Dictionnaire anatomie

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URÈTRE PROSTATIQUE
Première partie de l'urètre masculin, qui part du col de la vessie et comprend tout le trajet intra-prostatique.
URÉTRITE
Voir : CHLAMYDIA (INFECTION À) OU CHLAMYDIOSE
UROLITHIASE
Voir : LITHIASE RÉNALE. UROLITHIASE
URONÉPHROSE
Voir : HYDRONÉPHROSE. URONÉPHROSE
URTICAIRE
Inflammation de la peau provoquant l'apparition d'éruptions cutanées ou papules œdémateuses et d'un prurit intense.
Selon les estimations, 20% de la population a souffert d'une poussée d'urticaire à un moment ou à un autre. L'urticaire est provoquée par une réaction anormale des mastocytes du derme qui, en présence de certaines stimulations, libèrent des substances qui agissent sur les vaisseaux sanguins de la peau. Ceux-ci laissent échapper une grande quantité de liquide responsable de l'œdème ou inflammation. Parmi ces substances, la principale est l'histamine, qui stimule de surcroît les terminaisons nerveuses cutanées et génère une démangeaison intense.
Les stimulations qui font réagir le mastocyte peuvent être très diverses : certains médicaments (antibiotiques, acide acétylsalicylique, anti-inflammatoires, etc.), certains aliments (lait, œufs, fruits secs, poisson, etc.), additifs, conservateurs, cosmétiques, etc. Certaines stimulations physiques (froid, chaleur, pression, etc.) ou psychiques (stress émotionnel) peuvent avoir le même effet.
? Symptomatologie
La lésion caractéristique est la papule œdémateuse, ou éruption cutanée, qui est une élévation de la peau rougeâtre et très prurigineuse. Les lésions peuvent prendre des couleurs et des dimensions très différentes. Elles siègent sur n'importe quelle zone cutanée.
Généralement fugaces, elles répondent bien aux traitements, mais peuvent parfois évoluer vers la chronicité.
Il existe une forme grave affectant le larynx et les voies respiratoires. L'inflammation peut, en effet, faire obstacle au passage de l'air vers les poumons et provoquer l'asphyxie (œdème de la glotte).
? Diagnostic
Le diagnostic est facile à établir par l'observation des éruptions cutanées, ou papules œdémateuses.
La détermination des causes peut s'avérer plus complexe, bien que la relation de cause à effet soit parfois évidente lorsqu'elle se répète à plusieurs occasions : lors de l'exposition au soleil, lors de l'exposition au froid, après avoir ingéré un médicament précis, etc.
Lorsque cette relation n'est pas nette, il peut être nécessaire de réaliser des tests de provocation, qui consistent en une exposition contrôlée à l'agent suspect, afin d'observer la réaction de la peau.
Au cours de ces tests, on injecte une minuscule quantité de la substance suspecte ou on l'applique sur la peau à l'aide d'un patch imprégné. Dans certains cas, on peut isoler dans le sang les anticorps responsables de la réaction allergique.
? Traitement
* La principale mesure de prévention, en cas d'urticaire dont la cause est connue, est d'éviter le contact avec la substance en question.
* Lors d'une poussée aiguë, on peut avoir recours à des médicaments qui font diminuer la réaction du mastocyte, regroupés sous le nom générique d'antihistaminiques. On peut également utiliser des corticoïdes pour leur action anti-inflammatoire puissante, en applications topiques sur la zone, par voie orale ou sous forme d'injections.
* L'adrénaline peut être utilisée dans les cas graves.
UTÉRUS
Structure creuse composée de parois musculaires épaisses, située dans la partie centrale de la cavité pelvienne de la femme, en arrière de la vessie et en avant du rectum. Sa fonction consiste à accueillir l'ovule fécondé pour lui permettre de grandir.
UTÉRUS
Voir : CANCER DU COL DE L'UTÉRUS
UTRICULE
Vésicule formant le vestibule membraneux. Les trois conduits semi-circulaires qui contiennent le liquide appelé endolymphe en partent et y débouchent. L'utricule abrite un récepteur appelé macula, chargé de détecter la position de la tête, information essentielle au contrôle de la position du corps.
UTRICULE PROSTATIQUE
Conduit tubulaire qui s'ouvre dans l'urètre prostatique après avoir parcouru la prostate en suivant une direction oblique.
