Dictionnaire anatomie

Filtrer cette liste
CORPUSCULE LAMELLEUX
Voir : CORPUSCULE DE PACINI
CORPUSCULE TACTILE ENCAPSULÉ (OU CORPUSCULE DE MEISSNER)
Terminaison encapsulée d'une fibre nerveuse sensitive détectant les stimuli tactiles doux tels que le frottement. Répartis sur toute la surface corporelle, ces corpuscules sont particulièrement nombreux au bout des doigts et sont situés sur les zones superficielles du derme. Chaque corpuscule reçoit une innervation multiple par l'intermédiaire des branches de plusieurs axones différents (jusqu'à neuf).
CORTEX CÉRÉBELLEUX
Fine couche de substance grise, très riche en neurones et constituant la partie la plus externe du cervelet dont elle recouvre tous les sillons et les saillies.
CORTEX CÉRÉBRAL
Partie superficielle du cerveau située juste sous la pie-mère, formée de substance grise riche en neurones chargés de fonctions spécifiques. Le cortex cérébral abrite les mécanismes de la mémoire, de l'élaboration de la pensée, de l'habileté manuelle, de la parole, etc.
CORTEX CÉRÉBRAL VISUEL
Zone du cortex visuel spécialisée dans l'interprétation consciente des stimuli nerveux issus de la transformation des sensations lumineuses perçues par la rétine. Le cortex cérébral visuel est localisé dans le lobe occipital, autour du sillon calcarin creusé sur la face interne des lobes occipitaux.
CORTEX RÉNAL
Tissu compact situé sous la capsule rénale, dans lequel on observe des petits points : les corpuscules de Malpighi.
CORTICOSURRÉNALE
Partie périphérique du tissu glandulaire, formée par des cellules glandulaires immergées dans le tissu conjonctif et disposées en trois couches ou zones différentes : la zone glomérulée, la zone fasciculée et la zone réticulée. La zone glomérulée sécrète les minéralocorticoïdes, principalement l'aldostérone, qui maintiennent l'équilibre entre les minéraux et les liquides de l'organisme en agissant sur le rein. La zone fasciculée et la zone réticulée sécrètent les glucocorticoïdes et certaines hormones sexuelles.
CORTICOTROPHINE
Hormone de l'adénohypophyse dont l'action consiste à stimuler les corticosurrénales, afin que celles-ci sécrètent des glucocorticoïdes et des minéralocorticoïdes.
CÔTE
Les côtes sont disposées à l'horizontale et à l'oblique sur les parois du thorax. À la palpation, on sent sous la peau les zones dures qui leur correspondent et des zones plus molles qui correspondent aux espaces intercostaux.
CÔTE (1ère)
À la différence des autres côtes, elle présente une face supérieure et une face inférieure. Sa face supérieure comporte plusieurs canaux parcourus par la veine et l'artère sub-clavières, ainsi qu'une saillie, ou tubercule, du muscle scalène antérieur. La 1ère côte donne insertion à certains muscles cervicaux qui, en se contractant, l'élèvent, tirant également vers le haut l'ensemble de la cage thoracique. On peut donc considérer que ces muscles ont une fonction inspiratoire.
CÔTE FLOTTANTE
Les deux dernières côtes sont qualifiées de flottantes car elles ne s'articulent pas en avant avec le sternum. Leur bord antérieur reste libre.
CÔTES (1ères)
Elles donnent insertion à certains muscles cervicaux dont la contraction les élève, tirant également vers le haut l'ensemble de la cage thoracique. On peut donc considérer que ces muscles ont une fonction inspiratoire.
COTYLE
Voir : ACÉTABULUM (OU CAVITÉ COTYLOÏDE, OU COTYLE)
COU
Partie du corps, de forme tubulaire, qui unit la tête au thorax et par laquelle passent plusieurs structures anatomiques (œsophage, trachée, moelle spinale, vaisseaux sanguins, etc.) permettant aux segments de différents appareils (digestif, respiratoire, cardiovasculaire, etc.) de communiquer.
