Presse
Eecho
Au moins dans le cadre de l'association Eecho, on ne présente plus M. Jean-François Froger. On connaît son travail et en particulier la découverte de la logique réelle qui organise la Parole révélée : une logique quaternaire. Les plus réticents mêmes admirent cette œuvre impressionnante, tout en regrettant son aspect technique jugé parfois rebutant.
Comme dans tous les livres de Jean-François Froger, nous avons accès au texte araméen et à une traduction dans la langue d'arrivée proche de la langue de départ, avec des références précises pour ceux qui voudraient aller plus loin dans ce domaine. Cela est très précieux. On ne peut que l'en remercier, comme aussi remercier l'éditeur qui affronte les contraintes techniques de l'araméen.
Avec ce petit livre, il sera difficile, même aux grands Réticents devant l'Éternel de déplorer la place prise par cette logique quaternaire ou par une métaphysique ardue. Et pour cause : ce livre est le fruit d'une retraite et son objet est l'un des textes de Jésus les plus populaires sinon les mieux compris : les Béatitudes.
On en compte neuf. Neuf Béatitudes, mais six chemins. Annoncés en p. 13 sous le titre: « A l'orée des chemins ».
C'est tout un programme : connaître la sagesse et l'éducation ; comprendre les paroles de l'intelligence ; recevoir une éducation sensée (justice, jugement et droiture) ; donner aux naïfs la ruse, au jeune, connaissance et pensée ; comprendre parabole et interprétation, les paroles des sages et leurs énigmes ».
Neuf Béatitudes donc mais six chemins, donc six chapitres. Pourquoi ?
Parce que si le texte des Béatitudes se présente sous la forme discursive d'une énumération, il est organisé par une structure, structure qui fait l'objet d'une explicitation tout au long de cet ouvrage, sous ses deux formes : la structure en carré et la structure en « tresse ».
Chacun de ces chemins suivis ou à suivre relie la (ou les) Béatitudes évoquée(s) à un ensemble qui la sous-tend : les vertus (l'humilité et la pauvreté) ; la miséricorde, reflet de la Miséricorde divine dont on retrouve l'expression dans l'une des formules du Notre Père (pardonne nous… comme…) ; ou encore la persécution, celle du disciple et celle de l'Église. Mais aussi les paraboles ou l'enseignement même de Jésus, qui se trouve ainsi explicité et éclairé ; ou encore la prophétie d'Isaïe qui annonce que toutes
larmes seront essuyées de nos yeux : Heureux les affligés…
Cette « structure » n'est pas uniquement un exercice formel : elle rappelle que, au-delà de l'énumération qu'impose la langue, les Béatitudes constituent une composition unique, un « tissage » dans une unité où brille l'intelligence divine de Celui qui nous a laissé ce texte unique, qui est d'abord une parole orale.
Au-delà d'un petit guide lumineux pour entrer dans l'enseignement de Jésus, le lecteur trouvera là une initiation à la « forme » même qui organise cet enseignement, en en révélant le point nodal : la Miséricorde. Si chacun des six chemins proposés s'appuie sur des paraboles ou des passages de l'enseignement de Jésus, comme aussi de la Torah, il renvoie lorsqu'il y a lieu à la Prière des Prières : le « Notre Père ».
Et à sa dernière formule : Délivre-nous du Malin. Ceux qui ont suivi les enseignements de M. Froger sont conscients des enjeux d'une traduction juste, et donc d'une juste interprétation. Ils sont conscients que c'est aussi dans l'Église qu'il nous faut ces « pauvres dans le souffle » (pauvres en esprit) : ces chrétiens qui reçoivent la parole telle qu'elle est donnée, sans la rapporter à leur expérience individuelle ou à un savoir culturel, y compris le savoir ecclésial ou théologique, souvent éperdu d'abstractions, ou pire encore, appauvri ou dénaturé par les multiples tentatives d'accommoder cette Parole à l'esprit du temps.
Ainsi chaque chemin est le lieu d'explicitation de ces formules dont nous ne mesurons pas toujours, faute d'une interprétation ad hoc, qu'elles nous parlent du Père et de l'identité véritable de Jésus, le Messie ; qu'elles parlent du Royaume, de Satan, de la justice et de la miséricorde, de l'effroyable concurrence qui organise la vie des hommes et rend toute paix impossible en dehors de celle de Jésus, et même du devenir des morts.
C'est dans le sixième chemin qu'on trouve, plus explicitement, les relations mutuelles des neuf Béatitudes et la logique qui les sous-tend.
Les grands Réticents vont encore grogner : il y a trois pages sur la logique. Pour certains ce sera encore trop : oui, mais ces trois pages s'ouvrent sur des lignes lumineuses sur le royaume de Dieu. Suggérons qu'ils acceptent, au moins le temps de la lecture, d'être « pauvre de souffle », et de se donner ainsi une chance d'entrer dans la compréhension, au-delà de l'encodage logique, de la puissance transformante de l'enseignement de Jésus.
Ajoutons que cet encodage logique nous est exposé avec le maximum de clarté dont il est possible de faire preuve, que c'est une découverte majeure, pour ne pas dire décisive, et que tout ce qui est vraiment nouveau requiert quelque effort.
Ne fermez pas le livre : il y a des notes…
La première est un petit développement sur la note de bas de page n° 2 de la page 72. Il s'agit d'une analyse précise autant que prudente sur l'analogie spatiale énigmatique et même problématique du Shéol et de la Géhenne. En deux pages éclairantes, tous ceux qui s'intéressent à l'épineux problème du « devenir des morts » trouveront là de quoi nourrir leur méditation et peut-être, orienter leur réflexion future. Car, n'est-ce pas, il est un péché que la Miséricorde elle-même ne saurait racheter ou pardonner : le péché contre l'Esprit, conséquence d'une abominable confusion.
Et c'est bien l'enjeu de la dernière formule du Notre Père : ne nous laisse pas entrer dans la tentation de la confusion, celle de confondre Dieu et Satan. Celle aussi de douter de l'inspiration du Saint Esprit et donc de douter de Dieu, de sa Bonté, et donc de sa Miséricorde.
