sonores en stimuli (ou influx) nerveux. Ceux-ci seront ensuite transmis au cerveau à travers le nerf auditif partant de la cochlée pour arriver à la cavité crânienne par l'intermédiaire du méat acoustique interne.
CONDUIT CYSTIQUE
Canal fin sortant de la vésicule biliaire et qui rejoint le conduit hépatique commun pour former le conduit cholédoque. Il permet d'acheminer la bile vers la vésicule biliaire, où elle est stockée et concentrée, avant d'être drainée vers le conduit cholédoque. Ce conduit peut parfois présenter un aspect granuleux en raison des valvules qu'il abrite.
CONDUIT DÉFÉRENT
Les conduits déférents sont deux conduits reliant les testicules aux vésicules séminales. Ils partent de l'épididyme et se trouvent englobés dans les cordons spermatiques qui croisent le conduit inguinal. Les conduits déférents remontent ensuite dans la cavité pelvienne jusqu'aux vésicules séminales, dans lesquelles ils débouchent après avoir croisé les uretères.
CONDUIT DÉFÉRENT
Conduits reliant les testicules aux vésicules séminales. Ils partent de l'épididyme et se trouvent englobés dans les cordons spermatiques qui croisent le conduit inguinal, remontant ensuite dans la cavité pelvienne jusqu'aux vésicules séminales, dans lesquelles ils débouchent après avoir croisé les uretères.
CONDUIT ENDOLYMPHATIQUE
Il trouve son origine dans deux petits conduits provenant de l'utricule et du saccule et se prolonge vers l'intérieur et vers le bas à travers l'aqueduc du vestibule, débouche à l'intérieur de la cavité crânienne dans le sac endolymphatique, qui se trouve à l'intérieur du crâne et est recouvert par la dure-mère.
CONDUIT ETHMOÏDAL (OU ORBITAIRE) INTERNE
Les conduits ethmoïdaux sont situés entre l'os frontal et l'os ethmoïde. Ils laissent passer les vaisseaux sanguins et les nerfs orbitaires.
CONDUIT EXCRÉTEUR
Système tubulaire partant de la partie sécrétrice et se dirigeant vers l'épiderme, sur lequel il débouche. Il suit généralement un trajet en spirale.