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ARTICULATION MÉDIO-CARPIENNE
Articulation entre les os de la première rangée du carpe, à l'exception du pisiforme, et ceux de la seconde rangée. Elle comprend deux parties : une externe, reliant le scaphoïde au trapèze et au trapézoïde, de type arthrodie, et une interne, reliant d'une part le scaphoïde, le lunatum et le triquétrum, et d'autre part le capitatum et le hamatum, de type condylarthrose.
ARTICULATION MÉDIO-TARSIENNE
Voir : ARTICULATION TRANSVERSE DU TARSE (OU MÉDIO-TARSIENNE, OU DE CHOPART)
ARTICULATION MÉTACARPO-PHALANGIENNE
Articulations de type condylarthrose, autorisant des mouvements de flexion, d'extension, d'inclinaison latérale et de circumduction (ce mouvement regroupant tous les précédents). L'articulation métacarpo-phalangienne du pouce autorise également un mouvement d'opposition, qui combine les mouvements de flexion et d'adduction.
ARTICULATION MÉTATARSO-PHALANGIENNE
Articulations entre les métatarsiens et les phalanges correspondantes, autorisant des mouvements de flexion, d'extension, d'inclinaison latérale et de rotation. Ces articulations sont renforcées par des ligaments collatéraux et par un ligament métatarsien transverse profond qui s'étend du 1er au 5e métatarsien sur leur face plantaire.
ARTICULATION PAR EMBOÎTEMENT RÉCIPROQUE
Voir : ARTICULATION EN SELLE (OU PAR EMBOÎTEMENT RÉCIPROQUE)
ARTICULATION RADIO-CARPIENNE
L'articulation du poignet relie l'extrémité inférieure du radius aux os de la première rangée du carpe : scaphoïde, lunatum et triquétrum. C'est une articulation de type condylarthrose, autorisant des mouvements de flexion, d'extension, d'adduction, d'abduction et de circumduction. Elle possède une capsule articulaire qui la recouvre et des ligaments de renfort.
ARTICULATION RADIO-ULNAIRE DISTALE
Articulation entre les extrémités inférieures du radius et de l'ulna, de type trochoïde, autorisant des mouvements de rotation. Lorsque la rotation a pour effet de porter la paume de la main vers l'avant, elle se nomme supination. Lorsqu'elle a pour effet de porter la paume de la main vers l'arrière, il s'agit d'un mouvement de pronation. L'articulation radio-ulnaire distale est renforcée par deux ligaments : antérieur et postérieur.
ARTICULATION RADIO-ULNAIRE PROXIMALE
Une même capsule articulaire englobe les trois articulations : celle formée par l'incisure trochléaire de l'ulna et la trochlée de l'humérus (articulation huméro-ulnaire), celle formée par la fovéa ou cupule du radius et le capitulum de l'humérus (articulation huméro-radiale) et l'articulation radio-ulnaire proximale. La première est une trochléarthrose et la troisième une trochoïde. La deuxième est une énarthrose qui participe aux mouvements des deux autres. À elles trois, elles autorisent des mouvements de flexion et d'extension de l'avant-bras sur le bras et des mouvements de rotation du radius autour de l'ulna qui permettent à la paume de la main de se tourner vers l'avant (supination) ou vers l'arrière (pronation).
ARTICULATION SACRO-ILIAQUE
Articulation entre le sacrum et la partie de l'os coxal correspondant à l'ilium, de type amphiarthrose, autorisant des mouvements de très faible amplitude. Le sacrum présente une face articulaire externe comportant une facette en forme d'oreille, qui s'emboîte dans celle que présente la partie interne de l'ilium, par l'intermédiaire d'un fibro-cartilage qui s'interpose entre les deux. L'ensemble de l'articulation est entouré d'une capsule articulaire qui l'enveloppe.
ARTICULATION STERNO-CLAVICULAIRE
Articulation réunissant la partie médiale de la clavicule au manubrium sternal, dont la partie latérale présente une facette articulaire, ainsi qu'au premier cartilage costal. Les deux premières surfaces sont recouvertes d'un fibrocartilage et forment une articulation de type diarthrose par emboîtement réciproque.