Car Satan seul nous abuse. Dieu ne nous abuse pas. Il dit vrai, vraie sa Parole, vraie sa Promesse, accomplie en son Fils, son Envoyé.
« La persécution la plus intime et la plus lancinante que le monde puisse nous infliger, c'est le doute » (p. 110).
Le doute, ce corrupteur de l'âme… Contre ce mal vrai qui dissout la volonté, ronge la foi et corrompt l'intelligence, (ce mal qui sans nul doute a conduit à l'apostasie des peuples de l'Europe), il y a une antidote : les Béatitudes. Et les six chemins pour entrer dans une compréhension plus profonde de ce qui fait la force de ce texte et son énigmatique splendeur : Celui qui en est la Source et l'Auteur.
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Six chemins pour connaître sagesse et intelligence
Famille chrétienne
Métaphysique du corps
Dans quelle mesure l'unité entre l'âme et le corps traverse-t-elle la mort ? Si les corps devaient attendre la fin des temps pour ressusciter, comment expliquer la présence charnelle d'Élie et de Moïse lors de la Transfiguration du Christ ? Comment interpréter les paroles de Jésus promettant au Bon Larron, le Vendredi saint, qu'il sera avec Lui dans le Paradis «aujourd'hui»? Que dire des apparitions physiques des saints, comme Thérèse de Lisieux à une Soeur le soir même de sa mort (et à d'autres plus tard), ou des corps dédoublés (bilocation) de Padre Pio ou de Mère Yvonne-Aimée de Malestroit ? Et que faire de toutes les expériences de mort imminente au cours desquelles tant de personnes disent avoir éprouvé une corporéité aux propriétés déroutantes ? Dans un livre intriguant et bien étayé, le Père Jean-Claude Hanus, prêtre du diocèse de Paris, émet l'hypothèse qu'un corps spirituel est donné avec l'âme, dès le début de la vie. Qu'il est toujours déjà là, prêt à se manifester, avant même la Résurrection finale. Pour le signifier, l'auteur a recours à une analogie simple, celle de l'eau. Dans certaines conditions de température et de pression, ses trois états, solide, liquide ou gazeux, existent en même temps : l'eau bout et produit de la glace ! C'est ce que l'on appelle le «point triple » en physique : la «gloire de l'eau» en quelque sorte. «Si l'on se réfère à la Transfiguration, précise le Père Hanus, la métamorphose du corps du Christ, qui devient glorieux puis retourne à la normale, montre qu'il y a une permanence du corps sous des formes différentes. Sous cet angle, la résurrection est "naturellement" inscrite dans la chair. Au moment de la mort, une forme disparait au profit d'une autre, adaptée au lieu destinal. » Et d'ajouter : «L'âme et le corps forment une unité insécable. On peut interpréter la Résurrection au "dernier jour", non pas chronologiquement, mais symboliquement, comme le sixième et dernier jour de la Création, celle de l'homme, en qui sont inscrites toutes les formes de l'univers. Ainsi ressuscite-t-il dans son "jour". Ce que nous avons à devenir en propre est en germe dès le début de notre vie.»
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L'Alsace
Sur les traces de Zachée
Avec son roman historique Aujourd’hui je viens demeurer chez toi, qui sort ce lundi 15 avril, l’Altkirchois André Braunstedter a choisi de romancer une anecdote de l’Évangile de Luc, dont le personnage principal, Zachée, lui est très familier.
André Braunstedter, 81 ans, est connu à Altkirch pour bien d’autres raisons que ses talents d’auteur, et notamment pour son implication de longue date auprès des Amis du Musée sundgauvlen. Ses nombreuses activités ne lui ont
pas coupé l’envie de se lancer dans une nouvelle aventure, littéraire cette fois. Bien au contraire, elles l’auraient même nourrie.
Alors qu’il vient de terminer l’écriture de ses mémoires de 600 pages (diffusées uniquement à ses proches pour l’instant) lors d’une retraite silencieuse dans les Alpes. Il se dit qu’il n’a finalement peu parlé de sa foi, qui est pourtant selon ses mots « sûre et profonde ».
Un roman tiré de l’Évangile de Luc
André Braunstedter pense alors immédiatement à Zachée, cette figure présente dans l’Évangile de Luc. Collecteur des impôts, comme il le fut lui-même durant de nombreuses années, il éprouve un attachement pour ce personnage dont il se sent très proche. Intendant en Palestine, sous l’occupation romaine, l’homme est très mal vu dans la société.
Dans l’Évangile, il se met dans un arbre, étant trop petit pour voir Jésus à son passage, et ce dernier lui dit alors, choisissant comme souvent la personne ta plus inattendue : « Aujourd’hui je viens demeurer chez toi » une phrase qui est devenue le titre de l’ouvrage d’André Braunstedter. Il a choisi de romancer l’ « avant » et l’« après » de cette anecdote qui l’avait déjà marqué par sa drôlerie et parce qu’elle était écrite « comme une fable de La Fontaine » , alors qu’il étudiait ta théologie et les écritures saintes après le lycée.
Trois ans de recherche
Avant de se lancer dans l’écriture, et bien qu’il soit renseigné sur de nombreux éléments, la profession de collecteur d’impôts par exemple, André Braunstedter se documente pendant deux trois ans, notamment sur la vie en Palestine durant l’occupation romaine.
Il a également fait, auparavant, deux voyages en Palestine, qui l’ont aidé à se représenter très concrètement le théâtre des événements. Cela lui permet par exemple de parler avec précision de la route reliant Jérusalem à Jéricho dont il est question dans le livre. Alimenté p ar ses recherches, vient alors pour lui le processus d’écriture. Retraité mais encore très sollicité, il rédige son roman lors de vacances à la mer ou à la montagne « quand il n’y a pas de sonnerie de téléphone pour me déranger ! », plaisante-t-il. Écrivain du soir, il construit ses pages de 20 h 2 h du matin, et les fait relire aux correcteurs « les plus sévères possibles et qui ne mâchent pas leurs mots » : sa femme et ses enfants.
