Presse
Article chez Legisport
Courrier de la Guilde des terroirs (juillet-août 2021)
(…) Comme toute grande séductrice, la tomate fait feu de toutes les facettes de sa personnalité : fraîche et naturelle ici, épicée ou sophistiquée, entière, pelée, ou en jus. La tomate est pluriel, tout comme les anecdotes qui accompagnent sa diffusion. Partons pour un voyage dans l'univers de la tomate.
Voici un livre entièrement consacrée à la tomate. Son auteur, d’aucuns disent à présent autrice (!), détaille le sujet grâce à un travail de recherche impressionnant. Sa quête de poissons fossiles, liée à son parcours professionnel de paléontologue au CNRS, dont elle est aujourd’hui Directrice de recherche honoraire, a conduit Mireille Gayet en Afrique, au Moyen-Orient, en Asie et de là … en Amérique du Sud. Sa confrontation avec la tomate était inévitable !!! (…)
Mireille Gayet développe avec simplicité, mais non sans érudition, cette épopée de la tomate travers une série de thèmes : De l’incompréhension linguistique chez les conquistadors entre la tomate et le tomatillo des Aztèques ; De l’adoption d’un légume à la réputation sulfureuse ; De l’histoire survolée de sa découverte européenne. L’ouvrage traite encore De la beauté de fruits polymorphes aux couleurs de l’arc-en-ciel et souligne que la tomate cerise est une ancêtre qui ne s’est pas fait oublier. L’ouvrage aborde par ailleurs à la « réflexion sur une définition qui fait débat dans les chaumières » : la tomate : fruit (botaniquement parlant) ou légume (selon le droit douanier des Etats-Unis) ?
Après une introduction explicative bien documentée sur l’origine géographique, l'histoire et la grande diversité (à travers les différentes espèces, formes et couleurs) de ce fruit-légume, Mireille Gayet rend compte de son autre passion pour la cuisine et la gastronomie. Le Petit trait de la tomate développe une série de questions générales, avec tous les conseils et astuces nécessaires pour leur bonne compréhension. Faut-il émonder, monder, peler ou éplucher les tomates ; De la nécessité de conserver un fruit d’été devenu incontournable en hiver ; De la différence entre une tomate séchée et une tomate confite ; Des conserves qui servent de condiments… Puis, le livre décline un grand nombre de recettes classiques ou originales, salées ou sucrées, expliquant les mille manières de cuisiner les différentes variétés de tomates (rouge, verte, jaune, noire… ; ronde, aplatie, côtelée, pruniforme,…). Cuisine française ou du monde,... il y en a pour tous les goûts. Un voyage des sens avec : des sauces et condiments (Sauce capuliato ; Vrai coulis de tomates à l’ancienne ; ketchup maison, Chutney à la tomate rouge ; Sauce cocktail ; Sauce vierge à la tomate, …), des soupes et potages (gaspacho Andalou ; Soupe chinoise à la tomate et à la fleur d’oeuf,…), des petites bouchées (Tomates cerises en sucette, …), des entrées (Clafoutis aux tomates cerises,…), des salades (Salade caprese ; salade juive tunisienne Makbouba,...), des pâtes et sauce tomate - une rencontre curieusement tardive (Spaghettis - la sauce tomate à l’italienne ; Tagliatelles à la bolognaise,…), des pizzas (vraies pizzas napolitaines ; pizza napoletana margherita,…) ; des beignets, croquettes, boulettes (Beignets de tomates à la menthe ; Croquettes de poulet aux tomates confites ; Cromesquis aux tomates confites et à la ricotta,…), des plats de tomates et de viande (Tomates farcies familiales aux restes de viande,…), des plats de tomates et de poisson (Poisson à la sauce Dugléré,…), des plats végétariens (Salsa la mode aztèque ; Ratatouille niçoise…), des desserts et sucreries (Gâteau aux tomates vertes et aux abricots ; Tomates frites au lait-de-poule ; Confiture de tomates, …), des jus et cocktails (Jus de tomate maison ; Bloody Mary, …), etc.
De chapitre en chapitre, comme autant de haltes, au fil d'un tour du monde haletant, le Petit trait de la tomate de Mireille Gayet dévoile au lecteur, gourmand et curieux, la belle et tumultueuse histoire de ce végétal.
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Libération
On vous propose de préparer pour ce week-end une «nage de fraises aux épices» dénichée dans l’éblouissant Petit traité du poivre de Sylvie Jobbin-Le Moal, un voyage culturel et gustatif dans le monde immense des poivres. Dans sa recette, elle utilise des baies roses qui sont injustement appelées «poivre rose» alors qu’il s’agit en réalité d’un faux-poivrier. Elle explique : «L’arbre (Schinus molle, poivre rose, faux poivrier ou encore poivrier d’Amérique) est originaire d’Amérique du Sud mais il a été introduit dans différentes régions du globe comme Madagascar, La Réunion, l’Espagne, le sud de la France, etc. En Floride, cet arbre est interdit car il envahit facilement les zones peu forestières et a fini par détruire la flore locale. Vous pouvez en planter dans votre jardin, à condition d’habiter dans une zone assez chaude : plantez un pied mâle et un pied femelle si vous voulez avoir des fruits.»
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Petit traité du poivre
Petit traité du poivre (version eBook PDF)
Journal du dimanche
Gardons la patate !
Il était une fois une boule cabossée et terreuse devenue reine des cuisines du monde entier. Le conte de fées avait pourtant mal commencé pour la pomme de terre: quand elle est arrivée en Europe par l'Espagne en 1562, on s'entichait plutôt dμ cacao ou de la canne à sucre. L’Eglise, qui ne percevait pas d'impôts sur les racines, la qualifiait même de «nourriture pour cochons». On préférait lui attribuer des vertus médicinales: Philippe II en offrit au pape Pie IV pour soigner sa goutte. Le saint homme disparut quelques mois plus tard, mais la patate lui a survécu. En cuisine plutôt que dans la boîte à pharmacie.
Venue de loin - elle est née en Amérique du Sud, au pied de la cordillère des Andes-, elle s'acclimate partout. Sa famille compte des milliers d'espèces, sauvages ou hybrides, engendrées par les particuliers qui les replantent dans leurs champs. En France, dès le XVII• siècle, elle est dans toutes les régions. En Suisse et en Allemagne, on en fait déjà du schnaps et de la vodka. Son succès ne tarde pas à attirer les vaniteux: « Contrairement à ce qu'il prétendait, Parmentier n'a pas découvert la pomme de terre en Allemagne, rectifie Pierre-Brice Lebrun, écrivain gastronome belge, d’un Petit Traité de la pomme de terre et de la frite (Le Sureau). En revanche, il en a planté en plein Paris sur la plaine des Sablons, pour donner aux pauvres l'envie d'en manger.» À tel point que la légende associe toujours ce pharmacien militaire du XVIIIe siècle au produit, qui a même donné son nom à un fameux plat à base de purée et de viande hachée (hachis parmentier).
Sautée, soufflée, frite, vapeur, farcie...
Aujourd'hui, on en trouve dans tous les pays du monde du nord au sud: « Comme les pâtes, les pommes de terre sont universelles, constate Pierre-Brice Lebrun. Avec la mondialisation des fast-foods, la Chine est même devenue le premier pays consommateur.» Et pour cause: ce tubercule présent toute l'année cache sous son apparence anodine des trésors pour les cuisiniers.
Sa pulpe caméléon adopte toutes les textures: en purée (jusqu'à la recette fameuse de Joël Robuchon, très technique et très beurrée), sautée à la poêle, frite dans l'huile, roulée en gnocchis, à la vapeur (tiède, avec un hareng), gratinée au four (dauphinois), sous la cendre, farcie, en tartiflette et même montée en gâteau. Les déclinaisons sont infinies. Populaire et chic, la pomme de terre trouve sa place dans le frigo d'un étudiant fauché comme sur les tables étoilées.
