Dictionnaire anatomie

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FRACTURE DU RACHIS CERVICAL
La fracture du rachis cervical survient généralement chez les jeunes adultes, plus prédisposés aux accidents.
On observe une atteinte neurologique dans 50% des cas, parmi lesquels 10% peuvent être détectés tardivement car ils ne sont pas évidents au moment de l'accident.
Dans 80% des cas, les fractures du rachis cervical se produisent entre les vertèbres C3 et C7.
Les fractures survenant dans la région située entre les vertèbres C1 et C2 sont rares, mais peuvent être mortelles.
L'atlas peut être touché par compression entre le crâne et la vertèbre C2, ou par compression axiale latéralisée contre une des masses latérales. La fracture de Jefferson est une fracture de l'arc antérieur et postérieur de l'atlas, généralement accompagnée d'un déplacement des masses latérales.
La stabilité de la fracture dépend de l'état (rupture ou non) du ligament transverse. La région située entre les vertèbres C3 et C7 peut être touchée par différents mécanismes. Le plus courant est celui de la flexion-compression, phénomène au cours duquel la force est appliquée sur le crâne de l'arrière (en haut) vers l'avant ou est induite par une décélération brusque, au cours de laquelle le tronc reste fixe et la tête est projetée vers l'avant. L'hyperextension est un mécanisme au cours duquel la force est produite par un choc arrière violent. Si le véhicule n'est pas équipé d'appui-tête, la tête de l'automobiliste subit une lésion cervicale provoquée par un mouvement très brusque de la tête de l'avant vers l'arrière (syndrome du « coup du lapin »). Ce mécanisme peut être à l'origine de lésions médullaires graves, y compris de la tétraplégie.
? Symptomatologie
D'un point de vue clinique, en cas de lésion de la région située entre les vertèbres C1 et C2, on observe une douleur sous-occipitale lorsqu'une pression axiale est exercée sur le crâne ou à chaque mouvement de la tête.
Le patient présente une raideur spontanée du cou.
Les fractures qui surviennent dans la région située entre les vertèbres C3 et C7 doivent être suspectées chez les patients polytraumatisés ou chez les personnes ayant subi un traumatisme crânio-encéphalique et qui présentent des signes d'ébriété.
Des symptômes neurologiques, provoqués par une lésion médullaire radiculaire ou une atteinte des plexus nerveux, peuvent également survenir.
? Diagnostic
Lors de l'examen du patient, il est important de ne pas faire bouger la tête.
L'examen radiologique permet d'établir un diagnostic précis.
La tomographie axiale assistée par ordinateur et l'imagerie par résonance magnétique (IRM) sont utiles pour évaluer le degré de déplacement des fragments osseux ou des tissus mous susceptibles d'envahir le canal de la moelle spinale.
L'examen neurologique peut être normal ou faire apparaître une atteinte monoradiculaire ou une atteinte du plexus cervical ou brachial, une lésion médullaire partielle ou une tétraplégie.
? Traitement
* Les fractures stables dans cette région surviennent généralement entre les vertèbres C1 et C2 et doivent être immobilisées à l'aide d'un collier cervical simple, d'un collier mini-minerve, également appelé collier de Philadelphie, ou d'un plâtre.
* La fracture de Jefferson peut nécessiter un traitement chirurgical en cas de grande instabilité.
* En cas de fracture dans la région située entre les vertèbres C3 et C7, sans lésion neurologique ni déplacement, le traitement est généralement orthopédique (ou conservateur) et son principal objectif est d'empêcher toute lésion neurologique.
* En cas de lésions de la moelle spinale, le traitement doit intervenir le plus tôt possible, le pronostic étant ainsi plus favorable que si le problème est traité plus tardivement. Le pronostic est également meilleur lorsque les dommages subis par la moelle spinale sont partiels.
* Il faut essayer de réduire la fracture au moyen de la traction crânienne.
* Si la manœuvre ne réussit pas, il est impératif de recourir au traitement chirurgical sans délai.
FRACTURE DU RACHIS THORACO-LOMBAL
La colonne vertébrale (ou rachis) est divisée en trois piliers qui forment une unité fonctionnelle : le pilier antérieur, formé par la partie antérieure des corps vertébraux, le pilier médial, constitué par la partie postérieure des corps vertébraux et le pilier postérieur, formé par les pédicules, les lames, les processus articulaires transverses, les processus épineux transverses et l'ensemble des ligaments.
