Dictionnaire d'anatomie en ligne
- ICTÈRE NUCLÉAIRE DU NOUVEAU-NÉ
-
Voir : MALADIE HÉMOLYTIQUE DU NOUVEAU-NÉ
- ICTUS HÉMORRAGIQUE
-
Voir : ACCIDENT VASCULAIRE CÉRÉBRAL (AVC) HÉMORRAGIQUE
ICTUS HÉMORRAGIQUE
- ICTUS ISCHÉMIQUE
-
Voir : ACCIDENT VASCULAIRE CÉRÉBRAL (AVC) ISCHÉMIQUE
ICTUS ISCHÉMIQUE
- ICTUS PROGRESSIF
-
Voir : ACCIDENT VASCULAIRE CÉRÉBRAL (AVC) HÉMORRAGIQUE
ICTUS HÉMORRAGIQUE
- IDURONATE SULFATASE (MALADIE DE HUNTER)
-
Voir : MUCOPOLYSACCHARIDOSES
- ILÉUM
-
Troisième et dernière partie de l'intestin grêle, prolongeant le jéjunum et reliée au gros intestin.
- ILION
-
Voir : ILIUM (OU ILION)
- ILIUM (OU ILION)
-
Partie supérieure et la plus externe des trois parties que compte l'os coxal. L'ilium est plat, en forme de pelle, et constitue la paroi latérale de la cavité pelvienne.
- IMMUNODÉFICIENCE
-
Une immunodéficience est une altération qualitative ou quantitative d'un ou plusieurs composants de la réponse immune.
Les immunodéficiences peuvent être de type primaire, lorsque l'altération est spécifique au système immunitaire, ou secondaire, lorsqu'elles concernent d'autres agents ou pathologies.
En règle générale, les immunodéficiences primaires sont d'origine génétique. Les plus courantes concernent les altérations de l'immunité humorale (problèmes lors de la formation des anticorps) tels que le déficit en immunoglobuline A ou l'hypogammaglobulinémie à expression variable (immunodéficience commune variable). Il existe des tableaux primaires complexes, tels que le syndrome de Wiskott-Aldrich (diminution de l'immunoglobuline M et des lymphocytes T) ou l'ataxie-télangiectasies (troubles au niveau du thymus et diminution des lymphocytes T).
Les immunodéficiences secondaires peuvent être dues à la malnutrition, au diabète, à l'insuffisance rénale, à des médicaments ou encore au VIH (virus de l'immunodéficience humaine).
? Symptomatologie
Les individus atteints d'immunodéficience présentent avant tout une susceptibilité augmentée aux infections.
Lorsque l'immunité humorale est atteinte, les infections de types hæmophilus, pneumocoque et staphylocoque, sont fréquentes. Chez les adultes, les infections des voies aériennes prédominent.
Le déficit en complément (système de protéines qui participe à la réponse immunitaire non spécifique) favorise les infections dues à des bactéries encapsulées.
Si l'immunité cellulaire (lymphocytes T) est touchée, les infections graves dues à des virus et à des champignons augmentent.
L'altération des cellules phagocytaires (monocytes, macrophages) favorise les infections par des bactéries pyogènes.
? Diagnostic
Un examen sanguin permet de déterminer la quantité et la variété des leucocytes présents dans l'organisme.
L'immunité humorale est évaluée par la quantification des différents types d'anticorps. Des tests permettent d'évaluer la réponse des anticorps après la vaccination.
L'immunité cellulaire peut être contrôlée par des tests d'hypersensibilité retardée cutanée. Ces tests consistent à injecter en sous-cutanée un antigène (tuberculine, PPD/dérivé protéinique purifié, candidine, etc.) capable de déclencher la réponse immune et de générer une induration dermique caractéristique.
Des techniques permettent d'évaluer la réponse proliférative lymphocytaire in vitro.
? Traitement
* Le traitement dépend de la cause. En général, il est nécessaire d'optimiser les mesures préventives contre les infections, d'éviter les vaccinations avec des germes vivants (on utilise de préférence des produits avec des germes atténués, ou toxoïdes) et d'agir rapidement avant le déclenchement des infections.
