«L'écriture chinoise» _ Tel est le titre du septième cahier de la collection Kitab Tabulae, publiée sous la férule de Stéphane Ipert, directeur du Centre de conservation du livre d'Arles, coédité par l'Atelier Perrousseaux. Il s'agit de la traduction française d'un ouvrage rédigé en anglais par Oliver Moore.
S'il semble peu probable que l'écriture soit apparue en Chine à l'époque néolithique (vers 6000'1700 av. J.C.), on estime, en revanche, que la véritable écriture chinoise émerge dans l'Etat Shang en 1200 av. J. oc. Ce livre présente en conséquence un des plus anciens systèmes d'écriture au monde. Il rassemble, de façon intéressante, les principes de base du langage et ceux de la formation et de l'évolution des caractères chinois. A partir de nombreux exemples révélés par l'archéologie et le témoignage de documents conservés dans les musées, l'auteur décrit chronologiquement les principales écritures chinoises, toujours en usage.
Enseignant actuellement l'art et la culture de la Chine à l'Institut de sinologie de l'Université de Leyde, Oliver Moore a précédemment œuvré au Département of Oriental Antiquities du British Museum. C'est un spécialiste de l'écriture, de l'épigraphie et des objets en bronze chinois. (...)
Aborder, par cette pertinente édition de base, le système d'écriture propre à l'immense étendue géographique que représente la Chine, cela invite à la réflexion, voire incite à l'approfondissement.
Chroniqueur gastronomique et journaliste voyageur, Pierre-Brice Lebrun mange, goûte, boit, déguste, teste et savoure et… écrit.
Après son "Petit trailé de la boulette" (Le Sureau) et son énorme succès, cet auteur de récits de voyage et de livres gourmands récidivera avec le Petit traité des pâtes: intitulé ainsi parce qu'il raconte l' histoire des pâtes à travers les âges, qu’il en donne plein de recettes et qu’il répond également à quelques légendaires interrogations : non Marco Polo n’a pas de Pékin ramené les raviolis, oui le macaronisme est un style littéraire, oui il existe un arbre à spaghettis, non les coquillettes ne sont pas des nouilles …
Question Parents avril/mai2011Rédigé le Samedi 1 mai 2010
Question Parents avril/mai2011
Cet ouvrage aborde toutes les aspects, physiologiques et pratiques du chant prénatal. Il en explique le pourquoi et le comment, à chaque étape de la grossesse. Les ateliers de chant prénatal proposent des exercices originaux basés sur la voix et la respiration qui permettent aux femmes enceintes de s'approprier pleinement de leur grossesse et cet événement majeur et unique qu'est l'accouchement.
On plonge avec délices dans ce traité où il est question de la tomatisation de la pasta, de l'invasion des macaronis, de I'accordabilité des pâtes avec le poisson, de l'alsacitude des spaetzles, bref, de pâtes, de nouilles, de raviolis, de sauce tomate... Ce (très sérieux) traité est né de la plume d'un journaliste gastronome qui fait voyager le lecteur à travers l'histoire des pâtes tout en livrant ses recettes préférées. Un régal ! LIRE Le petit des pâtes de Pierre-Brice Lebrun,
Pour la Science avril 2010Rédigé le Jeudi 1 avril 2010
Pour la Science avril 2010
"Une fois que nous avons accepté nos limites. nous les dépassons», soulignait Einstein. Voici de quoI dépasser les mathématiques de la relativité restreinte alin de comprendre cette théorie contre-intuitive par la géométrie la plus simple. Remarqué pour son ouvrage Les équations fondamentales de la physique (2007), l'auteur déploie ici à nouveau son don didactique afin d'expliquer les concepts elles découvertes de base de la relatlvité restreinte. Einstein, le premier, aurait apprécié l'aide de ce livre.
Le blog "La Quête du Graal" présente l'ouvrage Taï-chi-chuan de Kenji Tokitsu :
"Je considère être un parfait néophyte, tant dans ma pratique du Taï chï chuan que dans celle de Yi-chuan. Néanmoins la lecture du dernier livre de Kenji Tokitsu "Taï chï chuan, origines et puissance d'un art martial." m'a ouvert des perspectives de progression suite à la compréhension, toute personnelle j'en conviens, de la pratique du taï chi chuan"(...)
(...) L'auteur Pierre-Brice Lebrun remonte aux origines avec humour, expliquant que les archéologues n'ont pu retrouver de fossiles de boulettes ou que le hamburger serait un de ses descendants directs. Épluchant les traités de cuisine des siècles passés à sa recherche, il y parle aussi abondamment de son côté réconfortant lié à de merveilleux souvenirs d'une enfance heureuse vécue à Liège auprès d'une grand-mère experte ès boulettes. D'ailleurs, la Wallonie serait la terre d'adoption de la boulette (ou boulet, que l'on sert là-bas avec des frites). Y allant de quelques recettes du monde, celle qu'il offre de la boulette québécoise en fera cependant sursauter plus d'un, concoctée à base de boeuf autant que de porc et épaissie à la vulgaire fécule de maïs plutôt qu'à la traditionnelle farine grillée.(...)
C'est aux boulettes cuisinées le mercredi par sa grand-mère que Pierre-Brice Lebrun doit ses "premiers émois culinaires". Aujourd'hui il leur rend hommage dans un drôle de traiter... à déguster!
Sûr qu'après avoir feuilleté ce petit livre-là, vous vous demanderez comment vous avez pu vivre jusqu'ici sans boulette. Pierre-Brice Lebrun, lui, ne se pose plus la question depuis longtemps et expose dans ce traité gourmand et humoristique l'importance de la boulette dans une vie de gourmet, et dans une vie tout court d'ailleurs ! Un livre de cuisine ? Assurément puisqu'il ne compte pas moins d'une centaine de recettes issues des quatre coins de la planète. Car la boulette est universelle bien qu'elle soit injustement méconnue par chez nous. Mais c'est aussi un vrai traité historique et sociologique que livre le journaliste gourmand Pierre-Brice Lebrun. Et côté gourmandise, l'homme s'y connaît, adoubé qu'il est par de prestigieuses confréries avec pas moins de six titres à faire pâlir de jalousie un Bocuse : Chevalier du Franc Pineau des Charentes, Compagnon de la saucisse de choux d'Arconsat, Chevalier des Nobles Vins du Jura et du Comté, Chevalier de la Confrérie Gastronomique de l'andouillette au Layon de Saint-Georges sur Loire, Grand Chevalier d'Honneur de la Confrérie du Melon de Cavaillon, Chivalié de la Counfrarié de la Mantenénço di tradicioun prouvençalo, Grand Dégustateur de la Confrérie des Compagnons du Boitchu. Alors quand un tel amateur de saveurs nous fait une si belle démonstration sur les boulettes, on n'a plus peur d'en faire !
