Dictionnaire anatomie

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DOS
Face dorsale du thorax se terminant sous la ligne postérieure de la ceinture.
DOS DE LA MAIN
Partie postérieure de l'extrémité distale du membre supérieur qui, grâce aux doigts, dispose d'une grande capacité de mouvements.
DOS DE LA SELLE
Surface quadrilatère située sur la face postérieure du corps de l'os sphénoïde et qui se soude avec le processus basilaire de l'os occipital. Le dos de la selle est situé immédiatement en arrière de la selle turcique.
DOS DU NEZ
Partie du nez s'étendant de sa racine, située sous la glabelle, à sa pointe.
DOUBLE BOUCLE
Coexistence de deux boucles parallèles dans une même empreinte digitale.
DOWN (SYNDROME DE)
Voir : PATHOLOGIE GÉNÉTIQUE
DRÉPANOCYTOSE
Voir : ANÉMIE À CELLULES FALCIFORMES. HÉMOGLOBINOPATHIE S. DRÉPANOCYTOSE
DUCHENNE
Voir : DYSTROPHIE MUSCULAIRE
DUCTULE BILIAIRE INTRA-LOBULAIRE
Conduit fin s'étendant entre les hépatocytes et qui recueille la bile sécrétée par ceux-ci pour la transporter vers les ductules biliaires péri-portaux.
DUCTULE BILIAIRE PÉRI-PORTAL
Conduit situé à la périphérie du lobule hépatique et qui recueille la bile transportée par les ductules biliaires intra-lobulaires. Les ductules biliaires péri-portaux confluent pour former des conduits biliaires, de calibre supérieur, qui atteignent les conduits intra-hépatiques principaux droit et gauche, chargés d'acheminer la bile jusqu'au duodénum.
DUCTULE EFFÉRENT
Conduits qui sortent du testicule en traversant l'albuginée et débouchent sur la tête de l'épididyme, auquel ils apportent les spermatozoïdes.
DUODÉNUM
Première partie de l'intestin grêle, naissant au niveau du pylore et se terminant dans le jéjunum en décrivant une trajectoire en forme de C, dont la courbure abrite la tête du pancréas.
DUPUYTREN
Voir : MALADIE DE DUPUYTREN (FIBROMATOSE PALMAIRE)
DURE-MÈRE
La plus externe, la plus épaisse et la plus résistante des méninges, membranes recouvrant le cerveau et les autres structures du système nerveux central. La dure-mère adhère au périoste, qui est la couche la plus interne de l'os crânien. Sa fonction consiste à protéger et maintenir en position les différentes structures cérébrales. Pour cela, elle produit des prolongements fibreux venant s'insérer entre les hémisphères cérébraux, etc.
DURE-MÈRE SPINALE
Comme toutes les autres parties du système nerveux central, la moelle spinale est recouverte par les méninges, trois couches membraneuses appelées, de dehors en dedans, dure-mère, arachnoïde et pie-mère. La plus externe, la dure-mère, se prolonge vers le bas, au-delà de la moelle spinale, et se termine en cul-de-sac au niveau de la 2e vertèbre sacrale.
DYSGÉNÉSIE GONADIQUE
Voir : AMÉNORRHÉE
DYSKÉRATOSE CONGÉNITALE
Voir : APLASIE MÉDULLAIRE
DYSPLASIE CERVICALE
Voir : DYSPLASIE DU COL DE L'UTÉRUS DYSPLASIE CERVICALE
DYSPLASIE DU COL DE L'UTÉRUS DYSPLASIE CERVICALE
Le col de l'utérus, ou cervix, est constitué d'une partie extra-vaginale appelée endocol (ou endocervix), recouverte par l'épithélium cylindrique, et d'une partie intra-vaginale, également désignée par le terme exocol (ou exocervix), recouverte par l'épithélium aplati stratifié (épithélium squameux). Le changement d'épithélium survient dans une zone appelée jonction squamo-cylindrique.
Lorsque certaines conditions physiologiques sont réunies, l'épithélium endocervical envahit la partie exocervicale, où il se transforme en épithélium squameux. Il arrive que ce processus échoue et génère un épithélium aplati anormal, dont les cellules sont altérées mais ne se transforment pas pour autant en cellules cancéreuses.
Sans traitement, près de 50% des cas risquent d'évoluer vers un cancer invasif.
La dysplasie du col de l'utérus est plus fréquente chez les femmes dont la vie sexuelle est dissolue (partenaires sexuels multiples), ayant eu des relations sexuelles très tôt ou une maternité précoce, ou ayant été exposées au HPV (virus du papillomavirus humain).