ARTICULATION TALO-CRURALE
La cheville constitue le point de jonction entre la jambe et le pied. Sur les côtés, on distingue deux saillies correspondant aux extrémités distales du tibia et de la fibula, qui reçoivent ici le nom de malléoles. L'articulation talo-crurale est formée par les extrémités inférieures du tibia et de la fibula et par le talus du tarse. Elle est recouverte par une capsule articulaire et plusieurs ligaments de renfort. Il s'agit d'une trochléarthrose qui autorise des mouvements de flexion, d'extension, d'abduction, d'adduction et de rotation.
ARTICULATION TARSO-MÉTATARSIENNE
Articulations reliant les cinq métatarsiens au cuboïde et aux trois os cunéiformes, autorisant des mouvements très limités. Les articulations tarso-métatarsiennes sont renforcées par des ligaments interosseux, dorsaux et plantaires.
ARTICULATION TEMPORO-MANDIBULAIRE
Articulation permettant la réalisation de tous les mouvements de la mastication. Elle est formée par l'union de la mandibule et de l'os temporal. La première présente une saillie arrondie, le processus condylien de la mandibule, auquel le second oppose la fosse mandibulaire. En avant de la fosse mandibulaire, l'os temporal présente une autre saillie, le condyle temporal. Le processus condylien de la mandibule se loge dans la fosse mandibulaire et glisse autour du condyle temporal lors de l'ouverture de la bouche. On considère que cette articulation est de type condylarthrose. Il existe à l'intérieur un disque articulaire qui augmente la congruence des deux surfaces.
ARTICULATION TIBIO-FIBULAIRE PROXIMALE
Arthrodie résultant de l'union de la tête de la fibula avec la surface articulaire correspondante située sur la partie supéro-externe du tibia. L'articulation tibio-fibulaire proximale est renforcée par deux ligaments, antérieur et postérieur. Elle autorise des mouvements de glissement de faible amplitude.
ARTICULATION TRANSVERSE DU TARSE (OU MÉDIO-TARSIENNE, OU DE CHOPART)
Articulation reliant les os de la première rangée du tarse à ceux de la deuxième rangée. Elle comprend l'articulation calcanéo-cuboïdienne, qui est une articulation par emboîtement réciproque, et l'articulation talo-naviculaire, de type énarthrose. L'articulation transverse du tarse autorise des mouvements de flexion, d'extension, d'adduction, d'abduction et de rotation.
ARTICULATION XIPHO-STERNALE
Articulation entre le corps du sternum et le processus xiphoïde. De type synarthrose, elle n'autorise aucune mobilité. Un fibrocartilage fin est intercalé entre les deux éléments de l'articulation.
ARYTHMIE. BRADYARYTHMIE
Trouble du rythme et/ou de la fréquence cardiaque.
Les bradyarythmies sont des arythmies dans lesquelles la fréquence est inférieure à la normale (moins de 60 battements par minute), en raison de l'altération de la formation de l'influx cardiaque et de sa conduction.
Normalement, le nœud sinusal constitue le stimulateur cardiaque physiologique et c'est lui qui commande le rythme cardiaque, fortement influencé par les systèmes sympathique et parasympathique.
La bradycardie sinusale (fréquence inférieure à 60 battements par minute) est observée chez des individus sains (sportifs), chez les patients présentant des altérations du système nerveux parasympathique ou chez les personnes âgées.
La dysfonction sinusale, ou maladie du sinus, comprend plusieurs anomalies du nœud sinusal et englobe des pathologies telles que la bradycardie sinusale, les blocs sino-atriaux, les arrêts sinusaux et le syndrome bradycardie-tachycardie.
Les altérations de la conduction entre l'atrium et le ventricule peuvent se situer au niveau du nœud atrioventriculaire, du faisceau atrioventriculaire ou des fibres sub-endocardiques.
On distingue trois degrés de bloc atrioventriculaire, selon la gravité du trouble de la conduction.
