Dictionnaire anatomie
- BRANCHE URÉTÉRIQUE DE L'ARTÈRE RÉNALE GAUCHE
- Branche de l'artère rénale descendant parallèlement à l'uretère et irriguant sa partie supérieure.
- BRANCHE URÉTÉRIQUE DE LA VEINE RÉNALE GAUCHE
- Elle arrive de la partie supérieure de l'uretère et débouche dans la veine rénale.
- BRANCHE URÉTÉRIQUE INFÉRIEURE DU PLEXUS NERVEUX HYPOGASTRIQUE
- Branche formée par des rameaux provenant du plexus hypogastrique et aboutissant à la partie finale de l'uretère, près de la jonction de celui-ci avec la vessie.
- BRANCHE URÉTÉRIQUE MOYENNE ET BRANCHE URÉTÉRIQUE SUPÉRIEURE DU PLEXUS NERVEUX INTERMÉSENTÉRIQUE
- Ces branches proviennent du plexus intermésentérique et émettent des rameaux vers les régions moyenne et haute de l'uretère.
- BRANCHE VAGALE DU PLEXUS NERVEUX HÉPATIQUE DESTINÉE À LA PARTIE PYLORIQUE DE L'ESTOMAC
- Le plexus hépatique émet une branche vers la partie pylorique de l'estomac. D'autres branches quittent également ce plexus vers le duodénum pour former le plexus gastro-duodénal.
- BRANCHE VAGINALE
- Branche de l'artère utérine se dirigeant vers le vagin, dont elle irrigue une partie.
- BRANCHE VASCULAIRE DU TRONC SYMPATHIQUE
- Le système sympathique contrôle le fonctionnement des vaisseaux sanguins, généralement en les contractant, entraînant ainsi une élévation de la pression artérielle.
- BRANCHE VEINEUSE DU SINUS RÉNAL
- Ensemble de veines issues de l'union des veines interlobaires et interlobulaires émergeant du parenchyme rénal. Ces ramifications s'unissent entre elles pour former la veine rénale.
- BRANCHE VEINEUSE OeSOPHAGIENNE INFÉRIEURE
- Fines branches provenant de la partie inférieure de l'sophage et débouchant dans la veine gastrique gauche, qui se déverse dans la veine porte.
- BRANCHE VÉSICALE ET PROSTATIQUE DU NERF VAGUE (OU NERF PNEUMOGASTRIQUE)
- Le système parasympathique relâche le sphincter de la vessie et stimule les organes sexuels.
- BRANCHE VÉSICALE ET PROSTATIQUE DU TRONC SYMPATHIQUE
- Le système sympathique agit sur la vessie en contractant son sphincter.
- BRANCHE ZYGOMATIQUE
- Ramification inférieure de la branche temporo-faciale. Elle émet des terminaisons vers les muscles infra-orbitaires et péribuccaux (muscles grand zygomatique et petit zygomatique, élévateur de la lèvre supérieure et de l'aile du nez, élévateur de l'angle de la bouche, etc.) et rejoint la branche buccale pour former le plexus parotidien.
- BRAS
- Premier segment du membre supérieur allant de l'épaule et de l'aisselle jusqu'au coude.
- BRAS COURT DE LA CHROMATIDE
- La plus courte des deux moitiés de la chromatide divisée par le centromère.
- BRAS DE NEXINE
- Structure très élastique composée d'une protéine appelée nexine, qui unit chacun des doublets des microtubules périphériques.
- BRAS EXTERNE DE DYNÉINE
- Les bras externes sont des ramifications uniques composées d'une protéine appelée dynéine, rattachées à certains protofilaments du microtubule A et réparties tous les 24 nm.
- BRAS INTERNE DE DYNÉINE
- Les bras internes sont des extensions accolées à certains protofilaments du microtubule A et disposées à intervalles réguliers. Il s'agit en fait de groupes de deux ou trois bras composés de dynéine, protéine qui joue un rôle important dans le mécanisme des mouvements flagellaires ou ciliaires.
- BRAS LONG DE LA CHROMATIDE
- La plus longue des deux moitiés de la chromatide divisée par le centromère.
- BRODIE (ABCÈS DE)
- Voir : OSTÉOMYÉLITE INFECTION DE L'OS
- BRONCHE PRINCIPALE GAUCHE
- Une des deux bronches issues de la division de la trachée au niveau de la carène. Elle se caractérise par sa forme tubulaire et sa structure cartilagineuse. La bronche principale gauche, qui prend appui sur le tiers moyen de l'sophage, pénètre après un bref parcours extra-pulmonaire dans le poumon gauche via le hile pulmonaire et se divise en deux bronches lobaires : supérieure et inférieure.
- BRONCHECTASIE
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Dilatation anormale et irréversible des bronches proximales de moyen calibre (plus de 2 mm de diamètre) consécutive à la destruction des composants élastiques et musculaires de la paroi bronchique.
Elle est associée à une déficience de clairance mucociliaire ainsi qu'à une colonisation et à une infection bactériennes.
Les bronchectasies sont souvent provoquées par les infections de l'enfance.
La tuberculose est également une des causes fréquentes de la maladie.