À la table du Bristol, Eric Frechon a par exemple marié le caviar à une mousseline fumée au haddock. Guillaume Gomez, l'ancien chef de l'Élysée, estime que « c'est un
légume merveilleux et abordable, qui témoigne de la valeur du terroir français et de nos producteurs».
« Nous en avions en permanence huit variétés différentes en cuisine », précise t-il. Des agrias ou des amandas pour les pommes soufflées, dont les tranches fines plongées dans l'huile se séparent pour former un beignet creux, des charlottes pour les fameuses pommes moulées, qui ont produit leur petit effet au « déjeuner des grands chefs » organisé à l'Élysée en 2019. En 2017, on a aussi servi à Donald Trump du porc noir de Bigorre avec des pommes paille, faites à partir des belles de Neuilly-Plaisance, cultivées en Seine-Saint-Denis.
« Un rapport très fort à l'enfance»
La palette de goût est des plus diversifiées selon les variétés, plus ou moins amidonnées ou sucrées: on choisira la bintje pour les frites ou la charlotte pour les pommes sautées, les petites rattes du Touquet pour leur caractère mais aussi la pompadour, la bonnotte, l'amandine, la monalisa, la roseval, la vitelotte ou la belle de Fontenay… Certaines ont une belle longueur en bouche, d'autres jouent les seconds rôles avec brio: " C'est un support aromatique génial qui rend un simple plat exceptionneI, estime Vivien Durand, le chef du Prince Noir à Lormont (Gironde). Elles sublime tous les arômes, comme une éponge. J’adore particulièrement !celle qui est cultivée dans le village voisin, Eysines.»
Lui qui vénère les pommes landaises (à la graisse de canard) a aussi inventé une recette iodée, à partir de rondelles que l’on glisse sous un poisson avant de le servir. Alors qu’il maîtrise les très techniques pommes soufflés (par exemples au homard!). Vivian Durand angoisse quand il sert une simple purée : « Parce que les plats de pommes de terre ont un rapport très fort à l’enfance, chaque client a comme repère le souvenir divin de celle de sa mère ou de sa grand-mère… la comparaison est intenable ! »
11 millions de tonnes chaque année
Dans cette galaxie « patatière », les frites tiennent une place à part. Les bâtonnets sont un des dix plats les plus populaires au monde. Onze millions de tonnes sont consommées chaque année. « Pour un Belge comme moi, la frite, ce n'est pas que de la pomme de terre, c'est un concept, c’est artistique, explique Pierre-Brice Lebrun. Pour nous, c'est un repas à part entière, pas un accompagnement. Et on les déguste dans les friteries, pas au restaurant. Elles doivent croustiller à l'extérieur et fondre à l'intérieur. » D'où la recette qu'il nous propose.
On peut préférer, dans un tout autre genre, le pâté bourbonnais. La cuisinière et auteure Anne Etorre n'a jamais eu autant de succès sur Instagram qu'avec cette tourte aux patates, à la crème et au comté. Sa recette du bonheur est à la portée de tous: dans un moule beurré, on étale une pâte feuilletée et on alterne des couches de pommes de terre amandine taillées sur deux millimètres, de pulpe d'ail noir mélangée à de la crème crue sel e! poivre, de comté râpé et de persil ciselé. On recouvre d'un deuxième cercle de pâte feuilletée et on pince les deux pâtes ensemble. On badigeonne de jaune d'oeuf, on fait un trou pour l'aération et on enfourne
1 h 15 à 180 °C. Son conseil? Des pommes de terre de taille égale pour une cuisson homogène. De quoi retrouver la patate.
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Ebook : Petit traité de la pomme de terre et de la frite
ePub : Petit traité de la pomme de terre et de la frite
Petit traité du pois chiche
Les Nouvelles de l'Institut de la Gastronomie Française n°4 - Printemps 2021
Le poivre, épice universelle, « or noir » (pour certains ; pas nécessairement les planteurs), « perle noire » de la cuisine… mais, victime de son succès, sa qualité ou son emploi laissant souvent à désirer. Devenu un produit banal, le « roi des épices » n'a souvent pour lui que son piquant, alors qu’il peut donner tellement plus. Le Petit traité du poivre (14x22, 160 p., 14,90 €, illustrations évocatrices d’Agnès Doney) dresse les points de repère pour savoir reconnaître un bon poivre et savoir l’utiliser. Qu'il soit blanc, vert, rouge ou noir, grand « cru » ou non, cultivé ou sauvage, variété locale ou pas, Piper nigrum, le fruit d'une liane grimpante vertigineuse de la famille des pipéracées, donne des baies (grains regroupés formant une grappe) dont le degré de maturité, le terroir, le traitement… concourent à faire la différence. Mais attention prévient Sylvie Jobbin-Le Moal : bien qu'elles n'appartiennent pas à la famille des pipéracées, certaines épices sont communément appelées « poivre », en raison d'un goût ou d'une forme assez comparable. C'est le cas du poivre rose, du poivre de Cayenne, de Sichuan, de la Jamaïque, de Selim, de Tasmanie…
Poivrer c’est voyager ! Au chapitre des voyages, le Petit traité du poivre offre des excursions passionnantes, dans le temps et l’espace. On traverse les océans et les déserts pour vendre ou acheter le poivre, on revisite les cités qui se sont faites la guerre pour en posséder le contrôle... Le chemin est long, car depuis des milliers d’années le poivre accompagne l’humanité pour ses rites religieux, ses parfums, ses remèdes traditionnels et ses cuisines. La culture du poivrier, originaire de la côte Ouest de l’Inde (État du Kérala), s’est répandue dans une grande partie de l’Asie du Sud-Est, principalement au Vietnam, en Indonésie, Malaisie, au Sri Lanka, en Chine... mais aussi en Amérique du sud (Brésil…) et en Afrique,…). Comme le vin, le café ou le thé, le poivre a ses grands crus qui n’ont aucun secret pour Sylvie Jobbin-Le Moal : poivre blanc du Penja (Cameroun), à la fois puissant et suave, lampong d'Indonésie, associant des notes de bois, de cuir et de brioche à des saveurs acides rappelant le poivre vert, poivre sarawak de Malaisie aux notes réglissées et aux parfums de sous-bois, sans oublier le fameux MG1 de Malabar. C’est ainsi qu’un jour, sa rencontre avec Joseph, producteur de poivre en Inde (au Kérala), puis la découverte qu'il existe plus de 2 000 espèces de poivres au monde, ont ouvert à Sylvie Jobbin-Le Moal une porte vers d’autres pays, de nouvelles cultures et même l'Histoire et vers un univers infini d'anecdotes, d'expressions, de parfums, de goûts et de recettes pour s’éveiller à la voie de la gastronomie.
L’usage du poivre est en effet trop souvent confondu avec l’art militaire du camouflage. Or, comme toutes les épices, le poivre doit se faire sentir sans chercher à dominer. Sylvie Jobbin-Le Moal expérimente un poivre, tente un mariage, ose une cuisson. Et, l’alchimie tient ses promesses. Elle réussit une belle équation gourmande, nées par déduction ou par hasard, ou par transposition d’un autre plat. Cuisinière à part entière ou entièrement à part (?), l’auteur (l’autrice !) a le mérite de nous faire partager nombre de ses recettes (salées et sucrées) originales. Prouvant ainsi qu’elle n’était pas moins qualifiée que d’autres sous prétexte qu’elle a été nourrie de livres d’agronomie plutôt que de recueils de gastronomie. Ses emprunts aux sources historiques et sa géographie des recettes séduisent. Sa cuisine n'a pas peur des apports étrangers et lointains, au contraire, elle se construit en partie sur eux. Tentative après tentative, on sent que cette manipulatrice de saveurs a peaufiné telle ou telle recette jusqu’à en trouver la formule idéale. Mais un livre qui ne donnerait que des recettes serait perdu pour une consommation juste et éclairée. Aussi ajoute-t-elle tours-de-main, conseils et astuces, comme : grains de poivre entiers en début de cuisson, mais poivre moulu en fin de cuisson. « Poivrez en fin de cuisson, car seule la pipérine piquante résiste à la chaleur, tandis que tous les parfums présents dans les huiles essentielles s’envolent ; il est donc inutile, voire criminel de poivrer en début de cuisson ». Ainsi s’exprime cette pepper addict qui a fait du poivre et des épices son métier, en ouvrant il y a plus de dix ans un magasin Des épices à ma guise (44150 Ancenis), dans lequel « elle ne passe pas une seule journée sans avoir une nouvelle recette à tester ou sans avoir envie de découvrir un nouveau poivre ».
