Dictionnaire d'anatomie en ligne
- HASHIMOTO
-
Voir : THYROÏDITE
- HAUSER (SYNDROME DE ROKITANSKY-KÜSTER-HAUSER)
-
Voir : AMÉNORRHÉE
- HAUSTRATION
-
Dilatations en forme de poches apparaissant entre les rétrécissements formés par les plis semi-lunaires du gros intestin.
- HÉLIX
-
Saillie bordant la partie postéro-supérieure du pavillon de l'oreille (ou auricule) et correspondant au cartilage du même nom.
- HÉMANGIOME OSSEUX
-
Tumeur bénigne constituée essentiellement par des vaisseaux sanguins dilatés.
Plutôt rare, ce type de tumeur s'observe essentiellement sur les corps vertébraux et touche surtout les femmes à l'âge adulte.
? Symptomatologie
En règle générale, cette pathologie est asymptomatique.
? Diagnostic
La radiographie fait apparaître une image typique d'ostéolyse avec des stries verticales.
? Traitement
* Les cas asymptomatiques nécessitent seulement une observation.
* Si le patient présente des douleurs, un traitement chirurgical ou une radiothérapie peuvent être nécessaires.
- HÉMATIE
-
Voir : ÉRYTHROCYTE
- HÉMATOME SOUS-DURAL
-
Hémorragie veineuse provoquée par la rupture des veines méningées, localisée dans l'espace compris entre la dure-mère et l'arachnoïde (espace sous-dural).
L'hématome sous-dural aigu survient dans la semaine qui suit un traumatisme crânien important.
L'hématome sous-dural chronique apparaît au-delà de 10 jours après un traumatisme crânien. Il est plus fréquent chez les personnes âgées, les alcooliques ou les patients traités avec des anticoagulants. Le traumatisme à l'origine de l'hématome peut être léger.
? Symptomatologie
Les symptômes sont provoqués par la compression du parenchyme cérébral.
Des céphalées, des nausées et des vomissements, une léthargie, des convulsions, etc., peuvent apparaître.
En cas d'hématome sous-dural aigu, la détérioration neurologique évolue rapidement.
Dans les cas chroniques, les symptômes sont moins spécifiques. On peut observer des céphalées et des changements du niveau de conscience.
? Diagnostic
Le diagnostic est établi sur la base d'une tomographie axiale assistée par ordinateur.
? Traitement
* Les hématomes sous-duraux aigus nécessitent un drainage chirurgical d'urgence par craniotomie (incision dans le crâne).
* Les hématomes sous-duraux chroniques peuvent être traités par craniotomie ou par la réalisation d'un petit orifice dans le crâne (trépanation).
- HÉMATOPOÏÈSE
-
Processus de maturation des différentes cellules sanguines se déroulant à l'intérieur de la moelle osseuse à partir d'une cellule souche indifférenciée, ou hémocytoblaste. Cette cellule est dite polyvalente puisqu'elle est à l'origine des érythrocytes, ou globules rouges (érythropoïèse), des leucocytes, ou globules blancs (leucopoïèse) et des thrombocytes, ou plaquettes (thrombocytopoïèse).
- HÉMISPHÈRE CÉRÉBRAL DROIT
-
Le cerveau est divisé en deux parties latérales, ou hémisphères : droit et gauche. Cette division est essentiellement externe, puisque dans leurs parties moyenne et centrale, les deux hémisphères sont unis par différentes structures de la base du cerveau.
- HÉMISPHÈRE CÉRÉBRAL GAUCHE
-
Partie latérale gauche du cerveau. Étant donné que les voies motrices descendant du cerveau jusqu'à la moelle spinale s'entrecroisent au niveau de la moelle allongée, chaque hémisphère cérébral contrôle le côté du corps qui lui est opposé. Les structures de l'hémisphère cérébral gauche dominent généralement celles de l'hémisphère droit en ce qui concerne les fonctions linguistiques.
- HÉMISPHÈRE DU CERVELET
-
Nom donné à chacun des lobes latéraux du cervelet, dont la surface est recouverte d'une série de sillons parallèles.
- HÉMOCYTOBLASTE
-
Cellule souche indifférenciée et pluripotente se trouvant dans la moelle osseuse rouge et qui, en réponse à différents stimuli hormonaux, produit des cellules précurseurs qui vont générer plusieurs lignées cellulaires : une lignée érythrocytaire, une lignée thrombocytaire et deux lignées leucocytaires (l'une pour les leucocytes de type lymphocyte, l'autre pour les autres leucocytes).