Une mauvaise nouvelle peut en cacher une bonne: VTT Rouler plus vite, l'ouvrage de Jean-Paul Stéphan, connaît le succès au point que malgré la réimpression de 1000 exemplaires supplémentaires après les 3000 initiaux, l'éditeur, Désiris a frisé la rupture de stock en janvier 2010. Qu'à cela ne tienne, 1500 nouveaux exemplaires sont aujourd'hui sous presse. On pourra toujours rouler plus vite, ouf!
HISTORIQUE. Un recueil exceptionnel rassemble documents et découvertes sur l'Histoire de Marseille.
Le Moyen Âge revit
Les siècles oubliés du Moyen Âge, effacés par la révolution industrielle, ressurgissent à la faveur de Marseille au Moyen Âge : entre Provence et Méditerranée, un recueil sans équivalent rassemblant textes des documents d'époque, gravures, photos d'objets, cartographie... qui pourrait inspirer une prochaine grande exposition aux archives municipales. Le livre, somme de travaux de 24 universitaires, français et étrangers, recèle d'inestimables trésors méconnus: le plus ancien registre de délibérations communales de France, le plus ancien registre de notaire, le fonds de l'abbaye de Saint-Victor ... Le coordonnateur du livre, Thierry Pécout, spécialiste de l'histoire de la Provence médiévale, maître de conférences à l'université d'Aix-Marseille I, a synthétisé aussi bien les découvertes archéologique autour de l'urbanisme de cette époque qui va du VIe au XVe siècles. Ne ratez pas les reproductions d'une maquette inédite représentant Marseille au milieu du XIVe siècle. Toute une vie renaît, celle des petites gens comme Jacqueline Lurda qui a laissé un testament en 1280, le marchand Jean Blaise qui a écrit son. ''livre de raison" (1329-1337). Entre pouvoir royal, épiscopal et municipal, les marchands bourgeois de la ville s'affirment comme dans les grandes communes italiennes de la même époque. Qui se rappelle que le 5 décembre 1288 que Charles ll d'Anjou prêtait serment de respecter les libertés et franchises de la ville? Loin des soi-disant siècles sombres de l'obscurantisme, le Moyen Âge a été bénéfique à Marseille, port actif et rayonnant en Méditerranée, véritable creuset de cultures.
Le journaliste belge Pierre-Brice Lebrun publie une ode à cette préparation universelle et sans âge.
C’est sans doute une des préparations les plus anciennes du monde, un mode de faire qu’on retrouve aux quatre coins du globe. Pourtant, l’histoire culinaire ne la reconnaît pas, feint de l’ignorer parce que c’est une recette de pauvre, une manière d’accommoder les restes qui n’a pas le glamour des plats bien compliqués.
C’est à la boulette qu’a décidé de rendre hommage Pierre-Brice Lebrun, journaliste gourmand belge auteur de nombreuses publications essentielles sur l’andouillette de Troyes ou la saucisse de Montbéliard.
Si le gastronome a voulu rendre cet hommage, c’est d’abord à cause de sa grand-mère, Noémie, qui préparait des boulettes tous les mercredis, des boulettes qui faisaient pleurer Lebrun de bonheur. De cette première émotion, il a gardé de ses nombreux voyages des recettes les plus internationales. Car la boulette, ça peut se faire avec tout : viande rouge, blanche, riz, légumes... et même en dessert.
L’expert explique dans un langage très imagé l’importance du mouillage, l’influence de la taille de la boulette – balle de pingpong ou balle de tennis –, la force du compactage qui donneront au plat toute sa splendeur.
Cette cuisine prolétarienne traverse les modes, les continents pour nous replonger aux premiers instants du monde, celui où on n’avait ni fourchette ni couteau. La boulette, alors, y puise toute sa raison d’être dans le contact direct de la main avec l’aliment, dans ce geste ancestral qui prend le mets directement dans le plat sans s’encombrer de vaisselle inutile.
Pierre-Brice Lebrun conseille la boulette à tout instant, de l’apéro au dessert. Il propose ainsi une nonantaine de recettes, à déguster avec les doigts!
L'ouvrage aborde tous les aspects essentiels de l'herboristerie : rôle des plantes et notions nécessaires à leur connaissance, leur cueillette et leur préparation.
Le chapitre consacré à la phytothérapie constitue une source d'informations précieuse sur les remèdes issus des plantes. Aborde aussi les domaines de l'aromathérapie, la cosmétique naturelle et la phytothérapie vétérinaire. Contient plusieurs annexes (oligoéléments, vitamines ... ) et un herbier couleur de 52 pages.
Profession sage-femmeRédigé le Vendredi 1 janvier 2010
Profession sage-femme
L'ouvrage, richement Illustré par les dessins de la première, expllque en détail l'anatomie du bassin et les mouvements qu'II peut réaliser. Il propose aussi des positions d'accouchement, en expllcltant quels mouvements chacune permet. Les deux auteurs expllquent leur démarche.