Epicez-vous la vie avec Le Petit traité du poivre de Sylvie Jobbin-Le Moal, exploratrice de saveurs. Elle en sera d'autant plus savoureuse ! Un livre intéressant, bien écrit, instructif et agréable à lire.
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Petit traité du poivre
Petit traité du poivre (version eBook PDF)
Ouest-France
Elle révèle les secrets du poivre dans un livre épicé
Tout juste sorti aux éditions du Sureau, le Petit traité du poivre, écrit par Sylvie Jobbin-Le Moal, spécialiste des épices installée à Ancenis, donne l'eau à la bouche.
Ouvrir le Petit traité du poivre, c'est comme prendre un grimoire dans un format intimiste, précieux. Papier fin, illustrations, recettes et secrets. sont au rendez-vous du dernier ouvrage de Sylvie Jobbin-Le Moal, épicière, fondatrice des Épices à ma guise, en. 2010, à Ancenis-Saint-Géreon.
Signée aux éditions du Sureau, dans la collection des petits traités, l'auteure y confie le fruit de ses recherches, avec comme objectif de « redonner ses lettres de noblesse à une perle noire, devenue banale dans nos cuisines».
Une histoire veille de 5000 ans
Apprendre à reconnaître un bon poivre et l'utiliser à bon escient, telle est la promesse de l'ouvrage. Mais on y découvre aussi l'histoire de l'épice la plus consommée au monde depuis 5 000 ans. « Le poivre a un temps coûte plus cher que l'or et a occasionné le premier tour du monde en bateau. Il a mené l'histoire mondiale pendant des milliers d'années, s'enthousiasme Sylvie Jobbin-Le Moal. On a des traces d'utilisation du poivre avant les Égyptiens pour des utilisations culinaires. Les Égyptiens l'ont aussi utilisé pour des rituels. On a, par exemple, retrouvé des grains de poivre dans des momies. »
Sylvie Jobbin-Le Moal voyage régulièrement à la recherche des grands crus et a même travaillé dans une plantation en Inde, découvrant ainsi des savoirs faire qui font la différence « avec les immondes poudres grises qu'on trouve dans les poivrières en plastique. D'ailleurs, le poivre gris n'est qu'une invention marketing. Cela n'existe pas,. ce n'est jamais que du poivre noir moulu ! »
Autour d'un vocabulaire proche de. celui de la parfumerie et des familles olfactives comme les hespéridées, les fougères, les floraux, les mentholés ou les boisés, Sylvie Jobbin-Le Moal invite le lecteur au voyage, sur les traces de la petite graine. « Ce qui différencie un poivre blanc, noir ou rouge, est le moment de la cueillette », explique-t-elle.
Chacun, selon sa provenance, a des atouts particuliers : « Le malabar noir est l'ancêtre de tous les poivres. Issu de l’Inde, il est allé. partout même au Brésil. Il est très vif et très précis. Le poivre sauvage de Madagascar est beaucoup plus floral, légèrement parfumé, moins piquant. C'est un bon poivre pour . débuter. Alors que le cubèbe, d'Indonésie, a des notes d'eucalyptus avec beaucoup de fraîcheur, le poivre de Kampot, cambodgien, a une très bonne réputation car la cueillette est très précise, presque grain par grain. »
Sucré, salé
Au travers de recettes, l'auteure rappelle qu'il s'utilise tant pour les mets sucrés que salés: « Au Moyen Âge, la cannelle allait dans le salé comme dans le sucré. Le poivre aussi. Il va sur tout, magnifiant sans jamais dénaturer. » Le Petit traité du poivre donne l'eau à la bouche. Il regorge aussi de conseils et personne ne pourra plus ignorer, après sa lecture, qu'un poivre ne s'utilise qu'en fin de cuisson, afin de préserver les arômes et éviter l'évaporation des nombreuses huiles essentielles qu'il contient.
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Atabula : la sélection Atabula de janvier 2021
S'il vit aujourd'hui son heure de gloire dans les cuisines du monde entier, le poivre n'a pas toujours été une baie utilisée à des fins culinaires. Depuis des millénaires, il accompagne les rites religieux, parfume et soigne les civilisations du monde entier. Dans son petit traité qu'elle consacre à cette baie qui rythme désormais nos assaisonnements, Sylvie Jobbin-Le Moal relate l'histoire de cet « or noir ». Dans les quelque 160 pages de l'ouvrage, elle explique également comment reconnaître un bon poivre et comment l'utiliser sciemment pour permettre à ce produit de retrouver toutes ses lettres de noblesse.
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https://www.atabula.com/2021/01/22/edition-la-selection-atabula-de-janvier-2021/
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Les Nouvelles de Versailles
Un petit livre de 60 recettes, autour des lentilles, pois cassés, pois chiches et autres haricots, est réédité.
Légumes secs & légumineuses, je vous aime est l'un des nombreux best sellers publiés sous la plume de la Virofaysienne Béatrice Vigot-Lagandré.
Un ouvrage à prix tout doux, 10 euros, petit format 14x22, à la couverture plastifiée, idéale pour l'ouvrir en cuisine et c'est bien là le but d'un tel petit livre.
Vertus alimentaires
La belle mise en page de l'éditeur, Le Sureau, est servie par des dessins originaux, qui rendent ce livre de cuisine agréable à parcourir pour les yeux aussi. Des dessins signés Colette Lagandré, artiste peintre.
Une réédition, après celle de 2007, qui rassemble des recettes courtes, aisées à entreprendre. « Pas plus de 30 minutes, avec des produits faciles à trouver », précise l'auteure.
Un préambule signé Anne Hudson, un petit dossier sur les légumes secs, permettent de découvrir les vertus et ce que sont ces aliments, un temps bannis des assiettes. « Accusés à tort de faire grossir, ils redeviennent aujourd'hui très tendance. Les chefs n'hésitent plus à les mettre à leur carte et les nutritionnistes les recommandent chaudement », souligne Béatrice Vigot-Lagandré.
Salade de haricots blancs au fenouil et parmesan, crème de lentilles et saucisse fumée, houmous, falafels, ce livre re gorge d'idées à cuisiner sans se prendre la tête.
Aubergines, je vous aime, du même auteur, connaît sa troisième réédition.
Sur le même principe, toujours au Sureau, il permet de découvrir une aubergine qui se plaît aussi autrement qu'en ratatouille.
Depuis 20 ans, Béatrice Vigot-Lagandré s'est attaquée aux légumes, aux fruits, aux recettes qui font du bien, aux yaourts, à la pâtisserie ou aux recettes d'Asie. Près d'une cinquantaine d'ouvrages pour cette touche-à-tout qui a commencé sa carrière loin des fourneaux.
Journaliste culinaire
« Des études de langues étrangères appliquées, un DESS de commerce international, m'ont conduit à travailler 10 ans, à La Défense, dans le transport international. Un secteur qui m'a toujours beaucoup déplu », confie Beatrice Vigot-Lagandré. « Je voulais travailler dans le journalisme », ajoute-t-elle.
Courgettes, je vous aime, accepté par Le Sureau en 2001, permet à la Viroflaysienne d'entamer une totale reconversion professionnelle. Le livre sera dans le top 15 des livres de cuisine en 2001.
«Anne Hudson m'a donné ma chance pour devenir son assistante sur Gourmet TV, grâce à elle j'ai réussi cette reconversion. Je travaille actuellement pour Cuisine Actuelle, les sites cuisineactuelle. fr et 750 g, tout en poursuivant mon activité d'auteur», souligne cette journaliste.