- HÉMOGLOBINOPATHIE S
-
Voir : ANÉMIE À CELLULES FALCIFORMES. HÉMOGLOBINOPATHIE S. DRÉPANOCYTOSE
- HÉMOPHILIE
-
Dysfonctionnement hémorragique d'origine génétique, provoqué par une carence en facteurs de coagulation.
L'hémophilie A, ou hémophilie classique, concerne 80% des cas et est due à un déficit du facteur VIII de coagulation. L'hémophilie B, ou maladie de Christmas, est due à un déficit du facteur IX de coagulation.
C'est une anomalie du chromosome X (chromosome sexuel). Elle est transmise par la mère et touche exclusivement les hommes.
? Symptomatologie
La sévérité clinique est variable mais constante dans chaque famille.
Les patients pour lesquels l'activité du facteur de coagulation oscille entre 1 et 5% de la normale souffrent d'hémophilie modérée. Les hémorragies surviennent suite à des traumatismes, à des plaies ou à une intervention chirurgicale. Il est parfois impossible de les endiguer. Les hématomes au niveau des tissus mous et des articulations sont fréquents, de même que les hémorragies après des opérations chirurgicales mineures. Les cas sévères présentent une activité du facteur de coagulation inférieure à 1%.
? Diagnostic
Le temps de thromboplastine partielle activée permet d'évaluer la fonction des facteurs VIII et IX de coagulation dans le sang. En effet, en cas d'hémophilie, le temps de thromboplastine partielle activée nécessaire à ces facteurs est prolongé alors que le temps de prothrombine, qui permet d'évaluer les facteurs I, II, V, VII et X, est normal.
La détermination du nombre de facteurs VIII ou IX permet d'établir le diagnostic définitif.
? Traitement
* Les patients doivent éviter de s'exposer à des situations risquées.
* En cas d'extraction dentaire, ou d'autre type d'intervention chirurgicale mineure, un traitement à base de desmopressine, molécule qui a la propriété de stimuler la libération du facteur VIII, peut être utile.
* L'aspirine doit être proscrite, de même que tous les médicaments ayant des effets sur la coagulation. En règle générale, le traitement est basé sur l'administration de concentré du facteur de coagulation déficient par voie intraveineuse.
* Certains patients fabriquent des anticorps contre le facteur de coagulation. Une augmentation des transfusions et l'administration de médicaments immunosuppresseurs sont alors nécessaires.
- HÉMORROÏDES
-
Une des complications possibles de la constipation. Elles se présentent sous la forme d'une dilatation des veines rectales. Elles peuvent être externes et se manifester par un gonflement en marge de l'anus ou être internes et rester cachées à l'intérieur du canal anal.
? Symptomatologie
Elles provoquent généralement une gêne et des douleurs lors de la défécation, ainsi que des hémorragies.
Dans certains cas, le sang qu'elles contiennent peut coaguler à l'intérieur et provoquer une douleur aiguë très intense.
? Diagnostic
Le diagnostic peut être établi par l'observation des gonflements en marge de l'anus mais, en cas d'hémorroïdes internes, il est nécessaire de procéder à un examen connu sous le nom de toucher rectal, qui consiste pour le médecin à introduire un doigt dans le canal anal du patient.
? Traitement
* La guérison implique généralement un traitement chirurgical, même si la gêne et les douleurs peuvent être atténuées en luttant contre la constipation, en limitant l'utilisation d'épices dans la nourriture et en appliquant des crèmes anti-inflammatoires. La sclérose est également envisageable.
- HÉPATITE ALCOOLIQUE
-
Voir : HÉPATOPATHIE ALCOOLIQUE
- HÉPATITE VIRALE
-
Maladie inflammatoire du foie, provoquée par un virus ayant une prédilection toute particulière pour le tissu hépatique.
Cinq types de virus ont été identifiés : A, B, C, D et E.
Les virus de l'hépatite A et E se transmettent par les selles, peuvent contaminer l'eau et les aliments et par leur intermédiaire être transmis aux personnes.
Les virus de l'hépatite B et C se transmettent par le sang et les autres fluides corporels (sperme, etc.).
Le virus de l'hépatite D se transmet en association avec le virus de l'hépatite B.