? Symptomatologie
Les signes cliniques varient en fonction de la pathologie et de l'état général du patient.
Les fréquences cardiaques basses sont bien tolérées chez les sportifs jeunes et chez les personnes âgées qui ne présentent pas de pathologies associées.
La bradyarythmie peut se manifester par des nausées, une syncope (perte de connaissance brusque et transitoire), une moindre accélération du rythme cardiaque en cas de stress, de fièvre, de faiblesse ou de confusion.
? Diagnostic
L'électrocardiogramme permet de détecter les altérations du rythme et leur cause.
Un Holter (enregistrement de l'électrocardiogramme pendant 24 heures) peut être utile pour diagnostiquer les troubles qui ne sont pas mis en évidence par l'électrocardiogramme réalisé au cabinet.
Un test d'effort progressif sur bicyclette ergométrique (électrocardiogramme d'effort) peut également s'avérer utile pour évaluer les modifications de la fréquence cardiaque au cours de l'effort.
Dans certains cas, il sera nécessaire de réaliser une exploration électrophysiologique.
Une évaluation complète doit être réalisée pour diagnostiquer une pathologie cardiaque associée et des causes secondaires (médicaments, produits toxiques, etc.).
? Traitement
* La bradycardie sinusale et la dysfonction sinusale légère symptomatiques ne nécessitent aucun traitement.
* Lorsqu'il existe des symptômes imputables à la dysfonction sinusale ou des pauses de plus de 3 secondes dans l'enregistrement électrocardiographique, l'implantation d'un stimulateur cardiaque permanent peut être indiquée.
* Dans les cas d'altération transitoire du nœud atrioventriculaire, l'implantation temporaire d'un stimulateur cardiaque est indiquée.
ARYTHMIE. TACHYCARDIE
Les tachycardies, ou tachyarythmies, sont des arythmies concernant trois battements ou plus, dont la fréquence est supérieure à cent par minute.
Elles peuvent être le résultat de différents mécanismes : altération de la formation ou de la conduction de l'influx.
Lorsque la fréquence est élevée mais entretenue par le nœud sinusal, il s'agit de tachycardie sinusale. Elle s'observe dans des situations de stress, de fièvre, d'hypotension, d'anxiété, d'exercice physique, etc.
La tachycardie supraventriculaire paroxystique est une tachycardie régulière générée au niveau des atriums ou du nœud atrioventriculaire. Sa fréquence est généralement rapide et elle apparaît et disparaît brusquement.
Lorsque la conduction entre les atriums et les ventricules s'effectue par une voie accessoire (en dehors du système de conduction normal), il s'agit d'un syndrome de pré-excitation (le plus fréquent étant celui de Wolff-Parkinson-White).
Si la tachycardie débute au niveau du ventricule, on la nomme tachycardie ventriculaire. Il s'agit d'une arythmie grave, susceptible d'entraîner des problèmes hémodynamiques et qui est potentiellement fatale. La fibrillation ventriculaire est une arythmie extrêmement grave, qui provoque une désorganisation de l'activité ventriculaire et le décès du patient, si elle n'est pas traitée immédiatement.
? Symptomatologie
Les symptômes varient selon l'arythmie et le tableau clinique.
Le patient peut ressentir des palpitations, une accélération du cœur, des nausées, présenter une hypotension artérielle ou perdre connaissance.
Lorsque la fréquence est très rapide, des signes d'insuffisance cardiaque peuvent apparaître.
? Diagnostic
Si l'arythmie se manifeste au moment de la consultation, l'électrocardiogramme permet d'établir le diagnostic.
Il peut être nécessaire de réaliser un Holter (enregistrement de l'électrocardiogramme pendant 24 heures), un test d'effort progressif sur bicyclette ergométrique (électrocardiogramme d'effort) ou une exploration électrophysiologique.
Une évaluation complète doit être réalisée pour diagnostiquer une pathologie cardiaque associée et des causes secondaires (médicaments, produits toxiques, etc.).
? Traitement
* Le traitement de la tachycardie sinusale est celui de la cause déclenchante.