La lésion de deux des piliers, ou des trois, conditionne l'apparition d'une instabilité.
Le mécanisme le plus fréquent à l'origine de ce type de fractures est la flexion-compression du pilier antérieur de la colonne, lors de laquelle la vertèbre est écrasée au niveau de sa partie antérieure et prend la forme d'un os cunéiforme.
? Symptomatologie
Le patient présente une contracture musculaire et des douleurs lors de la percussion des processus épineux.
Dans les cas les plus graves, des signes d'atteinte neurologique peuvent apparaître : parésie, anesthésie, hyposthénie ou altération des réflexes ostéotendineux.
Les réflexes médullaires, plus particulièrement le réflexe bulbocaverneux, doivent être évalués.
? Diagnostic
L'examen radiologique permet d'établir le diagnostic. La tomographie axiale assistée par ordinateur est suffisamment précise pour permettre de déterminer le corps vertébral touché.
? Traitement
* Les fractures stables exigent du repos, avec ou sans immobilisation externe.
* Les lésions graves, qui présentent une instabilité et sont à l'origine d'une atteinte neurologique, doivent être traitées chirurgicalement.
FRACTURE DU RADIUS DISTAL (POIGNET)
Les fractures du radius distal surviennent généralement suite à une chute sur le talon de la main. Elles se produisent plus fréquemment chez les patients d'âge avancé.
La présentation clinique peut varier de la simple fissure du processus styloïde du radius, à l'éclatement de l'épiphyse distale avec destruction de toute l'articulation radio-carpienne et radio-ulnaire.
En fonction des traits de fracture et de la position du fragment distal, on distingue différents types de fractures, parmi lesquels la fracture de Pouteau-Colles est la plus fréquente. Celle-ci présente un déplacement dorsal et radial du fragment distal, ce qui provoque une déformation en dos de fourchette. Le trait de fracture est toujours extra-articulaire.
? Symptomatologie
En règle générale, elle survient chez les personnes de plus de 40 ans, avec des antécédents de chute sur le talon de la main.
On observe une douleur intense, une impotence fonctionnelle, des ecchymoses palmaires, une augmentation du volume du poignet et de la main, ainsi qu'une déformation caractéristique en dos de fourchette.
? Diagnostic
La radiographie sur deux plans, antéro-postérieur et latéral, confirme le diagnostic et donne des informations sur les caractéristiques anatomiques de la fracture.
? Traitement
* Il est possible de tenter une réduction orthopédique suivie d'une immobilisation à l'aide d'un plâtre. Cependant, si des signes de déplacement sont constatés, il est nécessaire de procéder à une fixation interne ou externe de la fracture.
* En règle générale, le traitement chirurgical s'impose chez les patients jeunes, ou en cas de fracture de Goyrand-Smith, de fracture de Rhea Barton et de fracture d'Hutchinson.
* Les principales complications engendrées par ces fractures sont :
  • la compression du nerf médian ;
  • une dystrophie réflexe des tissus nerveux et vasculaires (maladie de Sudeck) ;
  • une rupture tardive du tendon du muscle long extenseur du pouce ;
  • de l'arthrose post-traumatique.
FRACTURE DU TIBIA (DIAPHYSE)
Les fractures de la diaphyse du tibia sont les fractures diaphysaires les plus courantes de l'organisme.
Il s'agit fréquemment de fractures ouvertes et un syndrome compartimental, ou syndrome de compression des loges, est susceptible de se produire.
En règle générale, elles sont le résultat d'un traumatisme direct violent.
? Symptomatologie
Le patient présente des douleurs, une impotence fonctionnelle, un œdème et des ecchymoses.
En règle générale, on observe un déplacement et une déviation des axes du membre inférieur.
? Diagnostic
Une radiographie est indispensable. Elle doit englober la totalité du tibia et, dans la mesure du possible, les deux articulations (genou et cheville).
Il est impératif de rechercher une lésion associée de la fibula.
Il est également important d'évaluer les éventuelles lésions vasculaires et neurologiques, ainsi que les atteintes de la peau.
? Traitement
* Pour les fractures sans déplacement ou avec un déplacement léger, le traitement orthopédique (ou conservateur) est parfaitement adapté.
* Les fractures ouvertes nécessitent une fixation externe et, en cas de fixation interne, l'utilisation du clou intra-médullaire doit être préférée aux plaques.