Fan de fruits et légumes frais, amatrice compulsive de fromage et de chocolat, Béatrice Vigot-Lagandré privilégie les produits locaux, de saison, qu'elle trouve le plus souvent au marché de Versailles.
Emmanuel Fèvre
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Le Pays Malouin
Les conseils d'un pro pour devenir un hôte parfait Son livre «L’art d'être un hôte parfait» vient de sortir en E-book. David Chenuet, habitant de Saint-Guinoux, nous livre quelques conseils...
À l'ère de Cyril Lignac dans nos cuisines, il y a encore un aspect à ne pas négliger pour que le tableau culinaire soit complet : l'art d'être un hôte parfait. Et ça tombe bien, David Chenuet, hôtelier-restaurateur de métier, a concocté dans son petit foyer de Saint-Guinoux un livre pour nous apprendre les secrets d'une réception digne de ce nom.
Des années de notes
Ce livre est le fruit de dix années d'expérience professionnelles dans la région Centre mais aussi à Cancale ou Saint-Malo. « Je notais tout sur un petit carnet : mes idées, les conseils judicieux de chefs, ce que je pouvais constater... Au bout d'un moment il était tellement fourni que j'ai pensé que ça pouvait devenir un livre ! »
Ni une ni deux, notre hôtelier de 34 ans envoie ses précieuses notes à une maison d'édition spécialisée dans les cuisines, et reçoit un accord enthousiaste.
Des grands chefs en préface
Le livre, sorti en ebook, a été préfacé par Régis Marcon, Georges Blanc et Éric Guérin, des grands chefs étoilés. David Chenuet n'en est pas peu fier, lui qui leur a envoyé son ouvrage « pour voir. » «Il faut toujours tenter ! La preuve : ils ont été touchés par mon livre. »
Et alors, quelques conseils pour être « un hôte parfait » ? David Chenuet nous en livre cinq pour nous donner l'eau à la bouche :
⁃ D'abord prendre son temps, bien réfléchir au menu que l’on veut faire.
⁃ Aussi cuisiner de saison. Dans le livre, nous trouverons des tableaux avec les fruits et légumes de saison. Des fromages aussi. Et même des viandes, car oui, notre auteur nous l'apprend : même les viandes ont des saisons !
⁃ Ne pas négliger l'art de la table : faire une petite déco, avec des épis de blé, de la mousse ramassée en forêt par exemple.
⁃ Savoir faire un accord met et vin.
⁃ Et enfin, utiliser une jolie vaisselle. Car bien sûr, tout est toujours plus régalant dans un verre à pied.
Pour le reste, 60 pages de conseils attendent les hôtes en devenir.
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"Marie Harel, dite inventrice du camembert, est-elle au cœur d'un complot sexiste ?" Un article de l'Obs avec Rue89 retrouver en ligne (pour les abonnés). Où il est question d'une enquête liée à notre auteur-investigateur, pourfendeur des mythes culinai
"Marie Harel, dite inventrice du camembert, est-elle au cœur d'un complot sexiste ?"
Un article de l'Obs avec Rue89 retrouver en ligne (pour les abonnés).
Où il est question d'une enquête liée à notre auteur-investigateur, pourfendeur des mythes culinaires, le susnommé Pierre-Brice Lebrun, qui s'est intéressé au lien entre Marie Hatel et l’invention du camembert : est-il le fils de brie ou normand de souche ? a-t-il été créé dans le pêché ? est-il né dans le secret ? et si tout cela n'était – encore – qu'une légende commerciale ?
Lisez l'article et surtout son ouvrage hyper-documenté qui a nécessité des années de recherches, le célèbre et indispensable Petit traité du camembert, récompensé du Prix Terroir du 8e Grand Prix Figaro du Livre Gourmand 2017 (qui le considère comme l’un des dix meilleurs ouvrages culinaires de l’année)
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Ouvrages associés :
eBook : Petit traité du camembert
ePub : Petit traité du camembert
Petit traité du camembert
Fou de patîsserie
Au cœur de Taris, la librairie « Appétit » est la caverne d’Ali Baba pour les amateurs d’objets culturels liés à l’univers gourmand. Livres, photos, déco, ustensiles, peintures... tout ce qui touche au beau et au bon y a sa place. Les équipes de cette librairie en liberté vous proposent leur sélection à dévorer :
LE BON SAVOIR
Tout le monde connaît l'histoire du petit bonhomme de pain d'épice qui criait tue-tête : « cours, cours, cours aussi vite que tu peux ! Tu ne pourras pas m'attraper! ». On connaît peut-être moins les origines de ce délice au miel et la cannelle. Est-il un pain ? En aucun cas. Est-il un gâteau? Pas plus. Alors... qu'est-ce que le pain d’épice? Mireille Gayet explore dans ce petit traité toutes les régions du globe où le pain d'épice est à l'honneur, fait le récit de son histoire et propose près de 100 recettes, des plus traditionelles aux plus originales.
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eBook : Petit traité du pain d'épice
ePub : Petit traité du pain d'épice
Petit traité du pain d'épice
Libération
"Si comme nous, vous avez une passion démesurée pour les fayots, procurez-vous au plus vite le Petit traité du haricot de Marie-France Bertaud. Des cocos, lingots en passant par les mogettes, c’est une véritable encyclopédie de «ce vieux briscard de la gastronomie» qui remplit nos assiettes et régale nos papilles depuis la nuit des temps, de l’Afrique à l’Asie en passant par l’Europe méridionale. Le récit captivant de Marie-France Bertaud est ponctué de moult recettes dont le «Lobio géorgien de Mtskhéta» »
Un article à retrouver intégralement dans Libération (pour les abonnés)
https://next.liberation.fr/food/2020/03/05/resurrection-de-lada-et-faim-de-haricots_1780126
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eBook : Petit traité du haricot
ePub : Petit traité du haricot
Petit traité du haricot
Sud Ouest gourmand
L’histoire du pain d’épice regorge de vrais et de faux récits. C’est cet entrelacs, qui va de l’Antiquité, à nos jours, que tente de démêler l’auteure. Car les ancêtres du pain d’épice sont multiples. Sa nature, sa forme et sa composition ont évolué au fil du temps, des lieux et de ceux qui l’ont cuisiné. D’ailleurs, est-ce un pain ou une pâtisserie ? En fin d’ouvrage, la centaine de recettes sucrées et salées donne déjà envie d’être à Noël !
Sophie Suraniti - Sud Ouest Gourmand n°45 - septembre 2019
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eBook : Petit traité du pain d'épice
Petit traité du pain d'épice
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Fou de Pâtisserie
Sortie à l’automne dernier, la nouvelle édition revue et augmentée de ce charmant ouvrage aborde le monde des confitures au sens large, incluant gelées, compotes ou pâtes de fruits.
L’auteur y revient sur l’histoire de la confiture, décrit de manière très complète toutes les manières de faire, les astuces, les erreurs à ne pas commettre, mais surtout
livre plein de recettes pour faire les confitures ou les intégrer dans les desserts et pâtisseries : gelées de tiges de fenouil, flan à la confiture de châtaignes, gelée de framboises à froid ou gâteau basque aux cerises noires, c’est bien simple, on a
envie de tout faire.
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Petit traité de la confiture
Petit traité de la confiture (nouvelle édition)
ePub : Petit traité de la confiture
Ouest-France
Le haricot fait toujours recette
Challans - Dans son Petit traité du haricot, la Challandaise Marie-France Bertaud met la légumineuse internationale au goût du jour. Voici cinq infos pour vous mettre l’eau à la bouche.