Les autres causes possibles sont des obstructions (tumeur bénigne, corps étranger), des problèmes congénitaux, des produits toxiques, une aspergillose, une fibrose kystique, un déficit en alpha-1-antitrypsine, etc.
? Symptomatologie
Les symptômes caractéristiques sont une toux productive chronique et une bronchorrhée purulente.
Plus de la moitié des patients connaissent des épisodes d'hémoptysie (expectoration sanguinolente).
Les complications les plus fréquentes sont l'hémoptysie massive, la pneumonie récurrente (dans le parenchyme situé aux alentours des bronches touchées), l'empyème et l'abcès du poumon.
? Diagnostic
La radiographie du thorax peut faire ressortir des images caractéristiques mais il arrive qu'elle soit parfaitement normale.
Le diagnostic est confirmé au moyen d'une tomographie axiale assistée par ordinateur, haute résolution.
? Traitement
* Le traitement est basé sur l'élimination de l'obstruction bronchique, l'amélioration de l'évacuation des sécrétions (physiothérapie et drainage postural) et sur le traitement des affections respiratoires.
* En fonction de l'étiologie et de la gravité du tableau clinique, des corticoïdes, des bronchodilatateurs et une oxygénothérapie peuvent être nécessaires. - BRONCHIOLITE
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Maladie obstructive des bronchioles respiratoires.
La bronchiolite oblitérante provoque une inflammation des bronchioles à l'origine d'une obstruction lente et progressive de celles-ci.
Dans la bronchiolite oblitérante constrictive, le tissu pulmonaire est remplacé par du tissu fibreux, alors que la bronchiolite oblitérante de type prolifératif est caractérisée par la présence de sécrétions organisées dans la lumière des bronchioles.
Les bronchiolites peuvent avoir plusieurs causes, telles qu'une exposition aiguë au tabac ou à des gaz toxiques, des infections virales (plus fréquentes chez les moins de trois ans), de la polyarthrite rhumatoïde, une suite de greffes pulmonaires ou cardiopulmonaires, une origine idiopathique, etc.
? Symptomatologie
La symptomatologie est non spécifique. On constate fréquemment une toux et une dyspnée (sensation de manque d'air).
? Diagnostic
Même si le diagnostic de certitude est anatomopathologique, il peut généralement être établi par une anamnèse, complétée par un examen clinique, une l'imagerie du thorax (radiographie et tomographie axiale assistée par ordinateur) et des tests de la fonction pulmonaire.
? Traitement
* Il s'agit avant tout du traitement de la cause.
* En fonction de l'étiologie et de la gravité du tableau clinique, des corticoïdes, des bronchodilatateurs et une oxygénothérapie peuvent être nécessaires. - BRONCHOPNEUMOPATHIE DE TYPE VIRAL
- Voir : PNEUMONIE
- BRÛLURE
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Les brûlures sont des lésions produites par l'action d'une source de chaleur sur l'organisme. Il peut s'agir du feu, de produits chimiques, de substances très chaudes, de l'électricité, etc.
Les brûlures sont classées, selon leur profondeur, en brûlures du premier degré, du deuxième degré et du troisième degré. Cette classification est directement proportionnelle à l'intensité de la chaleur et à la durée du contact.
? Symptomatologie
Les brûlures apparaissent sur la peau immédiatement après l'exposition à la chaleur.
Les brûlures du 1er degré se limitent à un rougissement externe de la peau, car seule la couche la plus superficielle de la peau est atteinte.
Les brûlures du 2e degré font apparaître des vésicules et des cloques sur un fond très rouge, car le derme est atteint.
Les brûlures du 3e degré se caractérisent par une nécrose et une dévitalisation totale des couches de la peau.
Les brûlures sont douloureuses et les plus étendues, en raison de la destruction de la peau, provoquent la perte des liquides organiques, très riches en protéines.
? Diagnostic
L'antécédent d'exposition à la chaleur et l'observation des lésions permettent d'établir facilement le diagnostic.
Le degré de la brûlure est déterminé en fonction de l'aspect des lésions : rougeur (1er degré), cloques (2e degré) ou nécrose (3e degré).
L'étendue de la brûlure est évaluée selon la règle des 9 (la tête et le cou représentent 9% de la surface corporelle, chacun des membres supérieurs 9%, chacun des membres inférieurs 18%, chacune des faces antérieure et postérieure du thorax et de l'abdomen 18%, et la région génitale 1%). Si les brûlures s'étendent sur plus de 50% de la surface corporelle, le pronostic est gravissime. Les brûlures affectant 30 à 50% de la surface corporelle sont considérées comme très graves. Elles sont considérées comme graves si elles atteignent entre 15 et 30% de la surface corporelle.
? Traitement
* En cas de brûlures légères, il est nécessaire d'appliquer des compresses d'eau froide sur la peau affectée.
* En cas de brûlures au 2e degré, il faut laver la lésion, appliquer un antiseptique topique et recouvrir la zone avec une crème ou un onguent spécifique, puis avec un bandage. Les cloques ne doivent pas être percées d'emblée.