On parle de lésions malpighiennes intra-épithéliales (sigle anglais SIL pour Squamous Intraepithelial Lesion) ou de lésions de l'épithélium squameux de bas grade, lorsque la dysplasie est légère et touche le tiers inférieur de l'épithélium, et de SIL de haut grade, lorsque la dysplasie est modérée (ou moyenne) ou sévère et touche les deux tiers inférieurs ou le tiers supérieur.
? Symptomatologie
Les lésions sont asymptomatiques.
? Diagnostic
Le diagnostic peut être effectué au moyen d'un frottis vaginal (ou PAP test), consistant à prélever des cellules du col de l'utérus à l'aide d'une spatule et d'une curette endo-cervicale (ou d'une brosse) afin de les analyser, et ainsi de détecter la présence de cellules dysplasiques.
Cet examen doit être effectué à intervalles réguliers chez toutes les femmes ayant une vie sexuelle active, l'objectif étant de diagnostiquer la dysplasie avant qu'elle n'évolue en cancer invasif. La colposcopie (examen du col avec un microscope) permet de grossir 10 à 15 fois la taille du col de l'utérus et d'effectuer des prélèvements dans les zones suspectes. Pour procéder à un test de Schiller, on applique une solution iodée (soluté de Lugol) sur le col de l'utérus au cours de la colposcopie. Les régions qui n'absorbent pas la solution iodée doivent être considérées comme suspectes.
L'examen anatomopathologique de la lésion confirme le diagnostic.
? Traitement
* Dans les cas de SIL de bas grade, on procède à une destruction de la lésion à l'aide de la cryothérapie, de la thermocoagulation ou du laser.
* Dans les cas de SIL de haut grade, la conisation cervicale (ablation du col utérin, qui doit son nom au fait que la partie prélevée se présente sous la forme d'un cône) est préconisée.
DYSPLASIE ECTODERMIQUE
Maladie congénitale de la peau dans laquelle les cheveux sont clairsemés et peu nombreux. Les glandes sudoripares sont presque totalement absentes. Les ongles et les dents sont également affectés.
? Symptomatologie
Les personnes touchées par cette maladie présentent dès la naissance une peau très sèche, d'aspect sénile, et les cheveux sont rares. Elles supportent mal les températures élevées en raison de l'absence de sueur et souffrent de fréquents épisodes de déshydratation. L'éruption dentaire n'a pas lieu comme chez les enfants sains. Elle est très tardive et anormale. Certaines dents manquent et les quelques dents existantes ont des formes inhabituelles.
? Diagnostic
Bien que cette association de malformations soit très évocatrice de cette maladie, le diagnostic peut être confirmé par une biopsie de la peau qui révèle les anomalies caractéristiques, comme l'absence de glandes sudoripares.
? Traitement
* Il n'existe pas de traitement curatif de cette maladie mais on peut avoir recours à des mesures palliatives et préventives : bien hydrater la peau, éviter les atmosphères chaudes, porter des prothèses dentaires, etc.
DYSPLASIE LUXANTE DE LA HANCHE
Voir : LUXATION CONGÉNITALE DE LA HANCHE MALADIE LUXANTE DE LA HANCHE DYSPLASIE LUXANTE DE LA HANCHE
DYSPLASIE MAMMAIRE
Voir : MASTOPATHIE FIBROKYSTIQUE (MFK). DYSPLASIE MAMMAIRE. MALADIE DE RECLUS
DYSTROPHIE MUSCULAIRE
Les dystrophies musculaires sont des maladies dégénératives héréditaires à évolution progressive, qui touchent la musculature squelettique. Les troncs nerveux et les jonctions neuromusculaires ne sont pas touchés. Les changements dégénératifs surviennent au sein même des fibres musculaires. Les troubles musculaires qui ne sont ni clairement dégénératifs, ni de type héréditaire, sont plus connus sous le nom de myopathies. En règle générale, celles-ci progressent plus lentement.
? Symptomatologie
La dystrophie musculaire de Duchenne est la plus fréquente et la mieux connue de toutes les dystrophies musculaires. Elle commence dès l'enfance et progresse rapidement. On observe un cas de dystrophie musculaire pour 3 300 naissances de bébés de sexe masculin vivants dans le monde. La maladie se transmet comme un trait récessif lié au chromosome X et touche presque exclusivement les garçons. Les cas sporadiques de la maladie sont dus à des mutations spontanées.
En règle générale, la maladie est diagnostiquée au cours des premières années de la vie, le plus souvent avant que l'enfant atteigne l'âge de six ans.
Les premiers symptômes sont des difficultés pour marcher, courir, monter les escaliers, etc. Les muscles de la ceinture pelvienne sont les premiers touchés. Viennent ensuite les muscles de la ceinture scapulaire. L'augmentation de la taille des mollets est caractéristique. La faiblesse musculaire s'étend ensuite aux muscles distaux des membres inférieurs et supérieurs. Les muscles faciaux, oculaires et de la déglutition ne sont touchés qu'au stade final de la maladie. Au début, les réflexes sont intacts mais ils s'atténuent peu à peu, au fur et à mesure que la maladie progresse.