1. Le haricot, c’est précieux
Qui peut détrôner la graine de Soissons, qui ornée « d’une fine peau laiteuse, délicatement ivoire, dessine une cambrure en forme de rein ? », écrit Marie-France Bertaud. Le haricot maïs du Béarn ou le haricot tarbais ? Ou le coco de Pamiérs qui failli disparaître définitivement et dont quelques graines furent retrouvées en 1998 dans une grange ? Et que dire du haricot du Saint Sacrement ? S’il n’est pas reconnu pour ses qualités gustatives, il s’entoure de légendes telles que certains les conservent encore précieusement. Dans le « tour du monde culinaire et historique », auquel convie ce traité, on apprend que ce légume se décline en 14 000 espèces.
2. Ne jetez plus l’eau des haricots
Voici une astuce qui « ouvre d ‘innombrables alternatives à l’utilisation
des oeufs », explique l’auteure et ça marche aussi avec le jus de pois
chiches. Le liquide de cuisson des haricots offre « les mêmes pouvoirs émulsifiants que les blancs d’oeuf »· De goût neutre, il permet ainsi de faire des meringues, des mayonnaises, des mousses, etc. Pour de meilleures propriétés, il est conseillé de faire réduire le jus de cuisson. Cette eau se conserve huit jours au réfrigérateur.
3. Pour être en forme
Le haricot sec, considéré longtemps comme un féculent, n’est pas à bannir des assiettes de ceux qui veulent garder la ligne. En effet, la légumineuse a des vertus nutritionnelles « immenses », grâce à « ses fibres bonnes pour le transit et l’effet de satiété » · Pour enrichir son argumentation, l’auteur donne une recette de gâteau au chocolat et haricots rouges.
4. Une mauvaise réputation à chasser
Qui ne craint pas sa consommation pour les effets (plutôt gênant) qu’il produit quelques heures plus tard ? Marie-France Bertaud propose deux
solutions pour « alléger ces désagréments » : ajouter dans l’eau de cuisson
« des plantes carminatives, comme la sarriette, l’estragon et la sauge »· Ces dernières poussent très bien dans nos jardins.
« Une cuillère à café de bicarbonate de soude », dans l’eau de cuisson est également préconisée. Avantage : « il attendrit la chair des haricots secs et diminue le temps de cuisson »·
5. Fayot ou mogette ?
La mogette désignait dans l’ouest et le sud-ouest les graines de dolique (de genre Vigna) appelées aussi fèves de haricot. Des textes prouvent que le dolique était cultivé sous Charlemagne. Le terme de fayot provient de fabeolus. La légumineuse, « une fois introduite à Marseille par Catherine de Médicis se gallicanise en fazio, faioul, ou encore fayol ». La culture du haricot d’Amérique s’est étendue début XIXe et s’est substituée à la mogette dolique.
Michèle Besson
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eBook : Petit traité du haricot
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Petit traité du haricot
Next-Libe
extrait de l'article :
Vous pouvez également marier l’huile d’olive avec les fruits de l’hiver, une recette tirée du Petit Traité de l’huile d’olive de Martine Agrech. Il vous faut une pomme ; une poire ; un ananas ; deux bananes ; deux cuillères à soupe d’huile d’olive vierge extra ; une cuillère à soupe de miel ; deux pincées de fleurs de thym ; un jus d’orange ; dix stigmates de safran préalablement infusés dans une cuillère d’eau chaude pendant une heure.
Epluchez les fruits et coupez-les en tranches. Mettez l’huile dans une poêle antiadhésive, chauffez, versez les fruits et faites-les revenir jusqu’à ce qu’ils caramélisent légèrement. Ajoutez le miel, l’infusion de safran et la fleur de thym. Cuisez deux à trois minutes. Répartissez encore chaud dans des coupes et arrosez avec le
jus d’orange. Vous pouvez servir ces fruits avec une boule de glace à la vanille.
(2) Petit Traité de l’huile d’olive de Martine Agrech
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Petit traité de l'huile d'olive
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Little Treatise on Olive Oil
le Télégramme
La nouvelle publication, revue et augmentée, de ce « Petit traité » se fonde sur a définition large et ancienne du mot confiture et aborde, notamment, les pâtes de fruits. On y découvre toute l’histoire des confitures, de leur rôle de médicament à celui, plus récent, de plaisir gourmand sucré ; des temps anciens à la bassine de nos grands-mères. L’autre apport de cette édition ? En plus de compiler plusieurs recettes de confitures, elle détaille également leur utilisation dans divers desserts, entrées ou plats principaux à base de viandes
ou de poissons.
Confitures ou gelées de fruits ou de légumes, confits de fleurs, de feuilles ou d’algues, avec ou sans cuisson, avec ou sans sucre… Les gourmets un peu curieux seront tentés de tout essayer !
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Petit traité de la confiture
Petit traité de la confiture (nouvelle édition)
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Femme actuelle : Jeux délices n°1
La lavande, bien sûr, mais aussi la capucine, la jacinthe, le chardon, la tulipe… Mireille Gayet, chercheuse au CNRS, égrène 80 fleurs comestibles, faciles à trouver dans nos jardins ou dans le commerce.
Pour chacune, elle détaille les caractéristiques physiques, l’histoire et l’utilisation en cuisine ; qu’il s’agisse d’entrer dans la composition d’un beurre fleuri, d’un sucre parfumé ou d’un poivre aromatisé.
Au total, 286 recettes vous aideront à instiller délicatesse et poésie dans votre assiette.
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Grand traité des fleurs comestibles
Bibliothèque verte
Après s’être amouraché, dans d’autres Petits traités, pour l’histoire de la boulette – ouvrage qui lui a valu en 2009 le Prix Cerise sur le gâteau du Festival des littératures gourmandes – et des pâtes, Pierre-Brice Lebrun, journaliste gourmand, se penche sur la question du pois chiche, légumineuse millénaire trop injustement cantonnée à briller derrière la couscoussière alors qu’elle a pourtant tout pour briller de l’entrée au dessert. L’auteur livre ici un récit très attachant sur les origines, l’exode et le déracinement du pois chiche auquel s’ajoutent une centaine de recettes de tous les horizons.
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France Culture
Liberté, welsh, camembert
Dans sa chronique culinaire, Jacky Durand nous parle de fromage rôti à la bière sur pain grillé : le welsh rarebit. Dans ce plat d’origine galloise, le traditionnel cheddar fondu peut être remplacé par… du camembert.
Le welsh est à déguster en apéritif, ou accompagné d’oeufs au plat, éventuellement avec une bière brune.
Jacky, vous venez de vivre une aventure extraordinaire …
Je viens de goûter, ou plutôt nous venons de goûter, mon fils et moi, notre premier welsh à emporter, en provenance des Bons pâturages, la plus ancienne fromagerie de Lille. Mais au fait, vous connaissez ce monument gastronomique qu’est le welsh ?
Béotiens du bec, mammifères diurnes, égarés du sud de la Loire et de la Seine, vous qui méconnaissez le welsh, prosternez-vous, c’est le graal du nuiteux que je suis. C’est pas sorcier comme recette - du fromage, de la bière, du jambon et un toast- et pourtant, ça vous rend invulnérable jusqu’au bout de la nuit. Parce que ça nourrit, le welsh, parce que ça réchauffe, parce que même on en rigole autour de minuit quand on songe aux fâcheux des régimes qui nous disent que c’est une abomination calorique. Alors quand on a une envie de welsh, on met le cap sur Boulogne-sur-Mer, dans le Pas-de-Calais, là où le « welsh rarebit », spécialité british, aurait débarqué durant la Première Guerre mondiale dans la gamelle des soldats britanniques.
Je vous explique ou plutôt Pierre-Brice Lebrun nous explique tout cela dans son « Petit traité du camembert « . C’est aux éditions Le Sureau et je vous donnerai plus tard sa recette de welsh au camembert. Donc le welsh vient du Pays de Galles, où on l’appelle « caws-wedi-pobi », traduisez « fromage cuit ». Le nom de « welsh rabbit » était à l’origine une façon de désigner ce plat comme un substitut de basse qualité à la viande de lapin. En effet, aux XVIIe et XVIIIe siècles, les Anglais s’amusaient à qualifier de gallois (welsh) les contrefaçons, succédanés et autres produits de qualité inférieure à l’original. Le nom est resté, parfois dérivé en welsh rarebit. Le welsh est donc une espèce de croque gallois, explique Pierre-Brice Lebrun, jadis à bas de chester, désormais remplacé par du cheddar fondu (le vrai chester est rare et cher), servi sur une tranche de pain grillé recouverte de jambon *(ou de bacon) et de moutarde, arrosé de bière plutôt brune, et assaisonné de sauce Worcestershire.