* L'administration d'immunoglobulines, la greffe de moelle osseuse, la greffe de foie ftal ou de thymus ftal sont d'autres options thérapeutiques possibles, selon la cause de la maladie.
- IMMUNODÉFICIENCE COMMUNE VARIABLE
-
Voir : IMMUNODÉFICIENCE
- IMPRESSION DIGITALE
-
Dépressions semblables à des empreintes provoquées par la pression des doigts, situées sur la face interne de l'os pariétal et des autres os du crâne. Elles correspondent aux circonvolutions cérébrales qui sont en contact intime avec l'os.
- INCISIVE
-
Elles se trouvent sur la partie antérieure des gencives et possèdent une racine unique ainsi qu'une couronne (partie externe plane). On distingue quatre incisives supérieures et quatre inférieures. Ces dents permettent de mordre et de déchiqueter les aliments.
- INCISURE ACÉTABULAIRE (OU ÉCHANCRURE ISCHIO-PUBIENNE)
-
Dépression marquée située sur la partie inférieure du limbus, correspondant à la jonction de l'ischium et du pubis. Cette échancrure forme avec le ligament transverse de l'acétabulum un orifice par lequel les vaisseaux et les nerfs qui lui sont destinés parviennent à la tête du fémur. Le ligament de la tête fémorale s'insère sur le bord de l'incisure acétabulaire.
- INCISURE CLAVICULAIRE
-
Deux surfaces articulaires recevant les bords internes des clavicules. Elles sont situées sur le manubrium, de chaque côté de l'incisure jugulaire.
- INCISURE COSTALE
-
Incisures situées sur chaque bord latéral du sternum et s'articulant avec les cartilages costaux correspondants. Les incisures correspondant aux premières côtes sont situées sur le manubrium, près des incisures claviculaires. Les autres sont réparties sur le corps, aux extrémités des lignes transversales qui le sillonnent.
- INCISURE ETHMOÏDALE
-
Large échancrure ouverte sur la face inférieure de l'os frontal et où s'articule la partie supérieure de l'os ethmoïde.
- INCISURE FIBULAIRE
-
Surface articulaire de forme triangulaire, située sur la partie externe de l'extrémité inférieure du tibia, s'articulant avec l'extrémité inférieure de la fibula.
- INCISURE INTERCOSTALE
-
Échancrures situées sur les bords latéraux du corps du sternum, entre les articulations chondro-sternales.
- INCISURE INTERTRAGIQUE
-
Dépression séparant le tragus et l'antitragus.
- INCISURE JUGULAIRE
-
Échancrure du bord supérieur du manubrium sternal, en arrière de laquelle passe la trachée. L'incisure jugulaire est facilement palpable, car elle est située immédiatement sous la peau.
- INCISURE MANDIBULAIRE
-
Grande échancrure s'étendant du processus coronoïde au processus condylien et par laquelle passent les vaisseaux et les nerfs massétériques.
- INCISURE MASTOÏDIENNE
-
Dépression ou sillon situé sur la partie postérieure du processus mastoïde, donnant insertion au ventre postérieur du muscle digastrique.
- INCISURE NASALE
-
Échancrure ouverte sur la partie inférieure de la glabelle et sur laquelle s'articulent les os du nez et l'os maxillaire.
- INCISURE PARIÉTALE
-
Dépression située sur le bord supéro-postérieur de l'os temporal, à l'endroit où se termine la fissure pétro-squameuse délimitant la partie squameuse et la partie pétreuse.
- INCISURE PRÉ-OCCIPITALE
-
Petit sillon parcourant verticalement la face externe du cerveau, de la base vers le haut, séparant le lobe occipital du lobe temporal.
- INCISURE RADIALE
-
Surface articulaire légèrement concave, située sur le bord externe de l'incisure trochléaire. Elle répond à une autre surface convexe située sur la partie interne de la tête du radius, avec laquelle elle forme l'articulation radio-ulnaire proximale.