Rendre l’Évangile accessible à tous
Une fois un point final mis à son roman, André Braunstedter le donne à relire à plusieurs personnes familières de l’Évangile, notamment des prêtres qui découvrent alors un peu plus le personnage de Zachée, jusque-là, à leurs yeux, plutôt antipathique. Il attend surtout l’avis de Mgr. Jordy, évêque de Saint·Claude , qui n’hésite pas à lui écrire sa préface tant il apprécie l’accessibilité du roman.
André Braunstedter le dit lui-même « Si cela pouvait donner à des gens l’envie de lire l’Évangile, j’en serais très heureux. » Un défi qui ne devrait pas être difficile relever pour ce petit livre de 135 pages de belle facture.
En écrivant ce texte, il a aussi beaucoup pensé à une demande qu’on lui faite : si l’on a des preuves de l’existence de Jésus, comment trouver, en revanche, un argument tangible concernant sa résurrection ? André Braunstedter a tenté de répondre à cette question. Mais il l’indique, malicieux : « Il faudra lire le livre si vous souhaitez connaître cette réponse ! »
La phrase
« Si cela pouvoir donner à envie aux gens l'envie de lire l’Évangile, j’en serai très heureux. »
André Braunstedter, auteur du roman « Aujourd’hui je viens demeurer chez toi »
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Aujourd'hui, je viens demeurer chez toi
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L'ami du peuple hebdo !
Après une scolarité chez les spiritains (de Blotzheim à Chevilly-Larue en passant par Saverne ou Mortain, dans la Manche), André Braunstedter envisageait pendant son jeunesse de devenir prêtre. Sa volonté de fonder une famille a finalement pris le dessus. Après une carrière professionnelle bien remplie, il a consacré une partie de sa retraite à la gestion bénévole du collège des missions de Blotzheim, ainsi qu’à la présidence de l’association desAmis du musée sundgauvien d’Altkirch. Mais à l’âge de 75 ans, il a choisi de prendre plus de temps pour lui, pour se consacrer à d’autres projets. Notamment l’écriture. Et renouer ainsi avec une passion abordée la première fois en 1987, date à laquelle il signait, avec Jacques Vigneron, «Regards sur le Sundgau», un beau livre dont les 6000 exemplaires se sont vendus comme des petits pains.
Après avoir mis sur papier ses Mémoires, rédigé des nouvelles, productions historiques sur les églises d’Altkirch ou de Buschwiller, André Braunstedter s’est attaqué à un genre inédit pour lui : le roman. C’est au cours d’une retraite avec son épouse dans les Alpes que lui vient la révélation : il écrira l’histoire de Zachée.
Le récit entraîne le lecteur dans la Palestine d’il y a 2 000 ans. Zachée, juif collecteur de l’impôt (tributa) et de nombreuses taxes (vectigalia) pour le compte de l’occupant romain, voit son quotidien bouleversé par l’arrivée annoncée de Jésus. Le héros du livre se montre impatient de rencontrer ce prophète venu de Nazareth, celui dont on dit qu’il a changé de l’eau en vin, multiplié les pains et les poissons. Zachée le «pécheur public», le «mauvais juif», «vendu aux occupants romains», n’a pas hésité à escalader un sycomore pour approcher Jésus.
Lorsqu’il aperçu cet homme haut perché, le prophète l’invita à en descendre et eut cette phrase célèbre : «Aujourd’hui, je viens demeurer chez toi». La rencontre proprement dite n’arrive qu’à l’approche du dernier tiers du roman. Et ne dure que quelques pages. Mais cette expérience hors du commun semble marquer à jamais Zachée. Pour rédiger cet ouvrage bien documenté et fidèle aux Ecritures, André Braunstedter s’est appuyé sur de solides études en philosophie et en théologie, et a fait appel à son expérience professionnelle, lui qui a justement travaillé aux impôts, en tant que haut fonctionnaire.
Comme l’a rappelé Mgr Vincent Jordy, évêque de Saint-Claude dans la préface, le talent d’André Braunstedter aura été de «mettre en scène des personnages connus de l’Evangile, en faisant appel aux sources historiques mais aussi aux fruits d’une méditation de la Parole». Ce travail original permet de rentrer d’une manière très vivante dans le récit de la rencontre entre le fils de Dieu et un homme en quête de bonheur. Un témoignage dans lequel beaucoup de lecteurs pourraient se retrouver.
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Voies de l'Orient
Une sélection de 30 courts extraits des lettres de Henri Le Saux à sa soeur.
Chaque citation est suivie d’un bref essai (de 4 à 5 pages), à la fois informatif et méditatif, sur le parcours de vie, l’expérience intérieure et le message spirituel de Swâmi Abhishiktânanda. Les points de départ sont variés : des lieux (Kergonan, Arunâchala, Shântivanam…), des personnages et des rencontres (Gnânânanda, Monchanin, Râmana Maharshi, Shigeto Oshida…), des événements (étapes de la vie monastique, pèlerinage aux sources du Gange…), des thèmes ou des symboles spirituels (AUM, solitude et angoisse, la grotte du coeur, la Trinité, le désert et la Présence, le Graal…). Ces essais permettent d’étoffer ce qui était signalé en quelques mots dans les notes de l’édition des Lettres : des informations complémentaires, des citations d’autres écrits ou lettres d’Abhishiktânanda, des réflexions contribuent à mettre le message en perspective et à en approfondir la portée spirituelle.