(Interview)
L'avis de Sidonie Petit, sage-femme libérale à Bagnolet (93) :
Le IIvre est clair et bien rédigé, de (façon très pédagogique. Il propose de voir l'obstétrique d'un œil nouveau, alors que la mécanique obstétricale est enseignée de manière très sommaire dans la plupart des écoles. Les auteurs expliquent les intuitions de certaines sages-femmes qui laissent les femmes libres de leurs mouvements et de leur accouchement. Parfois, on constate bien qu'un simpIe balancement change brusquement le déroulement de l'accouchement et le livre permet d'analyser pourquoi. Il souligne bien qu'il ne s'agit pas de recettes miracles, mais explique ce qui peut favoriser l'ouverture des trois détroits. Il dit bien que quand un accouchement est physiologique, le plus simple est de laisser faire la femme. Sous péridurale en revanche, la sage-femme doit avoir une connaissance plus pointue des mouvements du bassin pour guider et proposer des positions aux femmes. Je connaissais déjà le travail de l'auteure sur le périnée et ce nouveau livre sera un outil de travail précieux. Il doit absolument être dans toutes les bibliothèques d'étudlantes sages-femmes !
(...) Le « Petit Traité de la boulette » allie quant à lui histoire, humour et cuisine. Pierre-Brice Lebrun propose un tour du monde de la boulette.
Selon lui, elle a son paradis, le Vietnam, et un foyer d’adoption, la Belgique. Plus de 90 recettes jalonnent cet opus ponctué de réflexions qui, l’auteur en est conscient, ne contenteront pas tout le monde. Dans le chapitre «De l’art de se faire des amis », il affirme : « Il n’y a que peu de bonnes boulettes sans gras de porc ! […] Le couscous-boulettes est donc une chimère, un inaccessible Graal. C’est la raison qui a poussé les lucides Libanais à inventer les falafels, ces exceptionnelles boulettes de pois chiches»…
Marseille au Moyen Âge, entre Provence et Méditerranée
Les horizons d'une ville portuaire
Coordonné par Thierry Pécout
Une équipe de chercheurs d'institutions françaises et étrangères présente un recueil de textes, d'images, de pensées et d'objets sur l'histoire de Marseille au Moyen Âge. Les deux premiers chapitres sont consacrés au haut Moyen Âge et à l'espace urbain. Les suivants sont plus centrés sur un grand nombre de documents, pour la plupart originaux et inédits, présentés, transcrits et traduits, mais aussi des sceaux, des monnaies... Une cartographie et des reproductions d'une maquette totalement inédite de Marseille vers le milieu du XIVe siècle complètent l'ensemble de ce travail.
Soir de BruxellesRédigé le Samedi 21 novembre 2009
Soir de Bruxelles
Aboule les boulettes, Herman !
PADOAN,BERNARD
Samedi 21 novembre 2009
Décidément, ces dernières semaines, il devient difficile de s’extraire de l’actualité. L’accession d’Herman Van Rompuy à la présidence du Conseil européen est sur toutes les lèvres. De toutes parts, on me presse d’apporter mon écot gastronomique à la couverture de cet événement planétaire.
Je retiendrai une suggestion : « Maintenant que l’Union a un président, il faudrait aussi lui trouver un plat emblématique », me glisse un collègue. De fait, pour contrer l’hégémonie du hamburger américain, je propose que nous instituions… la boulette comme aliment fédérateur européen.
Quoi de mieux, en effet ? Des « albondigas » espagnoles aux « Bayensche Zwetschenknödeln » allemandes, en passant par les « kluski slaskie » polonaises et les fameuses « Köttbullar » suédoises (ah, les samedis en enfer chez Ikea !), n’y a-t-il pas là un trait d’union évident entre les nations du Vieux Continent (1) ?
Et le hamburger n’est-il pas finalement qu’une sous-espèce de boulette aplatie, subtile manière de remettre nos cousins d’outre-Atlantique à leur place ?
Surtout, la Belgique pourra une fois encore faire figure de pionnière de la culture « boulettière », chaque région du pays apportant sa boulette à la construction de l’édifice européen : « boulettes aux cerises » de nos compatriotes flamands, boulets « à la liégeoise » ou « sauce lapin », « vitoulets » carolos, « ballekes sauce tomate » et autres « boulettes à la marollienne » dans la capitale… Il n’y a que l’embarras du choix. Et c’est ici aussi l’occasion de rappeler à nos amis britanniques qui sont les vrais patrons. Faire des boulettes avec de la gelée ? You must be joking, Gordon !
D’autant que ces boulettes, dont nous suggérons sans plus attendre qu’elles remplacent les étoiles sur le drapeau européen, il faudra bien les servir avec quelque chose. Et je vous demande bien quoi, si ce n’est… des frites évidemment. Trop facile, ces Belges ! L’Europe n’a plus qu’à s’incliner devant notre génie…
À propos de frites, d’ailleurs, voici l’occasion de résoudre un des mystères de la semaine écoulée : pourquoi Benoît Lutgen refuse-t-il obstinément de quitter son poste de ministre wallon de l’Agriculture pour aller remplacer Joëlle Milquet à la tête du CDH ? La réponse tenait dans la dernière invitation adressée par le Bastognard à la presse ce vendredi : le ministre lançait vendredi la première « Semaine de la frite en Wallonie » (2) et présentait la campagne de promotion du label « Friterie de chez nous ». Le lieu de rendez-vous : la baraque à frites de la place du Grognon à Namur ! Vous en connaissez beaucoup, vous, des métiers où on peut faire des conférences de presse devant un fritkot ? Vous serez d’accord avec moi : faudrait être sacrément idiot pour renoncer à un job comme celui-là !
(1) Avec son Petit traité de la boulette, aux Éditions Le Sureau, le Liégeois Pierre-Brice Lebrun propose le premier ouvrage entièrement consacré à cette merveille culinaire. Avec drôlerie et érudition, il livre une quantité de recettes alléchantes. Nous ne saurions trop vous recommander de vous le faire offrir pour Noël.
(...) Le Petit Traité de la boulette en sus de ses 90 recettes dont la plus ancienne à 4000 ans, raconte l'histoire de la boulette à travers les âges, rendant de la sorte un hommage vibrant, documenté, universitaire, gourmand et affectif à cette merveilleuse invention.
