Dictionnaire anatomie

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GOUTTE GOUTTE ARTICULAIRE ARTHRITE GOUTTEUSE
Dépôt de cristaux d'acide urique sur les articulations. L'acide urique est le produit de la dégradation des purines, qui entrent dans la composition de l'ADN et de l'ARN.
La concentration d'acide urique dans le sang peut augmenter en raison d'un catabolisme des purines plus important (maladies myéloprolifératives, myélome, tumeurs traitées avec la chimiothérapie, hémolyse, etc.), d'anomalies héréditaires à l'origine d'une augmentation de sa synthèse ou d'une diminution de la clairance rénale (cas le plus fréquent).
? Symptomatologie
La maladie se manifeste par des crises récurrentes d'arthrite mono-articulaire, caractéristiques.
Les crises sont aiguës et provoquent des douleurs et une inflammation articulaire intense la nuit. Les symptômes disparaissent spontanément au bout de quelques jours.
Les articulations les plus touchées sont celles des membres inférieurs, essentiellement l'articulation métatarso-phalangienne (podagre).
En règle générale, les crises reviennent régulièrement. Sans traitement, la situation peut évoluer vers une goutte chronique ou tophacée (les tophus sont des granulomes qui se forment autour des dépôts de cristaux d'acide urique et dont la capacité de destruction de l'os est très élevée).
? Diagnostic
Le diagnostic est établi par la confirmation de la présence de cristaux d'acide urique intra-leucocytaires lors de l'examen du liquide articulaire au cours d'une crise aiguë et, dans certains cas, également lorsque le patient ne présente aucun symptôme articulaire.
La radiographie permet d'observer une érosion osseuse intra-articulaire ou à distance.
? Traitement
* Les crises de goutte peuvent être traitées avec des agents anti-gouttes ou des anti-inflammatoires non stéroïdiens. Plus le traitement commence de manière précoce, plus il est efficace.
* L'hyperuricémie peut être traitée à l'aide de médicaments qui ont pour effet de diminuer la synthèse de l'acide urique et d'augmenter la clairance rénale.
GOUTTE ARTICULAIRE
Voir : GOUTTE GOUTTE ARTICULAIRE ARTHRITE GOUTTEUSE
GOUTTIÈRE BASILAIRE
Canal incliné débouchant dans le foramen magnum et abritant la moelle allongée.
GOUTTIÈRE SACRALE
Canaux prolongeant latéralement les foramina sacraux, parcourus par les nerfs sacraux émergeant de ces derniers.
GOUTTIÈRE SOUS-PUBIENNE
Voir : SILLON OBTURATEUR (OU GOUTTIÈRE SOUS-PUBIENNE)
GOUTTIÈRE SYNAPTIQUE
Dépression située sur la membrane plasmique, ou sarcolemme, de la fibre musculaire, dans la zone de jonction de la terminaison nerveuse avec la fibre musculaire. Le bouton terminal de l'axone, également appelé bouton synaptique, s'imbrique parfaitement dans cette dépression.
GOYRAND (FRACTURE DE GOYRAND-¬SMITH)
Voir : FRACTURE DU RADIUS DISTAL (POIGNET)
GRAIN DE MILIUM
Points jaunâtres présents sur le visage de nombreux nouveau-nés, particulièrement dans la région du nez. Ils correspondent à une accumulation de graisse et disparaissent en quelques jours.
GRAISSE SOUS-CUTANÉE
Accumulation de tissu adipeux localisée sous les couches de la peau, en contact avec l'hypoderme auquel elle sert de capitonnage.
GRAND ÉPIPLOON
Voir : GRAND OMENTUM (OU GRAND ÉPIPLOON, OU ÉPIPLOON GASTRO-COLIQUE)
GRAND LIGAMENT PLANTAIRE
Voir : LIGAMENT PLANTAIRE LONG (OU GRAND LIGAMENT PLANTAIRE, OU LIGAMENT CALCANÉO-CUBOÏDO-MÉTATARSIEN)
GRAND LIGAMENT SACRO-SCIATIQUE
Voir : LIGAMENT SACRO-TUBÉRAL (OU GRAND LIGAMENT SACRO-SCIATIQUE)
GRAND OMENTUM (OU GRAND ÉPIPLOON, OU ÉPIPLOON GASTRO-COLIQUE)
Membrane unissant la partie inférieure de l'estomac et le côlon transverse au niveau de la grande courbure de l'estomac. Cette membrane est reliée au côlon, mais passe également devant celui-ci et se fixe en avant de l'intestin grêle, formant le grand tablier épiploïque. Les artères gastro-omentales circulent entre ses parois et émettent des branches artérielles omentales.
