Dictionnaire anatomie

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PLI NUCAL
Pli horizontal se formant habituellement dans la zone postérieure du cou, à la jonction de la nuque et du dos.
PLI PALMAIRE LONGITUDINAL
Pli parcourant longitudinalement et obliquement la paume, depuis une zone de son bord externe très proche de la naissance du pli transversal proximal, jusqu'à la partie moyenne du pli du poignet.
PLI PALMAIRE TRANSVERSAL DISTAL
Pli parcourant horizontalement la paume depuis le bord interne jusqu'au voisinage de l'espace interdigital entre l'index et le majeur.
PLI PALMAIRE TRANSVERSAL PROXIMAL
Pli sillonnant horizontalement la paume de la main depuis son bord externe jusqu'à proximité du bord interne, sans toutefois y parvenir.
PLI PALMÉ DU CANAL CERVICAL
La muqueuse utérine n'est pas lisse sur toute sa surface. Elle présente une série de plis longitudinaux, parallèles entre eux, qui confluent vers le col.
PLI PALPÉBRAL INFÉRIEUR
Sillon cutané correspondant à la jonction de la peau de la paupière inférieure avec celle des joues.
PLI PALPÉBRAL SUPÉRIEUR
Sillon cutané correspondant à la jonction de la peau de la paupière supérieure avec celle située sous le sourcil.
PLI POPLITÉ
Pli horizontal situé sur la zone postérieure du genou et séparant la peau de la cuisse de celle de la jambe.
PLI POSTÉRIEUR DU COUDE
Plis regroupés situés sur la face postérieure du coude, marquant la jonction du bras avec l'avant-bras. Ils résultent de la flexion et de l'extension répétées de la peau de cette zone.
PLI SEMI-LUNAIRE (OU CRÊTE DU CÔLON)
Rétrécissements transversaux englobant toute la circonférence de la surface intérieure du gros intestin. Extérieurement, ces plis se manifestent sous la forme de sillons qui donnent à l'intestin un aspect bosselé.
PLI SOUS-MAMMAIRE
Pli de forme semi-circulaire apparaissant sur la partie inférieure de la zone mammaire, à la jonction avec la peau de la zone costale. En raison du volume des seins, ce pli est très marqué chez la femme.
PLI SOUS-MENTONNIER
Pli cutané situé sous le menton. Il est très marqué chez les personnes obèses et peut même prendre la forme d'un double menton.
PLI SUB-MENTONNIER
Pli de la peau situé sous la mandibule, entre celle-ci et le cou.
PLI TRANSVERSAL DE LA MUQUEUSE VAGINALE
Série de sillons circulaires parcourant la face interne de la muqueuse vaginale. Ces plis correspondent aux empreintes des fibres musculaires circulaires.
PLIS VOCAUX
Voir : NODULE DES PLIS VOCAUX
PNEUMONIE
Processus infectieux touchant le tissu pulmonaire. Les germes envahissent le poumon lors de l'aspiration de micro-organismes qui colonisent l'oropharynx, par voie sanguine à travers un foyer infectieux non pulmonaire ou encore par contiguïté.
L'infection est provoquée par une défaillance des mécanismes de défense (mouvement ciliaire, sécrétion de morve, réponse immune, etc.) ou la présence d'une très forte quantité de micro-organismes.
Chez les adultes, les germes les plus souvent responsables des pneumonies sont le Streptococcuspneumoniae, le Staphylococcusaureus (staphylocoque doré), la Legionella et l'Hæmophilusinfluenzae. Les virus, comme celui de la grippe ou de la varicelle, peuvent également être des agents causals. Le Mycoplasma pneumoniae est une cause très fréquente de pneumonie chez les grands enfants et les jeunes adultes.
La consommation d'alcool, le tabagisme, le diabète, l'insuffisance cardiaque et la MPOC sont des facteurs prédisposants. Les enfants et les personnes d'âge avancé ont plus de risques de développer une pneumonie, tout comme les individus qui présentent des défaillances au niveau du système immun.
On parle de pneumonie extra-hospitalière si elle se développe dans la population générale ou dans les 72 heures qui suivent l'hospitalisation du patient ou de pneumonie intra-hospitalière si l'on constate sa présence chez un patient entré à l'hôpital pour une autre pathologie.
? Symptomatologie
La présentation typique d'une pneumonie extra-hospitalière consiste en un tableau clinique aigu de fièvre, de frissons, de toux productive et de douleurs de type pleurétiques, associés à une augmentation du nombre de leucocytes dans le sang périphérique.
