Dictionnaire anatomie

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FASCIA DU MUSCLE OBLIQUE EXTERNE DE L'ABDOMEN (OU MUSCLE GRAND OBLIQUE)
Gaine puissante recouvrant le muscle oblique externe de l'abdomen, qui émet, à son arrivée dans la région inguinale, un prolongement en forme de cordon fibreux, le ligament inguinal, et une membrane, le ligament lacunaire.
FASCIA ENDOTHORACIQUE
Membrane fibreuse parcourant intérieurement la cavité thoracique, entre la paroi externe de la plèvre et la paroi interne des muscles intercostaux intimes. Le fascia endothoracique s'épaissit dans sa partie postérieure.
FASCIA GLUTÉAL
Membrane aponévrotique épaisse recouvrant les muscles glutéaux. Le fascia glutéal émet des cloisons internes qui séparent les muscles grand glutéal, moyen glutéal, piriforme, etc. Il commence sur la crête iliaque et se termine dans la cuisse où il se confond avec le fascia lata.
FASCIA ILIAQUE
Membrane tendineuse tapissant les faces internes des muscles grand psoas et coxal, tendue de leur point d'origine supérieur jusqu'à leur insertion fémorale. Le bord interne du fascia iliaque adhère aux corps des vertèbres lombales au niveau desquels il fusionne avec le ligament longitudinal antérieur.
FASCIA INFRA-ÉPINEUX
Couche membraneuse recouvrant le muscle infra-épineux et occupant la quasi-totalité de la face postérieure de la scapula. Elle s'étend ensuite vers la tête de l'humérus qu'elle maintient dans son articulation.
FASCIA INTEROSSEUX DORSAL (OU DORSAL PROFOND DE LA MAIN)
Membrane située sous les tendons extenseurs des doigts, qui unit entre eux les métacarpiens dans leur partie postérieure.
FASCIA INTEROSSEUX PALMAIRE (OU APONÉVROSE PALMAIRE PROFONDE, OU APONÉVROSE INTEROSSEUSE ANTÉRIEURE)
Il s'étend sur les espaces interosseux et adhère au bord antérieur des métacarpiens. De ce fascia, partent des cloisons perpendiculaires qui rejoignent l'aponévrose palmaire en délimitant les loges renfermant les muscles et les tendons de la paume de la main.
FASCIA LATA (OU APONÉVROSE FÉMORALE)
Membrane aponévrotique qui recouvre les muscles de la cuisse et les entoure à la manière d'une gaine. Le fascia lata s'étend depuis la zone pelvienne jusqu'au genou. Il forme à l'arrière un prolongement inférieur du fascia glutéal et s'insère à l'avant sur le ligament inguinal, la branche ischio-pubienne et le pubis. Il se prolonge en bas par le fascia crural. Le long de son parcours, le fascia lata émet des branches membraneuses internes qui enveloppent les muscles périphériques.
FASCIA PLANTAIRE
Membrane épaisse de forme triangulaire, recouvrant les muscles plantaires, située immédiatement sous la peau. Elle s'étend de la partie postérieure du calcanéus jusqu'à la base des cinq orteils et émet des prolongements fibreux, comparables à des gaines, destinés aux muscles fléchisseurs. Entre le fascia plantaire et la peau se trouve un tissu adipeux épais jouant le rôle de capiton.
FASCIA PROFOND DU PÉNIS
Gaine membraneuse formée de fibres élastiques, recouvrant les organes érectiles du pénis (corps spongieux et corps caverneux).
FASCIA SPINAL
Puissante membrane rhomboïde, de couleur nacrée, reposant sur les crêtes iliaques et le sacrum et servant de point d'insertion inférieur aux muscles ilio-costal et longissimus thoracique.
FASCIA SUPERFICIEL DU PÉNIS
Couche qui se trouve sous la peau du pénis, à laquelle elle adhère, et qui s'étend jusqu'à l'orifice du prépuce, se repliant avec la peau lorsque celui-ci se rétracte. Il contient des fibres musculaires disposées dans le sens longitudinal et transversal.
FASCIA SUPÉRIEUR ET FASCIA INFÉRIEUR DU DIAPHRAGME URO-GÉNITAL (OU APONÉVROSE MOYENNE DU PÉRINÉE)
Membrane fibreuse occupant l'espace situé dans la partie antérieure du plancher pelvien, en arrière de la symphyse pubienne. Elle s'insère sur celle-ci et sur les branches ischiatiques, ainsi que sur les muscles transverses du périnée. C'est sur elle que repose la prostate.