GRAND TROCHANTER
Éminence volumineuse située sur la partie postéro-externe de la base du col du fémur. Il donne insertion aux muscles qui relient le pelvis au fémur.
GRAND TUBERCULE
Saillie volumineuse située sur la zone externe du col de l'humérus et sur laquelle s'insèrent certains muscles qui relient ce dernier à la scapula.
GRANDE AILE (OS SPHÉNOÏDE)
Les grandes ailes, au nombre de deux, s'ouvrent en éventail à partir des parois latérales du corps de l'os sphénoïde. La face supérieure de la grande aile est concave et fait partie du plancher de la base du crâne. Sa face antérieure contribue à former la paroi de la cavité orbitaire. Sa face externe, convexe, fait partie de la fosse temporale de la face externe du crâne, située entre l'os frontal et l'os pariétal.
GRANDE ANASTOMOTIQUE ARTÉRIELLE
Voir : ARTÈRE DESCENDANTE DU GENOU (OU GRANDE ANASTOMOTIQUE ARTÉRIELLE)
GRANDE CIRCULATION (OU CIRCULATION SYSTÉMIQUE)
Circuit parcouru par le sang artériel du ventricule gauche vers tous les tissus de l'organisme, puis, au retour, vers l'atrium droit sous forme de sang veineux. Sur ce parcours, le sang artériel apporte aux cellules l'oxygène dont il est chargé et, une fois ce transfert effectué, recueille le dioxyde de carbone résiduel et les déchets.
GRANDE COURBURE DE L'ESTOMAC
Côté gauche de l'estomac, à la forme convexe.
GRANDE INCISURE ISCHIATIQUE
Large échancrure située sur le bord postérieur de l'os coxal et par laquelle passent, à leur sortie du pelvis, un groupe de muscles, de vaisseaux sanguins et de nerfs qui se dirigent vers la cuisse, le périnée ou la région fessière.
GRANDE LÈVRE
Les grandes lèvres sont deux plis cutanés situés à l'extérieur des petites lèvres. Elles sont de couleur rosée dans leur partie antérieure et deviennent plus sombres dans leur partie postérieure.
GRANDE VEINE AZYGOS
Voir : VEINE AZYGOS (OU GRANDE VEINE AZYGOS)
GRANDE VEINE DU COeUR
Veine suivant le sillon coronaire et recueillant le sang veineux des branches du côté gauche pour le transporter jusqu'au sinus coronaire.
GRANDE VEINE PANCRÉATIQUE
Prolongement de la veine pancréatique inférieure qui finit par fusionner avec la veine splénique.
GRANDE VEINE SAPHÈNE (OU VEINE SAPHÈNE INTERNE)
Grosse veine du réseau veineux superficiel du membre inférieur, qui naît au niveau de l'arcade veineuse dorsale du pied. Après être passée devant la malléole médiale de la cheville à un niveau très superficiel, elle parcourt la partie interne de la jambe et continue ensuite jusqu'en haut de la cuisse pour déboucher dans la veine fémorale commune. Tout au long de son trajet, elle reçoit les veines superficielles de la jambe, du genou et de la cuisse, les veines pudendales externes et la veine saphène accessoire, qui transporte le sang veineux de la partie postérieure de la cuisse. Elle longe le genou dans la partie postérieure du condyle médial du fémur, ce qui explique qu'elle apparaisse dans la vue postérieure du genou. Cette veine reçoit également une branche communicante de la petite veine saphène.
GRANULOCYTE NEUTROPHILE NON SEGMENTÉ
Il constitue l'étape préliminaire de la maturation du granulocyte dont le noyau ne s'est pas encore segmenté.
GRANULOCYTE POLYNUCLÉAIRE BASOPHILE
Leucocyte doté de plusieurs noyaux et dont le cytoplasme inclut des granulations de couleur pourprée. Les granulocytes polynucléaires basophiles forment, avec les neutrophiles et les éosinophiles, le groupe des granulocytes. Ils ont également une fonction immunitaire.