Vous allez nous proposer une variante au camembert ?
Oui, car le welsh mérite le camembert et vice-versa. Il faut le défendre notre camembert que l’on aime au lait cru. Sous le titre « C’est le camembert de Normandie AOP au lait cru qu’on assassine » : des chefs étoilés ont signé le 15 mai dans Libération une tribune pour dénoncer un accord conclu entre les fabricants de ce fromage, qui risque de «devenir une vulgaire pâte molle sans goût» , affirment-ils. "Le plus populaire des fromages tricolores, le calendos, né dans les limbes de la Révolution française au coeur du bocage normand, va basculer dans la pasteurisation" , s’alarment les signataire, dont les chefs Olivier Roellinger, Sébastien et Michel Bras, Anne-Sophie Pic, Michel et César Troisgros ….
D’ici à 2021 , il n’y aura plus qu’un seul et unique camembert de Normandie AOP (appellation d’origine protégée), qui pourra désormais être élaboré au lait pasteurisé. "Nous réclamons un camembert au lait cru pour tous! Aidons les producteurs laitiers en visant la qualité dans le respect de nos traditions ! Liberté, égalité, camembert! » , conclut la tribune. La recette de welsh au camembert de Pierre Brice Lebrun. Pour en revenir à la recette de welsh au camembert de Pierre-Brice Lebrun, il vous faut : une belle tranche de pain de campagne ; une belle tranche de jambon blanc ; 25 cl (au moins de bière brune) ; un camembert écroûté : du sel ; du poivre et en option : une à deux cuillères à soupe de moutarde ; de la sauce Worcestershire ; 2 oeufs. Vous prenez un plat à four, genre caquelon, ramequin. Vous y versez la bière. Portez à ébullition, faites fondre dedans le camembert coupé en petits morceaux. Remuez sans arrêt avec une cuillère en bois pour bien mélanger. lmmergez jusqu’au fond la tranche de pain préalablement grillée, tartinée de moutarde et recouverte de jambon : elle doit recouvrir tout le fond du ramequin ; salez légèrement, poivrez.Faites gratiner dix minutes à 210 degrés. Si vous avez un appétit de mineur gallois, vous pouvez ajouter des oeufs au plat et une salade pour faire passer le tout. C’est à déguster avec une bière brune bien sûr.
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Petit traité du camembert
Mémoire des Arts
L'idée de manger des fleurs est loin d'être nouvelle, mais, elle prend de l'ampleur, et surprend beaucoup d'entre nous. Mireille Gayet, auteur de nombreux ouvrages de cuisine, plusieurs fois primés, propose 286 recettes originales basée sur l'art floral ou linaire: Aspic de fraises et de fushias, Banane, chocolat et cosmos chocolat, Boutons de margherites marinés. Crème aux fleurs de centaurée, Crème pâtissirère à la fleur de bruyère, crêpes farcies aux fleurs de colza, crème à la julienne des dames, Gâteau au citron et Fleurs de bégonia, Flan aux poires et fleurs de réséda, Noix de Saint-Jacques camomille et purée de céleri, Madeleines aux Fleurs de camélia, Magrets aux fleurs de Jacinthe, Œufs à la neige aux fleurs de jasmin, Omble chevalier à la crème de souci, Gelée de Fleurs de mimosas, etc.
Souvenez-vous : qui n'a pas appris dans son enfance que les Fleurs de trèfle au goût sucré pouvaient être sucées, comme des bonbons? Toutes les fleurs sont reproduites, à la manière des pages d'une véritable encyclopédie. Contient une liste des fleurs toxiques, et, la liste des recettes, un index des auteurs, la liste des noms vernaculaires, et, un index des noms latins.
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Grand traité des fleurs comestibles
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Le Petit Traité de la Boulette, texte fondateur pour les amateurs de boulettes
Si la photo qui illustre cet article montre « Le Petit Traité de la Boulette » sur l’appli Kindle de mon téléphone portable, ça n’a rien du hasard. Ce livre de Pierre-Brice Lebrun m’accompagne partout, et il n’est pas rare que je m’y replonge par pure gourmandise, en cuisine ou ailleurs. En effet, ce n’est pas simplement un livre de recettes mais un objet littéraire à part entière, érudit, drôle, et formidablement bien écrit.
Un point sur l’auteur : Pierre-Brice Lebrun est né à Liège et réside aujourd’hui à Mont de Marsan. Il est donc ce que l’on peut appeler un Belge du Sud-Ouest. Lorsqu’il n’écrit pas ses petits traités – il en a rédigé plusieurs sur le pois-chiche, la pomme de terre ou le Camembert dont il défend avec conviction l’AOP de Normandie au lait cru – Pierre-Brice Lebrun est un juriste reconnu. Ce n’est pas le premier auteur à associer avec succès l’essai culinaire à l’exercice du Droit. D’ailleurs, lorsqu’on aborde le sujet avec lui, il cite volontiers Brillat-Savarin (Jean-Anthelme de son prénom) auteur de «Physiologie du Goût» et conseiller à la Cour de Cassation (petite précision bien utile à tous ceux qui pensaient encore que Brillat-Savarin n’était qu’un fromage
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Little treatise on Meatballs
M le magazine du Monde
'' CONTRAIREMENT A CE QUE L'ON POURRAIT CROIRE, Antoine Augustin Parmentier n'a pas créé le hachis qui porte son nom, et il a encore moins fait découvrir la pomme de terre aux Français. Il en est ainsi de la majorité des plats populaires : on ignore qui a inventé les pommes dauphines, la purée ou même les frites. Parmentier, né en 1737, était originaire de la Somme : on mangeait et on cultivait des pommes de terre dans sa région au moins un siècle avant sa naissance. Cet apothicaire s'est surtout intéressé aux transformations de l’amidon de pomme de terre et à sa panification possible Expériences qui se sont. pour la plupart, avérées infructueuses. Quant au hachis parmentier. on n'en trouve aucune trace dans les ouvrages culinaires ou littéraires avant le début du XXe siècle. C'est certainement un cuisinier qui a imaginé ce nom, probablement en référence au pharmacien patatophile.
En ce qui me concerne. Je suis belge, et les pommes de terre surtout sous forme de frites, font partie de mon ADN. J'ai même suivi une formation de «frituriste» pour en comprendre les ressorts Aucun repas ne vaudra jamais à mes yeux les boulettes de ma grand-mère accompagnées de frites belges taillées, cuites et servies comme il faut. Les frites sont l’identité même des Belges. A l'inverse, le hachis parmentier était quasiment inconnu chez nous. Et pourtant. c'est une sorte de parmentier mélangé (la viande est incorporée à la purée, et le tout est cuit sur la gazinière sans passer au four) qui est resté l'un des plats emblématiques de mon enfance, moi qui ai toujours adoré manger et jouer au critique gastronomique Le «Philosophe», comme on appelait curieusement cette purée agrémentée de viande hachée, était la recette fétiche de tante Momo, une amie de mes parents qui n’était pas une vraie tante, mats chez qui nous allions souvent. Tante Momo avait deux filles avec qui j'étais assez copain, et son philosophe ne faisait jamais long feu avec nous, nous en avalions des plâtrées. J'at trouvé sur Internet pas mal de recettes, et aucune ne correspond. J'ai essayé de la recomposer plusieurs dizaines d'années plus tard. Le résultat est assez proche, mais rien n'égalera dans mon souvenir en tout cas, le plat original.