* Les tachycardies paroxystiques et les syndromes de pré-excitation peuvent être contrôlés à l'aide de médicaments anti-arythmiques ou en les supprimant par radiofréquence.
* Les tachycardies ventriculaires avec atteinte hémodynamique et la fibrillation ventriculaire nécessitent un traitement urgent par cardioversion électrique (application d'une décharge électrique sur la poitrine du patient).
ASBESTOSE
Lésion pulmonaire provoquée par l'inhalation de la poussière d'amiante, matériau utilisé essentiellement pour la fabrication des freins et comme isolant pour les tuyauteries et les chaudières.
Une fois inhalé, l'amiante se fixe sur le tissu pulmonaire et la plèvre, provoquant ainsi une réaction inflammatoire avec formation postérieure de tissus cicatriciels (fibrose).
? Symptomatologie
Les symptômes apparaissent après dix ans d'exposition prolongée.
Les plus communs sont la dyspnée (sensation de manque d'air), la toux et l'expectoration.
Les patients atteints d'asbestose présentent un risque majeur de cancer du poumon et de la plèvre.
? Diagnostic
Le diagnostic est établi sur la base du tableau clinique et de l'historique de l'exposition.
Une fibrobronchoscopie, combinée à un lavage broncho-alvéolaire et à une biopsie, permet d'observer les fibres d'amiante.
? Traitement
* Il n'existe aucun traitement efficace connu.
* En raison des risques majeurs de cancer du poumon et de la plèvre, les patients doivent être suivis régulièrement.
ASPERGILLOSE BRONCHO-PULMONAIRE ALLERGIQUE
Trouble provoqué par une réaction allergique à des champignons, généralement à l'Aspergillus fumigatus (champignon résistant à la chaleur qui pousse dans les zones humides parmi des matières en décomposition mais également parmi des matières vivantes).
Une réaction immunologique secondaire se produit lors de la colonisation chronique des voies respiratoires par le champignon qui provoque des infiltrats éosinophiles et des bouchons muqueux dans le poumon encombré d'hyphes d'Aspergillus. On observe des lésions destructrices (bronchectasie, fibrose et rétraction pulmonaire) qui sont, elles aussi, médiées par une réaction immunologique.
? Symptomatologie
La maladie se présente comme un tableau d'asthme difficile à contrôler, avec une toux productive, des bouchons muqueux, une dyspnée (sensation de manque d'air), des sibilances et une expectoration sanguinolente (hémoptysie). On observe également de la fièvre et un mal-être général.
La radiographie du thorax fait apparaître des infiltrats transitoires et récurrents semblables à une pneumonie ou à une atélectasie.
? Diagnostic
Le diagnostic est établi sur la base de la présence de certains critères cliniques et de laboratoire, parmi lesquels : asthme, augmentation du nombre d'éosinophiles dans le sang, présence d'anticorps anti-Aspergillus, tests cutanés d'hypersensibilité et historique des infiltrats pulmonaires transitoires sur la radiographie du thorax.
? Traitement
* La clé du traitement réside dans la prise de corticoïdes.
* Les bronchodilatateurs sont utiles pour contrôler les symptômes.
ASTHME
Maladie inflammatoire chronique des voies respiratoires.
Elle se caractérise par la limitation réversible du flux aérien et par des épisodes récurrents de spasmes bronchiques.
Il existe une réponse bronchique exagérée à de multiples stimuli (hyperactivité bronchique), qui précède et annonce la venue de l'asthme.
L'atopie (associée à une production d'anticorps de type IgE) est le plus important des facteurs prédisposants.
Les allergènes font partie des facteurs responsables de l'asthme (acariens, épithélium des animaux domestiques - chats et chiens -, pollens et champignons). L'exercice physique, les gaz irritants, les infections virales et la prise d'acide acétique salicylique ou d'autres anti-inflammatoires non stéroïdiens peuvent déclencher l'asthme.