Nos Ancêtres (revue)Rédigé le Jeudi 19 novembre 2009
Nos Ancêtres (revue)
Somptueuse histoire marseillaise
Ce livre est un recueil sans équivalent sur la cité phocéenne : textes, images, pensées et objets y sont rassemblés par une équipe de chercheurs passionnés. Des spécialistes de tous horizons, qui mettent leurs compétences au service de l'histoire de Marseille : numismatique, histoire de l'art, du livre, de la foi et des pratiques religieuses, histoire sociale, économique... et bien sûr archéologie, première clé vers la découverte de la vie autrefois. Cette étude très complète se base sur un grand nombre de documents, pour la plupart originaux et inédits. présentés, transcrits et traduits, mais aussi des sceaux, des monnaies, des représentations figurées. Les illustrations sont nombreuses et très soignées, avec notamment une riche cartographie (qui constitue à elle seule une oeuvre de synthèse unique) et des reproductions d'une maquette totalement inédite de Marseille vers le milieu du 14e siècle.
Le Papetier novembre /décembnre 2009Rédigé le Dimanche 1 novembre 2009
Le Papetier novembre /décembnre 2009
Des recettes simples, savoureuses, hautes en couleurs et en saveurs : poivrons marinés, en cheesecake, en curry, en gratin coloré, ou même en sabayon ou en crème brûlée.
La boulette, grande oubliée de la littérature gastronomique ? Une poignée de héros se propose de lui rendre la place qu’elle mérite.
C’est quelque chose de très simple, au fond, une boulette : des ingrédients coupés en petits morceaux, un liant, une forme roulée entre les paumes. Et c’est justement cette simplicité qui en fait un attachant symbole de la cuisine ménagère, cette cuisine des petits riens et des beaux restes. Pourtant, rares sont les ouvrages culinaires qui lui font les honneurs. Dans son Petit Traité de la boulette, Pierre-Brice Lebrun répare cet affront en retraçant, avec une délectation réjouissante, l’histoire de la boulette et ses ramifications culturelles et techniques : tradition culinaire immémoriale autant qu’internationale, la boulette se pratique sous toutes les latitudes, des köttbullar suédois aux tsukune japonais en passant par les cevapcici des Balkans. Autres mordus: Stéphane Dubreil et Frédéric Bocquet, des touche-à- tout qui ont fondé presque sans rire la boulettologie, jeune discipline qui a pour objet de «rassembler ce qui est épars, afin d’élever l’art de l’amalgame culinaire au niveau des sciences exactes». Ils organisent ainsi des Rencontres internationales de boulettologie moderne appliquée, ateliers mensuels au cours desquels ils initient les apprentis boulettologues aux quatre temps de la boulette : amalgamie, tailleutique, formolaxie et calorimétrage. Derrière la mise en scène et le discours facétieux se cache une vraie réflexion sur l’universalité de la boulette, et ce qu ‘elle nous apprend sur l’identité, le métissage et le partage. Car la boulette est conviviale - on peut se mettre à plusieurs pour la confectionner - et si l’on en croit les témoignages, elle n ‘a pas son pareil pour faire ressurgir les émotions enfouies, tout particulièrement le souvenir des boulettes dont les grands-mères semblent avoir le secret. La boulette est ouverte à toutes les inspirations, que l’on parte d’ une base de viande, poisson, céréales ou légumes, mais on peut quand même émettre ces quelques recommandations:
* ne pas trop malaxer la farce (on gagne en légèreté)
* mettre suffisamment de matière grasse (sinon c’est sec et on s’étouffe)
* laisser reposer le tout avant de façonner, pour donner aux saveurs le temps de faire connaissance.
Certes, le bain n'est plus vraiment en odeur de sainteté au regard de l'eau qu'il consomme. Mais si vous prenez une douche tous les jours, on vous pardonnera de vous laisser aller à un bain de temps à autre. Et puisque ce plaisir sera quantifié, autant le rendre le plus agréable possible.
C'es ce que vous propose ce petit livre,en aidant à transformer votre trempette en un véritable art. Il propose 44 recettes de bain, à base de fleurs et de plantes, d'huiles essentielles ou d'ingrédients plus spéciaux comme le chocolat, le miel, la moutarde... Relaxants, tonifiants ou hydratants, ils vous permettront de chasser la fatigue ou de faire une simple pause pour mieux repartir à l'assaut de la vie quotidienne. Goutte d'eau qui ne fait pas déborder la baignoire : chaque recette est accompagnée de suggestions musicales pour que l'ambiance et le plaisir soient parfaits.
Alternative santéRédigé le Vendredi 9 octobre 2009
Alternative santé
La médecine chinoise
La médecine chinoise ne se limite pas à l'acupuncture. Outre les aiguilles, les moxas, des exercices corporels, une diététique, elle utilise surtout une importante pharmacopée qui constitue en fait l'essentiel de ses moyens thérapeutiques. Après nous avoir présenté la matière médicale telle qu'elle est enseignée aux médecins chinois, les auteurs ont répertorié dans le Grand Dictionnaire des médicaments chinois plus de 300 plantes et remèdes occidentaux utilisés en Chine. Ils indiquent pour chaque plante, la partie employée, le mode d'emploi, la posologie, les indications et contre-indications.
Un ouvrage de référence pour les praticiens de médecine chinoise. C.D.
Vie pratique Gourmand N°169Rédigé le Jeudi 1 octobre 2009
Vie pratique Gourmand N°169
LEGUMES, JE VOUS AIME ...
Aubergine, courgette et poivron, les légumes emblématiques de la cuisine méditerranéenne, ne sont pas uniquement utilisés en ratatouille ou en salade. Béatrice Vigot-Lagandré propose en effet de nouvelles idées, simples, originales et appétissantes : soupe au poivron, à l'orange et à l'ail, gratin de courgette à l'agneau, flan d'aubergine, pomme et raisins. Avec ces trois ouvrages, le plaisir du légume revient en beauté.
Pourquoi la boulette est-elle toujours absente de la haute gastronomie? Réponse: parce que c'est un art de la confectionner que peu de chefs maîtrisent. La suite ?
Un petit livre cartonné, remarquablement documenté, alliant richesse gastronomique et humour, qui nous plonge dans l'univers peu connu de la boulette avec pas moins d'une centaine de recettes des quatre coins du monde.