* En cas de brûlures au 3e degré, il convient de procéder comme ci-dessus. Selon l'étendue, il sera parfois nécessaire d'hospitaliser la victime. - BULBE DE L'OeIL
- Organes externes de la vision, en partie recouverts par les paupières et logés à l'intérieur des cavités orbitaires. Les deux tiers postérieurs du bulbe de l'il sont recouverts d'une couche interne, appelée rétine. Celle-ci contient les cellules qui captent les rayons lumineux qu'elle transforme ensuite en impulsions nerveuses. La rétine constitue également le point de départ des fibres constitutives du nerf optique.
- BULBE DU PÉNIS
- Renflement situé sur la partie postérieure du corps spongieux, à la base du pénis. C'est dans cette zone que les glandes bulbo-urétrales déversent leurs sécrétions.
- BULBE DUODÉNAL
- Rétrécissement du duodénum dans sa zone initiale, dans lequel arrivent les aliments provenant de l'estomac après avoir traversé le pylore.
- BULBE OLFACTIF
- Renflement situé à l'extrémité du tractus olfactif (ou bandelette olfactive), au-dessus de la lame criblée de l'os ethmoïde. Il forme le point d'arrivée des fibres nerveuses qui constituent les nerfs olfactifs. À l'intérieur passent les voies nerveuses communiquant les odeurs aux centres cérébraux spécialisés, situés dans la région de l'hippocampe.
- BULBE PILEUX
- Zone renflée située à la base du follicule pilo-sébacé, dans laquelle se trouve la matrice du poil.
- BULLE
- Élévation de la peau de forme arrondie ou ovale et de taille supérieure à un centimètre. À travers l'épiderme, on peut apprécier le contenu liquide qu'elle renferme et qui est dû à l'dème ou à l'accumulation de liquide entre les différentes couches de la peau. Appelée également phlyctène.
- BURSITE RÉTRO-OLÉCRÂNIENNE. COUDE DE L'ÉTUDIANT
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Processus inflammatoire d'une bourse synoviale. Les bourses synoviales sont situées entre l'os et les autres structures mobiles tels que les muscles, la peau et les tendons. Leur rôle consiste à faciliter les mouvements de ces éléments. La bursite la plus fréquente est la rétro-olécrânienne.
Elle peut également être sous-acromiale, pertrochantérienne, glutéale, achilléenne, etc.
? Symptomatologie
Les principaux symptômes sont l'apparition de douleurs et une raideur du coude qui s'intensifient avec le mouvement.
La palpation fait apparaître un gonflement à l'arrière de l'olécrâne.
En cas d'infection concomitante, des signes inflammatoires (tumeur, chaleur, rougeur et douleurs) surviennent.
? Diagnostic
En règle générale, l'examen clinique du coude suffit pour établir le diagnostic.
? Traitement
* Le traitement est basé sur la prise d'anti-inflammatoires et le repos de l'articulation. - CAGE THORACIQUE
- Cavité située à l'intérieur du thorax et délimitée par les côtes qui se fixent en avant sur le sternum et, en arrière, sur la colonne vertébrale. La mobilité des côtes confère à cette cavité une grande capacité d'élargissement, ce qui permet à certains organes logés à l'intérieur d'effectuer leurs mouvements cycliques de dilatation et de contraction (poumons, cur). On distingue trois espaces dans cette cavité : deux latéraux et un central :
- CAISSE TYMPANIQUE
- Voir : CAVITÉ TYMPANIQUE (OU CAISSE TYMPANIQUE)
- CAL DE SUCCION
- Petit renflement situé au centre de la lèvre supérieure et qui permet une meilleure succion du mamelon maternel.
- CALCANÉUS
- Le plus volumineux des os du tarse. Le tendon calcanéen s'insère sur sa face postérieure, qui forme l'éminence postérieure du pied, ou talon. Sa surface présente des rugosités sur lesquelles s'insèrent certains muscles du pied, et des sillons, dans lesquels passent des tendons. Le calcanéus compte deux surfaces articulaires supérieures répondant au talus et une surface articulaire antérieure répondant au cuboïde.
- CALCANÉUS
- Voir : FRACTURE DU CALCANÉUS
- CALICE RÉNAL
- Petites cavités dans lesquelles débouchent, à travers les papilles rénales, les nombreux conduits qui transportent l'urine. Il existe des petits calices, qui se regroupent pour former les grands calices. Chaque rein présente trois grands calices : supérieur, moyen et inférieur.
- CALICULE (OU BOURGEON) GUSTATIF
- Structure située sur les papilles gustatives de la langue, sur le voile du palais (ou palais mou) et le pharynx. Leur rôle consiste à détecter la saveur des substances et à la transmettre au cerveau par l'intermédiaire des fibres nerveuses.
- CALVE
- Voir : MALADIE DE LEGG-CALVE-PERTHES PSEUDO-COXALGIE OSTÉOCHONDRITE DÉFORMANTE JUVÉNILE DE LA HANCHE
- CANAL CAROTIDIEN
- Orifice s'ouvrant sur le sommet de la partie pétreuse de l'os temporal et par lequel l'artère carotide interne et le plexus carotidien interne pénètrent dans la cavité crânienne.