Le journal du Yoga n°253
Une nouvelle, la 6en du fameux livre de Blandine Calais-Germain & François Germain : Anatomie pour le mouvement volume I - Introduction à l'analyse des
techniques corporelles, vient de sortir.
Nouvelle édition augmentée de 100 codes QR pour une meilleure vision en 3D des structures anatomiques.
Pour un accès facile aux bases de l'anatomie pour ceux qui étudient et pratiquent une technique corporelle.
Auteurs associés :
Blandine Calais-Germain
François Germain
Ouvrage associé :
Croix du Nord
Dans son 21e ouvrage sorti cette année, le philosophe Aliocha Wald Lasowski évoque un sujet d'actualité qui est encore sensible, la crise sanitaire du Covid-19. Un livre invitant à se questionner.
Avouez que quand vous voyez le mot « virus » associé à « corona » vous avez tendance à voir rouge car ce satané mot qui il y a encore deux ans ne faisait pas partie de notre vocabulaire, est entré en mars 2020 dans notre quotidien pour ne plus en sortir …
Alors aujourd'hui à l'heure de la 7e vague dont on ne comptera bientôt plus les numéros, il faut se rendre à l'évidence : le Covid-19 fait partie de nos vies. Il est donc essentiel, avec le recul de ces deux années de pandémie, de mettre les choses en perspective et de se poser cet été avec en main le petit opuscule du philosophe Aliocha Wald Lasowski, qui signe là son 21e livre. Si, si, on vous le conseille pour la plage ou le jardin. Avec moins de 160 pages, pas de risque d'alourdir les bagages.
Pour tous ceux qui ont la mémoire courte
« Ce livre se veut un outil de questionnement au croisement de l'anthropologie médicale, de l'expérimentation philosophique et de l'actualité politique», annonce son auteur.
Après un utile retour sur les débuts factuels de la pandémie et l'inquiétude doublée d'effroi qui habita nos 55 jours de confinement qui commencèrent dans la sidération, l'auteur rappelle que 5,5 millions de personnes sont mortes du Covid dans le monde (chiffres de décembre 2021) et 122 000 en France.
Ceci posé, cet ouvrage donne les moyens de la réflexion sur tous les sujets de société qui ont été bouleversés par le coronavirus. De la restriction de la démocratie à la question sanitaire de la crise en passant par notre regard sur la maladie et l'émergence d'un « biopouvoir » défini comme « l'emprise du pouvoir sur les corps ».
Sans Aliocha Wald Lasowski, aurions-nous songé à Sartre pour éclairer notre angoisse existentielle et nos peurs légitimes, à Kant pour analyser les effets du « rester à la maison » ? Aurions-nous songé à Freud pour réfléchir à notre liberté versus notre sécurité ainsi qu'au devenir de notre civilisation ou bien encore à Nietzsche pour méditer sur la fragilité de la vie ? Quant au sentiment de l'absurde que nous n'avions jamais tant ressenti, c'est à Camus et à son mythe de Sisyphe que fait référence l'auteur tout en convoquant aussi la peinture où le sentiment d'irréel traverse les œuvres de Chirico, Hopper, Munch, ou Bocklin.
Le tempo du virus
L'idée de « rythmovirus » que propose Aliocha Wald Lasowski, lui-même musicien, est en soi visionnaire puisque ce virus affirme depuis deux ans sa sérialité et son retour sur la scène tel un leitmotiv dont la ritournelle serait reconnaissable mais à chaque fois différente. Puisque « le rythme de l'épidémie questionne le rythme de nos vies» comme le souligne Aliocha Wald Lasowski, alors pourra t-on suivre le tempo du virus?
Comment repenser de nouvelles politiques du travail, de la santé et de l'éducation ? À travers ce court essai, l'auteur analyse l'attitude de l'homme face à une crise inédite et nous donne quelques clefs pour mieux comprendre les fondements de nos réactions face aux interdits nés d'une violence sanitaire doublée d'une violence sociale. « Dans la société techno-industrielle et techno-numérique, les rapports de l'homme au corps ont un caractère politique » nous rappelle Aliocha Wald Lasowski. Le philosophe allemand Hans Jonas, précurseur d'une éthique de l'environnement, apporte quant à lui une réponse sur les capacités d'adaptation qu'il nous faut développer et qu'il énonce dans le principe de responsabilité, « La précaution, la préservation, l'autolimitation et la décroissance ».
Voilà qui sonne étonnamment juste en ce début du XXIe siècle.
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Actualité Juive
Interview d'Aliocha Wald Lasowski dans Actualité Juive à propos de son ouvrage Serial Virus :
Aliocha Wald Lasowski : « Le virus a aiguisé notre sentiment de finitude »
Le philosophe Aliocha Wald Lasowski signe un passionnant essai, Serial Virus, qui décrypte la longue crise pandémique traversée par l'humanité.
Actualité Juive - Votre essai est une réflexion de fond sur la crise épidémique liée au coronavirus. « Nous vivons à l'âge de la « pharmacodynamie industrielle » y écrivez-vous, en allusion aux vaccins contre le COVID-19. Qu'est-ce que cela signifie?
Aliocha Wald Lasowski : Face au Covid-19, l'impatience de guérison immédiate, légitime du point de vue humain, a relancé la frénésie pharmacologique, liée à l'angoisse psychique, dans un monde de l'hyper-industrialisation. La médecine agit autant sur le corps individuel que collectif. La santé est le projet d'une société : organe, organisme, organisation. Tout est lié. Dans le contexte actuel, où la fabrication industrielle des vaccins est un enjeu mondial, la santé concerne la "biosécurité" de la société et de la population. Plus que jamais, aujourd'hui, nous prenons conscience que la médecine est un espace de construction du social et du médical mêlés. D'où l'enjeu politique et culturel dans Serial Virus.
Pourquoi la crise pandémique que nous traversons depuis plus de deux ans doit-elle aboutir à réinventer ce que vous nommez « la Relation » ?
A.W.L. : La maladie n'est pas seulement un phénomène biologique ou une infection naturelle, mais avant tout un rapport au corps, au culturel et à l'éthique. La santé est sociale. Et le lien humain est aujourd'hui à réinventer. Le « Serial Virus » dont je parle impose son tempo aux échanges, réduits au contact contrarié à distance. Comment penser la politique des relations en temps de pandémie ? L'idée principale du livre est d'éclairer le sentiment de finitude ressenti par l'être humain, dont la vision du monde est affectée par la pandémie. Et le confinement, vécu par 4,6 milliards de personnes, fut l'expérience d'un huis clos existentiel, qui a bouleversé leur vie.
Allons-nous vers un ralentissement de la mondialisation ?
A.W.L. : Dans toutes les sphères de la vie, de l'intime au global, du privé au social, la propagation de l'épidémie a sidéré par l'intensité de sa vitesse. Le coronavirus oblige à penser les dimensions de vitesse et de lenteur, d'accélération et de ralentissement de nos comportements. Comme il arrive que la démocratie soit elle-même prise de vitesse par les populismes, la société a été surprise par la fulgurance de la pandémie. Face au virus ou, vous avez raison, face au phénomène de mondialisation, la politique doit trouver une autre cadence. ll s'agit d'inventer une allure nouvelle, pour ne pas sombrer dans l'illusion consommatrice et l'artifice sociétal. Gouverner, c'est un défi., celui de rythmiciser l'espace public de la cité.
Vous revisitez Freud. Pourquoi ses thèses retrouvent-elles selon vous une actualité ?
A.W.L.: En plein krach boursier, Sigmund Freud, le père de la psychanalyse, analyse la crise économique internationale de 1929 : L'Avenir d'une illusion tente de comprendre la société de son temps, et Malaise dans la civilisation. décrypte la névrose sociale et la pathologie collective du monde moderne. Le dilemme entre sécurité et liberté, au coeur du psychisme humain, est actuel. On le voit avec l'explosion de violence lors de la pandémie.
Combien d'agressions contre les services de médecine ? Masques volés, blouses arrachées, infirmières agressées... Face à la mort et à l'épidémie, la civilisation devient le lieu où se joue, dans une folle gigantomachie, la lutte entre Éros et Thanatos, entre pulsion de vitalité et pulsion de destruction. La civilisation a pour enjeu, la lutte vitale de l'espèce humaine, conclut Freud, plutôt pessimiste sur notre avenir !
Quid de l'émancipation dans ce contexte?
A.W.L. : Si Serial Virus partage le pessimisme freudien, Penser l'émancipation, un dialogue avec Jacques Rancière (éditions de L'Aube), esquisse des solutions d'espoir. D'autres possibilités de penser et de faire, de nouvelles manières d'être ensemble, sont envisageables. Rancière utilise l'expression« capacité de n'importe qui». Cette capacité, qui se prouve par l'exercice et le faire, permettrait d'améliorer la vie en démocratie. C'est une étape décisive pour imaginer le monde de demain.
■ Propos recueillis par Alexis Lacroix
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La Presse bisontine
L'ouvrage d'Éric Monnin retrace par l'image les victoires et les désarrois des J.O. d'Hiver depuis Chamonix en 1924.
Vice-Président de l'Université de Franche-Comté à l'Olympisme et directeur du Centre d'études et de recherches olympiques universitaires (C.E.R.O.U.), le Bisontin Éric Monnin publie De Chamonix à Beijing, un siècle d'olympisme. La sortie de l'ouvrage résonne avec l'actualité, "car c'est la première fois que l'on va assister à un boycott diplomatique lors de ces prochains Jeux (à Pékin du 4 février au 20 février)" témoigne l'auteur. "Au moins, et c'est la première fois, on ne prend pas les athlètes en otage car n'est pas à eux de résoudre les problèmes."
Le chercheur - qui commentera la cérémonie d'ouverture et de clôture des J.O. pour la chaîne Eurosport - a souhaité dans son livre préfacé par Thomas Bach, le président du Comité international olympique (C.I.O.), retracer l'évolution des Jeux dans un ouvrage richement illustré de 200 photographies ou images d'affiche, 42 tableaux analytiques et 24 chapitres. Il explique comment Pierre de Coubertin est parvenu à convaincre les pays du Nord (les Scandinaves) de s'associer aux Jeux d'hiver. A l'heure de l'immédiateté, Éric Monnin réhabilite d'anciens champions, les rappelle à nos bons souvenirs dans cet ouvrage. Il met l'accent sur les victoires ou les records légendaires, mais aussi en précisant les enjeux des compétitions, le bonheur ou le désarroi des athlètes, Éric Monnin décrit chaque olympiade dans toute sa richesse humaine et sportive. La Chine va-t-elle truster tous les podiums en février 2022 chez elle? "Elle peut se positionner comme le leader mondial des sports d'hiver non pas sur le nombre de médailles mais sur ses équipements (N.D.L.R.: 742 stations de ski et 596 patinoires)" répond l'universitaire. Ce bel ouvrage conviendra aussi bien à un passionné de sport qu'à un historien ou un curieux.