Jacques Sheuer
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Vers l'Orient du cœur
Archivo Teológico Granadino nº 80
Ce livre est né à l'occasion de l'initiative du pape François, qui a fait passer la fête de sainte Marie-Madeleine d’un simple souvenir au statut de Fête, en appuyant sa décision sur le fait que l'Église, traditionnellement, a toujours honoré la Sainte avec le titre d'Apôtre des apôtres. Ainsi, le Pape élève le degré de célébration liturgique de la Sainte au même rang que celui de chacun des apôtres. Il ajoute également que la mission qu'elle a réalisée en fait un exemple et un modèle pour toute femme chrétienne. Dans certaines régions de France, depuis la révision liturgique de 1962, la fête de la Sainte se célèbre avec la même solennité que celle des apôtres. Aujourd’hui, cette façon de l'honorer s’étend à toutes les églisescatholiques. Bien que beaucoup de gens aient une vision contraire à la réalité, ce ne sontpas les Orientaux qui lui ont donné le titre d'Apôtre des apôtres, mais les Occidentaux. En particulier, il semble qu'Hippolyte de Rome ait été le premier à lui donner ce titre dans son commentaire sur le Cantique des cantiques. L'intérêt des Français de Provence pour la Sainte se fonde sur une tradition incertaine selon laquelle elle se serait retirée dans cette région de la Gaule transalpine dans les dernières années de sa vie. Ce qui est certain, c'est que, dans cette région, comme dans le reste de la France, une dévotion particulière lui est portée depuis très longtemps. En présentant le personnage, les auteurs retiennent l'idée queMarie de Béthanie serait Marie-Madeleine mais aussi la femme anonyme qui est tombée aux pieds de Jésus dans la maison du pharisien, rejoignant l'hypothèse la plus plausible sur l'identification de ces trois femmes, en s’appuyant sur les textes canoniques, grecs et latins. Pour l'histoire de sa résidence en Provence, en l’absence de documents fiables pour l’étayer, ils se réfèrent aux implications théologiques et aux œuvres issues de cette présence possible dans le sud de la Gaule, en soulignant les racines profondes que le christianisme a fixées dans cette province romaine, toujours à la dévotion pour sainte Marie-Madeleine. En ce qui concerne la Sainte, la relation particulière qu’elle eut avec Jésus est soulignée d'une manière spéciale, comme on peut la déduire des textes évangéliques. Le livre est divisé en deux parties : dans la première, sont commentés les textes de l'Évangile dans lesquels Marie-Madeleine apparaît ; dans la seconde, est regroupé tout ce qui concerne ce que les auteurs appellent « la gloire de la Provence ». Dans cette deuxième partie sont cités des lieux de culte qui lui sont dédiés, en distinguant l'Orient de l’Occident. Les auteurs suivent aussi sa présence dans la liturgie, l'art et la musique. Enfin, sont réunies quelques prièresdédiées à la Sainte, parmi lesquelles des litanies composées en son honneur. De plus, il convient de noter que cette publication est d’une facture Auteurs associés :
Jean-François Froger
Jean-Michel Sanchez
Ouvrage associé :
Ultreia
En s'inspirant des lettres que le père Le Saux a adressées à sa soeur pendant 21 ans depuis l'Inde, Armelle Dutruc revisite la spiritualité exigeante, aimante et incarnée de cet "homme de lumière" qui a vécu une vraie "descente vers le fond", dans la profondeur de la caverne (guha) du coeur. Cette très belle méditation conduit l'auteur à retourner surles traces de saint Benoît, à préciser la nature de la relation du sannyâsi chrétien avec le OM hindou, "syllabe éternelle" et symbole de !'Absolu, ou avec le mont Arunâchala, à évoquer sa solitude, ses angoisses et ses retraites, sa sensibilité à la spiritualité carmélitaine ou sa proximité avec Maître Eckhart, Râmana Mahârshi ou le père Shigeto Oshida. On suit dans le même temps l'évolution de la jeune novice au sein de son monastère breton et la transformation postconciliaire de l'Église qui rattrape le moine jusque dans sa lointaine Inde. Une étude remarquable.
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Vers l'Orient du cœur
@Pneumatis
Si tu aimes lire l’Ecriture Sainte, l’écouter dans ce qu’elle a à nous révéler, et si tu aimes la logique, l’épistémologie, alors ce livre est fait pour toi. Il est sous-titré « Commentaires à propos des trois premiers chapitres de la Genèse ». Mais plus qu’un commentaire biblique, le livre propose une lecture, une écoute qui part du texte pour ce qu’il nous dit de lui-même : il est Révélation.
Autrement dit, le texte de la Genèse prétend apporter à l’homme une information qui ne lui est nullement accessible par ses propres moyens : ni par ceux de l’expérience et de la science, fut-elle des plus avancées ; ni même par l’imagination. Le texte de Bereshit ici parcouru dans ses trois premiers chapitres n’est donc pas un énième récit mythique des origines du monde, version archaïque de la théorie scientifique, ni une thèse métaphysique, il est révélation de ce qu’est l’acte divin de créer, et de créer par la parole.
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Le livre de la Création
L'Homme nouveau n°1642
Entretien avec Jean-François Froger
Magnifique ouvrage tant par sa beauté iconographique que par la richesse anthropologique, historique, spirituelle des textes proposés à la méditation, Sainte Marie-Madeleine, apôtre des Apôtres, comblera tous ses dévots. Entretien avec Jean-François Froger, co-auteur aux côtés de Jean-Michel Sanchez, de ce livre de grande qualité, qui rend justice à la place éminente occupée par Marie-Madeleine dans l’histoire du Salut.
Propos recueillis par Frédéric Chassagne
En juin 2016, le Pape a décidé de rétablir la fête à part entière de sainte Marie-Madeleine (le 22 juillet) alors que celle-ci était une simple
« mémoire ». L’apôtre des Apôtres retrouve toute sa place dans la liturgie.
Est-ce cet évènement qui vous a conduit à publier un ouvrage consacré à cette figure singulière ?
Jean-François Froger : L’ouvrage a plutôt trouvé son couronnement dans cet évènement ; le manuscrit était achevé à ce moment et l’inspiration qui en a été l’origine se trouve ainsi enchâssée dans l’acte liturgique de l’Église, ce qui fut une grande joie pour nous. Comme Marie-Madeleine est aussi patronne de Provence, Jean-Michel Sanchez en raconte l’histoire et le culte et commente une abondante iconographie.