Seul un quart des patients survit au-delà de 25 ans.
? Diagnostic
Le diagnostic est établi sur la base des éléments suivants :
  • faiblesse musculaire généralisée ;
  • hypertrophie des mollets ;
  • sexe masculin ;
  • laboratoire : augmentation du taux de créatine kinase (CK), d'aldolase et de myoglobine sérique ;
  • électromyogramme présentant des caractéristiques de l'affection myopathique ;
  • biopsie musculaire compatible avec une dystrophie musculaire ;
  • le locus chromosomique est localisé au niveau du gène Xp21 et le produit génétiquement altéré est connu sous le nom de dystrophine.

? Traitement
* Il n'existe aucun traitement spécifique pour les dystrophies musculaires. L'administration de vitamines, d'acides aminés ou de testostérone est inefficace.
* La prednisone peut permettre de retarder l'apparition de la maladie au cours des premières années.
* Au fur et à mesure de l'évolution de la maladie, des symptômes comme une insuffisance respiratoire, des surinfections essentiellement de type respiratoire et une éventuelle insuffisance cardiaque doivent être traités.
* Des méthodes de rééducation physique doivent également être mises en place afin de préserver la force musculaire et de prévenir les contractures. En même temps, il est impératif d'éviter le repos prolongé.
* L'espoir de traitement futur de ces patients réside dans la découverte d'une thérapie génique utilisée en routine.
DYSTROPHIE MYOTONIQUE CONGÉNITALE
Voir : DYSTROPHIE MYOTONIQUE DE STEINERT
DYSTROPHIE MYOTONIQUE DE STEINERT
Maladie génétique musculaire (autosomique dominante) provoquée par un gène anormal sur le bras long du chromosome 19.
La mutation de ce gène est instable, par conséquent, le niveau de sévérité clinique est très variable.
? Symptomatologie
La maladie peut se manifester dès la naissance par des difficultés respiratoires ou de déglutition (dystrophie myotonique congénitale). Il s'agit alors d'une forme grave de la maladie qui touche uniquement les enfants dont la mère est également atteinte de cette pathologie.
En règle générale, la maladie apparaît entre 20 et 30 ans, sous la forme d'une faiblesse progressive des muscles de la face, du cou, des avant-bras et, en dernier lieu, des muscles respiratoires.
Le phénomène myotonique (contraction prolongée après une compression ou un choc sur le muscle concerné) est caractéristique au niveau des mains, des paupières et de la langue. Il est associé à une atteinte intellectuelle, à des troubles gastro-intestinaux et cardiaques et à une atrophie des gonades.
? Diagnostic
La CPK peut être normale.
Le diagnostic doit être confirmé par un électromyogramme et une biopsie musculaire.
? Traitement
* À l'heure actuelle, il n'existe pas de traitement curatif de la maladie.
* La phénytoïne peut soulager la myotonie.
DYSTROPHIE SCLÉROKYSTIQUE DES OVAIRES
Voir : SYNDROME DES OVAIRES POLYKYSTIQUES (SOPK) SYNDROME DE STEIN-LEVENTHAL DYSTROPHIE SCLÉROKYSTIQUE DES OVAIRES
DYSTROPHIES MUSCULAIRES
Groupe hétérogène de maladies d'origine génétique, caractérisées par une perte progressive de la force et de l'intégrité musculaires. Trente-quatre anomalies génétiques différentes ont été identifiées. Elles varient en fonction de l'âge auquel elles se sont déclenchées, de la sévérité, du mode de transmission et des groupes de muscles atteints.
? Symptomatologie
Le principal symptôme des dystrophies musculaires est une perte progressive de la force musculaire.
? Diagnostic
Le diagnostic se base sur la détection dans le sang d'une enzyme musculaire appelée créatine phosphokinase, dont le sigle anglais est CPK, et sur la documentation des atteintes typiques sur l'électromyogramme et lors de la biopsie musculaire.
Il peut également être effectué par la recherche des anomalies génétiques caractéristiques.
Il est possible de pratiquer un dépistage prénatal et un dépistage des porteurs.
? Traitement
* Il n'existe aucun traitement curatif pour ce genre de maladies, même si leur évolution peut être retardée par la rééducation physique.
EBO
Voir : EBO
ÉCAILLE DE L'OS L'OCCIPITAL
Partie de l'os occipital s'étendant comme une coquille vers l'arrière et le haut depuis le foramen magnum. Elle présente, sur sa partie concave ou interne, les fosses abritant les lobes du cervelet et du cerveau.