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De Chamonix à Beijing
De Chamonix à Beijing (eBook)
De Chamonix à Beijing (ePub fixe)
Quotidien Présent, article de François Bergeron
Celtitudes
Cela fait 20 ans que Pierre Gastal, ancien professeur d'histoire, travaille sur la langue gauloise, sur les racines celtiques de la langue française.
Il avait publié il y a quelques années un dictionnaire gaulois-français, dont l'usage pratique est certes limité - peu de gens pratiquent le gaulois (sans doute personne, et ne parlons même pas de l'accent!) et il n'y a rien à traduire, faute d'écrits gaulois - mais qui a le mérite de nous permettre d'apprécier l'ampleur de racines celtiques de notre langue. Cette prise de conscience n'est pas neutre. Gastal cite Vaclav Havel: « Tout pays, tout dirigeant qui brûle ne serait-ce qu'un peu de sa culture porte un coup à la société tout entière. » En ces temps de franglais et de wokisme (pratiqués certes par une frange minuscule de gens, mais à visées totalitaires), il est bon de se rappeler cette formule de l'ancien président tchèque, qui avait connu, lui, le totalitarisme communiste. Bien entendu l'arabe a aussi alimenté la langue française, mais beaucoup plus tardivement, et, n'en déplaise aux adeptes du multiculturalisme à tous crins, dans des proportions bien plus modestes.
L'auteur nous rappelle que « les mots sont la première histoire d'un peuple », et que l'histoire de France commence donc là. Car la langue celte, puis sa transcription en caractères grecs ou étrusques vers le IVe siècle av. J.-C., — et ensuite en latin, ont contribué à une mémorisation du passé et à sa transmission, nous explique Pierre Gastal.
Le latin « par snobisme ou opportunisme »
La première partie de l'ouvrage Nos racines celtiques répond aux nombreuses énigmes que pose cette langue. Et la question qui vient d'abord à l'esprit est celle-ci : pourquoi la langue gauloise a-t-elle disparu ? Parce que l'enseignement des druides fut interdit par les empereurs Tibère puis Claude. Parce que le latin était devenu, dans la Gaule colonisée, la langue des affaires, de l'administration, de la politique et de l'armée. Parce que, « par snobisme ou opportunisme », nous dit Pierre Gastal, les Gaulois se romanisèrent en quelques générations: en quatre générations seulement, révèlent par exemple les inscriptions de l'arc de triomphe de Saintes, qui mentionnent l'ascendance de son constructeur d'origine gauloise, et l'évolution des patronyme a partie du livre correspondant à l'exacte définition d'un dictionnaire nous montre que notre langue ne tire pas son origine essentielle du celte, mais du latin. Cependant beaucoup de mots celtes ont été latinisés, et de ce fait l'influence celte sur notre langue est très large, même si elle est parfois indirecte.
Il y a aussi des mots courants de la langue française qui proviennent directement du celte comme le mot ardu (élevé, pentu), qui a pris Je sens de« difficile», en français ; ou encore le mot bassos (inférieur), qui est devenu « bas», et bien évidemment des mots comme auroch, barde, braies, druide ou vergobret.
Les noms de lieux, de villages, de paysages de notre pays-ce que l'on appelle les toponymes sont le plus souvent d'origine gauloise, il en est de même pour beaucoup de noms propres. Pour le constater, il faut se reporter à un autre ouvrage du même auteur : Noms de lieux de l'espace français, paru pendant le confinement. Ajoutez à ces noms gaulois les noms d'origine romaine et ceux d'origine chrétienne (noms de saints, pour les villes, les lieux-dits, les points caractéristiques d'un paysage), et vous couvrez à peu près le champ de la toponymie française.
Renouer avec nos racines
Quelques exemples ? Brive, qui vient du celte briva (le pont), Lyon, du celte lug (la lumière), bun, du gaulois duno (bourg fortifié), Chambon, du gaulois cambo, (courbe ou méandre), etc.
Trouver les racines de nos mots, c'est renouer avec les racines du peuple que nous formons. Et ceux que passionne la langue française, et, au-delà, l'origine des mots - et il y en a beaucoup parmi nos lecteurs -, apprécieront ces deux ouvrages faits certes pour des érudits. Mais nos lecteurs le sont bien souvent.
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Noms de lieux de l'espace français
Ebook : Racines celtiques
Nos racines celtiques
Deux ostéopathes vous invitent à revoir vos postures à cheval
Que le cavalier classique en couverture de cet ouvrage ne rebute pas les cowgirls ou cowboys les plus à cheval sur la tradition western ! Ce qui compte ici ce sont les postures, les bons gestes à acquérir, les positions à corriger. Bref, c'est ce qui se passe à l'intérieur des corps, celui du cheval et celui de la cavalière ou du cavalier.
Frédéric Brigaud et Joséphine Lyon, les auteurs, sont tous les deux ostéopathes. Leur objectif est de partager leurs connaissances pour donner au lecteur les moyens d'interagir efficacement avec sa monture en toute situation, comprendre la gestuelle à mettre en oeuvre afin d'optimiser la relation cavalier/cheval mais aussi de préserver son corps et celui de sa monture, en connaissant ses limites. Au final que chacun y gagne en confort donc en plaisir et en performance.
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https://www.newestern.fr/deux-osteopathes-vous-invitent-a-revoir-vos-postures-a-cheval/
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Frédéric Brigaud
Joséphine Lyon
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La REf (magazine de la Fédération française de l'Équitation
Tout un programme concocté par les ostéopathes DO, Frédéric Brigaud, spécialiste de biomécanique humaine, et Joséphine Lyon, cavalière spécialisée en ostéopathie équine. Ils présentent à deux voix dans une vidéo leur livre qui propose au cavalier d’affiner la connaissance de sa gestuelle pour l’optimiser en phase avec la biomécanique du cheval.
L’ouvrage cherche à donner les clés pour analyser sa gestuelle, prendre conscience des gestes adaptés et inadaptés et trouver des solutions pour corriger les erreurs.
Une somme qui part de rappels anatomiques et scientifiques pour faire le tour du sujet, élément par élément, bassin, bras, jambes, tronc et colonne vertébrale, avec en ouverture
les fondamentaux et pour conclure les chapitres sur Posture et équilibre du cheval, puis Préparer, entretenir et équilibrer son corps, ce qui fait le tour du sujet.
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Frédéric Brigaud
Joséphine Lyon
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Grand prix magazine juillet/août 2021
Quel cavalier n'a pas rêvé d 'une pratique de l’équitation fluide, efficace, sans heurt et sans douleurs?
Cet ouvrage rédigé par Frédéric Brigaud, spécialiste en biomécanique du sport, et Joséphine Lyon, ostéopathe exerçant à Paris depuis 2011, offre des clés pour analyser sa gestuelle et développer une gestuelle équestre, afin d'optimiser la relation avec le cheval et de se préserver des blessures.
Ce livre de plus de trois cents pages aidera tout cavalier à corriger, stabiliser et renforcer sa posture, à développer une dynamique corporelle en adéquation avec la pratique de l’équitation, qui exploite au mieux l'ensemble des ressources biomécaniques du corps, à améliorer l’équilibre et l'interaction du couple cavalier/cheval, et à intégrer le confort du cheval à la discipline. Aussi, des QR codes permettent d 'accéder à des vidéos illustrant différentes techniques et exercices à reproduire en selle.
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Frédéric Brigaud
Joséphine Lyon
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La Voix de la Haute-Marne
Le deuxime livre de Jean-Paul Stéphan, multiple champion du monde de VTT vient d'être publié. Par le biais de 110 mots-clés, le sportif le plus capé du département livre ses secrets.
Avec ses vallons et ses forêts, la Haute-Marne est un petit paradis pour les pratiquants du VTT. C'est donc naturellement que le département accueille en son sein de grands champions de cette discipline. Jean-Paul Stéphan habite Thonnance-les-Joinville. Palmars : sept fois champion du monde et douze fois champion de France masters VTT.
2800 EXERCICES PROPOSES
Le quinquagnaire, par ailleurs professeur agrégé d’EPS au collège de La Noue à Saint-Dizier, vient de publier un second opus sur sa discipline. « Ce livre, c'est la continuation de mon premier ouvrage VTT Rouler plus vite. Il le complète de manière concrète » En effet, par le biais de 110 mots-clés, d'altitude à virage, le champion propose 2800 exercices. Il retrace dans son livre toute son expérience accumulée par des décennies d'entraînements et de courses. Par ailleurs, Jean-Paul Stéphan organise des stages. Il désirait coucher sur le papier les exercices qu'il propose alors.
Originalité de l'ouvrage : de nombreux QR-codes renvoient à des vidéos. Elles durent entre 15 secondes et 9 minutes. La plupart d'entre elles ont été tournées sur le site de la Petite Suisse au-dessus de Poissons ou dans la salle de sport de Joinville. « C'est pédagogique, c'est le but », indique l’éducateur. L'ouvrage a déjà été tiré 3000 exemplaires. Le premier livre du Thonnanais, Roulez plus vite, pourtant technique, avait trouvé 6000 acheteurs.
SORTIES VTT POUR LES ENFANTS
Parallèlement, Jean-Paul Stéphan continue s'impliquer activement dans le développement de son sport sur le territoire. Il est toujours président du club sportif de l'UCJV (Union Cycliste Joinville Vallage). De plus, chaque dimanche, le sportif propose des sorties VTT aux élèves du réseau d’éducation prioritaire de Joinville. Pour cette action de solidarité, la fondation Agir de Champagne Bourgogne vient d'octroyer au club une bourse pour l'achat de trois vélos haut de gamme à l'attention des enfants. Jean-Paul Stéphan, un champion toujours la recherche de nouvelles façons de progresser toujours dans le partage.
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NATUR'ELLE
"A lire !!"
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Trésors alimentaires des Andes
Trésors alimentaires des Andes
France Cyclisme
Après avoir publié VTT Rouler plus vite en 2008, Jean-Paul Stéphan professeur agrégé EPS, multiple champion de France et du monde VTT masters, animateur de nombreux stages) récidive en 2019 avec VTT Exercices, qui est destiné à tous les vététistes désireux de progresser, et tout particulièrement aux encadrants VTT de toutes sortes. L’ouvrage contient plus de 2500 exercices de VTT classés par thèmes rangés par ordre alphabétique (110 thèmes traités) qui font la part belle aux aspects techniques, maniabilité, préparation physique avec et sans matériel, « bike and run », fractionnés ludiques, techniques d’animation de groupe… Originalité de l’ouvrage : l’insertion de 49 QR-Codes qui donnent accès à autant de vidéos de démonstration. C’est donc un « livre augmenté » qui conviendra aux lecteurs… de pages et d’écrans.
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Le Républicain Lorrain
En librairie : VTT : un guide référence !
Notre sélection du jour de livres dédiés au sport s'adresse aux vététistes. Amateurs ou confirmés.