Lors de la première onction chez le pharisien Simon, Marie-Madeleine est présentée comme un exemple de la déchéance à l’état pur. Elle fut touchée par la « pureté transverbérante de Jésus » et « sept démons » ont été expulsés de son corps. De quoi Marie-Madeleine pécheresse est-elle le signe ?
>> Comme tous les personnages de la Révélation, Marie-Madeleine est à la fois un personnage historique et une « figure » prophétique. Elle réalise ce qu’elle est en montrant un paradigme exemplaire pour les siècles. C’est le modèle du plus grand amour jaillissant de la gratitude de l’âme sauvée, purifiée et ennoblie par l’immersion dans la pureté du Verbe incarné. La plupart des âmes tièdes se corrompent dans le « lac d’ingratitude » dont parle sainte Marie-Madeleine de Pazzi ; l’âme ardente de sa patronne montre au contraire la régénération dans l’océan de la gratitude.
Vous soulignez l’importance de la « spécificité féminine » à propos de Marthe et Marie. De quoi s’agit-il ?
>> Les deux soeurs sont inséparables, avec leur frère Lazare ; elles ont un rôle très important parce qu’elles reçoivent Jésus, l’une en son « intérieur », aux deux sens du mot, l’autre en son intimité la plus profonde, au point où conscience et secret de l’âme se conjoignent. Ces deux modes de réception sont indissociables.
On ne peut concevoir un accueil du Verbe sans leur concomitance ; même s’il semble qu’il y a une « division du travail », en fait l’un n’est possible qu’en harmonie avec l’autre. Bien loin d’opposer Marthe et Marie, Jésus les unit en corrigeant l’amour actif de l’une par l’amour contemplatif de l’autre. La « figure féminine » est l’emblème de la réception des dons de la grâce. Jésus donne beaucoup à beaucoup et peu en reçoivent beaucoup, à cause de leur ingratitude.
Après la résurrection de Lazare, lors de la seconde onction à Béthanie dans la maison de Simon le lépreux, vous indiquez que ce parfum répandu sur Jésus, à deux jours de la Pâque, est une occasion de révélation. Laquelle ?
>> Il faut longuement méditer et nouer entre eux tous les fils de la révélation de la Personne de Jésus pour atteindre cet acmé où l’amour de la femme passe son intelligence mais que l’intelligence de Jésus compénètre, à cause de leur union d’esprit. Ainsi l’onction sur la tête signifie prophétiquement l’instauration de Jésus, après sa mort et sa Résurrection, dans sa fonction de grand-prêtre éternel, lui qui n’était « pas même prêtre » (cf. He 8, 4) !
Dans le chapitre que vous consacrez à Marie-Madeleine au Calvaire, c’est le cardinal de Bérulle qui vous sert de guide spirituel. Pourquoi ce choix ?
>> Je recommande vivement la lecture des Élévations du cardinal de Bérulle ! J’aurais voulu pouvoir citer son oeuvre entière tant elle est perspicace, profonde et respectueuse du miracle d’amour qui unit les âmes de Jésus et de Marie-Madeleine.
Si les saints étaient capables d’être jaloux, ils le seraient tous de
cette union mystique accomplie et nous, nous serions jaloux de Bérulle dont la langue et l’élan spirituel sont propres à réveiller de la tiédeur nos piétés endormies
Après sa découverte du tombeau vide, Marie-Madeleine devient l’apôtre des Apôtres. Au-delà de l’évidence de la mort, elle fait découvrir aux Onze la réalité du corps spirituel de Jésus ressuscité. Quelle est précisément cette réalité ?
>> C’est la chose la plus difficile à concevoir et donc à décrire ! La transformation du corps de Jésus est telle que ses plus proches ne le reconnaissent pas. C’est que cette reconnaissance exige d’eux-mêmes une transformation de leur intelligence, comme l’a bien dit saint Augustin : « Jésus a voulu qu’on crût en lui, c’est-à-dire qu’on le touchât spirituellement, parce que lui-même et son Père ne sont qu’un. D’une certaine façon, le Christ monte vers son Père par les sens intimes de celui qui progresse jusqu’à le reconnaître égal au Père » (citation faite par Thomas d’Aquin dans la Somme théologique, 3a, q.55, a.6). Le corps humain de Jésus est divinisé tout comme son âme humaine dans le mouvement figuré par l’Ascension : Il « siège à la droite de Père ». Il en résulte une liberté entière de se manifester sous les formes qui conviennent à son amour et à notre salut ; dans un morceau de pain et une goutte de vin par exemple lors des rituels qu’Il a lui-même institués. Mais de beaucoup d’autres manières qu’Il lui plaît d’inventer dans son oeuvre continuelle de salut du monde.
Vous évoquez la médiation de Marie-Madeleine comme nécessaire entre Jésus et ses Apôtres. Pouvez-vous éclairer ce point ?
>> Cette médiation justifie le titre d’« apôtre des Apôtres » que Marie-Madeleine recevra comme envoyée aux envoyés ! Les Apôtres sont les disciples choisis et formés spécialement par Jésus pour transmettre son enseignement dans son intégrité ; il a fallu trois ans d’intense formation, par l’exemple et les paroles, pour qu’ils fussent capables non seulement d’admettre et de comprendre mais aussi de transmettre la nouveauté de son enseignement.