La forme dite atypique (bronchopneumopathie de type viral) se manifeste de manière subaiguë, par de la fièvre, des céphalées, des myalgies (douleurs musculaires), une arthralgie (douleurs articulaires) et une toux sèche.
Le tableau clinique des pneumonies intra-hospitalières reste dissimulé par la maladie de base, c'est pourquoi la maladie doit être suspectée chez tout patient qui présente de la fièvre et de nouveaux infiltrats radiologiques.
? Diagnostic
En règle générale, le diagnostic est établi sur la base de l'histoire clinique et d'un examen radiologique.
Le diagnostic de l'agent causal ne peut être effectué avec certitude qu'au moyen de procédés tels qu'un examen du crachat, une culture d'échantillons de sang (hémoculture) et une fibrobronchoscopie. Le plus souvent, les procédés invasifs ne sont pas utilisés car, dans la majorité des pneumonies acquises en communauté, le germe responsable de la maladie ne peut pas être déterminé.
? Traitement
* Le traitement est basé sur la prise d'antibiotiques.
* Le choix de l'antibiotique le mieux adapté dépend du type de pneumonie (intra-hospitalière ou extra-hospitalière), de sa forme (typique ou atypique), de la présence de facteurs de risque pour des germes inhabituels (personnes âgées, MPOC, formes graves, etc.) et de la possibilité d'isoler le micro-organisme concerné.
PNEUMONITE D'HYPERSENSIBILITÉ
Groupe de maladies médiées par une réaction immunologique, qui touchent la partie distale des voix respiratoires. Ces maladies sont associées à une exposition répétée soit à différents antigènes, soit à leurs substances organiques ou inorganiques.
Le plus souvent, il s'agit d'une maladie professionnelle constatée chez les fermiers, les cueilleurs, les personnes qui travaillent le bois, les éleveurs de pigeons, etc.
L'exposition à l'antigène (champignons, bactéries, produits d'origine animale ou plantes) provoque une réponse inflammatoire exagérée qui, sous une forme chronique, évolue vers la fibrose pulmonaire.
? Symptomatologie
Elle peut se présenter sous une forme aiguë, subaiguë ou chronique.
Dans le cas de la forme aiguë, le patient a de la fièvre, des frissons, souffre de dyspnée (sensation de manque d'air), tousse et présente un mal-être général. Ces symptômes disparaissent après quelques jours sans exposition aux facteurs déclenchants.
La forme chronique est consécutive à des expositions prolongées et se manifeste par de la toux, une dyspnée, une perte de poids et un mal-être général. Des symptômes d'hypertension pulmonaire peuvent survenir.
? Diagnostic
Le diagnostic se base avant tout sur la suspicion, un examen clinique et une radiographie du thorax chez les patients ayant été exposés à certaines des substances connues pour déclencher la maladie.
La fibrobronchoscopie peut également être utile.
? Traitement
* Il est essentiel d'identifier et d'éliminer l'agent causal.
* Dans les cas les plus légers, cette mesure est suffisante.
* Les cas les plus sévères nécessitent un traitement à base de corticoïdes.
PNEUMOTHORAX
Entrée d'air dans l'espace pleural.
Il est à l'origine du décollement des feuillets pariétal et viscéral, provoquant ainsi la compression et le collapsus du parenchyme pulmonaire. Il peut être :
  • d'origine traumatique, par traumatisme ouvert ou fermé ;
  • spontané, chez les jeunes en pleine forme (ruptures des bulles apicales, ou blebs) ou chez les patients qui souffrent d'une MPOC ;
  • hypertensif, lorsque par un mécanisme valvulaire l'air pénètre dans l'espace pleural lors de l'inspiration et y reste lors de l'expiration ;
  • cataménial, chez les femmes jeunes, en relation avec les menstruations.

? Symptomatologie
La répercussion clinique dépend de la réserve ventilatoire du patient et du degré du collapsus pulmonaire consécutif à l'entrée d'air dans la cavité pleurale.
En règle générale, le patient présente des douleurs de type point de côté, une dyspnée (sensation de manque d'air), une toux sèche, une sudation, une tachycardie et une pâleur.
Si l'atteinte est vraiment grave, une cyanose et un choc peuvent être constatés.
? Diagnostic
Le diagnostic est confirmé au moyen d'une radiographie du thorax. Il est parfois nécessaire de faire une radiographie lors de l'expiration afin de visualiser la chambre du pneumothorax.
? Traitement
* Les petits pneumothorax spontanés, sans atteinte ventilatoire, demandent seulement du repos et une mise en observation.
* Les plus importants, ou ceux associés à une atteinte respiratoire, nécessitent un drainage thoracique.