Un mécanisme inflammatoire, médié par les immunoglobulines E, les cytokines, les leucotriènes et d'autres médiateurs de la réponse inflammatoire, associé à une altération du contrôle neural (sympathique et parasympathique) des voies respiratoires, ont été désignés comme responsables de la pathogénie de la maladie.
? Symptomatologie
Les symptômes les plus caractéristiques sont : une dyspnée (sensation de manque d'air), des sibilances (bruit caractéristique qui ressemble à un sifflement, produit par le passage de l'air par les voies respiratoires resserrées) et la toux.
La relation entre l'apparition des symptômes et l'exposition au facteur causal est importante.
? Diagnostic
Lors de l'examen clinique, les sibilances sont caractéristiques, même si elles ne sont pas spécifiques.
Le diagnostic est confirmé au moyen d'une spirométrie qui permet de détecter une obstruction du flux respiratoire, réversible grâce à l'administration d'un bronchodilatateur d'action rapide par les voies pulmonaires.
Il est possible d'effectuer un test de stimulation à la méthacholine, à l'histamine ou à l'exercice physique afin de détecter une hyperactivité bronchique.
? Traitement
* Le traitement chronique de ces patients est basé sur l'inhalation de bronchodilatateurs bêta-stimulants d'action prolongée et d'anti-inflammatoires (corticoïdes). L'utilisation de bêta-stimulants d'action rapide à la demande est conseillée. D'autres médicaments, comme le cromoglycate disodique, le nédocromil et les théophyllines peuvent également être utilisés.
* Les cas sévères peuvent nécessiter une hospitalisation.
* En cas d'aggravation, on peut avoir recours à des bêta-stimulants d'action courte, à des corticoïdes systémiques et inhalés, et à des théophyllines d'action courte.
ASTIGMATISME
Voir : AMÉTROPIE
ASTROCYTOME
Voir : TUMEUR CÉRÉBRALE
ATAXIE-TÉLANGIECTASIES
Voir : IMMUNODÉFICIENCE
ATÉLECTASIE
Collapsus d'une région pulmonaire périphérique, segmentaire ou lobaire, ou de tout le poumon, provoqué par une obstruction des voies respiratoires.
L'atélectasie n'est pas une maladie à proprement parler, si ce n'est qu'elle apparaît comme la conséquence d'une pathologie pulmonaire ou bronchique sous-jacente, telle qu'une obstruction bronchique intra-luminale due à un corps étranger, la tuberculose, des bouchons muqueux, une pneumonie ou un cancer du poumon, ou une obstruction bronchique extra-luminale due à un pneumothorax, un épanchement pleural, un syndrome respiratoire aigu sévère, etc.
Après une obstruction bronchique, la circulation sanguine absorbe le gaz alvéolaire périphérique et la rétraction pulmonaire qui suit provoque la disparition du contenu aérique alvéolaire au bout de quelques heures.
? Symptomatologie
La symptomatologie dépend de la vitesse à laquelle la maladie s'installe, de son étendue ainsi que de l'étiologie de l'atélectasie. Une occlusion bronchique rapide avec un collapsus massif provoque une douleur du côté touché, une dyspnée (sensation de manque d'air) et de la tachycardie. Une affection pulmonaire concomitante peut survenir, auquel cas de la fièvre apparaît.
Les atélectasies d'apparition lente peuvent être complètement asymptomatiques ou ne provoquer que quelques symptômes légers.
? Diagnostic
Le diagnostic est établi au moyen d'une anamnèse et d'un examen clinique, et essentiellement en fonction des signes radiologiques. Parmi les signes radiologiques, on observe une densité parenchymateuse homogène (segmentaire, lobaire ou pulmonaire), une diminution du volume de l'hémithorax touché et le déplacement des organes voisins (cœur, médiastin, diaphragme, etc.) du côté atteint.
Il est important de rechercher la cause d'une atélectasie, c'est la raison pour laquelle il est nécessaire de compléter le diagnostic au moyen d'une tomographie axiale assistée par ordinateur du thorax, d'une fibrobronchoscopie, d'une culture de crachat, etc.