? Symptomatologie
Le tableau clinique typique consiste en l'apparition d'une anorexie, de nausées, de vomissements et d'un état de faiblesse général, suivis d'une phase d'ictère (coloration jaune de la peau et des muqueuses), d'une coloration anormale des urines (urines foncées) et d'une décoloration des selles. Une phase de récupération au cours de laquelle les symptômes disparaissent progressivement survient ensuite.
En règle générale, les formes les plus fréquentes sont celles sans ictère.
Des formes sévères peuvent être accompagnées de complications soudaines, de formes fulminantes et d'une évolution vers la chronicité (virus B, C et D).
? Diagnostic
Des examens biochimiques permettent de détecter des taux élevés de bilirubine et de certaines enzymes spécifiques de la fonction hépatique appelées transaminases.
L'identification du virus à l'origine de la maladie implique la détection d'antigènes viraux spécifiques et de leurs anticorps respectifs.
? Traitement
* À l'heure actuelle, il existe un vaccin contre l'hépatite A et l'hépatite B.
* Il n'existe aucun traitement spécifique pour les cas d'hépatite aiguë.
* Un régime alimentaire riche en glucides et du repos sont préconisés.
* Certains médicaments sont utiles dans le cadre du traitement de l'hépatite chronique.
* Pour les patients souffrant de dommages hépatiques en phase terminale, le recours à la greffe de foie s'impose.
- HÉPATOCYTE
-
Cellules composant le tissu hépatique et où sont menées à bien les fonctions complexes du foie, notamment le stockage du glycogène (qui constitue la réserve de glucose de l'organisme), la fabrication des protéines ou encore le filtrage du sang en vue d'élaborer la bile.
- HÉPATOPATHIE ALCOOLIQUE
-
Ensemble de lésions hépatiques provoquées par la consommation d'alcool.
D'un point de vue clinique, cela comprend au moins trois tableaux anatomopathologiques bien définis : la stéatose hépatique alcoolique (« foie gras »), l'hépatite alcoolique et la cirrhose alcoolique.
En règle générale, ces troubles ont une relation avec la consommation quotidienne d'alcool, l'ancienneté de la consommation d'alcool et la susceptibilité individuelle.
? Symptomatologie
La stéatose hépatique alcoolique survient suite à l'accumulation de triglycérides dans les cellules du tissu hépatique.
La plupart du temps, elle se manifeste sous la forme d'une hépatomégalie (augmentation du volume du foie) asymptomatique.
L'hépatite alcoolique se caractérise par des infiltrats inflammatoires et la destruction des cellules hépatiques.
Il arrive que certains patients ne présentent aucun symptôme. Cependant, dans la majorité des cas, on observe une anorexie, des nausées, un état de faiblesse général, des douleurs abdominales, un ictère et de la fièvre.
La maladie peut évoluer vers une insuffisance hépatique sévère.
La cirrhose alcoolique constitue le stade final de la maladie.
Il s'agit d'un schéma de fibrose et de nodules de régénération. Les symptômes sont ceux d'une insuffisance hépatique terminale.
? Diagnostic
Le diagnostic est établi sur la base d'un examen clinique, d'une échographie abdominale et d'une biopsie hépatique.
? Traitement
* Dans tous les cas, il est impératif que le patient cesse de consommer de l'alcool.
* L'abstinence permettra la guérison de la stéatose hépatique alcoolique et, dans la plupart des cas, de l'hépatite alcoolique. Dans les cas de cirrhose, elle permettra une amélioration de la fonction hépatique.
* Dans les cas sévères, si le patient cesse de boire, une greffe de foie peut être indiquée.
- HERNIE ÉTRANGLÉE
-
Voir : HERNIE INGUINALE
- HERNIE HIATALE
-
Déplacement de l'estomac jusqu'au thorax à travers le hiatus sophagien du diaphragme.
Les hernies hiatales sont classées en deux catégories :
- Type I ou hernie hiatale par glissement : la jonction sophago-gastrique se déplace à travers le hiatus sans former de sac herniaire.
- Type II ou hernie hiatale para-sophagienne : la jonction sophago-gastrique reste à sa place sous le diaphragme mais l'estomac se déplace en formant un sac herniaire au niveau du médiastin.
? Symptomatologie
En règle générale, on observe des symptômes de reflux gastro-sophagien (vomissements, brûlures, etc.).
La complication la plus fréquente est l'hémorragie digestive chronique occulte.