Terre de Vins Septembre Octobre 2009Rédigé le Mardi 1 septembre 2009
Terre de Vins Septembre Octobre 2009
Avec son petit format, son protège cahier, ses illustrations naïves, chaque exemplaire de cette collection, apporte un peu de simplicité au monde de plus en plus guindé du livre de cuisine "Poivrons, je vous aime" vient compléter cette charmante collection des éditions Le Sureau où sont proposées les recettes de base et quelques originalités pour varier les plaisirs de ce légume emblématique de la Méditerranée. Vous laisserez-vous tenter par le velouté safrané, un mariage avec le fenouil, une version cheese-cake, des crostinis ou un sorbet?
Rien à voir avec l'Université d'été de Cannabis sans frontières, qui vient de se tenir à Lyon. Le Petit Traité de la boulette, publié par le gastronome Pierre-Brice Lebrun aux éditions du Sureau, détaille en un peu plus de 100 pages l'histoire et la raison d'être de la boulette qui se mange. Bœuf ou poulet, porc ou crevette, tofu ou quinoa, tout y passe ou presque, le livre proposant de nombreuses re-cettes mais aussi des chapitres plus réflexifs autour de thèmes tels que « De la rondeur des choses », « Du désintérêt des historiens en général, des gastronomes en particulier » ou -rions ! -« Du plaisir de disposer d'un porc d'attache ». C'est drôle, appétissant et ça donne des idées.
Le Taille-crayon 2009 aoutRédigé le Samedi 1 août 2009
Le Taille-crayon 2009 aout
Certain, d'entre nous se sont fait tirer le portrait par ses soins, d'autres lui ont confié le design de leur site web...
David Rault est aussi graphiste, packagiste, réalisateur de courts métrage, et enseigne la typographie.
Son Guide pratique de choix typographique intéressera les graphistes confirmés comme les néophites par une approche inédite (et malgré une couverture un peu "universitaire"). Une trentaine de polices de caractère, y sont présentées (...), chaque fois replacées dans le contexte de leur création, avec des exemples connus de leur utilisation (logos, affiches de film), et plus original, un avis sur la façon dont chacune est connotée dan, l'inconscient collectif. Bref, on se sent moins bêtes après l'avoir lu.
France SoirRédigé le Samedi 1 août 2009
France Soir
Pour ce nom féminin, laissons de côté, dans les dictionnaires, sa péjorative définition qui mentionne qu'il peut aussi s'agir d'une erreur grossière, voire d'une faute stupide. Ce qui n'est pas le cas, comme nous le propose malicieusement l'auteur, né à Liège. En sa qualité de journaliste gourmand justifié, il nous propose, à travers les siècles, la savoureuse histoire de cette préparation culinaire internationale (fricadelles chez les Ch'tis, keftas, knôdel…), façonnée en forme de petite boule à base des ingrédients hachés les plus divers (viandes, volailles, légumes, poissons, crustacés, fruits, fromages… ). Avec un incomparable humour d'outre-Quiévrain, il passe à la moulinette son histoire, son évolution, sa belgitude... Facétieux, il n'hésite pas à nous interroger pour savoir si « sa boulette, c'est du poulet? » et à nous proposer en dessert les chantantes boulettes Bourvil à base de salade de fruits, jolie, jolie, jolie!
Dernières nouvelles d'AlsaceRédigé le Samedi 1 août 2009
Dernières nouvelles d'Alsace
Percutant et novateur ce court récit sur les boulettes culinaires à travers le monde raconte l'histoire du «plat du pauvre". On y apprend l'origine cet objet culinaire rond et sympathique. comme aime l'affirmer son auteur. La boulette aurait vu le jour à proxi-mité d'une grotte. «Les archéologues tiennent la chose pour acquise» précise encore Pierre-Brice Lebrun. Cette tradition culinaire nous arriverait de Babylone. L'Alsace figure en bonne place dans le livre: «L'autre pays de la boulette». On y trouve les recettes des boulettes de foie. de semoule, au fromage blanc, aux pommes de terre et au pain.
Elle fait rire les grands chefs
Le livre est ponctué de nombreuses anecdotes qui rehaussent la description de la centaine de recettes que compte ce dernier. «La boulette fait rire les grands chefs. Elle est injustement absente de la gastronomie. Néanmoins, elle est mondiale et présente dans toutes les civilisations», affirme l'auteur du traité, Le journaliste gourmand a également puisé dans sa mémoire pour retrouver les savoureuses recettes de sa grand-mère qui cuisinait des boulettes les mercredis et uniquement dans un plat en Pyrex.
Le Telegramme de Brest 1 aout 2009Rédigé le Samedi 1 août 2009
Le Telegramme de Brest 1 aout 2009
Crue, arrosée d'un simple filet d'huile, confite, '" Crue, arrosée d'un simple filet d'huile confite, en chips en potage chaud ou froid, cuite au four, gratinée, farcie, en terrine ou en soufflé, en sauce pour accompagner viandes et poissons, séchée ou en confiture ... La tomate se savoure dans tous ses états dans le livre de cuisine sobrement illustré, façon rétro par Mireille Gayet. C'est aussi l'occasion de parcourir le monde avec des recettes venues du Mexique, du Brésil, du Liban, de Grèce, du Maroc ou d'Italie.
Petit traité de la boulette : n'en commettez pas une en oubliant d'emporter ce livre dans votre valise ou votre sac de plage.
Je viens de lire un livre épatant : à la fois érudit, drôle, tendre et gourmand. Un livre de cuisine rempli des petites histoires qui font la grande Histoire de l'alimentation.
Il met le doigt sur une des grandes énigmes gastronomiques de notre époque. Le genre d'énigmes qui nous interpelle tous, à savoir l'absence de la boulette dans la Haute Gastronomie. Pierre-Brice Lebrun s'est posé la question au point d'en faire un livre.
— Pourquoi n' est-il question des boulettes chez aucun des grands auteurs culinaire qui ont fait les fondations de notre Gastronomie ? Alexandre Dumas la snobe effrontément dans son grand Dictionnaire de la cuisine, Antonin Carême l'ignore en tous points et Curnonsky semble ne pas la connaître. Pierre-Brice Lebrun ne cite pas le Guide Culinaire d'Auguste Escoffier, mais, titillée par l'étrange révélation, j'ai personnellement vérifié : dans l'index, on passe de Bouillabaisse à Braisage des viandes, sans même aborder l'ombre d'une seule petite boulette.