FASCIA TEMPORAL
Lame fibreuse recouvrant la fosse temporale et enveloppant le muscle du même nom, auquel elle est étroitement fixée. Sa partie supérieure s'insère sur les os du crâne et sa partie inférieure, sur l'arcade zygomatique.
FASCIA THORACO-LOMBAL
Épaisse membrane tendineuse recouvrant la musculature de la zone dorsale profonde. Son bord externe fusionne avec les gaines fasciales des muscles transverse de l'abdomen, grand dorsal et dentelé postéro-inférieur.
FASCIA THORACO-LOMBAL (OU APONÉVROSE DORSO-LOMBAIRE)
Épaisse membrane aponévrotique recouvrant les muscles de la partie inférieure du dos auxquels elle donne insertion. Elle se prolonge vers le bas jusqu'à la crête iliaque.
FASCIA TRANSVERSALIS
Membrane recouvrant l'intérieur de la musculature des parois latérales, antérieure et postérieure de l'abdomen. Dans la zone postéro-latérale, le fascia transversalis passe à l'intérieur du fascia du muscle transverse, du fascia thoraco-lombal et du ligament longitudinal antérieur, séparant les viscères intra-abdominaux des muscles de la paroi postérieure de l'abdomen.
FAUX DU CERVEAU
Prolongement fibreux de la dure-mère pénétrant dans la fissure longitudinale et séparant les hémisphères cérébraux.
FÈCES (FORMATION)
Les déchets issus du produit digestif, qui n'ont pas été digérés, passent dans le gros intestin : l'eau qu'ils contiennent y est absorbée, de même que certaines substances encore exploitables, grâce à l'action de la flore intestinale. L'ensemble des déchets forme le bol fécal, qui est emmagasiné dans le rectum avant d'être expulsé. La phase digestive associée au gros intestin peut durer de 10 heures à plusieurs jours.
FÉMUR
Os long, de gros diamètre, formant le squelette de la cuisse. Sa partie supérieure présente un angle dirigé vers l'intérieur qui lui permet d'entrer en contact avec le pelvis dans l'articulation de la hanche.
FÉMUR
Voir : FRACTURE DU FÉMUR (DIAPHYSE)
FENÊTRE DE LA COCHLÉE (OU FENÊTRE RONDE)
Petit orifice arrondi faisant communiquer l'oreille moyenne avec l'oreille interne et débouchant dans la rampe tympanique (ou conduit) de la cochlée (ou limaçon). Elle est fermée par une fine membrane appelée tympan secondaire.
FENÊTRE DU VESTIBULE
Orifice situé sur la paroi interne de la cavité tympanique, faisant communiquer l'oreille moyenne et l'oreille interne. On y trouve une partie de l'os de l'oreille moyenne appelée stapes, à laquelle elle est reliée par un ligament annulaire.
FENÊTRE RONDE
Voir : FENÊTRE DE LA COCHLÉE (OU FENÊTRE RONDE)
FENTE INTERFESSIÈRE
Sillon vertical séparant les deux fesses. Dans sa partie inférieure, se situe l'orifice anal.
FENTE SPHÉNOÏDALE
Voir : FISSURE ORBITAIRE SUPÉRIEURE (OU FENTE SPHÉNOÏDALE)
FENTE VULVAIRE
Pli formé par la peau, à la jonction des grandes lèvres et des petites lèvres.
FESSE (OU MUSCLE GLUTÉAL)
Chacune des deux zones proéminentes et charnues situées sous les lombes et au-dessus des cuisses. Elles sont séparées par la fente interfessière et renferment de puissants muscles.
FEUILLET SUPÉRIEUR DU LIGAMENT CORONAIRE
Membrane unissant la partie supérieure du foie au diaphragme, et prolongement du péritoine pariétal recouvrant la face postérieure du foie.
FIBRE DE CONDUCTION DU COeUR
Les branches gauche et droite du faisceau atrio-ventriculaire contiennent des fibres appelées fibres de conduction du cœur qui, dans la région de l'apex du cœur, se ramifient et remontent sur les parois des ventricules en transmettant l'impulsion électrique à toutes les parties du muscle cardiaque. Ce réseau de fibres est plus dense dans le ventricule gauche que dans le droit.
FIBRE MUSCULAIRE
Cellule, ou unité structurelle, du muscle, dans lequel elle est disposée longitudinalement. Son diamètre est compris entre 18 et 80 micromètres. À l'intérieur, on trouve le sarcoplasme, qui est un milieu liquide, et les myofibrilles. Les fibres musculaires sont étroitement connectées à la terminaison nerveuse par l'intermédiaire de la jonction neuromusculaire, ou plaque motrice.