La complication la plus grave est le volvulus gastrique, rotation de l'estomac sur son axe, qui nécessite un traitement de toute urgence.
? Diagnostic
Le diagnostic est établi au moyen d'une radiographie avec injection d'un produit de contraste.
? Traitement
* Les cas sévères de hernie de type I et tous les cas de type II nécessitent un traitement chirurgical, généralement par voie laparoscopique.
* Les symptômes s'atténuent avec des changements au niveau de l'alimentation et de la posture.
- HERNIE INGUINALE
-
Conséquences de la protrusion d'un organe, en général le gros intestin, à travers un point faible ou une déchirure de la paroi musculaire de l'abdomen.
La plupart du temps, on l'observe chez les hommes, plutôt du côté droit du corps.
Les plus fréquentes sont les hernies inguinales dites indirectes, dans lesquelles la hernie sort de la cavité abdominale par l'anneau inguinal profond (orifice à travers le fascia transversalis) et peut atteindre le scrotum.
? Symptomatologie
La maladie peut être asymptomatique ou se manifester par des douleurs localisées.
En règle générale, on observe ou on palpe une masse molle au niveau de l'aine ou du scrotum.
On appelle hernie étranglée une hernie impossible à réduire en la repoussant dans la cavité abdominale par les manipulations habituelles et qui porte atteinte à l'irrigation du tissu coincé. Les symptômes sont ceux de l'occlusion intestinale.
? Diagnostic
Dans la majeure partie des cas, l'examen clinique suffit à établir le diagnostic.
? Traitement
* Le traitement définitif est chirurgical et consiste en la restauration de la continuité musculo-aponévrotique de la couche profonde de l'aine.
- HERNIE OMBILICALE
-
La pression intra-abdominale élevée, créée par l'augmentation du volume de l'utérus, provoque souvent une saillie dans la zone de l'ombilic, qui correspond à une hernie du contenu abdominal à travers l'orifice ombilical.
- HERPÈS SIMPLE
-
Il existe deux types d'herpès simple :
- le type I, qui siège généralement en dehors de la zone génitale,
- le type II, responsable de l'herpès génital.
Il affecte principalement la peau et les muqueuses. La contamination se produit par contact direct. Après l'infection initiale, le virus s'installe dans les ganglions nerveux locaux.
? Symptomatologie
Lorsque l'infection est extra-génitale, la forme clinique la plus fréquente est bucco-faciale et récidivante.
Généralement, l'infection initiale est asymptomatique bien que, dans un petit pourcentage de cas, elle se présente sous forme d'une multitude d'aphtes sur la muqueuse buccale, d'une adénopathie cervicale (inflammation des ganglions du cou) et d'une altération de l'état général (gingivostomatite herpétique).
Certains facteurs, comme les traumatismes, la lumière solaire, le froid, le stress, la fièvre ou les règles peuvent réactiver le virus latent. En général, la récidive se produit sous forme d'herpès labial (vésicules herpétiformes péribuccales).
L'herpès peut également apparaître sous forme de panaris herpétique (sur les doigts des mains), de kératoconjonctivite herpétique ou d'herpès néonatal (dû à une contamination au cours de l'accouchement).
L'herpès de type II, ou herpès génital, est la cause la plus fréquente d'ulcères génitaux.
L'infection initiale est généralement asymptomatique. Trois à quatorze jours après le contact sexuel, des ulcères groupés apparaissent sur le sillon balano-préputial ou sur le prépuce, associés à des adénopathies inguinales (inflammation des ganglions de l'aine).
Les récidives sont généralement plus légères que l'infection initiale.
? Diagnostic
Les formes légères accompagnées de lésions caractéristiques sont diagnostiquées par un examen physique.
En cas de doute, il est possible d'examiner au microscope le produit du curetage des vésicules (cytodiagnostic de Tzanck).
La culture virale permet de confirmer le diagnostic.
? Traitement
* Les formes légères ne nécessitent aucun traitement.
* Les formes sévères peuvent être traitées à l'aide de médicaments antiviraux spécifiques, par voie orale ou intraveineuse.
* L'utilité du traitement topique n'a pas été démontrée.
- HIATUS AORTIQUE
-
Orifice situé sous le ligament arqué médian, entre les piliers postérieurs, et autorisant le passage de l'aorte du thorax à l'abdomen.