GRANULOCYTE POLYNUCLÉAIRE ÉOSINOPHILE
Leucocyte doté de plusieurs noyaux et dont le cytoplasme est de couleur rouge-jaune. Son action défensive consiste à bloquer les antigènes par le biais de complexes antigène-anticorps qui se forment en cas de pénétration de substances étrangères dans l'organisme.
GRANULOCYTE POLYNUCLÉAIRE NEUTROPHILE
Leucocyte doté de plusieurs noyaux et dont le cytoplasme inclut des granulations de couleur violacée. Les granulocytes polynucléaires neutrophiles ont une fonction essentiellement immunitaire et se situent à proximité des zones favorables aux bactéries afin de les détruire via un processus nommé phagocytose.
GRANULOMATOSE DE WEGENER
Vascularite touchant les artères de petit calibre, les capillaires et les veinules, caractérisée par la formation de granulomes (nodules inflammatoires constitués essentiellement par les cellules du système macrophage mononucléaire) dans les voies respiratoires.
Elle peut également toucher le rein (en provoquant une glomérulonéphrite), les yeux, la peau et le système nerveux.
? Symptomatologie
Les premières manifestations touchent fréquemment les voies respiratoires supérieures. Une sinusite chronique avec écoulement de matériel purulent, des saignements de nez (épistaxis), une ulcération de la muqueuse nasale, des otites moyennes, etc., peuvent notamment apparaître.
Lorsque les poumons sont atteints, on constate l'apparition de toux, d'hémoptysie (expectoration sanguinolente) et de difficultés respiratoires.
Si les reins sont touchés, cela peut conduire à une insuffisance rénale.
L'affection oculaire se manifeste sous la forme d'exophtalmie (protrusion du bulbe de l'œil), de conjonctivite, de sclérite, etc.
Des symptômes non spécifiques, comme de la fièvre, une perte de poids, des douleurs musculaires ou articulaires, peuvent également apparaître.
? Diagnostic
L'examen sanguin présente des anomalies non spécifiques, telles qu'une anémie, une augmentation de la vitesse de sédimentation des globules rouges (VSG) ou encore une leucocytose (augmentation du nombre de globules blancs).
La détection d'anticorps anticytoplasmes des polynucléaires neutrophiles (anticorps ANCA) est importante.
Le diagnostic définitif est établi par une biopsie.
? Traitement
* Le traitement à base cyclophosphamide (médicament immunosuppresseur), combiné aux corticoïdes, permet une amélioration clinique dans 90% des cas.
GROS INTESTIN
Tube de calibre supérieur à celui de l'intestin grêle, dont il est le prolongement et qu'il encadre extérieurement. Il permet l'absorption de l'eau contenue dans les aliments. Les restes alimentaires qui n'ont pas été assimilés vont progressivement former la matière fécale qui constituera les fèces. Le gros intestin comprend plusieurs parties.
GROSSESSE ECTOPIQUE GROSSESSE EXTRA-UTÉRINE (GEU) GROSSESSE PÉRITONÉALE
Elle survient lorsqu'un ovule fécondé s'implante en dehors de la cavité utérine, le plus souvent dans une trompe utérine, au niveau de la partie ampullaire, mais elle peut également se développer dans l'ovaire ou dans la cavité abdominale.
Elle est provoquée par un retard du passage de l'ovule fécondé dans les trompes pour rejoindre l'utérus.
En règle générale, elle est due à des processus cicatriciels des trompes utérines après une chirurgie pelvienne ou à une maladie inflammatoire pelvienne (MIP). Elle survient également plus souvent chez les femmes ayant des antécédents de grossesse ectopique, de ligature des trompes utérines (ou ligature tubaire), d'endométriose, etc.
Elle peut disparaître spontanément (avortement tubaire) ou continuer à se développer jusqu'à la rupture de la trompe, ce qui provoquera une hémorragie intra-péritonéale importante et un choc hypovolémique.
? Symptomatologie
La patiente présente une aménorrhée (absence de menstruations), des douleurs abdominales ou pelviennes et des métrorragies peu abondantes accompagnées de l'émission de caduque utérine.
Si la rupture de la trompe utérine se produit (rupture tubaire), on obtient alors un tableau d'abdomen aigu (douleur abdominale intense et signes d'irritation péritonéale), qui peut rapidement évoluer vers un collapsus cardiocirculatoire.