* Afin d'éviter toute récidive, un traitement chirurgical par vidéothoracoscopie (résection des petites bulles pleurales, ou blebs) et le collage chimique des feuillets pleuraux (pleurodèse) peuvent être nécessaires.
* Le pneumothorax hypertensif est une urgence et, dès qu'il est suspecté, il est indispensable d'administrer de l'oxygène au patient et de procéder à l'équilibrage des pressions sans attendre la confirmation par radiographie. Pour cela, une aiguille de gros calibre est introduite dans le deuxième espace intercostal. L'évacuation de l'air confirme le diagnostic. L'aiguille doit être laissée en place jusqu'à ce qu'un tube de drainage permanent soit posé.
POCHE AMNIOTIQUE
Dès le début de la grossesse, une membrane se forme autour de l'embryon. Elle constitue une poche qui abritera celui-ci pendant toute la gestation. La poche amniotique contient le liquide amniotique et ne se rompt qu'au moment de l'accouchement, pour livrer passage au liquide et au fœtus.
POIDS
Le poids d'un nouveau-né à terme, c'est-à-dire après 38 à 42 semaines de gestation, oscille entre 2 500 et 4 000 g. Toutefois, il existe des variations importantes selon le sexe, la race et la constitution des parents. Dans les jours qui suivent la naissance, le nouveau-né perd jusqu'à 10% ou 12% de son poids corporel. Il s'agit d'un phénomène normal lié à l'élimination de liquides corporels.
POIDS CHEZ L'ENFANT D'ÂGE SCOLAIRE
Cette période allant de l'âge de cinq ans au début de l'adolescence - qui se situe généralement vers 11 ans - est marquée par une croissance stable et soutenue. La prise de poids est d'environ 3 kg par an.
POIDS CHEZ LE NOURRISSON
Au cours des premiers jours de la vie, le nourrisson perd du poids, puis en prend régulièrement jusqu'à atteindre, généralement vers le 4e ou le 5e mois, le double de son poids de naissance. À partir de six mois, ce rythme devient plus lent et moins régulier, et vers l'âge d'un an, l'enfant pèse généralement trois fois plus qu'à la naissance.
POIDS CHEZ LE PETIT ENFANT
La prise de poids pendant cette période est plus stable et se situe aux alentours de 2 à 2,5 kg par an. Ce type de croissance explique la perte des formes arrondies du nourrisson.
POIGNET
Zone de jonction de l'avant-bras et de la main correspondant à l'articulation des os de ces deux structures.
POIGNET
Voir : FRACTURE DU POIGNET FRACTURE DU SCAPHOÏDE (CARPE)
POIL
Organe annexe de la peau, de forme cylindrique. Il se forme à l'intérieur du follicule pilo-sébacé (racine du poil), puis parvient à l'extérieur (tige du poil).
POIL (COUCHES DU)
Le poil comprend trois couches concentriques :
  • la médulla ou zone centrale ;
  • le cortex ou zone intermédiaire, très riche en mélanine ;
  • la cuticule ou zone externe
POILS PUBIENS (IMPLANTATION)
Chez la femme, les poils pubiens forment en règle générale un triangle dont la base est située vers le haut. Chez l'homme, en revanche, leur implantation s'apparente davantage à un losange.
POINT D'INSERTION
Les points d'insertion sont les sites où les tendons se fixent au squelette et par l'intermédiaire desquels la contraction musculaire se transmet aux os, aux cartilages et aux articulations, et permet leur déplacement.
POINT LACRYMAL
Deux petits orifices situés juste avant les caroncules lacrymales, qui se présentent sous la forme de saillies situées au niveau de la commissure palpébrale interne.
POITRINE
Face antérieure du thorax allant du cou à la ceinture, généralement pileuse chez l'homme adulte.
PÔLE FRONTAL
Partie la plus antérieure des deux hémisphères, correspondant à la concavité de l'os frontal.
PÔLE OCCIPITAL
Partie la plus postérieure des deux hémisphères, correspondant à la concavité de l'os occipital.
PÔLE URINAIRE
Orifice du corpuscule de Malpighi, situé à l'extrémité opposée au pôle vasculaire, par lequel sort le produit de la filtration sanguine.
PÔLE VASCULAIRE
Ouverture du corpuscule de Malpighi par laquelle pénètrent les artérioles afférentes et sortent les artérioles efférentes.
POLYARTÉRITE NOUEUSE
Type de vascularite caractérisée par l'affection des artères de petit et moyen calibre.
Une relation est établie avec le dépôt d'immunocomplexes (agrégats d'antigènes, d'anticorps et de complément), formé par les antigènes de l'hépatite B, sur la paroi artérielle, qui provoquent les lésions vasculaires.