- HIATUS DE FALLOPE
-
Voir : HIATUS DU NERF GRAND PÉTREUX (OU HIATUS DE FALLOPE)
- HIATUS DE LA VEINE CAVE
-
Orifice situé à proximité du centre tendineux du diaphragme et s'ouvrant sur celui-ci, près du hiatus sophagien. Il permet le passage de la veine cave inférieure de la cavité abdominale à la cavité thoracique où elle vient se déverser dans l'atrium droit.
- HIATUS DU NERF GRAND PÉTREUX (OU HIATUS DE FALLOPE)
-
Petit orifice, près duquel apparaît habituellement un autre petit orifice qui lui est accessoire, situé sur la face antérieure de la partie pétreuse de l'os temporal. Il laisse passer les nerfs grand pétreux et pétreux profond, branches des nerfs facial (VIIe paire crânienne) et glosso-pharyngien (IXe paire crânienne).
- HIATUS OeSOPHAGIEN
-
Orifice localisé au centre du diaphragme et par lequel l'sophage passe du thorax à l'abdomen. L'anneau musculaire diaphragmatique qui entoure l'sophage permet d'ouvrir ou de fermer l'extrémité inférieure de ce dernier (ou cardia) pendant l'ingestion des aliments.
- HIATUS TENDINEUX DU MUSCLE GRAND ADDUCTEUR
-
Ouvertures situées entre les faisceaux musculaires d'insertion du muscle grand adducteur sur le fémur, par lesquelles passent notamment l'artère fémorale.
- HILE DE L'OVAIRE
-
Zone située sur le pôle interne de l'ovaire, sur laquelle s'insère le ligament propre de l'ovaire et au travers de laquelle passent les vaisseaux sanguins et les nerfs.
- HILE GANGLIONNAIRE
-
Orifice de la capsule du nud lymphatique par lequel passent les vaisseaux sanguins transportant le sang veineux et artériel, et par où sort le liquide lymphatique filtré dans le nud.
- HILE RÉNAL
-
Dépression située sur la partie interne des deux reins, par laquelle entrent et sortent le pelvis rénal et les nerfs du rein, ainsi que les vaisseaux sanguins rénaux (artères et veines) et les uretères, conduits qui transportent l'urine.
- HILE SPLÉNIQUE
-
Ouverture située sur la face interne de la rate, à travers laquelle pénètre l'artère splénique et d'où sort la veine du même nom.
- HIPPOCAMPE
-
Zone du cortex cérébral faisant partie du système limbique, c'est-à-dire la partie du cerveau spécialisée dans les émotions et la mémoire olfactive.
- HISTONE
-
Protéines se fixant à la chaîne d'ADN pour former les nucléosomes.
- HODGKIN
-
Voir : MALADIE D'HODGKIN
- HOMÉOSTASIE
-
Voir : DOMMAGE CELLULAIRE
- HOMOCYSTINURIE
-
Maladie du métabolisme de la méthionine et de l'homocystine, dans laquelle les acides aminés ne se métabolisent pas correctement en raison de déficits enzymatiques, qui peuvent affecter totalement ou partiellement l'enzyme appelée cystathionine bêta-synthase ou 5-10-méthyltétrahydrofolate réductase, ce qui provoque une augmentation du taux de ces acides aminés dans le sang et leur présence dans les urines.
? Symptomatologie
Cette maladie peut se manifester de différentes manières, les plus graves étant les suivantes :
Une affection neurologique, pouvant conduire à un retard mental sévère.
Des altérations oculaires, pouvant aboutir à la luxation du cristallin.
Des thromboses veineuses, pouvant être à l'origine de l'obstruction des grands vaisseaux ou encore de troubles du squelette.
? Diagnostic
La vérification de l'augmentation de la concentration des acides aminés méthionine et homocystine dans le sang et dans les urines permet de confirmer le diagnostic.
Il est également possible de vérifier le déficit enzymatique existant.
Bientôt, le dysfonctionnement génétique responsable de la maladie pourra être identifié.
? Traitement
* Le traitement est basé sur un régime pauvre en méthionine. De nombreux patients constatent une amélioration avec la prise de vitamine B (pyridoxine) et d'acide folique en complément, même si, généralement, les altérations déjà présentes au moment du diagnostic ne disparaissent pas.
- HORMONE ANTIDIURÉTIQUE (OU VASOPRESSINE)
-
Hormone neurohypophysaire qui agit sur le rein en régulant la quantité d'eau réabsorbée, influant ainsi sur la quantité d'urine produite.