- INCISURE RADIALE DE L'ULNA
-
Surface articulaire légèrement concave, située sur le bord externe de l'incisure trochléaire, dont elle est séparée par une crête lisse. Elle répond à une autre surface convexe située à la partie interne de la tête du radius, avec laquelle elle forme l'articulation radio-ulnaire proximale.
- INCISURE SCAPULAIRE (OU ÉCHANCRURE CORACOÏDIENNE)
-
Échancrure située sur le bord supérieur de la scapula. Un ligament transforme cette échancrure en un conduit par lequel passe le nerf supra-scapulaire.
- INCISURE SPHÉNO-PALATINE
-
Échancrure située entre le processus orbitaire et le processus sphénoïdal. L'union de l'os palatin avec le corps de l'os sphénoïde transforme cette incisure en véritable orifice, le foramen sphéno-palatin.
- INCISURE SUPRA-ORBITAIRE (OU FORAMEN SUPRA-ORBITAIRE)
-
Orifice ouvert sur la partie interne de l'arcade sourcilière, par lequel passe le nerf supra-orbitaire.
- INCISURE TROCHLÉAIRE
-
Cavité articulaire en forme de crochet, limitée en avant par le processus coronoïde et, en arrière, par l'olécrâne, qui s'emboîte parfaitement avec la trochlée humérale.
- INCISURE TROCHLÉAIRE DE L'ULNA
-
Cavité articulaire en forme de crochet, limitée en avant par le processus coronoïde et en arrière par l'olécrâne, qui s'emboîte parfaitement avec la trochlée humérale. Elle est revêtue de cartilage.
- INCISURE ULNAIRE
-
Petite surface articulaire concave située sur la partie interne de l'extrémité inférieure du radius, répondant à la tête de l'ulna.
- INCONTINENCE URINAIRE
-
Incapacité à contrôler la miction (émission d'urine). Elle peut être aiguë et transitoire, généralement secondaire à une infection urogénitale, à un délire, à une intoxication alcoolique ou médicamenteuse, ou chronique et persistante.
On distingue également l'incontinence d'effort (liée à un déficit en strogènes, à une faiblesse des éléments anatomiques ou à une lésion nerveuse due à un accouchement ou à une intervention chirurgicale), l'incontinence par impériosité (provoquée par des contractions spasmodiques du muscle détrusor, chargé du vidage de la vessie), l'incontinence par regorgement (la vessie reste pleine et de petites fuites se produisent lorsque la capacité vésicale est dépassée), l'incontinence fonctionnelle et l'incontinence mixte.
Chez l'enfant, l'incontinence nocturne est appelée énurésie. Elle est normale jusqu'à l'âge de 5 ou 6 ans.
? Symptomatologie
L'incontinence d'effort survient lors d'actions ou de mouvements qui augmentent la pression intra-abdominale et vésicale, comme la toux, le rire, l'éternuement, le port de charges lourdes, etc. C'est la cause la plus fréquente chez la femme.
L'incontinence par impériosité se manifeste par un besoin urgent d'uriner, avec impossibilité de retenir l'urine.
Dans l'incontinence par regorgement, la vessie reste pleine, se distend et le patient laisse échapper de petites quantités d'urine. Cette forme d'incontinence peut être associée à une dilatation palpable de la vessie (globe vésical).
Elle est qualifiée de fonctionnelle lorsque, sans être incontinent, le patient présente des pertes d'urine en raison de son incapacité à se rendre dans un lieu adéquat.
? Diagnostic
Le diagnostic dépend de l'étiologie. Le diagnostic d'incontinence d'effort est établi grâce aux antécédents cliniques et à l'examen physique.
Il est utile de réaliser une évaluation, par échographie ou sondage vésical, de la quantité d'urine restant dans la vessie après la miction.
Des examens urodynamiques permettant d'enregistrer les variations de pression et de volume à l'intérieur de la vessie peuvent s'avérer nécessaires.