UVÉITE
Inflammation du tractus uvéal (uvée).
L'uvée se compose de trois structures : l'iris, le corps ciliaire et la choroïde.
L'uvéite antérieure touche l'iris et le corps ciliaire (irido-cyclite). Lorsque la choroïde est atteinte, on parle d'uvéite postérieure ou de choroïdite. Si elle s'étend à la rétine, il s'agit alors d'une choriorétinite.
En général, les uvéites antérieures sont d'origine inconnue. Dans certains cas, elles sont associées à de l'arthrite chronique juvénile ou à une spondylite ankylosante.
Les uvéites postérieures peuvent être provoquées par des bactéries ou des champignons. L'infection est contractée suite à une chirurgie oculaire, un traumatisme, etc. Les autres causes possibles sont la toxoplasmose et une infection causée par un Candida albicans chez les toxicomanes consommateurs d'héroïne.
? Symptomatologie
L'uvéite antérieure se manifeste par des douleurs oculaires, une photophobie (augmentation de la sensibilité à la lumière), un blépharospasme (contraction excessive et involontaire des paupières due à un spasme du muscle orbiculaire de l'œil) et une injection ciliaire (rougeur de l'œil). La pupille est en myosis (contractée).
Des complications peuvent survenir sous la forme d'un œdème de la cornée ou d'un glaucome secondaire.
L'atteinte de la rétine dans les uvéites postérieures conditionne la baisse de l'acuité visuelle. Le patient fait état d'une vision trouble ou d'une impression de voir « des mouches voler » dans le champ visuel.
? Diagnostic
Le diagnostic est effectué par un examen ophtalmologique, avec utilisation de la lampe à fente.
? Traitement
* Le traitement est celui de l'étiologie.
* On peut avoir recours à des mydriatiques ou des corticoïdes locaux.
UVULE
Languette arrondie dépassant de la partie inférieure du vermis et formant une proéminence sur la paroi du 4e ventricule.
VAGIN
Conduit musculo-membraneux partant du col de l'utérus et qui communique avec l'extérieur par l'orifice du vagin. Il est destiné à recevoir le pénis pendant l'acte sexuel. Il est doté d'une grande capacité de distension, car il doit permettre le passage du fœtus au moment de l'accouchement.
VAISSEAU ILIAQUE
Veines et artères iliaques d'où partent les vaisseaux sanguins qui irriguent l'appareil reproducteur.
VAISSEAU LYMPHATIQUE
Conduits parcourant la totalité du corps, selon un trajet presque parallèle à celui du système veineux, et recueillant la lymphe provenant des capillaires lymphatiques.
VAISSEAU LYMPHATIQUE AFFÉRENT
Canaux du système lymphatique qui débouchent dans un nœud lymphatique en passant à travers son cortex et qui lui amènent le liquide lymphatique à filtrer.
VAISSEAU LYMPHATIQUE EFFÉRENT
Conduit partant du hile du nœud lymphatique et transportant la lymphe de l'intérieur vers l'extérieur. C'est vers lui que convergent les sinus médullaires. À chaque nœud lymphatique correspond un vaisseau lymphatique efférent unique.
VAISSEAU OVARIQUE
Branches terminales de l'artère et de la veine ovariques qui parviennent à l'ovaire à travers le hile.
VAISSEAU SANGUIN
Artères arrivant aux muscles auxquels elles apportent le sang oxygéné et dans lesquels elles pénètrent sous forme de capillaires artériels extrêmement fins. Les capillaires veineux repartent du muscle chargés de sang appauvri en oxygène et l'acheminent jusqu'au réseau veineux.
VALVE ATRIO-VENTRICULAIRE DROITE
Voir : ANNEAU FIBREUX DE LA VALVE TRICUSPIDE
VALVE ATRIO-VENTRICULAIRE GAUCHE
Voir : ANNEAU FIBREUX DE LA VALVE MITRALE
VALVE DE L'AORTE
Système composé de trois cuspides semi-lunaires, situé dans l'orifice par lequel communiquent le ventricule gauche et l'aorte. Son ouverture, lors de la systole, ou contraction ventriculaire, permet d'expulser dans l'aorte le sang chargé en oxygène, et sa fermeture, lors de la diastole, ou dilatation ventriculaire, arrête le sang en l'empêchant de refluer de l'aorte vers le ventricule.