— Et pourquoi aucun de nos grands chefs actuels ne la met-il sur sa carte? Posez-leur la question, ils se gausseront, souligne Pierre-Brice Lebrun : pourquoi pas une tranche de jambon avec des coquillettes ?
Vous aurez la réponse à ces questions importantes, et à bien d'autres. C'est que c'est un Art que de confectionner des boulettes ! Elle exige des compétences que peu de chefs possèdent, c'est pourquoi ils ne la proposent que rarissimement à leur carte. Heureusement ce traité est là pour réparer cette grave lacune. On y fait le tour de la boulette, si j'ose dire : son histoire depuis l'antiquité jusqu'à nos jours, sa géographie sur tous les continents, son esthétique, sa sociologie et sa technologie : farinage, mouillage et rissolage n'ont plus de secrets pour nous. Et même, on peut le dire aussi : sa philosophie.
Le ton est léger, souriant, agréable à lire. Les recettes sont bien expliquées, pas compliquées à réaliser. Chacun peut ensuite devenir un maître es boulettes et régaler sa petite famille de petits plats délicieux. On y trouve des boulettes de toutes les époques et de tous les lieux de notre chère planète, qui a elle-même, il faut le souligner, la forme d'une grosse boulette.
Keftedes, knödel, klopse, knepfle, falafel, godiveau, boulet, fricandeaux, albondigas, kluski, bullar, pierochki... rien que les noms font rêver et voyager ! La plus ancienne a 4000 ans d'existence. On passe en revue toutes les cuisines du monde, et toutes les sortes de boulettes sont évoquées, qu'elles soient de viande, de légumes ou de céréales, servies en sauce ou seules, salées ou sucrées, il y en a pour tous les goûts et toutes les occasions.
La seule chose que je regrette c'est qu'il n'y ait pas de photos dans ce livre, ni d'illustrations, hormis quelques petits dessins.
L'auteur n'oublie pas de nous confier la recette de sa grand mère qui est l'une des plus appétissantes. Sans doute parce qu'elle est racontée avec amour. En tout cas ce serait une sacrée boulette de ne pas lire ce livre pendant ses vacances !
L'Alsace 10 juillet 2009Rédigé le Vendredi 10 juillet 2009
L'Alsace 10 juillet 2009
Poivron multitalent !
Ils ne manquent sur aucun étal. Et si votre voisin vous propose de partager son abondante récolte de poivrons rouges, verts ou Jaunes, acceptez avec joie. Car grâce à ce petit livre malin vous saurez préparer ce légume-fruit emblématique de la cuisine méditerranéenne comme personne d'autre.
Exit le banal poivron farci, vive le soufflé aux poivrons, le ragoût de bananes et de poivrons. l'auteure Béatrice Vigot-lagandré propose même une crème brûlée aux poivrons.
Des poivrons marinés au cheese-cake, en passant par les currys, les gratins colorés, son livre est une source d'inspiration avec des dizaines de recettes simples mais savoureuses pour une cuisine haute en couleurs et en saveurs.
La dépèche du midi 05 juillet 2009Rédigé le Dimanche 5 juillet 2009
La dépèche du midi 05 juillet 2009
« Tomates, je vous aime », Mireille Gayet Valérie et Nathalie Gaudant. Sauce romesco rougail, chips, gaspacho tourin gelée, cnunble. . . il y a mille et une façons de savourer la tomate. Les éditions Sureau proposent le recueil de recettes de cuisine qui permet de l'exploiter sous toutes ses formes: crue cuite, chaude, froide ... Idéal pour les menus d'été !
Voilà un bouquin sympa qui a l'énorme avantage d'être disponible en papier. Ou, tout de suite, en PDF (...et donc lisible sur un Mac ou un iPad).
Que les choses soient claires, je ne suis pas un fan des typos de Roger Excoffon pour la bonne raison que je ne les connaissais pas en détail, pas réellement séduit par leur graphie, leur architecture. Mais le gros apport d'un tel bouquin est de faire tomber tous les a priori...
C'est en discutant avec Brice You qui est un fanatique intégral de ce typographe que j'ai commencé à jeter un oeil sur ces typos. C'est Brice à nouveau qui m'avait signalé le premier livre en PDF de David Rault, Guide pratique de choix typographique (voir cette chronique sur urbanbike) qui m'a permis de mieux cerner le personnage parmi tant d'autres créateurs.
Aujourd'hui, je ne suis pas encore passé à l'acte (utiliser du Excoffon dans mes propres missions) mais, à tout le moins, je le découvre plus encore et la sortie de ce livre, Roger Excoffon, Le gentleman de la typographie, vient agréablement compléter le peu que je savais sur ce personnage.
Ce bouquin a une singularité, celle de faire parler pas mal de personnes qui l'ont connu dont Yves Perrousseaux (qui vient juste de le rejoindre pour, je leur souhaite, continuer leurs longues discussions), Robert Massin et bien d'autres.
D'ailleurs, Jean-François Porchez écrit exactement, je le confesse, ma perception d'il y a encore quelques mois...!
À mes débuts, alors étudiant, durant la fin des années 1980, les Mistral, Banco et Choc étaient dans le panier des alphabets ringards qu'il ne fallait pas employer pour autre chose que de s'amuser à reproduire la vitrine provinciale d'une boucherie, d'un boulanger ou d'un coiffeur. C'était en tout cas le message des graphistes en vue de l'époque, des professeurs de graphisme, des journalistes, etc. Pour reprendre un discours léger, mais bien rodé dans le milieu des agences et des studios de l'époque : les alphabets d'Excoffon n'étaient pas modernes.
C'est tout l'intérêt du livre de David Rault, remettre dans son jus, son époque le travail de cet autodidacte, le restituer et nous le faire découvrir...
Bref, je ne vais pas en dire plus.
Si vous êtes graphiste, ce second opus de David Rault doit impérativement rejoindre son Guide pratique de choix typographique -- que vous avez, rassurez-moi, à portée de clavier ou de main...!
Seul petit point auquel on s'habitue très vite, le livre est en anglais et français et il vous faudra parfois sauter une page pour poursuivre votre lecture...