FIBRE MUSCULAIRE CARDIAQUE
Le muscle cardiaque est un muscle strié mais, contrairement aux autres muscles de ce type, ses cellules ou fibres musculaires sont courtes, épaisses et unies entre elles.
FIBRE MUSCULAIRE LISSE
Le muscle lisse est formé de faisceaux de cellules fusiformes de 80 à 200 µm de longueur. Ces cellules sont généralement disposées en couches, particulièrement dans les parois des organes creux (intestin, vaisseaux sanguins, bronches, etc.), bien qu'elles soient parfois entremêlées avec le tissu conjonctif qui recouvre certains organes, comme la prostate. Elles peuvent également former des unités individualisées, comme dans les muscles arrecteurs du poil ou l'appareil musculaire de l'iris.
FIBRE NERVEUSE (OU AXONE)
Prolongement du corps neuronal, de structure différenciée. Les axones constituent la plus grande partie des fibres nerveuses et des nerfs, grâce auxquels ils atteignent les différentes zones de l'organisme. Ils ont pour fonction de conduire l'impulsion nerveuse générée dans le corps de la cellule vers la plaque motrice ou vers d'autres neurones. En général, chaque neurone possède un axone unique dont la longueur est largement supérieure à celle des dendrites.
FIBRE NERVEUSE DE LA LANGUE
Fibres partant de chaque calicule (ou bourgeon) gustatif, chargées de transmettre les stimuli gustatifs générés par la saveur sous forme de stimuli (ou influx) nerveux, grâce à différents nerfs qui vont jusqu'au cerveau, plus précisément jusqu'à une zone du cortex cérébral appelée complexe operculo-insulaire.
FIBRE NERVEUSE DU NERF COCHLÉAIRE
Depuis les ganglions spiraux, partent des fibres nerveuses formant le nerf cochléaire, qui s'unit ensuite au nerf vestibulaire pour former le nerf auditif, celui-ci arrivant à la cavité crânienne par le méat acoustique interne pour pénétrer dans le bulbe rachidien.
FIBRE NERVEUSE DU TRACTUS OLFACTIF (OU BANDELETTE OLFACTIVE)
Une partie des cellules nerveuses du bulbe olfactif, appelée cellules mitrales, est reliée aux nerfs olfactifs ; l'autre partie produit des prolongements ou axones, qui transmettent les sensations olfactives au cortex cérébral par l'intermédiaire des tractus olfactifs (ou bandelettes olfactives).
FIBRE RADIAIRE
Voir : PONT RADIAIRE (OU FIBRE RADIAIRE)
FIBRE ZONULAIRE DU CRISTALLIN (OU LIGAMENT SUSPENSEUR DU CRISTALLIN)
Fibres transparentes reliant le bord interne du corps ciliaire à la périphérie du cristallin, maintenant celui-ci en position suspendue. Elles sont également appelées zonules.
FIBRILLATION ATRIALE
Il s'agit d'une des arythmies les plus fréquentes en pratique clinique.
L'activité atriale est désorganisée, sa fréquence est élevée et elle se transmet au ventricule de manière irrégulière.
? Symptomatologie
Elle peut prendre une forme aiguë, chronique ou paroxystique, chez des patients présentant ou non une pathologie cardiaque associée.
Dans certains cas, elle peut être déclenchée par le stress, l'intoxication alcoolique, les suites d'une intervention chirurgicale, des anomalies métaboliques, l'hypoxie ou l'hyperthyroïdisme.
Le patient présente généralement des palpitations irrégulières et rapides. La communication d'une fréquence élevée au ventricule peut provoquer des symptômes d'insuffisance cardiaque ou d'hypotension artérielle.
La désorganisation de la contraction atriale génère des phénomènes de stase sanguine qui favorisent la formation de caillots à l'intérieur des atriums et la survenue d'un embolisme systémique.
? Diagnostic
L'électrocardiogramme suffit généralement.
Dans certains cas, il est possible de demander un Holter ou une exploration électrophysiologique.
? Traitement
* Le traitement de la fibrillation atriale générant une atteinte hémodynamique (hypotension, angor, etc.) est la cardioversion électrique, qui consiste à appliquer une décharge électrique sur la poitrine du patient, préalablement anesthésié, dans le but de réorganiser l'activité atriale.
* En cas d'épisode aigu et en l'absence d'atteinte hémodynamique, on peut utiliser des médicaments antiarythmiques pour tenter de rétablir le rythme normal.
* Les formes chroniques nécessitent un traitement antiarythmique, afin d'éviter les fréquences ventriculaires élevées, et des anticoagulants, pour réduire le risque d'embolie systémique.