VALVE DE L'AORTE FERMÉE
Cette valve est formée de trois cuspides qui, comme celles de la valve pulmonaire, sont appelées cuspides semi-lunaires (dans ce cas, droite, gauche et postérieure). Elle a pour fonction de réguler le passage du sang artériel du ventricule gauche vers l'aorte ascendante et, pendant la diastole, ses cuspides se ferment pour éviter que le sang ne reflue de l'aorte vers le ventricule.
VALVE DE L'AORTE OUVERTE
Pendant la systole, cette valve, qui a pour fonction de réguler la circulation du sang artériel du ventricule gauche vers l'aorte ascendante, replie ses cuspides et reste ouverte pour permettre au sang veineux de passer.
VALVE MITRALE (OU ATRIO-VENTRICULAIRE GAUCHE)
Système composé de deux cuspides séparant l'atrium gauche du ventricule gauche. Lorsqu'il s'ouvre, il permet au sang de passer de l'atrium au ventricule et, lorsqu'il se ferme, il le bloque en l'empêchant de refluer vers le haut. La fermeture et l'ouverture des valves du cœur provoquent un claquement qui se traduit par les battements du cœur pouvant être entendus depuis l'extérieur lors de l'auscultation.
VALVE MITRALE FERMÉE
Cette valve, formée de deux cuspides, antérieure et postérieure, régule le passage du sang artériel de l'atrium gauche au ventricule gauche. Pendant la systole, les deux cuspides s'assemblent parfaitement pour fermer l'orifice et éviter que, en raison de la contraction ventriculaire, le sang artériel ne reflue vers l'atrium.
VALVE MITRALE OUVERTE
Cette valve régule le passage du sang artériel de l'atrium gauche au ventricule gauche. Pendant la diastole, les deux valves se replient afin que l'orifice s'ouvre et que le sang artériel, attiré par la dilatation ventriculaire, passe de l'atrium au ventricule.
VALVE PULMONAIRE
Système constitué de trois cuspides semi-lunaires situé dans l'orifice par lequel communiquent le ventricule droit et l'artère pulmonaire. Son ouverture, lors de la systole, ou contraction ventriculaire, permet au sang de passer du ventricule à l'artère pulmonaire, et sa fermeture, lors de la diastole, ou dilatation ventriculaire, arrête le sang en l'empêchant de refluer.
VALVE PULMONAIRE FERMÉE
Cette valve est formée de trois cuspides qui, en raison de leur forme et de leur disposition, sont appelées semi-lunaires antérieure, droite et gauche. Elle régule le passage du sang veineux du ventricule droit vers le tronc pulmonaire. Pendant la diastole, ou dilatation ventriculaire, les trois cuspides s'assemblent les unes aux autres pour fermer l'orifice et éviter que le sang veineux ne reflue du tronc pulmonaire jusqu'au ventricule droit.
VALVE PULMONAIRE OUVERTE
Pendant la systole, cette valve, qui régule la circulation du sang veineux du ventricule droit vers le tronc pulmonaire, replie ses trois cuspides et reste ouverte pour permettre au sang veineux de passer.
VALVE SEMI-LUNAIRE DE MORGAGNI
Voir : VALVULE ANALE (OU VALVE SEMI-LUNAIRE DE MORGAGNI)
VALVE TRICUSPIDE (OU ATRIO-VENTRICULAIRE DROITE)
Système composé de trois cuspides séparant l'atrium droit du ventricule droit. Lorsque la valve tricuspide est ouverte, elle permet au sang de passer de l'atrium au ventricule et, lorsqu'elle est contractée et fermée, elle le bloque en l'empêchant de refluer. Près de la valve tricuspide, se trouve le nœud atrio-ventriculaire, étape intermédiaire de la transmission de l'impulsion cardiaque. La fermeture et l'ouverture des valves du cœur provoquent un claquement qui se traduit par les battements du cœur pouvant être entendus depuis l'extérieur lors de l'auscultation.