? Traitement
* Le traitement dépend de l'étiologie de l'atélectasie et, par conséquent, le plus important est de connaître l'origine de la maladie.
* Dans de nombreux cas, une fibrobronchoscopie est nécessaire pour établir le diagnostic causal (corps étranger, tumeur pulmonaire, etc.) et, parfois, elle peut même être curative (corps étranger, bouchons muqueux, etc.). Dans certains cas (bronchectasie, rétention de sécrétions), un drainage postural et une physiothérapie sont recommandés.
* Dans les cas sévères, il faut effectuer une fibrobronchoscopie, qui permet d'éliminer directement les bouchons muqueux ou les sécrétions épaisses. En présence d'une suspicion d'aspiration d'un corps étranger, la fibrobronchoscopie doit être effectuée le plus tôt possible.
ATHÉROSCLÉROSE
Processus de vieillissement des artères caractérisé par le durcissement et l'épaississement de leur paroi.
L'athérosclérose est un type d'artériosclérose dû à des dépôts d'athérome sur la paroi artérielle.
Il s'agit d'un processus chronique inflammatoire qui touche presque toutes les artères de l'organisme.
Elle débute dans l'enfance et se poursuit pendant toute la vie.
Elle se caractérise par un dysfonctionnement de l'endothélium qui facilite l'infiltration de la paroi artérielle par le cholestérol, suivi par les cellules macrophages qui phagocytent le cholestérol. Il se produit alors un phénomène inflammatoire avec prolifération des fibres lisses et dépôt de calcium, le centre du dépôt étant constitué des restes des macrophages détruits et des cristaux de cholestérol, ce qui aboutit à la formation de la plaque athérosclérotique, ou plaque d'athérome.
La croissance de la plaque entraîne un rétrécissement progressif de la lumière artérielle, provoquant à son tour une diminution de l'apport en oxygène et en nutriments aux tissus irrigués. De plus, la rupture de la plaque induit le phénomène de thrombose, cause ultime de l'épisode clinique vasculaire.
? Symptomatologie
Les manifestations cliniques sont observées à l'âge adulte et dépendent de la zone vasculaire affectée.
L'athérosclérose des vaisseaux coronaires est la principale cause de cardiopathie ischémique et d'infarctus aigu du myocarde.
Lorsque l'athérosclérose touche les carotides ou les artères du cerveau, elle peut provoquer un accident ischémique transitoire (AIT) ou un accident vasculaire cérébral (AVC).
La claudication intermittente est la manifestation de l'athérosclérose dans les vaisseaux des membres inférieurs. Elle s'accompagne de douleurs au niveau des extrémités inférieures, qui surviennent après quelques minutes de marche, obligeant à alterner avec des périodes de repos.
? Diagnostic
Le diagnostic dépend du territoire vasculaire affecté.
Généralement, le diagnostic définitif est établi grâce à une artériographie, qui consiste à introduire un cathéter jusqu'à la région vasculaire à explorer (artères coronaires, système nerveux central, membres inférieurs, etc.) et à libérer un produit de contraste qui permet d'observer la présence de plaques athérosclérotiques.
? Traitement
* Le traitement repose sur la prévention de ce que l'on appelle les facteurs de risque des maladies cardiovasculaires.
* Certains facteurs, comme l'hérédité, le sexe et l'âge, ne sont pas modifiables, contrairement à d'autres. C'est sur ces derniers qu'il convient d'agir avec détermination.
* Une prédisposition génétique aux affections cardiovasculaires, ainsi qu'une fréquence plus élevée, ont été observées chez les personnes de plus de 65 ans et les patients de sexe masculin.
* Les facteurs les plus importants, sur lesquels doit reposer la prévention, sont la détection et le contrôle du tabagisme, l'hypertension artérielle, la dyslipidémie (cholestérol total supérieur à 2 g/l, cholestérol LDL supérieur à 1,60 g/l et cholestérol HDL inférieur à 0,35 g/l) et le diabète sucré.
* Il est également important d'agir sur d'autres facteurs comme l'obésité, la sédentarité, le stress, l'hypercoagulabilité et la consommation de cocaïne.