En général, cette maladie touche les artères de petit et moyen calibre, essentiellement au niveau des zones de bifurcation, et se présente sous la forme de plaques. Les lésions inflammatoires caractéristiques sont appelées nécroses fibrinoïdes. L'inflammation provoque une occlusion vasculaire et une dilatation (anévrisme).
? Symptomatologie
Le plus souvent, elle touche les hommes âgés de 40 à 60 ans.
Les patients souffrent de fièvre, d'asthénie (faiblesse), d'anorexie (perte de l'appétit), d'une perte de poids, de myalgies (douleurs musculaires), d'arthralgies (douleurs articulaires), etc.
Les organes les plus touchés sont les reins, dans lesquels se produisent une inflammation et une ischémie glomérulaire qui conduit à la glomérulonéphrite, la peau, avec un purpura palpable (tache rougeâtre pouvant atteindre 1 cm de diamètre), les muscles (myalgies, raideur), le système nerveux périphérique, avec des lésions des nerfs périphériques (multinévrite), et le tube digestif (douleurs abdominales).
? Diagnostic
L'examen sanguin peut faire apparaître une leucocytose (augmentation du taux de globules blancs), une thrombocytose (augmentation du taux de plaquettes) et une anémie (diminution du taux de globules rouges).
Certains patients présentent une diminution des composants du complément et des anticorps anticytoplasmes des polynucléaires neutrophiles (ANCA).
La confirmation du diagnostic s'effectue par une biopsie du tissu touché. L'artériographie permet de démontrer la présence d'anévrismes caractéristiques.
? Traitement
* Le traitement commence par des corticoïdes à fortes doses, ou par des doses d'immunosuppresseurs, jusqu'à ce que l'activité de la maladie soit contenue.
* D'autres immunosuppresseurs, telle que le cyclophosphamide, peuvent être nécessaires.
POLYARTHRITE RHUMATOÏDE
Maladie chronique, d'origine idiopathique, touchant de multiples organes et caractérisée essentiellement par des atteintes articulaires qui produisent une inflammation de la membrane synoviale de l'articulation (synovite).
Il est vraisemblable qu'un facteur génétique et l'influence d'une affection virale ou bactérienne favorisent le déclenchement de la maladie.
La lésion articulaire est due à une réaction inflammatoire auto-immune, dans laquelle le système immunitaire réagit agressivement contre ses propres tissus.
L'inflammation de la membrane synoviale stimule la prolifération de cellules synoviales, de cellules des tissus conjonctifs et de vaisseaux sanguins. Les cellules activées du système immunitaire actif, celles des tissus conjonctifs et les nouveaux vaisseaux sanguins forment un tissu appelé pannus qui envahit progressivement l'espace articulaire et qui, associé à des molécules inflammatoires telles que les cytokines, provoque la destruction des tissus cartilagineux et osseux de l'articulation.
? Symptomatologie
En règle générale, les manifestations de cette maladie apparaissent lentement et progressivement.
Au début, on observe des symptômes non spécifiques, tels que l'asthénie (faiblesse), l'anorexie (perte de l'appétit), des myalgies (douleurs musculaires), etc.
Les atteintes musculaires se manifestent de manière graduelle et symétrique. La douleur apparaît en premier. Elle augmente avec la pression, le mouvement de l'articulation et la tuméfaction. La rigidité articulaire consécutive au repos est caractéristique de cette maladie.
Les atteintes les plus fréquentes concernent les articulations des mains, des poignets, des genoux et des pieds. Les affections des articulations interphalangiennes proximales et des articulations métacarpophalangiennes sont caractéristiques de la maladie.
Au fur et à mesure que l'inflammation progresse, on constate une destruction du cartilage articulaire et l'apparition de déformations.
Au niveau des mains, on peut observer la déviation cubitale des doigts, des doigts « en cou de cygne » (hyperextension de l'articulation interphalangienne proximale et flexion de l'articulation interphalangienne distale), des doigts « en bouton » (flexion de l'articulation interphalangienne proximale et extension de l'interphalangienne distale) et des doigts « en marteau » (flexion de l'interphalangienne distale).
Les nodules rhumatoïdes sont des nodules inflammatoires de consistance solide, indolores, généralement situés au niveau des coudes, du tendon calcanéen, ou de l'occiput (jonction du crâne et de la colonne vertébrale).
Les manifestations pleuropulmonaires incluent : la pleurésie (inflammation de la plèvre) avec épanchement pleural, la fibrose pulmonaire, les nodules pulmonaires et l'obstruction des petites bronches (bronchiolite).