FRACTURE OUVERTE OU EXPOSÉE
Terme utilisé lorsque le foyer de fracture communique avec l'extérieur à travers une plaie. Les fractures ouvertes peuvent être dues à une lésion des tissus mous par les fragments osseux (de l'intérieur vers l'extérieur) ou à une agression traumatique à l'origine de la fracture (de l'extérieur vers l'intérieur).
Ce type de fractures s'accompagne d'un risque de contamination et d'infection de la peau, du tissu cellulaire sous-cutané et des os (ostéomyélite), complication la plus grave susceptible de survenir dans ce cas.
? Symptomatologie
Les signes et les symptômes propres à la fracture viennent s'ajouter à ceux de la lésion des tissus mous (peau, tissus cellulaires sous-cutanés, muscles, vaisseaux et nerfs).
En fonction de l'importance du traumatisme, la fracture ouverte peut se présenter aussi bien sous la forme d'une petite plaie, avec des signes minimes de contusion et de contamination, que sous la forme d'une plaie importante avec des dommages au niveau des structures nerveuses et vasculaires et des signes évidents de dévitalisation et de dévascularisation des tissus mous touchés.
? Diagnostic
Pour établir le diagnostic, il convient de commencer par un examen physique complet, incluant les signes vitaux, l'état de conscience, la température et la coloration de la peau, etc.
La possibilité que le blessé puisse être polytraumatisé doit être envisagée. Il est donc impératif d'examiner le patient des pieds à la tête et de rechercher les lésions associées.
Au niveau de la zone de fracture, il est important d'évaluer l'ampleur des lésions des tissus mous, des artères ou des veines, l'importance de l'hémorragie et les atteintes neurologiques.
L'examen radiographique doit englober la totalité de l'os fracturé, y compris les articulations distale et proximale.
? Traitement
* Les fractures ouvertes sont une urgence médicale.
* La première phase du traitement consiste à prévenir tout risque d'infection, à immobiliser les fragments osseux et à recouvrir l'os avec les tissus mous.
* Le traitement de la fracture à proprement parler est secondaire.
* Il convient tout d'abord de procéder à l'ablation des tissus dévitalisés et morts et d'essayer de refermer la plaie.
* En même temps, des antibiotiques et une prophylaxie antitétanique doivent être administrés.
* La stabilisation de la fracture s'effectue au moyen d'une fixation externe ou, dans les cas exceptionnels, à l'aide d'un clou intra-médullaire. La fixation externe consiste à insérer des clous perpendiculaires à l'os à travers la peau, en différents points, loin du foyer de fracture, clous qui sont reliés entre eux au moyen de barres latérales.
FRACTURE SUPRA-CONDYLIENNE
Voir : FRACTURE DU COUDE (EXTRÉMITÉ DISTALE DE L'HUMÉRUS)
FRANGE DE LA TROMPE
Nombreux prolongements en forme de languettes irrégulières, situés sur le bord de l'infundibulum de la trompe utérine. Leur extrémité reste libre dans la cavité abdominale. On les appelle également franges du pavillon.
FREIN DE LA LANGUE
Cordon fibreux et proéminent, sorte de repli de la muqueuse qui tapisse la face inférieure de la langue. Il relie celle-ci au plancher de la bouche.
FREIN DE LA LÈVRE
Cordon fibreux unissant la muqueuse gingivale, à hauteur de la ligne médiane, et la partie postérieure de la muqueuse labiale. Il existe un frein de la lèvre supérieure et un frein de la lèvre inférieure.
FREIN DU CLITORIS
Repli cutané situé sur la partie antérieure des petites lèvres, qui se rejoignent en avant du clitoris, imitant la structure du frein du prépuce chez l'homme.
FREIN DU PRÉPUCE
Repli cutané qui relie le prépuce et le gland à la face postérieure du pénis.
FRONT
Zone située dans la partie supérieure de la face, entre les arcades supra-orbitaires et le début du crâne, sous le bord antérieur du cuir chevelu.
FUNDUS DE L'ESTOMAC
Partie supérieure des trois sections composant l'estomac (fundus, corps et antre pylorique). Le fundus se caractérise par sa forme voûtée qui épouse celle de la face inférieure du muscle diaphragme séparant les cavités abdominale et thoracique.
GAINE DE MYÉLINE
Couverture lipoprotéique enveloppant le prolongement de la cellule nerveuse, ou axone, constituée de lipoprotéines et produite par certaines cellules gliales. Elle exerce une fonction de soutien et augmente la vitesse de transmission de l'influx nerveux. Cette substance est formée de cellules pourvues d'un noyau, appelées cellules de Schwann.