Ecrit par une kInésithérapeute et une psychomotricienne, cet ouvrage d'anatomle en rapport avec le mouvement" montre comment le bassin de la femme bouge et se transforme, notamment lors de l'accouchement, en fonction des positions et des mouvements (mouvements du rachis et des membres Inférieurs en particulier) (1)
Les premiers chapitres font cheminer le lecteur pas à pas dans la compréhension de l'anatomie du bassin, statique et en mouvement Les nombreux dessins anatomiques du bassin sont souvent replaces par "transparence" sur le dessin du corps de la femme, ce qui permet d'intégrer d une façon concrète les notions exposées Dans les chapitres suivants, les auteures intègrent la descente du fœtus dans le bassin, puis l'analyse des diverses positions d'accouchement. Enfin, les différents mouvements que la femme peut effectuer pendant le travail et l'accouchement sont envisagés, avec la description de leurs conséquences sur le bassin. Des propositions concrètes de postures sont présentées, sans néanmoins être dogmatiques.
Tout au long de cet ouvrage, les illustrations, principalement des dessins réalises par l'une des deux auteures, sont claires et précises. Des propositions pratiques afin de repérer les éléments d anatomie sur soi-même, les imaginer ou expérimenter l'effet de positions sur la configuration du bassin, sont ajoutées a maintes reprises. Un Index des mots utilisés renvoyant a leur définition est placé en fin d'ouvrage, suivi d'une page de bibliographie.
Cet ouvrage précis et facile à lire peut être utile aux professionnels de la naissance. Ils peuvent aussi mieux comprendre et expliquer l'anatomie en rapport avec les mouvements du bassin, dont les notions sont difficiles a bien percevoir Les futurs parents peuvent aussi y trouver des conseils et des Informations pour mieux connaître le corps de la femme et mieux se préparer à l'accouchement.
Question Parents
Cet ouvrage aborde toutes les aspects, physiologiques et pratiques du chant prénatal. Il en explique le pourquoi et le comment, à chaque étape de la grossesse. Les ateliers de chant prénatal proposent des exercices originaux basés sur la voix et la respiration qui permettent aux femmes enceintes de s'approprier pleinement de leur grossesse et cet événement majeur et unique qu'est l'accouchement.
Graphos (blog)
Les éditions Atelier Perrousseaux, qui nous ont déjà gratifiés de deux superbes volumes d’une Histoire Typographique qui est devenu un ouvrage de référence incontournable sur le sujet, viennent de faire paraître un nouvel ouvrage sur un sujet fort peu traité par les historiens de la typographie, j’ai nommé la « lettre française d'art de main » ou « lettre façon d'écriture », plus connue sous le nom de « lettre de civilité ». À la frontière de la typographie et de la calligraphie, ces lettres sont calquées sur une des cursives de l’époque et servaient à imprimer notamment des manuels éducatifs. On les composait dans ce caractère bien particulier en se disant qu’il était plus facilement lisible à l’âge où l’on apprend à lire et à écrire justement cette cursive scolaire. En dehors de l’ardu problème typographique qui consiste à rendre par des rectangles de plomb toutes les subtilités d’une cursive avec ligatures, trait continu et caetera, ces lettres sont très esthétiques et loin, dans leurs formes, des caractères romains et italiques auxquels une typographie plus classique nous a habitués et plus proches d'une cursive gothique que nous étudierons bientôt chez Graphos.
Découvrez donc dans cet ouvrage les liens qui ont perduré tardivement entre typographie et calligraphie, les influences réciproques (si, si) entre ces deux modes de production du texte écrit, cela vous donnera bien des idées et des modèles desquels vous inspirer pour calligraphier ce caractère un peu oublié du corpus calligraphique habituel. Les nombreuses illustrations sont accompagnées d’un texte remarquable de Rémi Jimenes qui met parfaitement en valeur à la fois la naissance, l'évolution et l’utilisation typographique de ce caractère mais aussi les influences de et sur la calligraphie de cette cursive, bien loin des modes d'inspirations qu’y puiseront plus tard Hermann Zapf ou Alan Blackman.
Bref, pour une fois un ouvrage qui met en lumière les nombreuses interrelations entre typographie et calligraphie et une bien belle source d’inspiration pour nous autres scribes.
>[Sylvie Litté]
La sortie du beau livre de Rémi Jimenes sur les caractères de civilité était attendue avec impatience par de nombreux bibliophiles. Il vient heureusement compléter la série d’ouvrages d’Yves Perrousseaux sur l’histoire de la typographie.
La tâche était ambitieuse, aucun ouvrage en langue française de cette ampleur n’avait encore couvert le sujet, un comble pour un art typiquement français !
Sa lecture est un vrai plaisir ; on y apprend des tas de choses sur les « lettres françaises d’art de main », des origines à ses développements successifs (je dirais même ses mutations) jusqu’au XIXe siècle. On savait le style de ces caractères dérivé des écritures de chancellerie. Une nostalgie de copiste, pourriez-vous penser, que nenni ! Il s’agissait, au contraire, d’une volonté délibérée des humanistes de la Renaissance de « faire moderne » et d’affirmer la grâce et le caractère (c’est le cas de le dire !) des lettres françaises sur les italiennes.
Si Geoffroy Tory, le précurseur, défend la langue française, qui n’a rien à envier en beauté à la latine, c’est pourtant aux caractères romains qu’il s’attache à fixer les justes proportions. Il avait bien envisagé de traiter en parallèle des lettres françaises: « Si j’eusse pu trouver mention par écrit de nos susdites lettres de forme et bâtardes … je les eusse mis en ordre selon leur due proportion ». Et oui, seulement, il ne risquait pas d’en trouver en 1529, le bougre, puisque c’est Robert Granjon, en 1557, qui, le premier, publia un ouvrage en cursive gothique !