C'EST UN PEU MES COQUILLETTES AU JAMBON, LE BON PLAT FACILE À FAIRE, à réchauffer et à manger. Pour moi qui ai eu une enfance assez triste, solitaire, sans beaucoup de confort et de tendresse. les repas dans le bel appartement bruxellois de tante Momo étaient toujours une fête. Il y avait une ambiance familiale que je ne connaissais pas, et une certaine douceur. Surtout, le philosophe était préparé pour notre plaisir, les enfants étaient au centre du repas. C'est sans doute pour cela que je l'ai tant aimé.
Recette du philosophe de Pierre-Brice Lebrun :
Pour 4 personnes :
INGREDIENTS
1 kg de pommes de terre
20 cl de lait
1 c. à s. de crème fraîche
1 oeuf
50 g de beurre
Sel, noix de muscade (optionnel)
500 g de viande hachée (boeuf, veau, porc ou un mélange)
1 échalote émincée
1 noix de beurre
250 g de gruyère râpé
Sel, poivre
I
Préparer une purée selon son habitude:
éplucher les pommes de terre avant ou après la cuisson à l'eau salée
ou au lait, les détailler en morceaux, les écraser. Incorporer plus ou moins de beurre, de lait, de crème, voire un oeuf, selon la texture souhaitée. La purée de tante Momo était très onctueuse, généreusement
agrémentée de tous ces éléments.
II
Faire revenir à la poêle dans un peu de beurre l'échalote et la viande hachée. Saler, poivrer.
Dans une cocotte, mélanger la purée, la viande et le fromage râpé. Laisser cuire quelques minutes à feu très doux, en remuant pour que les ingrédients se lient et que le fromage fonde.
Ce philosophe ne va pas au four. Déguster avec une salade verte.
III
Selon l'humeur et ce qu'on a en cuisine, on peut améliorer avec de la graisse de canard, des oignons doux de Trébons, de la viande de canard confit, des rattes pour la purée, du comté ou du cantal jeune plutôt que du gruyère ...
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Petit traité du pois chiche
Charente libre
En chips, en gratin, à l'eau ou sautée, Pierre Brice Lebrun l'aime dans tous ses états. Avec une préférence pour la robe des champs. Pour pouvoir la déshabiller avec gourmandise. Le professeur de droit raffole de la pomme de terre. Au point d'avoir passé cinq ans à fignoler son « Petit traité de la pomme de terre et de la frite ». Le gastronome l’avoue sans détour : « Je sais tout de la pomme de terre, j’ai développé avec ce tubercule une intimité quasi nuptiale». Et même s’il vit aujourd’hui à Mont-de-Marsan, le Belge avoue : « Les frites font partie de mon ADN. [ … ] Rien ne me rend plus triste, plus déprimé, que des frites molles, grasses et fadasses, trop cuites ou pas assez ». Un livre drôle, mais aussi très sérieux, où l’on apprend que le féculent est la troisième culture la plus consommée par l’homme, après le riz et le blé. Les Européens en engloutissent 85 kilos chaque année. Pierre-Brice Lebrun doit faire exploser la moyenne à lui tout seul. Un amour immodéré qu’il transmettra lors d’une conférence à Ruelle-sur-Touvre mercredi soir à l’invitation de l’Université populaire. «Vous savez que la pomme de terre fait le lien entre le roi Philippe II d’Espagne et l’affaire Kennedy ? Je n’en dirai pas plus », glisse le truculent Monsieur Patate. De quoi mettre instantanément l’eau à la bouche. Pour un Belge, c’était une évidence d’écrire sur la pomme de terre ?
Quand on était petit chez ma grand-mère, elle ne disait jamais « viens à table », mais toujours « viens manger tes pommes de terre ». C’était l’aliment indispensable de tout repas. Et puis il y a les frites belges, forcément.
Pourtant vous avez écrit sur le pois chiche, les boulettes et les pâtes avant de vous attaquer à la patate ?
La boulette, c’est le premier que j’ai écrit. C’était super-rigolo et je ne pensais pas que ça cartonnerait comme ça. C’est mon bestseller vendu à 14 000 exemplaires! On m’en parle encore. La pomme de terre m’a pris beaucoup plus de temps que les autres, il a fallu cinq ans de recherches et au final, ce bouquin est deux fois plus épais que les autres de la collection.
Comment avez-vous travaillé ?
Ça a été comme une enquête policière. Je voulais trouver l’origine de la frite belge et tordre le cou à la légende de Parmentier. J’ai découvert qu’on mangeait des pommes de terre près de chez lui bien avant sa naissance. Je suis allé dans des bibliothèques, j’ai consulté plein d’archives, j’ai vu des chimistes et j’ai même suivi une formation de frituriste en Belgique! J’ai aussi rencontré un cultivateur en Ardèche qui soutenait qu’il cultivait la plus vieille pomme de terre d’Europe, c'était faux.
Vous vous faites une spécialité de démonter les légendes de la gastronomie ?
Il y a un côté très affectif dès qu'on parle de cuisine, comme si on ne pouvait pas se contenter de ne pas savoir, il faut forcément une histoire.
J'ai écrit un bouquin sur le pineau, dont on ne connaît pas l'origine. Le monsieur Pineau qui se serait trompé en mélangeant cognac et moût de raisin, c'est totalement fantasque. Le livre est entrecoupé d'une soixantaine de recettes, toutes approuvées ? Oui ! Il y en a que j 'ai testées plusieurs fois, que j'ai corrigées. Il y a tellement de recettes différentes de pommes de terre que c'est impossible de ne pas l'aimer. Il parait qu'elle aide à vivre vieux et qu'elle rend intelligent. C'est aussi très bon d'en manger avant un effort sportif.
Vous en mangez tous les jours ?
Non quand même pas, mais très souvent. À Mont-de-Marsan, les pommes de terre sarladaises, c'est une merveille! J'ai aussi deux friteuses professionnelles chez moi, c'est indispensable.
Quel est votre plat préféré à base de pomme de terre ?
Les croquettes belges sans hésiter ! C'était rare d'en faire quand j'étais petit car ça demande du temps, c'était synonyme de plat de fête. Il faut faire une purée très épaisse, qu'on roule dans de la chapelure et qu'on fait frire. Il y a le côté croquant puis moelleux de la purée, un délice.
À quel aliment allez-vous vous attaquer à présent ?
La saucisse, l'andouille et l'andouillette parce que ce sont des produits que j'adore. Ça va être une belle histoire. Tout part des Romains et de la nécessité de transporter la viande dans un boyau. Ce sera sans doute pour l'année prochaine.
ASTUCES
Contre l’acné. Rien de tel que de s’appliquer une pomme de terre crue sur le visage pour faire disparaître les disgracieux boutons. «C’est grâce à l’amidon qui diminue l’apparition d’acné et de points noirs (parce qu’il est riche en potassium et en vitamine C)». On peut aussi écraser une pomme de terre cuite pour s’en faire un gommage.
Pour désherber. «L’eau de cuisson des pommes de terre est un excellent désherbant naturel, à utiliser (chaude) sans modération.»
Pour le ménage : «L’eau de cuisson redonne de l’éclat aux carrelages et au cristal: elle dégraisse à merveille (laisser agir dix minutes et rincer à l’eau claire). La fécule de pomme de terre redonne de l’éclat aux rideaux, voilages, chaussettes et tee-shirts blancs.»
Contre la gueule de bois. «Avalez à jeun une pomme de terre entière avec sa peau (cuite, la pomme de terre), le potassium qu’elle contient éradique le mal de tête, et aussi la sensation vaseuse, nauséeuse.»
Pour peindre. La peinture s’obtient par un subtil mélange de pommes de terre cuites, de blanc de Meudon, d’eau et de pigment. «Elle est naturelle, économique et très résistante: elle ne s’écaille pas et ne moisit pas.»
Article de Julie Koch
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Petit traité du pois chiche
Franceinfo
Le Camembert: une légende avant d'être un fromage ?