Simples amateurs. Vététistes débutants ou confirmés. Éducateurs, professeurs d’EPS, entraîneurs. Que vous cherchiez à améliorer votre technique, à progresser physiquement, à organiser et varier vos entraînements ou encore à animer des séances, ce livre est pour vous !
Un guide signé Jean-Paul Stéphan, sept fois champion du monde et onze fois champion de France masters VTT, qui propose la bagatelle de 2800 exercices. Pratique grâce à son classement en 110 mots clés, cet ouvrage permet de trouver très facilement le thème recherché en plus de conseils diététiques ou liés à la récupération par exemple.
Le tout dans un style « volontairement bref, concis et dynamique ». Pédagogique en somme… Facile d’utilisation, il offre également un complément en images à travers de nombreux QR-codes donnant accès à des vidéos qui présentent les exercices proposés. Idéal pour compléter certaines explications techniques et, surtout, visualiser votre future sortie sur le terrain.
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https://www.republicain-lorrain.fr/sport/2019/11/21/en-librairie-vtt-un-guide-reference
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Vélo tout terrrain n°249
Onze ans après la parution de son ouvrage VTT rouler plus vite, Jean-Paul Stéphan propose, avec VTT Exercices, un livre complémentaire qui contient près de 3 000 exercices pour progresser. L’originalité émane de la présence de 49 QR Codes donnant accès à des vidéos présentant les exercices. Des mots clé (110) permettent de choisir les domaines dans lesquels on souhaite progresser.
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Vélo tout terrain n°248
Onze ans après la publication de son livre « VTT, rouler plus vite », Jean-Paul Stéphan (7 fois champion du monde -12 fois champion de France Masters VTT) revient avec une suite, « VTT Exercices » aux Éditions Desiris, basée sur des mots-clés et des exercices. Pour animer une séance d’entraînement ou pour s’entraîner en solitaire, le vététiste ou l’éducateur sportif n’aura qu’à ouvrir le livre à la page du mot-clé correspondant au type de séance souhaitée, avant de piocher dans les différents exercices proposés. Et grâce à la présence de QR-Codes, le lecteur pourra se reporter vers 50 vidéos démonstratives. « VTT Exercices » contient 110 mots-clés, près de 3000 exercices.
De quoi faire pour s’améliorer dans sa pratique de cross-country. Le livre sortira le 8 octobre, au moment du Roc d’Azur. Jean-Paul Stéphan le présentera alors sur le stand.
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VTT Magazine
Jean-Paul Stéphan a toujours le nez dans le guidon et l’envie de faire partager son savoir. Onze ans après la publication de son livre d’entraînement « VTT : Rouler plus vite », le sextuple champion du monde Master et prof agrégé d’EPS reprend la plume en proposant « VTT Exercices », un ouvrage découpé autour de 110 mots-clés et de 2 800 exercices pratiques s’y rapportant. Pour tout savoir sur le lactique, le seuil anaérobie, réchauffement, le foncier, le braquet et bien d’autres points sur lesquels progresser, plongez-vous dans les 288 pages de « VTT Exercices ». Petit plus: des QR-Codes permettent d’accéder à une cinquantaine de vidéos mettant en pratique les théories de maître J-P. Stéphan.
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L'Equipe magazine
Ouvrage recommandé par l'Equipe magazine dans le dossier Happy Andes
L'auteur de ce livre, le docteur Gérard Guillaume, est rhumatologue, qualifié en immuno-rhumatologie, médecine et traumatologie du sport, nutrition du sport, acupuncture, médecine manuelle et phytothérapie. Il a été consultant à l'Insep et médecin de l'équipe cycliste professionnelle de la Française des Jeux de 1999 à 2015.
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Commentaires de lecteurs
,0 sur 5 étoilesA lire de tout urgence
Comment peut on passer à côté de ces évidences... Kinésithérapeute de formation c’est la première réflexion qui m’est venue à l’esprit à la suite de la lecture de ce livre. Frédéric Brigaud nous explique, avec une fine analyse biomécanique mais toujours expliqué de façon à la rendre accessible à tous, comment aborder les troubles posturodynamiques du membre inférieur. Un livre qui permet de comprendre le fonctionnement du corps face aux différentes contraintes inhérentes à nos déplacements de bipèdes sur Terre.
Un livre que tous les Médecins du sport kinésithérapeutes, podologues, entraîneurs et bien sûr les sportifs s’interessant à comprendre le fonctionnement de leur corps devraient avoir dans leur bibliothèque...
Bravo à l’Auteur...
Ce nouvel ouvrage de Mr Brigaud va plus loin que les précédents dont plusieurs parties y sont reprises et approfondies. Davantage que de la théorie, j'ai trouvé à l'intérieur de nombreux exercices. Des exercices d'évaluation tout d'abord (on ne peut améliorer que ce que l'on mesure), mais aussi des exercices et éducatifs pour restaurer petit à petit le fonctionnement optimal de notre corps et de nos articulations. Ce livre est une véritable bible pour quiconque, amateur ou professionnel, qui désire comprendre, prévenir et travailler sa posture. À des fins de prévention ou de correction. Pas de recettes miraculeuses néanmoins, une fois l'origine du "mal" identifiée, il faudra travailler encore et encore. Mais nul doute que les bénéfices de ce travail se feront ressentir durant des années. Un must have pour les sportifs en quête d'efficience, les éducateurs sportifs, les thérapeutes et toute personne qui souhaite être Active et ne pas s'en remettre à la fatalité dans le processus inéluctable de vieillissement qui limitera tôt ou tard notre amplitude gestuelle.
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Esprit Yoga (mars-avril 2019)
Recommandé par Yoga Magazine !
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e-Book: The feminine perineum and childbirth
The feminine perineum and childbirth
FMT Mag, revue sur la kinésithérapie, le paramédical, la forme et le bien-être.
Depuis quelques années, une attention croissante est portée au corps, à son fonctionnement. au mouvement. L’anatomie n’est plus un domaine réservé aux seuls spécialistes, elle intéresse toute personne qui pratique une technique corporelle. Ce livre présente de manière vivante un panorama des os, des articulations et des muscles en liaison directe avec le mouvement.
Il s’appuie essentiellement sur l’illustration «en volume».
Celle-ci commentée par un texte qui peut être abordé en deux temps : lecture rapide ou plus approfondie. Un livre de base qui permet d’acquérir facilement les connaissances en anatomie indispensables à toutes techniques corporelles.
Un guide complet pour les techniques corporelles : arts martiaux, danse, gymnastique, kinésithérapie, mime, psychomotricité, sports, théâtre, yoga. Blandine Calais-Germain a été professeur de danse puis kinésithérapeute. Depuis 1980, elle travaille à rendre l’anatomie appliquée aux mouvements accessible à tous. Elle est l’auteur de plusieurs méthodes d’enseignement et de techniques sur l’anatomie et le mouvement, notamment le célèbre Geste anatomique.
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Yogasphères
Après Anatomie pour le mouvement, la spécialiste du sujet (et collaboratrice d’Esprit Yoga) signe un ouvrage tout à la fois limpide, progressif et essentiel pour la compréhension du fonctionnement des muscles. Appliquée aux postures, l’analyse fonctionnelle du système musculaire s’organise en une quarantaine de fiches à thème. La part théorique est complétée par des propositions d’expérimentations, repérage de palpation, exercices après la posture. Et, bien sûr, comme dans ses autres ouvrages, le tout est agréablement illustré par l’auteur. Un ouvrage complet, qui fera sûrement référence.
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Formindep
Le Dr Alexis Clapin, neurologue, a travaillé pendant vingt ans dans l’industrie pharmaceutique, en tant que responsable médical chez Serono pour son dernier poste. L’ouvrage qu’il fait paraître ce 14 mars « Enquêtes médicales & évaluation des médicaments, de l’erreur involontaire à l’art de la fraude »[1] est donc plus qu’un manuel théorique, un manuel de lecture critique des études cliniques, des études de cohortes aux essais randomisés contrôlés. Un nombre impressionnant de biais et leurs conséquences sont exposés, en termes compréhensibles du grand public, schémas à l’appui.
C’est un ouvrage roboratif d’éducation du citoyen, nécessaire à quiconque s’intéresse de près aux fondements scientifiques sur lesquels sont évalués les produits de santé. Alexis Clapin rappelle quelques principes trop peu connus du grand public quant à l’évaluation des produits de santé par l’Agence Européenne du Médicament (EMA). L’unilatéralité des sources : toutes les pièces du dossier d’AMM sont produites, analysées, les conclusions rédigées par le laboratoire. L’EMA ne mène pas sa propre analyse, ne vérifie pas les calculs, or il est aisé d’optimiser les résultats des études, dès le design de celle-ci, puis au cours de son déroulement et de son analyse statistique. Etonné par l’efficacité affichée d’Avonex, un traitement de la sclérose en plaques, Alexis Clapin va en demander le dossier d’AMM. Il lui faudra plus de deux ans et une plainte auprès du médiateur de l’Union Européenne pour avoir gain de cause.
Partant de cet exemple, Alexis Clapin illustre les failles de l’évaluation par les agences de l’efficacité des produits de santé.
Les failles en matière de détection d’effets indésirables sont connues, certaines facilement explicables par un manque de puissance des essais pour mettre en évidence des effets rares. Pour détecter avec une relative assurance un effet indésirable se produisant chez 1/n patient, il faut en effet que l’essai compte environ 3n patients sur la durée adéquate. Même menés de façon optimale, du fait de leur taille les essais ne permettent donc de détecter que des effets indésirables relativement fréquents.
Les failles en matière d’évaluation de l’efficacité sont en revanche inacceptables. Alexis Clapin s’interroge : pourquoi n’y a-t-il pas de scandale sanitaire lié au manque d’efficacité des produits ? Sans doute parce que cette preuve nécessite d’avoir accès aux documents internes des agences, aux dossiers déposés par les laboratoires, que ceux-ci bloquent à coups de procès. Les récents arrêts des cours européennes sont encourageants en ce sens, mais a contrario l’impact réel de la directive secret des affaires reste à découvrir. Quant à la réanalyse des données, elle nécessite des compétences en biostatistiques qui ne sont pas à la portée du citoyen moyen.
Quand cette réanalyse est néanmoins menée, généralement au terme d’années de procédures, il est navrant de constater qu’elle est de surcroît ignorée par les autorités de santé. La Collaboration Cochrane a ainsi démontré, sur la base des documents produits pour l’AMM, le manque d’efficacité du Tamiflu.[2] Il continue pourtant d’être recommandé à chaque épidémie de grippe par le Ministère de la Santé[3]. L’anomalie détectée dans le dossier Avonex et signalée par le Dr Clapin restera elle aussi ignorée de l’EMA.
Plaidoyer pour les essais cliniques randomisés contrôlés.