ÉCHANCRURE CORACOÏDIENNE
Voir : INCISURE SCAPULAIRE (OU ÉCHANCRURE CORACOÏDIENNE)
ÉCHANCRURE ISCHIO-PUBIENNE
Voir : INCISURE ACÉTABULAIRE (OU ÉCHANCRURE ISCHIO-PUBIENNE)
ECTODERME
Couche germinale externe, à l'origine des structures suivantes :
  • peau (dans sa partie superficielle) et annexes (poils, glandes sudoripares, ongles, etc.) ;
  • cavité orale et son contenu (glandes salivaires, dents, etc.) ;
  • épithélium sensoriel des organes des sens (muqueuse olfactive et pituitaire, oreille interne, yeux, etc.) ;
  • hypophyse ;
  • système nerveux (cerveau, cervelet, moelle, nerfs, etc.) ;
  • médullosurrénale ;
  • ganglions sympathiques ;
  • seins.
ECTOPIE DU CRISTALLIN
Voir : LUXATION DU CRISTALLIN
ECZÉMA
Il existe un tableau anatomoclinique d'inflammation cutanée.
Les lésions évoluent par étapes.
L'eczéma peut être provoqué par une réponse auto-immune lors du contact de la peau avec un agent irritant (eczéma de contact), par une réponse cutanée anormale à un allergène inhalé ou ingéré, par une photosensibilité ou une insuffisance veineuse secondaire, le froid, des diurétiques, l'hypothyroïdisme, etc.
? Symptomatologie
Le principal symptôme est le prurit.
Lors des phases aiguës, on observe un érythème, un œdème, des vésicules, des cloques et une exsudation.
Les phases subaiguës donnent lieu à des croûtes et à une desquamation.
Au cours de la phase chronique, il se produit une lichénification (épaississement et durcissement de la peau). Des crevasses et des fissures apparaissent.
L'eczéma de contact siège fréquemment sur la face dorsale des mains, surtout dans les cas d'eczéma professionnel.
De nombreuses substances ont été identifiées comme allergènes capables de provoquer un eczéma de contact. Les plus fréquents sont : le nickel (fabrication de bijoux de fantaisie), le chrome (ciment et industrie du cuir), le paraphénylène diamine (teintures capillaires), les substances aromatiques contenues dans les eaux de Cologne et les parfums, ainsi que les médicaments.
L'eczéma atopique apparaît généralement pendant l'enfance mais il peut également débuter à n'importe quelle étape de la vie.
Il existe en général des antécédents d'asthme, de rhinoconjonctivite, etc. Les lésions apparaissent généralement dans les plis.
? Diagnostic
Le diagnostic est établi en fonction des antécédents cliniques, de la localisation et du type de lésions.
L'identification de l'agent causal nécessite la vérification de la relation de cause à effet entre la lésion et l'allergène.
? Traitement
* Tout contact avec l'allergène doit être évité, si celui-ci est connu.
* Le prurit doit être soulagé afin d'éviter les lésions par grattage.
* Une hygiène soigneuse et l'hydratation de la peau à l'aide de bains d'avoine, de savons surgras et d'émollients sont également indispensables.
* Les antihistaminiques, les corticoïdes et la photothérapie peuvent s'avérer utiles.
EDWARDS (SYNDROME D')
Voir : PATHOLOGIE GÉNÉTIQUE
ÉLÉMENT CHIMIQUE
Substance qu'il est chimiquement impossible de décomposer en substances plus simples. Toutes les autres substances présentes dans la nature sont constituées de ces éléments (au nombre de 103) en diverses proportions. Le regroupement d'atomes d'un même type donne naissance à des éléments, ce qui correspond à un échelon supplémentaire dans la structure de la matière. Les éléments fondamentaux qui constituent la matière vivante sont au nombre de quatre, formés à partir d'atomes de carbone (C), d'hydrogène (H), d'azote (N) et d'oxygène (O).
ELLISON
Voir : SYNDROME DE ZOLLINGER-ELLISON
ÉMAIL
Partie la plus externe de la couronne dentaire : il s'agit d'une couche de couleur blanchâtre qui se caractérise par son extraordinaire dureté.
ÉMINENCE ANTÉRO-LATÉRALE DE LA PLANTE DU PIED
Renflement correspondant à la tête du 5e métatarsien et servant de point d'appui plantaire, d'où son rôle fondamental dans le système de soutien du corps.
ÉMINENCE ANTÉRO-MÉDIALE DE LA PLANTE DU PIED
Renflement correspondant à la tête du 1er métatarsien et servant de point d'appui plantaire, d'où son rôle fondamental dans le système de soutien du corps. Pour cette raison, la peau qui le recouvre est souvent durcie et calleuse.