Mais il est un point que Jésus ne pouvait enseigner, sinon par des actes prophétiques que les disciples ne comprirent qu’après la Résurrection, comme le rapporte saint Jean : « “Détruisez ce Temple et moi en trois jours je le relèverai.” (…) Or lui voulait parler du sanctuaire de son corps. Quand donc Il fut relevé de la maison des morts, ses disciples se souvinrent de ce qu’Il avait dit et ils crurent aux Écritures et à la parole que Jésus avait dite » (Jn 2, 19-22). Son corps ressuscité est donc le nouveau sanctuaire relevant l’ancien qui devait être détruit. Or le Temple est le lieu unique de la présence divine où l’adoration de l’unique Dieu Créateur peut s’accomplir ; le détruire équivaut à l’apostasie la plus complète, ce serait une annihilation impensable que seule l’époque moderne saura produire. Le corps de Jésus ressuscité, intouchable, invisible, assis à la droite de Dieu est le véritable Temple non fait de main d’homme, où le culte est enfin parfait grâce au ministère du grand-prêtre unique et éternel. Cela les Apôtres ne pouvaient le comprendre sur-le-champ, il a fallu Marie-Madeleine et bientôt saint Paul et saint Jean, révélant ce grand mystère de la fin des temps. En effet, l’épître aux Hébreux de saint Paul et l’Apocalypse de saint Jean sont la mise en forme de la révélation infuse à l’amour mystique de Marie-Madeleine, soignant prophétiquement Jésus grand-prêtre, avant sa mort.
Pourquoi une femme pour faire cela, et pourquoi cette femme-là ? Parce qu’il faut réparer la vocation médiatrice de la femme dans la nature humaine souillée et quasi abolie dans le mystère de la faute d’Ève. Ève fut médiatrice entre le serpent et Adam, or elle était « construite» pour révéler la nécessité de la révélation dans l’usage juste de l’intelligence rationnelle. Ève écoute la parole transgressive du serpent et joue son rôle de transmission de la parole de révélation, oubliant la parole de Dieu. Marie Madeleine est la Femme régénérée jouant de nouveau le rôle d’Ève, mais cette fois-ci auprès de celui qui fut comme « le serpent élevé dans le désert par Moïse ».
Après avoir été libérée de la luxure qui est le signe extérieur de l’idolâtrie, Marie-Madeleine est, selon vous, guérie d’une autre idolâtrie qui est propre au culte de la transcendance absolue de Dieu. Qu’entendez-vous par cette affirmation ?
>> La prostitution consiste à échanger les signes de l’amour donnés par le corps contre des signes de l’échange donnés par l’autorité monétaire.
Confondre amour et échange, c’est évidemment confondre Dieu et l’Argent. De même l’idolâtrie échange les signes d’adoration de l’Amour contre les signes de soumission à une autorité intellectuelle.
Marie-Madeleine est guérie de cette prostitution à un baal philosophique, car elle a touché le Verbe de Vie dans sa visibilité terrestre et vu l’égal du Père dans le corps ressuscité. Le mystère de l’Incarnation dément la construction philosophique de la transcendance absolue de Dieu, Lui, l’Emmanuel, le « Dieu avec nous » ayant assumé une nature humaine. C’est en fait l’idée d’« absolu » qui est le secret empêchement à croire que l’incarnation de la divinité soit possible et raisonnable et plus tard, lorsqu’on aura fait dans le fidéisme l’impasse sur le problème de la raison, on sera encore plus empêché de croire en la fin ultime du salut à savoir la déification de l’âme. L’absolu ne supporte pas le partage ni la participation ni la relation ! C’est l’Un de Platon, de Plotin, de Mahomet ou même de l’ultime Brahman.
Cette secrète idolâtrie empêche d’entrer dans le mystère de la Sainte Trinité.
Or pour penser à Dieu, il faut prendre les chemins qu’Il a lui-même donnés à l’homme : la Trinité est première et révèle son unité. Mais les philosophes prétendent penser d’abord l’Un qui est à proprement parler impensable en tant que premier terme : ils n’ont pas reçu la Révélation de Moïse. Si on pense l’Un, on ne peut que poser la « substance» comme premier terme de tout discours sur l’être et potentiellement les confondre. Cette philosophie conduit pas à pas, au long des sièsiècles,à l’apostasie de la négation de Dieu et de l’homme que nous récoltons aujourd’hui comme son fruit corrompu et corrupteur. Chez un philosophe comme Martin Heidegger, l’homme achève sa course dans la mort, étant le « Sein zum Tode » (l’« être-vers-la-mort ») à la fin d’une expérience complète d’une vie insensée. L’Écriture enseigne tout autre chose : l’homme est pour la Vie, Jésus vient pour redonner la Vie, en plénitude par la connaissance du vrai Dieu (Jn 17) tel qu’il l’affirme dans sa prière grand-sacerdotale (au dire de sainte Thérèse-Bénédicte de la Croix). On doit donc penser en premier la Relation. Et toute la Révélation montre que cette Relation est Amour Trinitaire, donatrice de tout bien, qui crée pour se rendre participable, sans échange, sans argent, gratuitement, engendrant un amour de ratitude réceptacle de tous ses dons.
Ne faut-il pas supporter comme Marie-Madeleine : « un martyre d’amour qui en sa rigueur surpasse les faveurs qu’elle a reçues au monde par la présence et possession qu’elle avait de Jésus, qui était sa vie, son tout et son unique amour. » (Card. de Bérulle, Élévation X) ?
Merci à L'Homme nouveau de nous avoir autorisé à reproduire leur article.
Voici leur site internet pour en savoir plus :
www.hommenouveau.fr
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Reconquête
LES SOCIÉTÉS occidentales sont malades d’un manque de Dieu. Les philosophes des XVIIIe et XIXe siècles nous ont conduits au « village global »
oublieux de la Croix : recul et mépris généralisé de l’homme ; le christianisme est en chute libre, occasion rêvée pour l’islam de refaire surface sur nos terres où il rencontre peu de résistances, physique, intellectuelle, morale.
Didier Brenot nous montre comment l’utilisation du Coran, la richesse des pays musulmans en pétrole, la drogue offrent des moyens pour faciliter l’expansion de l’islam dont la fraction extrémiste prend le relais et du marxisme et du tiers-mondialisme en se posant en « religion des pauvres » dans laquelle l’Occident sensible ne voit pas la pénétration de
l’oumma.
Puis l’auteur juxtapose islam et christianisme, Allah et Dieu Trinité pour en souligner les nuances et oppositions avec des citations de part et d’autres,
éclairantes. Après ces observations au plan spirituel des deux courants il en arrive à leur traduction sur l’homme pour aboutir à ce constat : « Avec une telle morale, les islamistes sont aux antipodes du christianisme.»