Le Dr Alexis Clapin, neurologue, a travaillé pendant vingt ans dans l’industrie pharmaceutique, en tant que responsable médical chez Serono pour son dernier poste. L’ouvrage qu’il fait paraître ce 14 mars « Enquêtes médicales & évaluation des médicaments, de l’erreur involontaire à l’art de la fraude » est donc plus qu’un manuel théorique, un manuel de lecture critique des études cliniques, des études de cohortes aux essais randomisés contrôlés. Un nombre impressionnant de biais et leurs conséquences sont exposés, en termes compréhensibles du grand public, schémas à l’appui.
C’est un ouvrage roboratif d’éducation du citoyen, nécessaire à quiconque s’intéresse de près aux fondements scientifiques sur lesquels sont évalués les produits de santé. Alexis Clapin rappelle quelques principes trop peu connus du grand public quant à l’évaluation des produits de santé par l’Agence Européenne du Médicament (EMA). L’unilatéralité des sources : toutes les pièces du dossier d’AMM sont produites, analysées, les conclusions rédigées par le laboratoire. L’EMA ne mène pas sa propre analyse, ne vérifie pas les calculs, or il est aisé d’optimiser les résultats des études, dès le design de celle-ci, puis au cours de son déroulement et de son analyse statistique. Etonné par l’efficacité affichée d’Avonex, un traitement de la sclérose en plaques, Alexis Clapin va en demander le dossier d’AMM. Il lui faudra plus de deux ans et une plainte auprès du médiateur de l’Union Européenne pour avoir gain de cause.
Partant de cet exemple, Alexis Clapin illustre les failles de l’évaluation par les agences de l’efficacité des produits de santé.
Les failles en matière de détection d’effets indésirables sont connues, certaines facilement explicables par un manque de puissance des essais pour mettre en évidence des effets rares. Pour détecter avec une relative assurance un effet indésirable se produisant chez 1/n patient, il faut en effet que l’essai compte environ 3n patients sur la durée adéquate. Même menés de façon optimale, du fait de leur taille les essais ne permettent donc de détecter que des effets indésirables relativement fréquents.
Les failles en matière d’évaluation de l’efficacité sont en revanche inacceptables. Alexis Clapin s’interroge : pourquoi n’y a-t-il pas de scandale sanitaire lié au manque d’efficacité des produits ? Sans doute parce que cette preuve nécessite d’avoir accès aux documents internes des agences, aux dossiers déposés par les laboratoires, que ceux-ci bloquent à coups de procès. Les récents arrêts des cours européennes sont encourageants en ce sens, mais a contrario l’impact réel de la directive secret des affaires reste à découvrir. Quant à la réanalyse des données, elle nécessite des compétences en biostatistiques qui ne sont pas à la portée du citoyen moyen.
Quand cette réanalyse est néanmoins menée, généralement au terme d’années de procédures, il est navrant de constater qu’elle est de surcroît ignorée par les autorités de santé. La Collaboration Cochrane a ainsi démontré, sur la base des documents produits pour l’AMM, le manque d’efficacité du Tamiflu. Il continue pourtant d’être recommandé à chaque épidémie de grippe par le Ministère de la Santé. L’anomalie détectée dans le dossier Avonex et signalée par le Dr Clapin restera elle aussi ignorée de l’EMA.
Plaidoyer pour les essais cliniques randomisés contrôlés.
Le lobbying de l’industrie pharmaceutique, avec le soutien du senior medical officer de l’EMA Hans Georg Eichler, mène depuis quelques années campagne pour des procédures allégeant la charge de la preuve avant mise sur le marché, pour lui substituer de plus en plus des études post marketing en « big data », « en vie réelle », vulnérables à tous les biais et permettant les multi-analyses opportunistes. Cet ouvrage tombe à point nommé pour rappeler que des essais randomisés contrôlés (RCT) de phase III bien menés sont la seule méthode scientifique offrant un contrôle raisonnable des biais et des preuves d’une fiabilité suffisante pour justifier le rapport bénéfice/risque d’un médicament.
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Enquêtes médicales et évaluation des médicaments
Étude biaisée
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Interview d'Eric Monnin :
Éric Monnin, docteur en sociologie, agrégé d’éducation physique et sportive, est maître de conférences à l’Université de Franche-Comté – UPFR Sports. Il répond à mes questions à l’occasion de la parution de son ouvrage : « De Chamonix à PyeongChang : un siècle d’olympisme en hiver », aux éditions Desiris.
Quel était l’objectif de Pierre de Coubertin lorsqu’il a créé les Jeux olympiques d’hiver ?
À l’occasion des XXIIIes Jeux olympiques (JO) d’hiver de PyeongChang, il est intéressant de revenir tout d’abord sur la genèse de cet événement planétaire.
Lors du septième congrès de Lausanne, organisé en juin 1921 par le Comité international olympique (CIO), Pierre de Coubertin, en fin diplomate, met en place une rencontre entre spécialistes des Jeux d’hiver. Finalement, au terme du congrès, on décide de ne pas créer des Jeux d’hiver, pour ne pas froisser les Scandinaves, mais d’organiser tout simplement une Semaine de sports d’hiver en parallèle des Jeux de l’Olympiade. La France en accueillant les Jeux de l’Olympiade à Paris en 1924 organise une Semaine internationale des sports d’hiver à Chamonix.
Devant le succès rencontré, les membres du CIO réunis à Lisbonne pour la 25e session votent trois décisions importantes le jeudi 6 mai 1926 :
- Saint-Moritz est désigné pour la célébration des Jeux d’hiver de 1928 (par vingt-deux voix et une abstention) ;
- L’attribution du titre de 1ers Jeux olympiques d’hiver aux Jeux de Chamonix 1924 est décidée ;
- La durée des Jeux d’hiver est limitée à 8 jours, dont deux dimanches.
Les JO d’hiver sont enfin reconnus en tant que tels, au même titre que les Jeux de l’Olympiade. Après ces querelles d’influence, Chamonix devient la première station de sports d’hiver à organiser cet événement planétaire. Ainsi, 1924 marque le grand début de l’ère des JO d’hiver.
Les Jeux d’hiver pâtissent-ils de leur absence d’universalisme ?
En établissant un rapide comparatif entre les Jeux de l’Olympiade et les JO d’hiver, le constat est facile et sans équivoque. Les Jeux d’hiver ne sont pas universels, mais ils ne sont pas comparables.
Les Brésiliens ont accueilli durant les Jeux de la XXXIe Olympiade, à Rio de Janeiro, 11 238 athlètes (6179 hommes et 5059 femmes), 205 Comités nationaux olympiques (CNO) ainsi que dix athlètes de l’Équipe olympique des réfugiés (EOR) et neuf athlètes olympiques individuels (AOI), 28 sports dont 306 épreuves. Pour les Jeux de Tokyo 2020, le programme olympique augmente avec l’entrée de cinq nouveaux sports (escalade, surf, baseball, karaté et skateboard) pour atteindre 33 sports et 339 épreuves.
Concernant les derniers JO d’hiver à Sotchi, seulement 2780 athlètes (1659 hommes et 1121 femmes) représentant 88 Comités nationaux olympiques (CNO) ont concouru dans 7 sports dont 98 épreuves. Pour les Jeux de PyeongChang en 2018, le CIO a ajouté au programme olympique six nouvelles épreuves (curling double mixte, mass-start en patinage de vitesse, épreuve par équipes nationales en ski alpin et big-air en snowboard) pour compter désormais 102 épreuves dans les 7 sports traditionnels (biathlon, bobsleigh, curling, hockey sur glace, luge, patinage et ski).
Lorsque Pierre de Coubertin rénove les Jeux antiques en 1894, le programme comporte plusieurs sports, dont le patinage et l’alpinisme. C’est aux Jeux de la IIe Olympiade à Londres en 1908 qu’Ulrich Salchow devient le premier champion olympique de l’histoire des JO d’hiver (non institués à cette époque).
En 1926, Coubertin obtient gain de cause avec la reconnaissance des JO d’hiver et Chamonix première édition. Le Baron déclare : « Les Jeux d’hiver avaient victoire complète. Nos collègues scandinaves convaincus et convertis s’étaient ralliés sans restriction. J’en étais heureux, ayant toujours souhaité voir cette annexe hivernale dûment légalisée, mais je me reproche d’avoir alors laissé pénétrer dans mes codes, sous le titre de charte des Jeux d’hiver, un texte qui pourra créer des embarras. Il eût fallu au contraire interdire tout numérotage à part et donner à ces concours le numéro de l’olympiade en cours ».
À la lecture de cette citation, nous pouvons facilement penser que pour le CIO et le Mouvement olympique l’essentiel est de permettre à chaque sport et à chaque athlète de prendre part aux Jeux de l’Olympiade ou aux JO d’hiver.
Pour autant, l’universalité des Jeux de l’Olympiade permet aux villes hôtes, aux sportifs… d’avoir une médiatisation beaucoup plus importante et en parallèle des retombées financières.
Y a-t-il d’autres exemples de Jeux d’hiver ayant un impact géopolitique comparable à celui qu’on observe actuellement entre les deux Corée pour les JO de Pyeongchang ?
Prenons l’exemple de la RDA et de la RFA.
À la suite de la Seconde Guerre mondiale, la conférence de Postdam en juillet/août 1945 partage l’Allemagne en quatre zones (Français, États-Unis, URSS et Grande-Bretagne) tout comme la capitale du IIIe Reich, Berlin, enclavée désormais dans la zone soviétique. Ce découpage et cette nouvelle carte de l’Allemagne conduisent à la « guerre froide » avec une bipolarisation du monde et un affrontement idéologique. À la suite du coup de Prague, en juin 1948, les Occidentaux (Français, États-Unis, et Grande-Bretagne) décident d’accélérer le redressement économique et politique de leur zone qu’ils unissent. L’Allemagne occidentale devient un rempart qui se dresse contre les Soviétiques et le communisme. En réponse, Staline décide de fermer les frontières ferroviaire et routière qui conduisent à Berlin-Ouest. Le président américain Truman décide d’organiser un pont aérien pour ravitailler et obtient au bout de onze mois, en 1949, la fin du blocus. À la suite de la crise de Berlin, l’Allemagne se divise en deux avec la création de la République fédérale d’Allemagne (RFA) et de la République démocratique allemande (RDA).
À l’occasion de la commission exécutive du CIO, qui se tient à Paris le 19 octobre 1949, le président Sigfrid Edström annonce que le Comité olympique allemand de l’Ouest, dont le siège se situe à Bonn et présidé par le Duc Mecklenburg, vient d’être fondé. À la session de Copenhague, en mai 1950, les membres du CIO reconnaissent provisoirement et sous certaines conditions le Comité olympique ouest-allemand. Le 8 mai 1951, à la 45e session de Vienne, le CIO le reconnait définitivement. La même année, la RDA fonde son Comité olympique national (CNO) et demande sa reconnaissance au CIO. Pour envisager une participation à l’Olympiade d’Helsinki (1952), une conférence tripartite entre la commission exécutive du CIO, la RFA et la RDA est organisée à Lausanne en 1951. Un accord est signé entre les Allemands de l’Est et de l’Ouest. Les meilleurs athlètes seront sélectionnés dans l’Équipe allemande unifiée (EAU). Cet accord doit rester en vigueur jusqu’à la réunification définitive de l’Allemagne d’avant-guerre. Malgré cette bonne volonté affichée à Lausanne, l’année suivante aucun Allemand ne se rendra en Finlande.