GAINE DES TENDONS DES MUSCLES FLÉCHISSEURS
Gaines enveloppant, à la manière d'un manchon, chacun des cinq tendons des muscles fléchisseurs à leur arrivée au niveau des orteils. Elles constituent un prolongement du fascia plantaire.
GAINE DU MUSCLE DROIT DE L'ABDOMEN
Gaine fasciale recouvrant le muscle droit de l'abdomen et qui se prolonge latéralement par la gaine des muscles latéraux de l'abdomen. Son bord interne rejoint la gaine du muscle controlatéral pour former la ligne blanche. Ses parties supérieure et inférieure présentent les mêmes points d'insertion que le muscle droit de l'abdomen.
GAINE DU TENDON DU LONG FLÉCHISSEUR DU POUCE
Sur son parcours palmaire et digital, ce tendon est recouvert d'une gaine synoviale qui lui est propre, indépendante de celle des autres muscles fléchisseurs.
GAINE SYNOVIALE DES MUSCLES FIBULAIRES
Enveloppe séreuse recouvrant les tendons des muscles long fibulaire et court fibulaire au niveau de l'articulation de la cheville et qui leur permet de glisser grâce au liquide synovial qu'elle contient. Elle se dédouble dans sa zone supérieure, créant ainsi une gaine pour chacun des deux tendons.
GAINE SYNOVIALE DES MUSCLES FLÉCHISSEURS DES DOIGTS
Les tendons des fléchisseurs des doigts (superficiels et profonds) sont recouverts, dans leur parcours palmaire, d'une gaine synoviale contenant un fluide lubrifiant qui leur permet de glisser. Lorsqu'ils arrivent aux doigts, cette gaine se divise pour recouvrir chacun des doigts.
GAINE SYNOVIALE DU MUSCLE LONG EXTENSEUR DE L'HALLUX
Gaine qui, tel un sac, recouvre le tendon du muscle long extenseur de l'hallux, au niveau de son passage sous le rétinaculum inférieur des muscles extenseurs, et lui permet de glisser grâce au liquide synovial qu'elle contient.
GAINE SYNOVIALE DU MUSCLE LONG EXTENSEUR DES ORTEILS
Enveloppe séreuse recouvrant le tendon du muscle long extenseur des orteils au niveau de son passage sous le rétinaculum inférieur des muscles extenseurs, et qui lui permet de glisser grâce au liquide synovial qu'elle contient.
GAINE SYNOVIALE DU MUSCLE LONG FLÉCHISSEUR DES ORTEILS
Enveloppe séreuse recouvrant le tendon du muscle long fléchisseur des orteils au niveau de son passage sous le rétinaculum des muscles fléchisseurs des orteils, et qui lui permet de glisser plus facilement dans cette zone.
GAINE SYNOVIALE DU MUSCLE TIBIAL ANTÉRIEUR
Enveloppe séreuse protégeant le tendon du muscle tibial antérieur au niveau de son passage sous les branches supérieure et inférieure du rétinaculum inférieur des muscles extenseurs, et permettant ainsi au tendon de glisser dans le sillon.
GAINE SYNOVIALE DU MUSCLE TIBIAL POSTÉRIEUR
Enveloppe séreuse recouvrant le tendon du muscle tibial postérieur au niveau de son passage sous le rétinaculum des muscles fléchisseurs des orteils, et lui permettant ainsi de glisser.
GAINE SYNOVIALE DU TENDON DU MUSCLE LONG FLÉCHISSEUR DE L'HALLUX
Enveloppe séreuse recouvrant le tendon du muscle long fléchisseur de l'hallux au niveau de son passage sous le rétinaculum des muscles fléchisseurs des orteils, et lui permettant ainsi de glisser.
GALACTOSE-6-SULFATASE (MALADIE DE MORQUIO)
Voir : MUCOPOLYSACCHARIDOSES
GALACTOSÉMIE
Maladie génétique du métabolisme du galactose, glucide contenu dans le lactose du lait, dans laquelle le cycle métabolique de cette substance est incomplet. Le galactose s'accumule alors dans les différents tissus et provoque des dommages oculaires, hépatiques, rénaux et neurologiques. Elle est due à un déficit d'une enzyme appelée galactose-1-phosphate-uridyl-transférase.