L’originalité et l’intérêt de cet ouvrage est qu’il est écrit sans passion, sans excès ; Didier Brenot, catholique convaincu, fait davantage oeuvre scientifique tout en écrivant dans une langue parfaite. Le caractère
apaisant de ses démonstrations donne peut-être plus de force à son livre.
En cela, il est un complément nécessaire à plusieurs autres titres écrits récemment sur ce sujet et nous le conseillons à nos lecteurs.
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Ebook : Les terroristes, la religion et nous...
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Les terroristes, la religion et nous...
Cahiers de Science & Vie
Recommandé dans le hors-série "Les Merveilles du monde chrétien"
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La Croix
Dans ce petit ouvrage pédagogique, Joël Sprung décortique pour mieux l'expliquer la prière du Notre Père. Portée par un regard mêlant à la fois l'érudition du passionné de l'écriture sainte et la curiosité du nouveau converti, il explicite cette prière qui « s'apprend et s'exerce chaque jour ». Multipliant les références à l'Ancien Testament et au monde juif, dans un style très libre et enthousiaste, l'auteur démontre que « les cultures anciennement chrétiennes comme la n6tre ne peuvent ( ... ) comprendre les enseignements de Jésus qu'à la lumière de l'ancienne Allianœ, parce qu'elle faisait partie intégrante de la culture des contemporains de Jésus».
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Ebook : Notre père, cet inconnu
Notre Père, cet inconnu
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Cahier Saint Raphaël n°113
Cette plaquette, préfacée par le sénateur Bernard Seillier est très bien
faite.
La société a besoin de stabilité; c'est la famille qui l'assure. La supprimer entraîne vers le mal-être, la dépression et le suicide.
L'auteur reprend par thèmes traités très courtement les principales transgressions bioéthiques dont nous souffrons des conséquences. Cela va de la libération de la sexualité à l'euthanasie, en passant par le clonage, la PMA, 1 'homosexualité, 1' avortement.
Chaque sujet est traité en trois ou quatre pages; ce qui permet de comprendre 1 'essentiel.
Face à cette déferlante, il va de soi que des mesures d'urgence doivent être prises. Faute de quoi, notre société dérivera vers 1 'anarchie complète dont nous avons une idée actuelle avec la présidence Hollande.
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Les Essentiels
(...) Le blagueur publie un brillant commentaire du Notre Pète, qui illustre le bien-fondé de son approche exégétlqué consistant à retourner è la source du christianisme, dans la culture juive, pour comprendre plus intimement Le Christ, en s'asseyant parmi ses dlsciples, sur la montagne, et redécouvrir ainsi toute là portée des mots de Jésus, dont le sens s'est parfois un peu émoussé.
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Ebook : Notre père, cet inconnu
Notre Père, cet inconnu
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La Vie
LA DRACHME PERDUE. L'ANTHROPOLOGIE "CORPS, AME, ESPRIT" EXPLIQUEE de Michel Fromaget. C'est le livre par lequel commencer si l'on veut comprendre l'œuvre de Michel Fromaget et l'anthropologie ternaire. L'auteur apporte un éclairage sur la façon dontles pères de l'Église et saint Irénée de Lyon ont présenté l'homme en trois dimensions. Il effectue aussi le lien entre cette approche et celle des grandes traditions spirituelles.
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Ebook : La drachme perdue
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La drachme perdue
Le Bulletin (Syndicat des journalistes de la presse périodiques)
Ce livre est beau et comme l'a dit Krishnamurti, philosophe indien: Apprécier la beauté est un élément essentiel de notre existence. C'est sa beauté intérieure qui donne une grâce, une douceur exquise à sa forme. Pierre Duplan a fait une fois de plus un exercice de typographie et de mise en page qui donne la parole aux images de Jean-Paul Dumontier et ils nous font tous les deux apprécier la beauté de l'œuvre d'Amaut de Moles, ce maître verrier du XVIe siècle qui en colorant la lumière savait créer à l'intérieur de la cathédrale une atmosphère mystique invitant à la méditation.
Pierre Duplan a passé son enfance à Auch et la cathédrale était pour lui un terrain de découvertes et de jeux. Après les Beaux-Arts à Toulouse, l'École des arts appliqués à Paris et l'ENSET (aujourd'hui École normale supérieure de Cachan), il aborde une longue carrière d'enseignant. Tout naturellement, il présenta à la fin de son cursus un mémoire d'histoire de l'art sur les vitraux de la cathédrale. La collaboration pour cet ouvrage avec Jean-Paul Dumontier était naturelle: ce dernier est LE photographe spécialiste de l'art sacré en France et il avait déjà photographié tous les vitraux de la cathédrale. Amis de longue date, ils avaient la même conception de l'ouvrage: en aborder les côtés historiques, bibliques et esthétiques. « En 1507, le cardinal François II de Clermont Lodève avait développé avec ce projet, contemporain des fresques de la chapelle Sixtine au Vatican, une pensée interreligieuse avant la lettre, rassemblant les païens, les Juifs et les chrétiens » suggère Pierre Duplan. Jean-Paul Dumontier avait à cœur de mettre en valeur l'importance de l'art du portrait, « il faut remarquer la grande expressivité des visages dessinés avec une virtuosité gestuelle mise au service d'une ré-flexion préalable» dit-il. L'ouvrage propose une lecture aussi complète que possible des verrières d'Amaut de Moles, à travers des plans, des photos souvent en gros plan, une explication des techniques et des couleurs utilisées. On visite les chapelles les unes après les autres, avec à chaque pas les explications nécessaires à la compréhension des personnages et des scènes, tant sur le plan des thèmes bibliques que sur celui de la réalisation artistique. À la rencontre des sibylles L'adjectif sibyllin ne fait plus mystère, si j'ose dire, mais qui se rappelle son origine ?Voici l'occasion de faire la connaissance de neuf sybilles, femmes de caractère bien séduisantes pour la plupart en même temps que prophétesses exaltées. Pierre Duplan : « Il n'y a plus aujourd'hui de vie religieuse très forte: les gens visitent les églises sans savoir ce que représentent les personnages. Il fallait absolument montrer que la chapelle Sixtine et les verrières d'Auch avaient le même programme iconographique: la rencontre des patriarches, sibylles, prophètes et/ou apôtres, idée qui avait été proposée par Filippo Barbieri en 1480 dans un Traité qui proposait une description systématique de douze sibylles. Le cardinal de Clermont Lodève, alors ambassadeur de France à Rome, eut connaissance de ce livre et s'en inspira. 