Le 9 mai 1955, la RFA adhère à l’Organisation du traité de l’Atlantique nord (OTAN). En réaction, l’URSS fonde, le 14 mai de la même année, le Pacte de Varsovie (accords militaires) avec sept pays communistes d’Europe de l’Est, dont la RDA. Le Comité national est-allemand interpelle le CIO, réuni à Paris pour sa session annuelle, afin de solliciter sa reconnaissance en se basant sur les accords de Lausanne (1951). Le CIO valide cette reconnaissance par 27 voix contre 7 sous condition d’avoir une EAU qui possède en commun le même hymne (« Hymne à la joie » de Beethoven), la même tenue et le même drapeau (anneaux olympiques sur fond noir, rouge et or).
Durant trois olympiades (1956, 1960 et 1964) et trois JO d’hiver (1956,1960 et 1964), cette EAU est officiellement invitée par le CIO à prendre part aux compétitions olympiques. À la suite de l’Olympiade de Tokyo, en 1965, le CIO reconnaît définitivement le comité national d’Allemagne de l’Est à la session de Madrid.
L’Olympiade et les JO d’hiver de 1968 seront des Jeux de transition pour les deux CNO. Deux équipes distinctes prendront part aux Jeux, mais avec un hymne, une tenue et un drapeau identiques. La véritable indépendance interviendra dès les JO d’hiver d’Innsbruck jusqu’aux Jeux de la XXIVᵉ Olympiade à Séoul.
La chute du mur de Berlin (1989) va accélérer la réunification de l’Allemagne (1990). En 1992, Albertville, ville hôte des JO d’hiver, accueille la toute première équipe du nouveau Comité olympique allemand
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On connait les vertus et le parfum parfois très agréable des plantes. Dans son ouvrage Les huiles essentielles par diffusion, Pascale Gelis Imbert se penche sur l'histoire des plantes médicinales, la fabrication des huiles essentielles et leurs propriétés, présente celles qui peuvent être diffusées ...
Les huiles essentielles par diffusion : L'atout plantes.
Les huiles essentielles peuvent être diffusées dans notre intérieur via un diffuseur tel que l'humidificateur ultrasonique et diffuseur d'huiles essentielles Aukey testé ici. Comme l'encens, elles peuvent répandre une odeur agréable, mais pas que. Elles distillent les vertus des plantes dont elles proviennent. C'est pourquoi il est utile de connaître les différentes huiles essentielles par diffusion. D'autant qu 'elles ne peuvent pas toutes être diffusées ; Des essences peuvent s'avérer irritantes pour l'organisme, être déconseillées pour certaines catégories de personnes (enfants, femmes enceintes).
Il est donc important d'utiliser les huiles essentielles conçues et autorisées pour la diffusion, et de respecter les conseils donnés.
Par ailleurs, Pascale Gelis Imbert, docteur en pharmacie et spécialisée en phytothérapie et aromathérapie, ne se contente pas de faire une liste des huiles essentielles, avec leurs propriétés, elle revient sur les procédés de fabrication et les raisons de leurs bienfaits. Pour cela, elle explique ce qu'est l'aromathérapie et l'olfactothérapie, et se penche également sur les mécanismes de la respiration.
Il faut également respecter quelques règles au niveau des appareils diffuseurs. La plus simple et la plus importante est de ne pas diffuser toute la journée.
En choisissant bien votre huile essentielle et en respectant les consignes, vous pourrez apporter chez vous une touche de sérénité, un parfum agréable, agir sur votre santé et votre bien-être ... En effet, on retient dans les principales actions : neutraliser des odeurs désagréables, assainir une atmosphère, agir sur les émotions.
Vous l'aurez compris, l'ouvrage n'est pas un simple catalogue. On y apprend des choses et on peut comprendre les mécanismes des différentes actions sur la santé, le bien-être, l'environnement. Cela permet de prendre soin de soi et de l'endroit où l'on vit de manière naturelle.
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eBook : Les huiles essentielles par diffusion
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La difusion des huiles essentielles
Plantes et santé (février 2018)
C'est souvent par la diffusion que l’on entre dans le monde des huiles essentielles. Mais quand celle-ci permet d’assainir une atmosphère et éviter une prolifération des microbes, voilà qui permet de la mettre complètement à profit. C’est l’intérêt de ce guide pratique qui commence avec l’histoire de l’utilisation de huiles essentielles et les principes de fonctionnement de l’alambic. L’auteur s’intéresse aussi aux différentes particularités olfactives et thérapeutiques des huiles essentielles : saviez-vous que, pour qu’un mélange soit olfactive ment harmonieux, il doit être composé de 20 % de notes de tête, 30 % de notes de cœur et de 50 % de notes de fond ? Des fiches descriptives de plusieurs huiles essentielles ainsi que des exemples de mélanges ciblés pour leur action sur les émotions, ou le soin de la sphère respiration complètent cet ouvrage.
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La difusion des huiles essentielles
L'esprit du judo
Ceinture noire 3e dan qui fréquenta le groupe France juniors à la fin des années 1980. Eric Monnin est aujourd'hui agrégé d'EPS et maître de conférences à I'UFR STAPS de l’universite de Franche-Comté (responsable du département combat), spécialiste reconnu du mouvement olympique international à l'occasion des Jeux olympiques d'hiver de Pyeongchang (Corée du Sud, du 9 au 25 février prochains) où il interviendra dans différentes villes sud-coréennes pour promouvoir la francophonie, il présentera l'ouvrage dont il est l'auteur « De Chamonix à Pyeongchang. un siècle d'olympisme en hiver », préfacé par Thomas Bach et Jacques Rogge président et président d'honneur du CIO. Contexte historique, victoires et records légendaires, enjeux des compétitions toute l'histoire des sports d'hiver y est racontée, à grand renfort d'archives du CIO.
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En direct n°274
Saviez-vous que le bobsleigh est une discipline olympique depuis 1924 pour les hommes, et depuis 2002 seulement pour les femmes ? Que le pentathlon d'hiver n'a fait l'objet que d'une démonstration aux Jeux Olympiques, en 1948 ? Que PyeongChang, en république de Corée, qui a emporté l'organisation des prochains Jeux Olympiques d'hiver en février 2018, ne l'avait ratée que de quelques voix en 2014, au profit de la russe Sotchi ? Outre le nombre incalculable de réponses qu'elle apporte pour damer le pion à ses adversaires au Trivial Pursuit, la dernière édition de l'ouvrage Un siècle d'olympisme en hiver retrace pour les curieux et les passionnés de sport la formidable aventure des jeux d'hiver depuis leur naissance à Chamonix en 1924. Une épopée marquée par des étapes comme St Moritz, Oslo, Innsbruck, Grenoble, Calgary. Lillehammer ou encore Vancouver.
Résultats des athlètes, palmarès par pays ou gains des retransmissions télévisées, les données chiffrées sont pour chacune des olympiades scrupuleusement consignées en vis-à-vis d'informations historiques détaillées sur l'organisation des manifestations, l'évolution du concept des Jeux ou encore les déboires des équipes.
La joie, les larmes, la performance, la rigueur, l'enthousiasme ... , toutes les émotions attachées à un tel évènement se lisent entre les lignes et dans les images d'une grande beauté, signées par le CIO, le Comité international olympique siégeant à Lausanne. C'est avec la reconnaissance de cette institution de référence qu'Éric Monnin, enseignant à l'UPFR Sports de l'université de Franche-Comté, publie ce nouvel opus déjà traduit en coréen, fourmillant d'informations et empruntant à ses travaux de recherche menés au laboratoire C3S.
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Traces écrites News
« Dans le contexte géopolitique actuel, il est important d’aller aux Jeux de PyeongChang, en Corée du Sud »
EDITION/DOUBS. Les événéments en Corée du Nord jettent un trouble sur les prochains Jeux Olympiques d'hiver qui se dérouleront début 2018 à PyeongChang en Corée du Sud.
Sportif de haut niveau, le bisontin Eric Monnin, docteur en sociologie et maître de conférence à l’Université de Franche-Comté, est devenu l’un des grands spécialistes des JO. Il vient de publier "Un siècle d'Olympisme en hiver"*. Rencontre.
• Pourquoi cette passion pour les JO d’hiver, vous qui étiez judoka ?
Eric Monnin : Lorsque Pierre de Coubertin a créé le CIO (Comité Olympique), le 23 juin 1894, dans le grand amphithéâtre de la Sorbonne, il fonde en même temps le programme des Jeux. Ce qui est incroyable, c’est qu’il y voit de l’alpinisme, du patinage de vitesse… des pratiques d’hiver. C’est ce qui m’a interpellé. Jusqu’en 1920, les villes organisent les deux, Jeux d’été et Jeux d’hiver. Mais en 1896, à Athènes, ce fut impossible, il faisait trop chaud en Grèce et il n’y a pas eu de Jeux d’hiver.
Ma passion de l’olympisme m’était venue sur le site d’Olympie, en colonie de vacances, quand j’étais étudiant. Le site est extraordinaire et j’imaginais très bien les athlètes. Aujourd’hui, je travaille beaucoup avec mes étudiants sur cette idée « d’un esprit sain dans un corps sain », c’est le vecteur éducatif des JO pour promouvoir l’éducation parfaite de l’homme.
• Pour vous, quelles sont les évolutions majeures des JO d’hiver ?
L’évolution majeure est qu’aujourd’hui on essaie d’aller vers la parité hommes-femmes. L’hiver, on y arrive davantage que pour les Jeux d’été. En termes d’activités, de disciplines, il y a parité totale.
Les femmes sont demandeuses et, dans le cheminement des compétitions internationales, elles ont acquis un niveau permettant de leur faire une place aux JO. Le saut à ski leur est ouvert depuis ceux de Sotchi (Russie) et désormais, pour toutes les nouvelles pratiques ou toute modification de pratique, la parité est nécessaire.
• Quels moments ont marqué l’histoire des Jeux d’hiver, selon vous ?
Entre les deux guerres et jusqu’aux Jeux de 1936, chaque pays organisateur a la possibilité d’organiser les jeux d’été et d’hiver. Ainsi, en 1924, il y a Paris et Chamonix, en 1932 Los Angeles et Lake Placid, en 1936 Berlin et Garmisch Parkenkirchen. En 1928, Amsterdam, qui ne disposait pas de montagnes à proximité, n’avait organisé que les Jeux d’été, ceux d’hiver avaient eu lieu à Saint-Moritz, en Suisse.