? Diagnostic
L'échographie transvaginale peut permettre de détecter la présence d'un embryon dans la trompe utérine.
On observe également une augmentation du taux de gonadotrophine chorionique, même si les valeurs constatées sont inférieures à celles observées lors d'une grossesse normale.
Le diagnostic de certitude est obtenu grâce à une laparoscopie (exploration de la cavité abdominale à l'aide d'un appareil à fibre optique) et à un examen anatomopathologique.
? Traitement
* En début de grossesse, on peut se contenter de réaliser des observations et des contrôles périodiques en effectuant des échographies et en espérant la résolution spontanée du problème.
* Il est également possible d'administrer des cytostatiques (qui ont pour effet de bloquer la division cellulaire), par voie orale ou intraveineuse ou en procédant à une injection directement dans le sac gestationnel.
* Le traitement chirurgical s'effectue par laparoscopie (exploration de la cavité abdominale à l'aide d'un appareil à fibre optique), avec pour objectif de préserver l'intégrité de la trompe si la patiente souhaite toujours avoir un enfant.
* Si la rupture de la trompe utérine se produit, l'ablation de celle-ci s'impose et peut être réalisée par laparoscopie.
GROSSESSE EXTRA-UTÉRINE (GEU)
Voir : GROSSESSE ECTOPIQUE GROSSESSE EXTRA-UTÉRINE (GEU) GROSSESSE PÉRITONÉALE
GROSSESSE PÉRITONÉALE
Voir : GROSSESSE ECTOPIQUE GROSSESSE EXTRA-UTÉRINE (GEU) GROSSESSE PÉRITONÉALE
GUILLAIN
Voir : SYNDROME DE GUILLAIN-BARRÉ
GYRUS CÉRÉBRAL (OU CIRCONVOLUTION CÉRÉBRALE)
La surface externe des deux hémisphères est parcourue de grands sillons délimitant les gyrus cérébraux. Cette disposition est due à la nécessité de loger une grande quantité de tissu cérébral dans une cavité fermée, telle que le crâne. Les gyrus reçoivent le nom de la région dans laquelle ils se trouvent : gyrus frontal supérieur, gyrus temporal moyen, gyrus pré-central, etc.
HALLUS (OU HALLUX) VALGUS. OIGNON
Déviation latérale du 1er doigt de pied par rapport à l'axe du 1er os métatarsien.
Le 1er doigt de pied présente progressivement une subluxation de son articulation avec le 1er os métatarsien, ce qui a pour effet de provoquer une proéminence de la tête de celui-ci à travers la peau (oignon).
Le frottement à l'intérieur de la chaussure provoque une hyperkératose et une inflammation de l'articulation (bursite).
? Symptomatologie
On l'observe plus fréquemment chez les femmes, comme conséquence du port de chaussures étroites.
Les principaux symptômes sont des douleurs au niveau de l'articulation métatarso-phalangienne du 1er doigt de pied, ainsi que des douleurs et une déformation au niveau des griffes des doigts de pied adjacents.
Une érosion (ou exulcération) de la surface du cor métatarsien avec infection de la bourse séreuse (bursite aiguë) peut apparaître.
? Diagnostic
Une radiographie permet d'évaluer l'augmentation de l'angle entre le 1er et le 2e métatarsien.
? Traitement
* Le meilleur traitement est la solution préventive, qui consiste à utiliser des chaussures convenables (larges, avec peu de talons et resserrées au niveau du coup de pied).
* La plupart du temps, lorsque le tableau clinique est installé, le traitement est orthopédique (ou conservateur), basé sur l'administration d'analgésiques et l'utilisation de semelles orthopédiques.
* Lorsque la douleur est telle qu'elle en devient incapacitante, le traitement chirurgical est alors préconisé.
HAMATUM
Le plus interne des os de la rangée distale du carpe. Il présente une proéminence, ou hamulus, sur lequel s'insèrent certains ligaments du carpe. Il s'articule en bas avec le 4e et le 5e métacarpiens, en haut avec le triquétrum et, à l'extérieur, avec le capitatum.
HANCHE
Bord saillant situé sous la ceinture, de part et d'autre du pelvis, et qui correspond aux saillies formées par les os coxaux.
HANCHE
Voir : LUXATION CONGÉNITALE DE LA HANCHE MALADIE LUXANTE DE LA HANCHE DYSPLASIE LUXANTE DE LA HANCHE