1) Un ensemble voulu et défini dans les moindres détails Le visiteur et le lecteur partent à la rencontre des personnages, bibliques et réels, et vont tout savoir d'eux ou presque. La « fabrique» (l'ensemble des notables concernés par le projet) définit les personnages par leurs attributs, le cardinal est représenté deux fois, le maître verrier aussi; les couleurs donnent des clés, par exemple jaune pour Judas et pour les Juifs, verte pour ceux qui guérissent la lèpre ; les tissus sont soigneusement choisis, damas blanc pour la Vierge, velours, soie, fourrure; les vêtements sont fidèles à ceux de l'époque; la place et la gestuelle de chacun précises. La beauté des verrières, tant dans leur dessin que dans les couleurs, est éclatante. Le vitrail, élément spirituel, évoque la lumière divine, il est fait pour être vu en transparence, à des heures et des saisons différentes. Traditionnelle-ment, le parcours commence au nord, avec des tons froids de verts et de bleus, et se termine au sud avec des tons chauds, jaune, orange, rouge. La crucifixion se trouve toujours à l'est : le Christ tourne le dos à Jérusalem et fait face au monde qui reste à convertir. Dans chaque verrière, il y a trois récits distincts: en haut l'ogive, puis la grande scène « historique» du milieu et enfin le soubassement, où l'on va d'ailleurs voir apparaître les débuts de la perspective et des lignes de fuite. La fabrication Viollet-le-Duc passé par là a fait l'inventaire des couleurs et des pigments utilisés. Le verre est peint et émaillé des deux côtés; il est découpé à l'acide. À peine 6 ans pour la réalisation de l'ensemble, terminé avant 1 même que la cathédrale ait reçu sa toiture. Par un mi-racle rare, l'œuvre a traversé les siècles et les révolutions sans presque aucun dommage ... À vitraux exceptionnels, livre remarquable À peine 18 mois pour réaliser ce livre, ce qui est une gageure quand on en analyse les qualités. On tire son chapeau à Jean-Paul Dumontier pour son travail de photographe.
Les photos ont été prises (sur plu-sieurs mois) en lumière naturelle; je vous laisse imaginer les temps de pose ! Les verrières sont per-chées en hauteur, il faut en corri-ger la perspective; quelquefois 3 ou 4 clichés sont superposés pour équilibrer les rapports de cou-leurs; un énorme travail de net-toyage sur photoshop a éliminé les toiles d'araignée, la poussière, les scories. Travail de bénédictin pour une beauté absolue. Pierre Duplan et Jean-Paul oumon-tier ont choisi le format -presque carré-, tous les éléments de ma-quette et de typographie, les plans, la mise en page des photos et du texte etc. Les amateurs de beaux livres seront admiratifs des choix qui ont été faits et du soin qui a pré-sidé à chaque étape. Par exemple les caractères jaunes sur fond noir, la couleur des plans, le rythme des polices, la justification des textes. Quand Pierre montre le story-board du livre -qui est au simple chemin de fer ce que la poésie est au morse -le lecteur refait avec lui, émerveillé, le voyage dans cet-te œuvre magistrale et magistrale-ment racontée .•
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Pierre Duplan
Jean-Paul Dumontier
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La Nef février 2012
Voilà l'un des textes les plus forts écrit en faveur du dimanche.
Après avoir démonté le faux argument de la liberté, l'auteur propose "une synthèse objective du
fondement, du sens et de l'influence" du dimanche (Mgr Rey dans sa préface).
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Ebook : A Dieu le dimanche !
A Dieu le dimanche !
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Les énigmes du sacré, janvier-mars 2011
"Possessions et exorcismes" est recommandé dans la revue : Les énigmes du sacré !
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Possessions & exorcismes
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Radio Notre Dame du 14-12-2010, économie et société
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Emission sur Radio Notre Dame du 14-12-2010
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Site de l'Eglise d'Avignon
Pour non seulement défendre mais aussi profiter pleinement du dimanche, c’est-à-dire le sanctifier, vient de paraître un excellent petit livre, intelligent et tonique : À Dieu, le dimanche d’Hélène Bodenez. Un ouvrage à conseiller à qui veut aiguiser son discernement de chrétien, un an après l’entrée en vigueur de la loi Mallié sur le travail du dimanche... Le message du Christ est sans échapatoire : "Vous ne pouvez servir Dieu et l’argent." (Luc 16, 13).
La préface de Mgr Rey propose une belle réflexion sur le temps, comment notre société le conçoit : un temps qui n’est qu’une fuite inexorable de la mort, comment le chrétien le vit : "Qui a l’instant présent, a Dieu" (Sainte Thérèse d’Avila).
Quant au dimanche, "Un tel jour se manifeste comme la fête primordiale, où tout fidèle peut se faire, dans le milieu où il vit, annonciateur du temps. De ce jour en effet, naît le sens chrétien de l’existence et une nouvelle manière de vivre le temps, les relations, le travail, la vie et la mort.” (Benoit XVI, Sacramentum Caritas, n. 73).
Bref, une belle, mais amère illustration, qu’en ce débat, comme en tant d’autres, nos libertés sont de plus en plus manipulées pour être renversées, toujours au nom de la liberté et de la démocratie …
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http://diocese-avignon.fr/spip/A-Dieu-le-dimanche