La deuxième chose qui me semble marquante, c’est la stratégie que Pierre de Coubertin a dû déployer pour faire admettre les Jeux d’hiver face aux jeux du Nord, que les pays nordiques organisaient entre eux.
Les Jeux de Grenoble, en 1968, furent un moment important aussi. On était en pleine Guerre Froide et la France devait montrer sa puissance. Autre fait marquant, pour nous, en Franche-Comté : les exploits de Sylvain Guillaume et Fabrice Guy en 1992.
• Comment se présentent les prochains JO d’hiver, à PyeongChang, qui se déroulent en Corée du Sud ?
Le site est à 40 ou 50 kilomètres de la Corée du Nord, il y a donc toujours une incertitude, mais je pense qu’il est important d’y aller. Je suis persuadé que tout va bien se passer. J’y suis allé en avril, tout est prêt, d’un modernisme incroyable et avec des facilités d’accès. L’état d’esprit des Coréens est d’accueillir le monde entier le plus correctement possible.
• Traces Ecrites News parle généralement d’économie et de vie des PME. Quels liens voyez-vous entre les Jeux et le monde économique ?
En Corée, où j’ai été reçu par l’ambassadeur de France, on pense que ces Jeux sont l’occasion de tisser des liens et de développer la francophonie. Il y a là-bas Samsung, LG, Hyundai… qui sont des leaders mondiaux. Nous sommes en Asie et ça peut être un appel d’air pour la France. Beaucoup de régions de France développent des liens avec les grands leaders.
Et puis il y aura Paris en 2024. Ce seront les premiers Jeux organisés sous l’agenda olympique 2020, avec l’obligation de laisser un héritage pour la jeunesse, des structures qui resteront. Nous allons vers une “écologisation” des pratiques. Le Centre de droit et d’économie du sport de Limoges, qui avait réalisé une estimation très crédible des retombées économiques de l’Euro 2016, a évalué celles de Paris 2024 à 10,7 milliards d’€ et à 250.000 emplois créés.
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La presse bisontine n°191
Maître de conférences, ancien sportif de haut niveau, le Bisontin Éric Monnin publie un ouvrage abondamment illustré où il décrit chaque olympiade.
Préfacé par Thomas Bach (président du Comité international olyrnpique) et Jacques Rogge (président d'honneur),le livre d'Eric Monnin "De Chamonix à Pyeong Chang" retrace I'histoire des premiers J.O. d'hiver (1924 à Chamonix) aux prochains à Pyeong Chang, en Corée-du-Sud.
Maître de conférences à l'Université de Franche-Comté, docteur en sociologie, agrégé d'éducation physique et sportive, Éric Monnin publie un ouvrage qui fait revivre une page de l'histoire des sports d'hiver, de I'Antiquité à nos jours, et des Jeux olympiques d'hiver. En rappelant le contexte historique, en mettant l'accent sur les victoires ou les records légendaires, mais aussi en précisant les enjeux des compétitions, le bonheur ou le désarroi des athlètes, le Bisontin décrit chaque olympiade dars toute sa richesse humaine et sportive.
Abondamment illustré de documents d'archives du Comité international olympique, riche dlnformations sur les participants et les résultats de toutes les olympiades, "De Chamonix à PyeongChang - Un siècle d'olympisme en hiver" est un portrait vivant, par I'image et le texte, d'un siècle d'olympisme.
L'ouwage d'Éric Monnin éclaire le cheminement historique qui a fait des Jeux olympiques d'hiver une rencontre exceptionnelle entres athlètes du monde entier.
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L'origine du nom Calvados
Atin de satisfaire votre intérêt pour la langue gauloise, je vous invite à vous procurer chez Adverbum à Gap, le livre de M. Pierre Gastal «Nos racines celtiques, du gaulois au français» qui vous révèle ses secrets. Vous prendrez comme moi, beaucoup de plaisir à lire ce fruit de vingt ans d'un labeur passionné qui foisonne d'informations. L'auteur y explique les transformations qu'ont connues les racines gauloises parfois déformées par des ignorants, mais qui sont restées dans notre français, dissimulées sous des maquillages que seuls les linguistes chevronnés sont capables de débusquer et de nous révéler. Merci à eux !
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Caractères
Créée par Yves Perrousseaux, la collection « Histoire de l’écriture typographique » s’enrichit d’un cinquième volume avec ce tome I traitant de la première moitié du XXe siècle (nous parlerons du tome II dans un prochain numéro de Caractère). La collection a pour objectif de retracer l’histoire des caractères d’imprimerie, de leur fabrication, de leurs usages ainsi que de leur implication dans la culture écrite occidentale. De 1900 à 1950, les caractères en plomb ont connu leur apogée en termes de qualité de fabrication, avant de disparaitre définitivement dans la seconde moitié du siècle. Le livre fait ainsi le point sur la gravure de poinçons et la frappe de matrices. Mais, en parallèle, la typographie se modernise avec les machines à composer Linotype et Monotype.
Et les fonderies du monde entier – et elles sont nom breuses à l’époque – s’emploient à produire des caractères pour ces machines. Des caractères d’abord traditionnels (Garamond, Cochin, Baskerville, etc.) puis plus modernes (de Mendoza, Excoffon, puis Frutiger). Le maître mot de ce demi-siècle étant la lisibilité. Le XXe siècle est aussi le siècle où la lettre s’ouvre au public, c’est-à-dire qu’elle va devenir une composante de la création graphique à travers les affiches, les enseignes, les magazines, etc.
Et donc objet d’étude dans les mouvements tels que les Arts nouveaux, le Bauhaus ou l’Art Déco. Enfin, cet ouvrage est ponctué de « pauses » hors chronologie, consacrées aux lettres à pochoirs, à l’imprimeur Louis Jou et aux historiens de la typographie.
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Ebook : Histoire de l'écriture typographique - Le XXe siècle I/II
Histoire de l'écriture typographique - Le XXe siècle
Sowhat
Comme l’indique le titre, l’auteur Frédéric Brigaud nous explique les raisons pour lesquelles il faut améliorer, entretenir et tonifier notre posture. Le but est de réapproprier notre corps et d’être en meilleure santé physique. L’auteur commence l’ouvrage par la définition du terme de posture et comment celle-ci est impactée par nos actions quotidiennes (dont les pratiques sportives font partie aussi). Il continue dans un 2ème chapitre, Frédéric Brigaud nous expose les principes de fonctionnement de notre corps sous forme d’interconnexion avec notamment les notions d’ancrages et de chaînes musculaires. Dans un 3ème chapitre, l’auteur nous précise comment agir sur le geste et la posture à travers une méthode simple lié au mouvement des bras. Le 4ème chapitre est consacré à l’aspect pratique pour améliorer sa posture avec des exercices à exécuter avec une balle lesté (ou une bouteille d’eau de poids variable). Les exercices peuvent être effectué en statique et évoluent en dynamique (stepper, marche sur place, course…). Le chapitre suivant est lié au précédent dans le sens où il se focalise sur les différentes séquences possibles avec les modalités d’exécution des exercices : échauffement, série, vitesse, fréquence et niveau de pratique. L’ouvrage termine par une exploration de quelques disciplines sportives pour mieux comprendre l’importance de l’interconnexion des différentes parties du corps pour être efficace dans sa pratique sportive. - See more at: http://www.sowhat-magazine.fr/ameliorer-sa-posture-du-quotidien-a-la-pratique-sportive-frederic-brigaud/?doing_wp_cron=1478378883.3730909824371337890625#tabgarb=tab1
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Running N°34
Cet ouvrage pédagogique de Frédéric Brigaud, ostéopathe DO, et consultant en biomécanique humaine, répond à toutes ces interrogations et donne toutes les pistes pour tester, acquérir et développer cette nouvelle gestuelle, pour plus d’efficacité et de confort dans la course et la pratique sportive. Pédagogique et illustré d’exercices pratiques, un partenaire indispensable pour aborder cette nouvelle gestuelle.
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Cyclotourisme
Abondamment doté de chiffres et de tableaux ce livre ne se lit pas comme un roman. Véritable bible, tout ce qui le concerne le VTT y est traité avec précision.
Successivement on découvre :
- Les " bases de l'entraînement" dans lesquelles il est rappelé le bienfondé de certaines idées reçues telles que l'intérêt de rouler beaucoup et même de faire de la route.
- La "programmation" dans laquelle on apprend à choisir et préparer un événement en évitant certaines erreurs.
- La partie "qualités à développer" traite notamment de la préparation physique générale et spécifique du vététiste, de la musculation, du stretching et de l'électrostimulation - La partie "diététique" est riche d'un guide pour l'alimentation du vététiste avant pendant et après l'effort.
Quoique très axé sur une pratique particulièrement sportive ce vaste ouvrage est néanmoins en mesure de rendre beaucoup de services aux randonneurs à VTT.
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SoWhat ?
Saviez-vous qu’il y avait plusieurs manières de courir?
Je vous propose un livre titré « la foulée avec prise d’appui avant-pied » pour les fans de la course à pied ou alors pour celles et ceux qui veulent changer leur technique de course ou tout simplement pour celles et ceux qui veulent se mettre à courir avec une technique moins contraignante pour leurs articulations.
C’est un guide comme le nom de l’ouvrage l’indique sur « la foulée avec prise d’appui avant-pied » que l’auteur Frédéric Brigaud, ostéopathe DO, nous fait découvrir. Ce livre est un outil permettant aux runneuses et runners pratiquant déjà cette technique de l’améliorer et aux coureuses et coureurs dit(e)s talon de l’adopter, mais aussi de se rendre compte de l’utilité de cette technique dans les autres pratiques sportives. On découvre tous les intérêts biomécaniques de la prise d’appui avant-pied avec notamment la réduction des ondes de choc dans tout le corps, mais pas que… !
Un chapitre est consacré à la compréhension de ce type de foulée dans lequel, l’auteur nous avertit que la technique demande une période de transition qui peut durer jusqu’à trois ans.
Un autre chapitre, quant à lui, est orienté sur l’apprentissage de la technique en alliant la course en intérieur et en extérieure.
Dans un chapitre suivant, l’auteur propose un plan d’entraînement à la fois pour les débutants et pour les coureurs talon.
Un chapitre titré « Subtilités » met en avant tous les paramètres à prendre en compte pour progresser dans l’application de cette technique avec des conseils précis de posture, etc.
Des témoignages ainsi que des questions courantes que se posent des pratiquants sont présentes en dernière partie.
« La course à pied avant-pied en descente est un mouvement technique qu’il est utile de comprendre et de travailler jusqu’à ce qu’il s’automatise. Aussi surprenant que cela puisse paraître, c’est en pratiquant la marche sur un terrain plat avec une prise d’appui avant-pied que cet apprentissage sera facilité. Reste à savoir comment ! » (propos de Frédéric Brigaud)
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Bien-être santé
Travaillez votre foulée !