VALVE TRICUSPIDE FERMÉE
Cette valve, formée de trois cuspides (antérieure, postérieure et septale, ou interne), régule la communication entre l'atrium et le ventricule droits. Pendant la systole, les trois cuspides s'assemblent les unes avec les autres pour fermer l'orifice et éviter que le sang veineux ne reflue du ventricule vers l'atrium.
VALVE TRICUSPIDE OUVERTE
Cette valve régule la communication entre l'atrium et le ventricule droits. Pendant la diastole, les trois cuspides se replient afin que l'orifice s'ouvre et que le sang veineux puisse passer de l'atrium au ventricule.
VALVULE
Replis situés à intervalles réguliers sur la paroi interne des veines. Les valvules se couchent au passage du sang affluant vers le cœur, puis se relèvent pour l'empêcher de refluer.
VALVULE ANALE (OU VALVE SEMI-LUNAIRE DE MORGAGNI)
Petits replis en forme de nid d'oiseau, situés entre les colonnes de Morgagni et qui entourent toute la circonférence anale au niveau de sa jonction avec l'ampoule rectale.
VALVULE DE BAUHIN
VALVULE ILÉO-CÆCALE (OU VALVULE DE BAUHIN)
Orifice par lequel communiquent la partie finale de l'intestin grêle (iléum) et la partie initiale du gros intestin (cæcum).
VALVULE LYMPHATIQUE
Replis situés à l'intérieur des conduits lymphatiques, qui forcent la lymphe à circuler en sens unique en l'empêchant de revenir en arrière. Le liquide lymphatique progresse dans ces conduits grâce au mouvement des muscles qui les entourent.
VALVULOPATHIE PULMONAIRE
La sténose pulmonaire est habituellement d'origine congénitale.
L'obstacle à la vidange du ventricule droit génère une élévation de la pression et une hypertrophie.
L'insuffisance pulmonaire se produit à la suite d'une dilatation du ventricule droit en cas d'hypertension pulmonaire.
Il existe une surcharge volumique des cavités droites.
? Symptomatologie
Dans la sténose pulmonaire, on observe des signes de congestion veineuse et de diminution du débit pulmonaire tandis que, dans l'insuffisance pulmonaire, les signes de congestion prédominent.
? Diagnostic
L'auscultation révèle un souffle systolique ou diastolique (selon la valvulopathie), qui augmente lors d'une inspiration profonde et diminue à l'expiration.
L'échocardiogramme permet d'établir le diagnostic définitif.
? Traitement
* Le traitement de choix de la sténose pulmonaire est la valvuloplastie percutanée avec ballonnet.
* L'insuffisance pulmonaire répond généralement bien au traitement médical.
VALVULOPATHIE TRICUSPIDE
La sténose tricuspide est rare.
Sa cause la plus fréquente est le rhumatisme articulaire aigu et elle est généralement associée à une atteinte de la valve mitrale.
Dans ce cas, il existe un obstacle à la vidange de l'atrium droit qui se transmet aux veines caves supérieure et inférieure pour produire une congestion au niveau jugulaire, hépatique et des membres inférieurs.
L'insuffisance tricuspide peut être fonctionnelle (secondaire à une dilatation du ventricule droit) ou organique (séquelle d'une endocardite chez les toxicomanes par voie intraveineuse, d'un rhumatisme articulaire aigu, etc.).
L'insuffisance de la valve autorise un reflux sanguin dans l'atrium droit en systole, entraînant une surcharge volumique des cavités droites.
? Symptomatologie
La sténose tricuspide se manifeste par des symptômes variés. Par une congestion veineuse systémique : hépatomégalie, altération de la fonction hépatique, splénomégalie, ascite, symptômes digestifs et œdèmes des membres inférieurs. Par une diminution du flux sanguin vers les tissus : fatigue et faiblesse.
Dans l'insuffisance tricuspide, les symptômes de congestion veineuse systémique prédominent.
? Diagnostic
Les souffles perçus en cas de sténose ou d'insuffisance tricuspide augmentent de manière caractéristique lors d'une inspiration profonde et diminuent à l'expiration.
L'échocardiogramme permet d'établir le diagnostic définitif.
? Traitement
* Le traitement est tout d'abord médical (essentiellement par diurétiques). Si celui-ci ne suffit pas, il convient de recourir au traitement chirurgical (si possible conservateur ou, à défaut, de remplacement valvulaire).