? Traitement
* Il est possible de prévenir l'incontinence par impériosité en modifiant les schémas comportementaux (uriner toutes les 2 à 3 heures pour garder la vessie vide) et en associant ces changements à des exercices musculaires spécifiques destinés à entraîner la vessie.
* Dans certains cas, il est utile d'administrer des médicaments ayant un effet relaxant sur la vessie.
* Chez la femme souffrant d'incontinence d'effort, l'administration d'strogènes peut être nécessaire. Les muscles pelviens peuvent être renforcés par des exercices spécifiques (exercices de Kegel). Il existe également des médicaments qui augmentent le contrôle du sphincter.
* Dans tous les cas, il est recommandé d'utiliser des sous-vêtements et des protections absorbantes spécialement conçus pour l'incontinence.
* Le traitement chirurgical peut s'avérer nécessaire pour éliminer une obstruction ou une anomalie du col de la vessie ou de l'urètre. Une intervention visant à suspendre l'utérus ou les viscères pelviens peut être nécessaire chez certaines femmes. Chez l'homme, une prostatectomie (ablation de la prostate) est parfois nécessaire.
* L'incontinence peut également être traitée au moyen de sphincters artificiels. Il s'agit de manchons synthétiques que l'on place chirurgicalement autour de l'urètre.
- INCUS
-
Petit os situé en arrière du malléus, auquel il est relié par une partie appelée corps. Du corps partent deux branches, la branche inférieure étant terminée par un processus lenticulaire reliant l'incus au stapes.
- INFARCTUS AIGU DU MYOCARDE
-
Il est dû à l'occlusion aiguë, totale et prolongée, d'une ou plusieurs artères coronaires, ce qui provoque la nécrose (lésion cellulaire irréversible) du muscle cardiaque irrigué par la ou les artères concernées.
C'est la plus grave des manifestations de la cardiopathie ischémique.
La cause la plus fréquente est la thrombose coronarienne, provoquée par la rupture d'une plaque d'athérome.
Il existe d'autres causes, moins communes : embolie coronarienne, spasme coronaire et dissection spontanée d'une artère coronaire.
? Symptomatologie
Généralement, le tableau clinique comprend une douleur thoracique d'origine coronarienne (angine de poitrine), qui apparaît au repos. Elle est plus intense et dure plus longtemps que dans le cas d'autres syndromes ischémiques. Cette douleur peut être absente chez les personnes âgées et les diabétiques.
Les patients peuvent présenter des symptômes neurovégétatifs : sueurs froides, nausées et vomissements, etc.
Les complications les plus graves sont les arythmies ventriculaires (tachycardie ou fibrillation ventriculaire), l'insuffisance cardiaque, la rupture cardiaque et la rupture du septum interventriculaire.
? Diagnostic
Le diagnostic repose sur trois éléments : la présence d'une angine de poitrine, de modifications électrocardiographiques compatibles (l'électrocardiogramme peut être normal dans 20% des cas) et d'enzymes libérées dans le sang par la destruction du muscle cardiaque (CPK-MB, myoglobine et troponines).
Les explorations de médecine nucléaire et l'échocardiographie peuvent s'avérer utiles.
? Traitement
* Le contrôle des facteurs de risque coronarien est essentiel, de même que des consultations régulières et une éducation à la reconnaissance des symptômes.
* Le diagnostic précoce et l'instauration rapide du traitement sont déterminants pour atteindre le principal objectif thérapeutique qui consiste à sauver la plus grande quantité possible de muscle cardiaque.
* Les mesures générales comprennent un traitement médicamenteux destiné à calmer la douleur et l'anxiété, et à diminuer la demande en oxygène du myocarde.
* Le traitement spécifique (traitement de reperfusion) consiste à reperméabiliser l'artère concernée au moyen de médicaments capables de dissoudre le caillot (fibrinolytiques) ou d'une angioplastie coronaire transluminale percutanée. Les effets bénéfiques de ce traitement sont maximums lorsqu'il est réalisé dans un délai de 6 heures à compter de l'apparition des symptômes. Toutefois, si le délai de 12 heures est dépassé, le traitement semble ne plus être efficace.