COUCHE ADVENTITIELLE
Couche de tissu conjonctif lâche, à la consistance élastique, enveloppant extérieurement toute la surface de l'œsophage. La couche externe de l'œsophage devient séreuse dans la section abdominale, comme dans la majorité du tube digestif.
COUCHE BASALE
Également appelée couche germinative, elle est la plus profonde de l'épiderme et produit en permanence des kératinocytes.
COUCHE CLAIRE
Cette couche n'existe que dans les zones où la peau est très compacte (paumes des mains et plantes des pieds). Elle est formée de kératinocytes morts, très aplatis.
COUCHE CORNÉE
Couche superficielle, où les cellules épidermiques kératinisées se détachent et sont remplacées par d'autres cellules. Elle est plus épaisse sur les plantes des pieds et les paumes des mains.
COUCHE ÉPINEUSE
Située au-dessus de la couche basale, elle se compose de kératinocytes qui se multiplient de manière continue.
COUCHE ÉPITHÉLIALE EXTERNE
Couche dont la structure est similaire à celle de l'épiderme, recouvrant sur l'extérieur la totalité du follicule pilo-sébacé.
COUCHE EXTERNE (OU MYO-ÉPITHÉLIALE) DE LA GLANDE SUDORIPARE
Couche de cellules myo-épithéliales recouvrant la totalité de la glande sudoripare.
COUCHE GRANULEUSE
Couche formée de cellules épidermiques commençant leur cornification ou durcissement.
COUCHE INTERNE DE LA GLANDE SUDORIPARE (OU ÉPITHÉLIUM CUBIQUE BISTRATIFIÉ)
Couche de cellules épithéliales, bistratifiée au niveau du conduit excréteur et monostratifiée dans la partie sécrétrice, formant le revêtement interne de la glande sudoripare.
COUCHE MUQUEUSE DE LA VESSIE
Fine couche tapissant l'intérieur de la vessie et qui, lorsque celle-ci est vide, présente de nombreux plis à sa surface.
COUCHE MUSCULAIRE (ESTOMAC)
Couche intermédiaire des trois couches formant les parois gastriques. Ses fibres musculaires sont disposées en trois strates : longitudinale, circulaire et oblique. Cette disposition permet d'accroître l'efficacité des contractions pour optimiser le mélange et la fragmentation des aliments.
COUCHE MUSCULAIRE (VESSIE)
Elle constitue la plus grande partie des parois de la vessie. Elle est formée d'un muscle puissant appelé detrusor, qui a pour fonction, lorsqu'il se contracte, de faciliter le vidage de la vessie.
COUCHE MUSCULAIRE EXTERNE (ESTOMAC)
Des trois couches musculaires formant la paroi de l'estomac, la plus externe est constituée de fibres musculaires lisses, disposées dans le sens longitudinal, parallèlement à l'axe gastrique, qui se prolongent vers le haut et vers le bas par les fibres musculaires longitudinales de l'œsophage et du duodénum. Cette couche devient plus épaisse à la périphérie du cardia et du pylore, et rétrécit au niveau du corps de l'estomac.
COUCHE MUSCULAIRE EXTERNE (GROS INTESTIN)
La plus externe des deux couches musculaires du gros intestin. Elle est formée par des fibres disposées dans le sens longitudinal, parallèles à l'axe principal du conduit. Contrairement aux couches musculaires des autres régions intestinales, ces fibres n'entourent pas toute la circonférence du gros intestin : elles sont regroupées en trois bandes appelées ténias ou bandelettes.
COUCHE MUSCULAIRE EXTERNE (INTESTIN GRÊLE)
La plus externe des deux couches musculaires de l'intestin grêle. Elle est formée par des fibres disposées dans le sens longitudinal, parallèles à l'axe principal du conduit.
COUCHE MUSCULAIRE EXTERNE (OeSOPHAGE)
Couche constituée de fibres musculaires lisses, disposées dans le sens longitudinal, chargées, avec les fibres circulaires, des mouvements péristaltiques de l'œsophage. La partie supérieure de l'œsophage (la plus proche du pharynx) comporte des fibres musculaires striées, au niveau de la couche longitudinale, ou de contraction volontaire, au niveau de la couche circulaire.