Joggeur du dimanche ou mordu de l'asphalte, votre façon de courir peut s'améliorer. Le but : autant de plaisir, et plus de respect de votre corps!
Selon la Fédération française d'athlétisme, 20% des Français pratiquent le running. Savent-ils pourquoi ils courent ? À 58%, oui : ils veulent préserver leur santé et améliorer leur condition physique. Car ce sport est l'un des plus bénéfiques pour l'organisme. Entre autres bienfaits, il améliore les capacités cardiorespiratoires. Il affûte les membres inférieurs, galbe les fessiers, redessine les abdos ... En un mot, il resculpte notre silhouette. Et vingt minutes d'effort modéré accroissent la sécrétion d'endorphines, dites hormones du bonheur. Mais ces 9,5 millions de personnes savent-elles courir ?
UN PAS, UNE ONDE DE CHOC
Car «si l'Homme est adapté à la course à pied, courir est un geste technique qui nécessite d'être appris», rappelle Frédéric Brigaud, ostéopathe et consultant en biomécanique humaine et sportive. «En course à pied, on peut produire mille et une gestuelles, qui dépendent de l'enfance, des entraînements, des différentes disciplines sportives, des éventuels traumatismes ou pathologies ... Ce qui nous détermine, c'est notre architecture et ce que nous sommes capables de faire avec celle-ci. En raison même de notre possibilité de produire mille et une stratégies pour agir, rien ne nous détermine à courir correctement spontanément». À chaque foulée, on peut prendre appui sur le sol avec le talon, l'avant -pied ou, plus rarement, le pied à plat. L'impact sur l'organisme en dépend. «Courir étant une chute à chaque pas, mieux vaut l'amonir. La prise avant -pied va le permettre de manière efficace.»
Une preuve? Pieds nus, effectuez sur place quelques bonds (qui, spontanément, se réalisent sur l'avant-pied) en vous réceptionnant sur les talons; l'impact sera brutal. Ou allez courir pieds nus sur le goudron. Après 100 mètres, vous attaquerez le sol différemment ! Si vous réalisez ces tests en gardant la prise d'appui talon mais muni de chaussures, vous sentirez moins l'impact Cependant, «même si Je pied semble protégé, il y a toujours une onde de choc qui se pro-page dans l'ensemble de l'organisme».
QUEL APPUI ADOPTER?
«En fonction de la prise employée, vous n'utilisez pas le corps de la même façon. Avec une prise avant-pied, vous êtes déjà en posture antérieure, les talons sont légèrement décollés. Vous êtes plus réactif. À chaque foulée, vous amortissez la chute en contractant le mollet, sollicitant davantage la cheville. En contrôlant la descente du talon jusqu'à ce qu'il effleure le sol, la décélération comme les contraintes que l'on applique au corps sont plus faibles. Cependant, avec une prise d'appui talon, si la force de réaction au sol équivaut à 2,2 fois le poids de votre corps, l'avant-pied ne supporte que 1,8 fois ce poids puisque le talon aura amorti une certaine quantité de cette force. Si vous êtes sur l'avant-pied, c'est 100% de la réaction au sol qui est supportée: 2,2 fois le poids du corps. Les contraintes sont supérieures. Prenez aussi conscience que, en passant d'une technique à l'autre, il faut laisser le temps à l'organisme de s'adapter. Sinon, vous aurez mal.»
LE MIROIR DES POTENTIELS
C'est chez soi et pieds nus qu'on améliore sa gestuelle. «Face à un miroir, vous pourrez vous concentrer sur la qualité de la prise d'appui, la descente du talon, et donc travailler l'amortissement. Vous conrrôlerez la hauteur des épaules ou le balancement des bras, et que la prise d'appui est semblable à droite et à gauche, ou que vous descendez te talon correctement. Quand vous aurez développé sensations et perceptions, vous saurez que mettre en œuvre une fois dehors.» Et donnez à vorre corps le temps de se renforcer. «Si vous couriez d'habitude à 12 kmfh, passez à 5. Et, pendant 15 à 20 minutes, alternez une minute de course avant-pied et une minute de marche.» •
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Joggeur magazine
Extrait d'un entretien avec Fred Brigaud dans Joggeur Magazine n°15 (Oct/Nov 2015)
‘’Pronation supination… Et après ?’’ Entretien F. Brigaud
Qu’en est-il des semelles, ou des chaussures pour pronateurs, supinateurs ou coureurs universels ?
« Le pied n’est pas un bloc rigide comme on pourrait le croire. En appui avant-pied, le talon légèrement décollé, l’arche interne se creuse ou s’aplatit instantanément en fonction des dévers du terrain ou de l’orientation et de l’inclinaison de la jambe. Ce n’est pas une vue de l’esprit mais une réalité (voir aussi la vidéo http://bit.ly/1PlTlfz). La forme du pied évolue grâce au mécanisme de torsion qui unit l’avant-pied à l’arrière-pied. Ainsi, il s’allonge ou se raccourcit (d’une à deux pointures), se creuse ou s’aplatit (passant d’un pied creux à un pied plat)… De plus, en appui avant-pied, ce mécanisme de torsion déporte latéralement le talon par rapport à l’avant-pied ! Nous ne parlons pas de quelques millimètres mais de plusieurs centimètres ! Regardez la vidéo (http://bit.ly/1H3jpmA ), dans ce cas le talon se déplace dans un espace de 7 cm ! Vous comprendrez alors que la chaussure classique altère la biomécanique du pied alors que celui-ci doit pouvoir changer de forme instantanément en fonction du sol et de l’orientation ou de l’inclinaison de la jambe pour assurer un contact optimal et limiter les contraintes. Pour les semelles, montez sur un podoscope et faites évoluer l’empreinte de votre pied comme sur la vidéo puis demandez à quelle semelle cela correspond ? Par ailleurs, quid du soit disant “maintien de l’arche interne’’, puisque la forme de celle-ci évolue instantanément et n’est qu’une conséquence.» […]
Pronation ou la supination, de quoi s’agit-il ? […]
Le problème se pose-t-il dans les mêmes termes en statique, en marchant ou en courant ? Et peut-on les corriger ? […]
Pour lire la suite, vous pouvez vous procurer le numéro en suivant le lien ci-dessous :
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La Voix de la Haute Marne
VTT
Le livre de référence de votre porte-bagages
En quelques années, l'ouvrage sur le VTT du Haut-Marnais Jean-Paul Stéphan est devenu la référence dans cette discipline. Son titre : VTT, rouler plus vite, entraÎnement diététique, éthique.
Ce n'est pas un hasard si la Haute-Marne possède en son sein des champions de VTT. En effet, les vallons et les immenses forêts du département sont propices à la pratique de ce sport. A Thonnance-lès-Joinville, réside Jean-Paul Stéphan. Doit-on encore rappeler le palmarès exceptionnel de ce coureur, sans aucun doute le sportif haut-marnais le plus titré actuellement ? Onze fois champion de France, sept fois champion du monde master de sa discipline, le VTT cross-country.
Le jeune quinquagénaire est aussi président de l'Union cycliste Joinville Vallage (UCJV), organisateur de courses et essayeur de prototypes pour l'industriel dijonnais de cycles Lapierre. Enfin, il est professeur agrégé d'Education Physique et Sportive au collège de La Noue à saint-Dizier. Pédagogue, il partage sa riche expérience dans un livre paru en 2008. Cet ouvrage de 430 pages donne d'innombrables conseils afin de bien se préparer à la pratique du VTT. Les premières parties de l'opus expliquent les bases pour un bon entraînement : progressivité, intensité, variété et récupération. Ensuite, l'auteur développe les qualités pour devenir un bon coureur. En quatrieme partie, l'auteur insiste sur l'hygiène de vie et la diététique indispensables à la pratique de ce sport à un haut niveau. Enfin, le champion termine sur l'aspect psychologie du pratiquant de VTT.
L'homme plutôt que la performance
Le livre, souvent technique, pourrait être quelquefois rébarbatif pour le profane. Heureusement, Jean-Paul Stéphan truffe son récit d'anecdotes personnelles ou recueillies auprès d'autres coureurs. Enfin, et c'est sans doute le plus remarquable dans ce livre, son ouvrage met toujours en avant l'homme plutôt que la performance à tout prix. Ainsi, Julien Absalon, champion olympique, conclut la préface de ce livre par les mots suivants : " L'ouvrage intègre un cadre éthique clair. Je soutiens pleinement cet effort de promotion d'un cyclIsme propre et encourage tous les pratiquants à faire de ce superbe sport qu'est le VTT, un facteur d'épanouissement personnel ". Depuis sa parution, l'ouvrage de Jean-Paul Stéphan a été réédité trois fois pour atteindre le chiffre de 6000 exemplaires imprimés. Pourtant,
la couverture du livre est peu avenante et le prix est élevé, 25 €. Mais un internaute, sur un site bien connu de vente d'objets culturels, résume le livre : " C'est la bible pour les pratiquants de VTT ". De ce fait, à ce jour, peu d'auteurs hautmarnais contemporains peuvent
s'enorgueillir d'avoir conquis autant de lecteurs.
" Pour moi, ce livre vaut tous les titres ! ", conclut Jean-Paul Stéphan.
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Santé sport magazine
L’importance de la part technique dans la course à pied
Se mettre à courir est chose aisée, mais courir efficacement est nettement plus complexe et plus subtile qu’il n’y parait. A courir après le temps, l’attention focalisée sur le chronomètre, on en oublie que le résultat est la conséquence de la gestuelle mise en œuvre et qu’il ne suffit pas de mettre un pied devant l’autre pour être efficace. Illusionné probablement par le fait que le corps nous permet de courir presque n’importe comment. Pour s’en rendre compte, il suffit d’observer la multitude de foulées et de postures de course que peuvent adopter les coureurs lors d’un marathon. Pourtant, lors de tels évènements, nous sommes à même de différencier d’un simple coup d’œil le coureur efficace, survolant l’asphalte, du coureur lourd donnant l’impression de s’enfoncer dans le sol à chaque foulée. La qualité de la gestuelle et la capacité à la reproduire du début à la fin de l’épreuve font ici toute la différence.