? Symptomatologie
Les symptômes de cette maladie apparaissent au cours de l'enfance, dans certains cas au cours de la période néonatale, et font penser à une infection généralisée. Cependant, la plupart du temps ils se manifestent plus tardivement, sous la forme d'affection hépatique et rénale, de cataracte ou d'atteinte du système neurologique.
? Diagnostic
Vérifier la présence de galactose dans les urines est le moyen le plus facile de faire un premier diagnostic pour cette maladie, puisque une simple bandelette réactive suffit.
Ensuite, le diagnostic doit être complété par un examen sanguin au cours duquel on vérifie le déficit enzymatique et par un test génétique.
Il est possible d'effectuer un dépistage prénatal.
? Traitement
* La principale mesure thérapeutique consiste à suivre, à vie, un régime sans galactose. Régulièrement, on vérifie la concentration de ce sucre et de ses métabolites au cours d'examens sanguins.
* L'alimentation infantile doit être composée de préparations lactées sans lactose.
GALÉA APONÉVROTIQUE
Membrane fibreuse recouvrant la région supérieure du crâne et qui sépare le cuir chevelu des os constituant sa base osseuse. Elle est fermement fixée à la peau au-dessus de l'os. Elle constitue le point de départ des muscles peauciers du crâne.
GALEAZZI (FRACTURE DE)
Voir : FRACTURE DE L'AVANT-BRAS
GANGLION AORTICO-RÉNAL
Ils sont situés près de l'origine des artères rénales et reçoivent des branches du nerf petit splanchnique.
GANGLION CERVICAL MOYEN SYMPATHIQUE
Ganglion de petite taille d'où partent les rameaux cardiaques cervicaux moyens du tronc sympathique, ainsi que d'autres rameaux vasculaires.
GANGLION CERVICAL SUPÉRIEUR SYMPATHIQUE
L'innervation sympathique du cœur provient des ganglions cervicaux. Le ganglion supérieur, très volumineux, est le point de départ des rameaux cardiaques cervicaux supérieurs du tronc sympathique, ainsi que de rameaux pharyngiens, laryngiens, œsophagiens et vasculaires.
GANGLION CERVICO-THORACIQUE (OU STELLAIRE)
Ganglion né de la fusion du ganglion cervical inférieur et du premier ganglion thoracique. Il donne naissance aux branches cardiaques thoraciques du tronc sympathique ainsi qu'à d'autres branches vasculaires et vertébrales.
GANGLION CILIAIRE (OU OPHTALMIQUE DE WILLIS)
Ganglion nerveux se trouvant sur le parcours de l'une des ramifications du nerf ophtalmique, provenant du nerf trijumeau. Il est rejoint par la branche inférieure du nerf oculomoteur (qui contient des fibres autonomes) et se dirige ensuite vers les muscles ciliaire et sphincter de la pupille.
GANGLION COCHLÉAIRE (OU DE CORTI)
Ganglion nerveux situé sur l'axe vertical de la cochlée, ou limaçon, où il reçoit les ramifications nerveuses issues de l'organe spiral (ou de Corti) du conduit cochléaire, dans lequel les stimuli sonores sont transformés en impulsions nerveuses. Il constitue l'origine des fibres qui forment le nerf cochléaire.
GANGLION COeLIAQUE
Ces ganglions, également appelés ganglions semi-lunaires, se situent de chaque côté de l'artère cœliaque. Ils reçoivent les nerfs grand splanchnique et petit splanchnique, branches du tronc sympathique, ainsi que des ramifications du nerf vague. À leur périphérie se tisse un réseau nerveux très complexe formant le plexus cœliaque et donnant naissance aux plexus hépatique, splénique et de la petite courbure de l'estomac.
GANGLION DE CORTI
Voir : GANGLION COCHLÉAIRE (OU DE CORTI)
GANGLION DE GASSER
Voir : GANGLION TRIGÉMINAL (OU SEMI-LUNAIRE, OU DE GASSER)
GANGLION DE SCARPA
Voir : GANGLION VESTIBULAIRE (OU DE SCARPA)
GANGLION GÉNICULÉ
Ganglion se trouvant sur le parcours du nerf facial, au niveau de la courbure, ou genou, que forme celui-ci à l'intérieur de la partie pétreuse de l'os temporal. Il donne naissance aux fibres composant le nerf sensitif appelé nerf intermédiaire ou intermédiaire de Wrisberg.