COUCHE MUSCULAIRE INTERMÉDIAIRE (ESTOMAC)
Strate musculaire formée par des fibres musculaires lisses disposées en sens circulaire, c'est-à-dire perpendiculairement à celles de la couche externe ou longitudinale, comme des anneaux parallèles s'étendant du cardia jusqu'au pylore. Au niveau du cardia, ces fibres font suite aux fibres circulaires de l'œsophage, tandis qu'elles forment, à la hauteur du pylore, un bourrelet correspondant au sphincter pylorique, et s'étendent ensuite jusqu'au duodénum. Les trois strates musculaires réunies constituent une couche très épaisse, responsable des mouvements intenses qui permettent de digérer et de mélanger les aliments. La couche intermédiaire est la plus importante des trois.
COUCHE MUSCULAIRE INTERNE (ESTOMAC)
Couche au sein de laquelle les fibres musculaires lisses sont disposées en sens oblique et qui, contrairement aux deux autres couches, ne recouvrent pas toute la longueur de la paroi gastrique : elle est absente dans certaines zones de la grande courbure et à la périphérie du pylore.
COUCHE MUSCULAIRE INTERNE (GROS INTESTIN)
Couche formée par des fibres musculaires lisses disposées dans le sens circulaire, semblables à des anneaux, et qui recouvrent tout le périmètre intestinal. Cette strate musculaire est relativement fine.
COUCHE MUSCULAIRE INTERNE (INTESTIN GRÊLE)
Couche formée de fibres disposées en sens circulaire qui, tels des anneaux, recouvrent toute la circonférence de l'intestin grêle. Ces fibres constituent une couche plus épaisse que celle formée par les fibres longitudinales et s'amincissent à mesure qu'elles se rapprochent du cæcum.
COUCHE MUSCULAIRE INTERNE (OeSOPHAGE)
Couche composée de fibres musculaires lisses et disposées en sens circulaire, tels des anneaux horizontaux, responsables des mouvements péristaltiques de l'œsophage qui permettent la progression du bol alimentaire vers le bas.
COUCHE MYO-ÉPITHÉLIALE DE LA GLANDE SUDORIPARE
Voir : COUCHE EXTERNE (OU MYO-ÉPITHÉLIALE) DE LA GLANDE SUDORIPARE
COUCHE SÉREUSE (ESTOMAC)
Couche de tissu conjonctif et mésothélial qui, telle une poche membraneuse, enveloppe extérieurement la totalité de l'estomac. Elle fait partie de la couche péritonéale et reste étroitement liée à la couche musculaire. La constitution de la couche séreuse s'apparente à celle du péritoine qui entoure les autres organes intestinaux et dont elle est le prolongement. Elle constitue le point de départ des ligaments qui unissent l'estomac au foie, à la rate, au côlon transverse, etc. Le réseau de petites artères et veines parcourant l'estomac est visible à travers cette couche.
COUCHE SÉREUSE (INTESTIN GRÊLE)
Couche de tissu conjonctif et mésothélial enveloppant extérieurement l'intestin grêle et faisant partie de la couche péritonéale qui recouvre ce dernier. Seul le duodénum, organe rétro-péritonéal, est recouvert par le péritoine sur sa face antérieure uniquement.
COUCHE SÉREUSE (VÉSICULE BILIAIRE)
La plus externe des trois couches de la paroi vésiculaire. Elle est formée par le prolongement des membranes péritonéales qui recouvrent le foie.
COUCHE SÉREUSE ET MÉSOTHÉLIUM (ESTOMAC)
Couche de tissu conjonctif qui, telle une poche membraneuse, enveloppe extérieurement la totalité de l'estomac. Elle fait partie de la couche péritonéale et est étroitement liée à la couche musculaire. La constitution de la couche séreuse s'apparente à celle du péritoine qui entoure les autres organes intestinaux et dont elle est le prolongement. Elle constitue le point de départ des ligaments qui unissent l'estomac au foie, à la rate, au côlon transverse, etc. Le réseau de petites artères et veines parvenant à l'estomac est visible à travers cette couche.