Quels sont alors les critères d’une course efficace ? Si on parcourt les magazines de running et en forçant un peu le trait, mais pas tant que cela, cela se résumerait à développer le moteur. La grande majorité de ces magazines proposent pour cela des plans d’entrainement pour courir un marathon en 4h, en 3h30, ou en 2h50… Une fois que vous avez sélectionné un temps, il ne vous reste plus qu’à choisir le nombre de semaines que vous souhaitez y consacrer : 10, 12, 14 ou 16 semaines selon vos disponibilités, à raison de 3 à 5 séances par semaine. Des séances qui se composent de footing lent ou d’allure soutenue, de fractionné, de vitesse,… qui vous permettent d’augmenter la capacité de votre ‘’moteur’’, votre VMA, votre endurance, votre vitesse… afin de courir plus vite et plus longtemps. A cela s’ajoute les conseils diététiques pour nourrir ce moteur, mais à aucun moment ne sont évoqués les aspects techniques de la course à pied. Au regard de cela nous pourrions alors nous demander s’il est utile de travailler le geste ? Le programme One More Step de Scholl a justement souhaité mettre l’accent sur l’aspect technique de la course à pied dans un souci de sport/santé
Lors d’un marathon le coureur réalise entre 26 000 et 40 000 foulées selon l’allure et la fréquence d’appui. A chaque foulée le pied est soumis à la force de réaction au sol qui représente en moyenne 2,5 fois le poids du corps pour une allure proche de 10km/h. Quelque soit la technique de prise d’appui employée, nous devons amortir cette force de réaction au sol, sans quoi elle se transforme rapidement en un impact traumatisant. La qualité de la gestuelle, son aspect technique sont alors essentiels pour gérer efficacement cette contrainte. Les différents exercices qui suivent vous donneront les moyens d’en percevoir certaines subtilités. Courir s’apprend et nécessite donc un apprentissage!
La technique de prise d’appui
Debout, de préférence pieds nus, bondissez sur place en vous réceptionnant par les talons puis par l’avant-pied et jaugez de la qualité de l’amortissement c’est-à-dire de votre capacité à gérer selon la technique de prise d’appui, talon ou avant-pied, la force de réaction au sol. Dans le premier cas cela se traduit par un impact douloureux, dans le second cas, l’amortissement est plus efficace vous permettant de prendre appui en douceur. Retenez qu’à hauteur de bond équivalent la force de réaction au sol est identique. Cependant, selon la technique de prise d’appui que vous employez, la force de réaction au sol peut devenir rapidement traumatisante pour le corps ne pouvant être gérée efficacement. Suite à ce premier test nous pouvons conclure que l’efficacité et la capacité de gestion de la force de réaction au sol sont directement liées à la technique de prise d’appui employée. S’il existe une telle différence entre ces deux techniques de prise d’appui c’est tout simplement parce que la seconde met en jeu l’articulation de la cheville et le mollet, tandis que la première les occulte. Rappelons que le mollet est un muscle puissant, volumineux et élastique.
La cadence de la foulée
Continuer à bondir sur place en employant uniquement une prise d’appui avant-pied. Augmentez progressivement la fréquence de vos bonds (cadence) en passant de 100 ppm (pas par minute) à 180 ppm avant de revenir à une fréquence de 100 ppm. Pour gérer la fréquence de bondissement utilisez un métronome http://www.metronomeonline.com/ . Calez-le sur une fréquence de 100 puis de 180 pour prendre le rythme et savoir vers quoi il vous faut tendre lors de cet exercice. Effectuez le test durant 1 à 2 minutes et relevez l’effort qu’il vous est nécessaire de produire selon la fréquence à laquelle vous bondissez. Vous devriez remarquer que l’effort à produire diminue avec l’augmentation de la fréquence d’appui car on se sert davantage de l’élasticité du système musculo-squelettique pour entretenir le mouvement. A l’inverse, à faible fréquence, il est nécessaire de relancer le mouvement après chaque prise d’appui augmentant le coût énergétique, un peu comme si vous couriez dans du sable. Le nombre de pas par minute est un aspect technique très souvent ignoré.
Des deux techniques de prise d’appui, la prise d’appui avant-pied permet de mettre en œuvre une meilleure gestion de la force de réaction au sol qui, associée à un ajustement de la fréquence d’appui, diminue la dépense énergétique en augmentant le rendement. Précisons que le fait de courir avant-pied ne signifie pas courir sur la pointe des pieds. La prise d’appui s’effectue au niveau de ce que l’on appelle l’arche antérieure qui se situe à la base des orteils (fig.1).
Le déroulement du pied
Poursuivons l’exploration de la prise d’appui avant-pied. Dans un premier temps, bondissez sur place en maintenant les talons haut puis, dans un second temps, laissez-les descendre jusqu’à ce qu’ils viennent effleurer le sol. Dans le premier cas, les tensions qui s’exercent dans les mollets sont élevées alors qu’elles diminuent fortement dès que vous laissez descendre les talons. La gestion de la descente du talon lors d’une prise d’appui avant-pied est un aspect technique parmi d’autres qui s’apprend et permet de solliciter différemment le système musculo-squelettique. La gestion de la tension au sein du système tendineux est fonction du déroulé du pied.
Technique de course
Maintenant que vous avez perçu ces différents éléments, poursuivez le test, toujours pieds nus, en courant très lentement à 3km/h. Attaquez dans un premier temps par le talon puis, dans un second temps, par l’avant-pied avec une cadence oscillant entre 160 et 180 ppm. Comme précédemment, déterminez laquelle des deux techniques assure un maximum d’amortissement, de dynamisme et un moindre effort pour un même rendu. Alternez plusieurs fois l’une et l’autre technique de prise d’appui et faites-vous une opinion.
Lors du prochain marathon auquel vous assisterez, filmez à l’aide de vos Smartphones en mode slow motion des coureurs professionnels et des coureurs amateurs puis comparez leur gestuelle. Par ailleurs, la course à pied étant un geste technique répétitif par excellence, le coureur qui veut performer se doit de reproduire une gestuelle efficace du début à la fin de l’épreuve car si elle se dégrade, la dépense énergétique augmente.
Au-delà du cardio et du chronomètre
Combien de coureurs passent du temps à travailler réellement leur technique, leur gestuelle, leur posture de course ? Nous n’avons évoqué ici que quelques aspects de la prise d’appui et nous pourrions prolonger cette réflexion en parlant du balancement des bras, du pivotement ou non du buste, de l’inclinaison du corps,… Autant d’éléments qui influencent directement l’efficacité du geste, autant d’éléments techniques qui ne sont pas pris en compte et requièrent un apprentissage. Cela n’enlève rien au charme de la course, bien au contraire ; si l’on prend conscience de ces éléments en plus de l’efficacité, c'est-à-dire d’une amélioration du rendement, la course devient un jeu où l’on agit et interagit davantage avec son corps pour plus de plaisir.
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Le Bisontin Eric Monnin, avec en arrière plan le désormais célèbre Nid d'Oiseau de Pékin, mi-octobre.
C'ÉTAIT L'ÉTÉ 1984. Derrière la carapace du judoka bisontin, futur membre de l'équipe de France junior, taillé à la David Douillet qu'il a côtoyé à l'INSEP, se cache déjà une sensibilité extrême. Éric Monnin, futur professeur agrégé d'EPS, encadre alors un camp de vacances en Grèce. Le détour par Olympie est un passage obligé: «Le coup de foudre. J'ai flashé sur ce lieu mythique qui a depuis bouleversé ma vie».
Depuis ce jour, Éric Monnin, fasciné par l'olympisme, a lu, écouté, travaillé, écrit, regardé, voyagé pour vanter un mouvement qu'il qualifie de mythique par ses origines grecques, d'utopique pour vouloir réunir le monde entier dans la fraternité et d'idéologique parce qu'il est dicté par la fameuse charte olympique. Aujourd'hui sociologue, professeur agrégé d'EPS à l'Institut technologique de Belfort-Montbéliard, Éric Monnin est devenu un expert sur la question. Membre de l'Académie olympique, chargé de mission aux Jeux de Sydney et d'Athènes, il a rejoint l'Agence mondiale antidopage comme observateur et a notamment rédigé quatre ouvrages dont deux sur «Un siècle d'olympisme d'hiver» et un sur «L'olympisme et l'école ?»,un sujet dont il a fait sa thèse de sociologie.
Le Cube d'eau est devenu un parc aquatique ludique pour les gamins : «Avec quelques variantes, les élèves voient positivement l'entrée de l'olympisme dans des programmes scolaires. Je pense qu'il faut puiser dans ses valeurs fondamentales, ses pratiques antiques et nouvelles et tenter de faire une...mixture. Aujourd'hui,grâce aux médias, les jeunes adorent les Jeux. Mais seulement de l'instant T de la cérémonie d'ouverture jusqu'à l'instant T où la flamme s'éteint. Le CIO organise maintenant comme à Singapour, des Jeux pour la jeunesse avec l'apparition de nouvelles disciplines plus attractives».Conférencier (une heure en anglais) au«Lausanne Summit 2010»,organisé en octobre dernier par l'Union mondiale des villes olympiques à Pékin devant cent dix personnalités dont notamment dix-neuf maires des villes olympiques et six des villes candidates aux prochains Jeux, Éric Monnin ainsi insisté sur le rôle de l'olympisme dans le système éducatif: «Aujourd'hui, le CIO demande aux villes candidates un programme d'éducation olympique basé notamment sur les bienfaits du sport sur la santé (combattre l'obésité), l'égalité, l'équité. Les Jeux ne sont que les dixièmes du mouvement olympique»,insiste Éric Monnin.
Le Bisontin affirme même que l'héritage des Jeux est devenu fondamental pour le CIO : «Il offre les Jeux à une ville dans l'espoir qu'elle dynamise son épanouissement urbain, environnemental, éducatif. C'est le cas de Barcelone en 1992, du Piémont avec Turin en 2006, de Pékin. Obtenir les Jeux, n'est plus une finalité mais c'est devenu une stratégie». Éric Monnin est intarissable. Il rappelle que le directeur du CIO précise souvent que pour les Jeux, on a sept ans pour les préparer, quinze jours pour les faire aimer et vingt-cinq ans pour profiter de l'élan pour rayonner : «Quand je me promène aujourd'hui dans le Parc olympique de Pékin avec ses musées, sa verdure, c'est divin. Le Cube d'eau (lapiscine olympique) est devenu un centre aquatique ludique pour les gamins. Une promenade en famille même après 11 heures du soir, autour du fameux Nid d'Oiseau (le stade olympique), est le rendez-vous préféré des Pékinois très fiers de cet espace démocratique. Et que dire des efforts réalisés contre la pollution, du nouveau Pékin incarné par l'aéroport ultra moderne en forme de dragon ou du siège de la télé vision d'état, deux tours de cinquante étages reliées par un pont dans le ciel. Une ville est déclarée olympique un jour, elle est durable pour toujours»...
Le mot de la fin, la phrase du jour. Celle d'un certain Jacques Rogge.
ÉricMonnin a écrit: «De Chamonix à Vancouver»(Editions Desiris) préfacé par Jacques Rogge en 2010 et «L'olympisme à l'école» aux Editions Press eUniversitaire de Franche Comté et d'UTBM en 2008.
Site internet: eric.monnin@utbm.fr
Bio express
1968: Naissance à Besançon
1986 :Membre de l'équipe de France juniors de judo
1996: Professeur agrégé d'EPS et professeur de judo à l'Université de technologie de Belfort-Montbéliard
2007: Reçu avec mention à son doctorat «L'olympisme: pratiques et représentations en milieu scolaire».