L'auteur belge Pierre Brice Lebrun vient de consacrer un ouvrage au camembert de Normandie. Après s'être penché sur l'histoire de la pomme de terre, du pois chiche, cet écrivain journaliste gastronome remet les pendules à l'heure sur la naissance du camembert.
"On est dans l'Ouest ici. Quand la légende dépasse la réalité, imprimez la légende", déclare un journaliste à la fin du film de John Ford "L'homme qui tua Liberty Valance". La légende, Pierre Brice Lebrun préfère lui tordre le cou. Alors que la guerre autour de l'appellation "Camembert de Normandie" touche peut-être à sa fin, l'auteur belge a décidé dans son dernier ouvrage de s'attaquer à l'histoire du célèbre formage, ou plutôt de son mythe.
Pour son "Petit traité du camembert", Pierre Brice Lebrun mené durant près de deux ans une véritable enquête. Archives municipales, registres paroissiaux, il a tout épluché. "C'est presque une enquête policière sur les traces de Marie Harel", explique ce journaliste gastronome qui s'était jadis attaqué à l'histoire de la pomme de terre et du pois chiche, "J'aime bien vérifier si les légendes sont justes, sont vraies parce qu'elles nous apprennent plein de choses".
L'auteur du "Petit traité du camembert" revient notamment sur la naissance du camembert et de cette rencontre en 1796 entre la fromagère Marie Harel et le prêtre réfractaire qui lui aurait enseigné le secret de la croûte. L'enquêteur a bien trouvé des traces de prêtres réfractaires dans la région à cette époque; Mais "je ne vois pas comment ils auraient pu apprendre à une fromagère-laitière de Camembert à faire un fromage qui existe ici depuis des siècles". La rencontre entre Napoléon III et la fromagère normande est également sujette à caution. Plutôt un coup marketing élaboré par les descendants de Marie Harel, selon l'auteur.
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https://france3-regions.francetvinfo.fr/normandie/orne/camembert-legende-etre-fromage-1429647.html
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Petit traité du camembert
La Croix
Gastronome émérite, Pierre-Brice Lebrun se livre, dans son « petit traité » à une véritable défense et illustration de ce fromage copié partout dans le monde. Recettes à l’appui.
Il est le fromage le plus populaire en France. Le plus consommé.
Fait « à coeur », coulant, odorant, onctueux et goûteux à souhait, le camembert à la belle croûte naturelle blanche et fleurie, à la pâte jaune et bien lisse, jouit d’une aura sans égale de par le monde, symbole – image d’Épinal oblige ! – du Français « béret sur la tête, kil de rouge et baguette sous le bras ».
Il aurait été inventé en 1791, dit-on, par Marie Harel, fermière du côté du village de Camembert (Orne).
Un prêtre réfractaire, originaire de la Brie, qu’elle aurait caché, lui aurait confié les secrets de la fabrication du brie de Meaux. Aussitôt, la bonne dame les appliqua à sa propre production, poursuivie par ses héritiers. Une statue à l’effigie de Marie Harel, à Camembert, en témoigne.
Las, à en croire Pierre-Brice Lebrun, ce n’est que légende. Dans son Petit traité du camembert, cet écrivain journaliste gastronome remet les pendules à l’heure. Au terme de longs mois d’enquête minutieuse, visitant les fermes, fouillant dans les archives, les registres d’état civils et paroissiaux, il en a conclu (après bien d’autres, il est vrai), que, non seulement cette histoire de Marie Harel et de son prêtre ne tient pas, mais que le camembert ne serait que la suite de forts anciens fromages locaux, tel l’« angelot ». D’ailleurs, rappelle-t-il, dès 1708, Thomas Corneille dans son Traité universel géographique et historique faisait mention d’un fromage de Camembert. L’invention, par Rodel,de la fameuse boîte ronde en peuplier à la fin du XIXe siècle, aurait assuré son succès, autorisant son transport sans dommage jusqu’à Paris, par le chemin de fer.
Tant pis. Ou tant mieux. Puisque cette étude, ponctuée de moult anecdotes, est l’occasion de tout apprendre sur l’identité et la fabrication du « véritable » camembert : le camembert labellisé de Normandie, au lait cru moulé à la louche, bénéficiaire, depuis 1983, d’une AOP (appellation d’origine protégée) stipulant qu’il ne peut être élaboré qu’à partir d’un lait provenant exclusivement de « vaches élevées et nourries sur des pâturages de la région normande ».
Rien à voir avec le camembert industriel étiqueté « fabriqué en Normandie », c’est-à-dire élaboré effectivement dans cette région, mais avec un lait pasteurisé importé de n’importe où. Rien à voir, surtout, avec le camembert tout court, lui aussi évidemment au lait pasteurisé, et fabriqué dans le monde entier, au Canada, aux États-Unis et ailleurs.
Si le Camembert de Normandie AOP se conserve moins longtemps que les camemberts industriels, sa saveur est avec (ou sans !) pain. Voire en cuisine. Pierre-Brice Lebrun en présente une centaine de recettes dont ce traditionnel velouté de camembert à l’andouille de Vire et, plus inattendu, ce camembert frit dont il avoue en être « devenu dingue » dès qu’il l’a goûté.
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Petit traité du camembert
Le Figaro 16 décembre 2017
Il est des croisades qui forcent l'admiration. Celle de cet auteur, en faveur du véritable camembert de Normandie au lait cru moulé à la louche, en fait partie. Dans ce petit opus jubilatoire, s'appuyant sur une enquête minutieuse, il retrace l'histoire de ce fromage, l'émaille d'anecdotes savoureuses, livre quelques secrets de fabrication, sans oublier un florilège de recettes inédites. Follement français!
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Petit traité du camembert
Gourmand décembre janvier 2017/2018
L'auteur, qui a enquêté aux sources du mythique fromage de Normandie, nous donne au passage une centaine de recettes.
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Petit traité du camembert
Les marchés.Réussir
Auteur des Petit traité de la boulette, des pâtes et aussi des pommes de terre, Pierre-Brice Lebrun récidive avec le Petit traité du camembert.
Dans ce court livre, l'auteur mêle enquête sur les origines du fromage normand et recettes fromagères.
Il narre ses recherches et démonte la thèse de Marie Harel qui aurait inventé ce fromage grâce à l'aide d'un prêtre réfractaire venu de Meaux. Si l'ancêtre n'est pas le brie de Meaux, dont il propose quelques recettes au passage, est-ce l'explorateur, un fromage français mais plus connu en Belgique ?
Ou faut-il en revenir à «l'angelot, l'ancêtre probable de tous les fromages normands » (neufchâtel, livarot et pont-l'évêque)? Archives diocésaines, recueils paroissiaux, l'enquête est argumentée et les mythes démontés un par un avec truculence.
Et la boîte? Qui l'a inventée? Mystère!
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Les Carnets de Julie (émission du 04/11/2017)
Présenté lors de l'émission consacrée au Hachis Parmentier
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Petit traité du pois chiche
Terres de Cognac (novembre-décembre 2017)
Pierre-Brice Lebrun est professeur de droit, installé en Nouvelle-Aquitaine à Mont-de-Marsan, mais c’est aussi un écrivain, auteur d’une cinquantaine d’ouvrages… des livres de droit et des manuels juridiques bien sûr, mais pas seulement ! Voyageur et gourmand passionné, il a aussi publié des guides touristiques et des ouvrages
sur la gastronomie.
Dans la collection des « petits traités de… » des éditions Le Sureau, Pierre-Brice a commis celui de la boulette, des pâtes (qui a fait l’objet d’une conférence très appréciée à l’Université Populaire de Ruelle), du pois chiche, de la pomme de terre et des frites…
Les ouvrages gourmands de Pierre-Brice Lebrun racontent l’histoire du produit, mais aussi des anecdotes qui le caractérisent au fil des époques. On y trouve une mine d’informations, partagées dans un style détendu et non dépourvu d’humour, accompagnées de recettes…
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Ouvrages associés :
eBook : Petit traité du camembert
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