* Chez la femme, les œstrogènes, ainsi que l'exercice physique et la consommation modérée d'alcool semblent avoir un certain effet protecteur.
ATLAS
Première des sept vertèbres cervicales, s'articulant par sa face supérieure avec l'os occipital et, en bas, avec la deuxième vertèbre cervicale, ou axis. Ses processus transverses robustes donnent insertion à certains muscles de la zone pré-vertébrale du cou.
ATOME
Agglomération d'un nombre donné de particules élémentaires (principalement protons, neutrons et électrons) qui, bien qu'électriquement neutre, est intrinsèquement dotée des propriétés caractéristiques d'un élément chimique. C'est la plus petite quantité de cet élément pouvant intervenir dans une combinaison chimique. Quelle que soit la forme que prend la matière - solide, liquide ou gazeuse -, celle-ci est toujours composée d'atomes. Les atomes sont constitués d'un centre, ou noyau, où se trouve leur masse, et d'un système orbitaire dans lequel tournent les électrons, particules de masse quasi nulle et de charge électrique négative. Le noyau contient au moins deux autres particules : les neutrons, qui sont électriquement neutres, et les protons, chargés positivement. L'équilibre de ce système est fondé sur l'égalité de la charge électrique positive (protons) et négative (électrons).
ATOPIE
Voir : RÉACTION D'HYPERSENSIBILITÉ. ALLERGIE
ATRIUM DROIT
Cavité pourvue de parois fines située dans la partie haute du cœur. C'est là que les veines caves supérieure et inférieure déversent le sang de tout le système veineux et que se termine le circuit de la grande circulation, ou circulation systémique. La différence de pression entre le système veineux et l'atrium droit explique l'effet d'aspiration exercé par ce dernier sur le sang. L'atrium droit communique avec la cavité placée juste au-dessous, le ventricule droit, par un orifice de communication atrio-ventriculaire doté d'une valve régulatrice appelée valve tricuspide. Sur sa paroi, on observe le nœud sino-atrial, véritable chef d'orchestre du rythme cardiaque. L'atrium droit est en contact avec le poumon droit à travers le péricarde et les plèvres.
ATRIUM GAUCHE
Une des cavités supérieures du cœur, formée de parois fines. Dans sa partie haute, s'ouvrent les orifices des quatre veines pulmonaires qui viennent déverser le sang provenant des poumons. Elle constitue l'étape finale de la petite circulation, ou circulation pulmonaire. Le sang provenant des poumons passe ensuite dans le ventricule gauche, d'où part la grande circulation. L'atrium gauche communique avec le ventricule gauche par un orifice situé à sa base et pourvu d'un système de fermeture et d'ouverture appelé valve mitrale.
ATTITUDE SCOLIOTIQUE
Voir : SCOLIOSE
AURICULE
Voir : CONQUE DU PAVILLON DE L'OREILLE (OU AURICULE)
AVANT-BRAS
Partie du membre supérieur comprise entre le coude et le poignet.
AVANT-BRAS
Voir : FRACTURE DE L'AVANT-BRAS
AVC
Voir : ACCIDENT VASCULAIRE CÉRÉBRAL (AVC) HÉMORRAGIQUE ICTUS HÉMORRAGIQUE
AXE CORPOREL LONGITUDINAL
Ligne ou axe imaginaire parcourant verticalement le corps humain dans sa partie médiane, de la tête aux pieds.
AXIS
Deuxième vertèbre cervicale, donnant insertion à de nombreux muscles de cette zone.
AXONE
Prolongement du corps cellulaire, de structure distincte. Les axones constituent l'essentiel des fibres nerveuses et des nerfs de l'organisme. Ils ont pour fonction de conduire l'impulsion nerveuse générée dans le corps de la cellule vers la plaque motrice ou vers d'autres neurones. En général, chaque neurone possède un axone unique dont la longueur est largement supérieure à celle des dendrites.
AXONE
Voir : FIBRE NERVEUSE (OU AXONE)