En ce qui concerne le système cardiovasculaire, on constate fréquemment une péricardite (inflammation de la membrane qui enveloppe le cœur).
Les atteintes des nerfs périphériques (médian, cubital, radial ou fibulaire profond) sont dues à la compression de l'infiltrat inflammatoire.
Des affections oculaires (kératoconjonctivite), osseuses (ostéoporose), rénales et hépatiques peuvent également être constatées.
? Diagnostic
Les éléments cliniques, radiologiques et de laboratoire qui confirment le diagnostic sont les suivants : raideur articulaire matinale, inflammation d'au moins trois articulations pendant plus de six semaines, inflammation des articulations de la main (poignet, métacarpophalangiennes ou interphalangiennes proximales), inflammation articulaire symétrique, nodules rhumatoïdes, augmentation du facteur rhumatoïde dans le sérum (anticorps qui réagissent contre une partie des immunoglobulines G) et altération radiologique caractéristique au niveau des articulations.
La présence d'au moins quatre de ces symptômes chez un patient permet de confirmer le diagnostic de polyarthrite rhumatoïde. Cependant, les personnes qui présentent deux de ces symptômes, ou plus, ne doivent pas être considérées comme ne souffrant pas de la maladie.
? Traitement
* Les anti-inflammatoires non stéroïdiens, tels que l'acide acétique salicylique, ont un effet anti-inflammatoire et analgésique et sont donc utiles pour soulager les symptômes de la maladie.
* Certains médicaments ont prouvé leur capacité à retarder ou contenir l'évolution de la pathologie. Ils sont connus sous le nom de médicaments modificateurs de la maladie. Les plus courants sont le méthotrexate, la sulfasalazine et le léflunomide. Ils doivent être utilisés seuls ou combinés, le plus tôt possible après l'établissement du diagnostic.
* Les glucocorticoïdes et les médicaments immunosuppresseurs peuvent être utilisés chez les patients qui ne réagissent pas au traitement habituel.
* L'immunothérapie, avec des inhibiteurs ou des antagonistes de certaines molécules libérées lors de l'activation du système immunitaire et l'inflammation, tels que le facteur de nécrose tumorale ou l'interleukine-1, est en cours d'évaluation.
POLYCYTHÉMIE VRAIE
Voir : MALADIE OU SYNDROME DE VAQUEZ. POLYCYTHÉMIE VRAIE. ÉRYTHRÉMIE
POLYKYSTOSE RÉNALE MALADIE RÉNALE POLYKYSTIQUE
Maladie génétique caractérisée par le développement dans le rein de kystes sphériques remplis de liquide, qui croissent et se substituent progressivement au tissu rénal fonctionnel, conduisant à une insuffisance rénale.
Deux formes sont connues :
  • la maladie rénale polykystique de l'adulte. Elle se transmet selon le mode autosomique dominant et elle est généralement liée à des gènes situés sur le bras court du chromosome 16 ;
  • la maladie rénale polykystique autosomique récessive. Elle est liée à un gène situé sur le chromosome 6.

? Symptomatologie
Les symptômes de la maladie rénale polykystique de l'adulte débutent au cours de la quatrième ou cinquième décennie de la vie.
De manière caractéristique, on observe une hématurie (présence de globules rouges dans l'urine) et une nycturie (miction excessive pendant la nuit).
Une augmentation de l'incidence des calculs rénaux et des infections urinaires se manifeste et 30% des patients présentent une hypertension artérielle.
Des kystes peuvent apparaître au niveau du foie, de la rate et de l'utérus.
Cette maladie est fréquemment associée à des anévrismes cérébraux (dilatation des artères cérébrales). Au cours de son évolution, des symptômes d'insuffisance rénale apparaissent.
Dans la maladie polykystique autosomique récessive, les reins sont de taille plus importante dès la naissance, ce qui peut affecter le développement pulmonaire (hypoplasie pulmonaire). Elle évolue en peu de temps vers une hypertension et une insuffisance rénale.
? Diagnostic
L'échographie constitue la technique de choix.
On observe des reins de taille plus importante, avec des contours irréguliers et de nombreux kystes.
Le diagnostic intra-utérin est possible.
? Traitement
* Le traitement est destiné à prendre en charge les complications : hypertension, infections urinaires, calculs rénaux et insuffisance rénale.
* Dans les phases avancées, la dialyse ou la transplantation rénale est nécessaire.
* Un conseil génétique doit être proposé.
POLYKYSTOSE RÉNALE DE L'ADULTE
Voir : PATHOLOGIE GÉNÉTIQUE