- INFECTION À CHLAMYDIA
-
Voir : CHLAMYDIA (INFECTION À) OU CHLAMYDIOSE
- INFECTION DE L'OS
-
Voir : OSTÉOMYÉLITE
INFECTION DE L'OS
- INFECTION DES VOIES URINAIRES
-
Infection des voies urinaires, depuis le rein jusqu'à l'urètre, par des germes pathogènes.
Selon leur localisation anatomique, les infections urinaires peuvent être classées en :
infections hautes, lorsqu'elles concernent le rein (pyélonéphrite),
infections basses, si elles affectent la vessie (cystite) ou l'urètre (urétrite).
La voie d'infection la plus fréquente est la voie ascendante, par l'urètre.
Les infections urinaires sont plus fréquentes chez la femme, car celle-ci possède un urètre plus court et également en raison de la colonisation du vagin par des germes.
Le plus souvent, l'infection est due à des bactéries telles que E. coli, Proteus, Klebsiella et Pseudomonas.
Les infections par des virus ou des champignons sont peu fréquentes.
Les patients sont fréquemment infectés à la suite de l'introduction d'un cathéter dans l'urètre.
La présence d'un nombre significatif de bactéries (plus de 100 000 colonies de bactéries par millilitre) dans deux échantillons d'urine, chez des patients ne présentant pas de symptômes urinaires, est appelée bactériurie asymptomatique. Elle est fréquente chez les personnes âgées et les patients sondés. Elle peut provoquer des complications chez la femme enceinte (infection urinaire haute, accouchement prématuré), les enfants présentant un reflux vésico-urétéral (reflux d'urine vers les uretères) et chez les patients immunodéprimés.
? Symptomatologie
La cystite se caractérise par l'existence d'une dysurie (brûlure ou douleur lors de la miction), d'une pollakiurie (augmentation de la fréquence mictionnelle et faible quantité) et d'une impériosité mictionnelle, accompagnées d'une douleur au-dessus du pubis et d'une urine malodorante, sans fièvre.
Il existe parfois une hématurie (présence de globules rouges dans l'urine). Chez la femme et la personne âgée, l'incontinence urinaire est relativement fréquente.
Les symptômes d'infection urinaire haute, ou pyélonéphrite, couvrent un large spectre, depuis la fièvre, les douleurs lombaires et les symptômes d'infection basse, jusqu'à une atteinte grave de l'état général avec hypotension et état de choc.
? Diagnostic
Outre le tableau clinique, il est nécessaire de pratiquer une analyse bactériologique directe et la culture d'un échantillon d'urine (uroculture).
L'observation de leucocytes dans l'urine (pyurie) ou la présence de plus de 100 000 colonies de bactéries par millilitre d'urine dans l'uroculture sont habituellement considérées comme des critères diagnostiques. Toutefois, des numérations inférieures peuvent être suffisantes chez des femmes présentant des symptômes ou dans des échantillons obtenus par ponction de la vessie à travers le pubis (ponction sus-pubienne).
? Traitement
* Le traitement est réalisé par antibiotiques. Dans la mesure du possible, il convient de choisir l'antibiotique le mieux adapté, en fonction du germe qui provoque l'infection et de sa sensibilité aux différents antibiotiques. Ces renseignements sont fournis par la culture d'urine et l'antibiogramme.
* Chez une femme présentant une infection basse, non compliquée, il est possible d'avoir recours à des schémas thérapeutiques courts (1 ou 3 jours) ou au schéma conventionnel sur 7 jours, tandis que les infections hautes nécessitent une durée d'administration supérieure, parfois par voie intraveineuse.
* La bactériurie asymptomatique doit être traitée chez les enfants de moins de 5 ans, les femmes enceintes, les patients immunodéprimés, préalablement à une intervention chirurgicale ou à une manipulation urologique et dans les infections dues à des germes tels que Proteus.
- INFECTION OPPORTUNISTE
-
Voir : SYNDROME D'IMMUNODÉFICIENCE ACQUISE (SIDA)