A l’origine de toute typographie il y a une écriture manuscrite que le graveur prend pour modèle, le style italique de Griffo des éditions aldines cherchait aussi à se rapprocher de l’art inimitable de la main. Mais les caractères de civilité se rapprochent plus fidèlement encore de la souplesse des lettres cursives ; à l’origine, ce sont des variantes de la gothique bâtarde (ce qui est plutôt paradoxale car l’écriture gothique n’était plus à la mode depuis quelques décennies, au point que Pétrarque écrivait déjà qu’elle avait été inventée pour autre chose que pour être lue !). Ensuite, il faut un modèle, les Maitres d’écriture royaux sont de bons candidats ; Pierre Habert, calligraphe et valet de chambre du Roi, a pu inspirer Granjon, tandis que Pierre Hamon, calligraphe réputé, a inspiré Philippe Danfrie.
Il faut avoir l’œil exercé pour distinguer tel type à tel autre, mais comme les autres ouvrages de la série, celui-ci est très pédagogique et il vous donne l’inventaire des différents types, comme ceux de Granjon, par exemple : les capitales, les bas de casse, les ligatures, les finales. Voilà l’art de main décodé !
Cette nouvelle typographie sera contrefaite malgré le privilège dont bénéficie Granjon pour 10 ans, et se diffusera rapidement, en France mais aussi à l’étranger, notamment dans les pays du Nord. Pourtant, le caractère de civilité ne parviendra jamais à supplanter les lettres romaines. Il est d’un usage plus difficile pour l’imprimeur, et le crénage des types les rend fragiles à la presse.
Ce que le livre de Rémi Jimenes montre bien c’est la fortune en dent de scie de cette typographie. A la mode de 1560 à 1620, elle disparait presque complètement au XVIIe siècle, pour revenir en force au début du XVIIIe siècle. Seule exception confirmant la règle, le météore Pierre Moreau, qui invente une nouvelle typographie tirée des arts de la main, selon une démarche proche de celle de Robert Granjon. Mais il appartient à la corporation des Maitres-écrivains et non à celle des imprimeurs et son expérience sera vite brisée par ces derniers.
Le gothique cursif s’offre donc un come back tonitruant dans les années 1730 grâce à Jean Baptiste de la Salle, le fondateur des Ecoles Chrétiennes, qui publie en 1703 Les Règles de la Bienséance et de la Civilité Chrétienne. Cette fois le pli est pris, il deviendra difficile ensuite de publier un livre de civilité qui ne soit pas composé avec ces caractères, sauf bien plus tard, lorsque les éditeurs ne verront plus de motifs à suivre un style que plus personne n’utilise et ne lit facilement. C’est l’âge d’or de la civilité, plus de 200 ouvrages ont été comptabilisés entre 1703 et 1863 !
Les lettres sages et bien alignées de Granjon et de ses suiveurs étaient principalement réservées aux textes officiels, aux ordonnances, privilèges et autres épitres dédicatoires, mais le Gothic Revival de la période suivante touchera surtout les éditions populaires et la production de colportage : mauvais papier, souvent manipulés par les enfants, reliures modestes (si on excepte le maroquin bleu de Duru pour l’exemplaire du Baron Pichon des Règles de la Bienséance !). Ces manuels faisaient coup double, celui d’enseigner les règles de savoir-vivre en même temps que l’écriture manuscrite. L’ouvrage montre bien les cousinages entre la typographie de civilité et les manuels de calligraphie destinés à enseigner l’art de bien former les lettres, la ronde et la bâtarde.
On regrette juste que cette partie consacrée aux productions proprement calligraphiques des Maitres-écrivains, les Louis Senault, les Honoré-Sébastien Roillet, etc, ne soit pas plus développée. Sans doute par ce que leurs ouvrages étaient plus souvent gravés que typographiés.
A la fin de l’ouvrage un appendice donne un inventaire utile des principales éditions de livres scolaires rédigés avec des caractères de civilité, depuis les Règles de la Bienséance de JB de la Salle, pour qui voudrait commencer une collection de ces impressions pittoresques.
Impossible de traiter sur une seule page, fut-elle internet, de toute la richesse du livre de Rémi Jimenes, Le mieux reste de le lire. Bon, je vous laisse, et j’y retourne…
Il est bien trop rare que les éditeurs modernes –entendons, les éditeurs d’aujourd'hui– accordent suffisamment d’importance à la «mise en livre» des manuscrits qui leur sont confiés. Pourtant, les travaux d’histoire du livre montrent bien non seulement que le texte ne saurait exister seul, mais que le livre en tant qu’objet apporte au lecteur, par les dispositifs matériels qu’il met en œuvre, bien autre chose que le seul texte. «Mettre en livre» avec compétence et élégance un livre qui traite précisément d’un aspect de la «mise en livre», à savoir l’histoire du caractère typographiques, est tout particulièrement bien venu.
On ne peut par conséquent qu’être reconnaissant à l’éditeur Atelier Perrousseaux de l’ouvrage que Rémi Jimenes a consacré aux Caractères de civilité d’avoir réussi à nous offrir un livre dont l’élégance formelle se combine avec un contenu textuel de qualité. L’étude de la typographie et des caractères reste trop peu développée en France, et encore mal intégrée aux travaux d’histoire générale du livre –une exception remarquable étant bien évidemment celle du Musée de l’imprimerie dirigé par Alan Marshall à Lyon. L’exposition d’Écouen sur Geoffroy Tory et son Champfleury constitue aussi, en ce moment même, une excellente occasion d’approcher ce domaine.
Rémi Jimenes, doctorant au CESR de Tours, définit les caractères de civilité, alias lettre française d’art de main, comme « une typographie gothique reproduisant l’écriture cursive qu’employaient les hommes de plume français au milieu du XVIe siècle » (p. 10). Histoire et civilisation du livre donnera de cet élégant volume un compte rendu circonstancié, mais le sommaire que nous publions ci-dessous donne une bonne image d’un contenu présenté à la manière d’une pièce de théâtre classique.
Les diverses éditions des Jeux Olympiques d'hiver ont été le décor privilégié de nombreux athlètes pour inscrire leurs plus belles performances dans la légende du sport hivernal. C'est ce que nous rappelle ici Eric Monnin, professeur français d'éducation physique à l'Université technologique de Belfort-Montbéliard et ancien champion de judo, au fil des chapitres de son histoire des Jeux Olympiques d'hiver. Il décrit la place essentielle de cette compétition sur la scène sportive internationale, de la première édition tenue en 1924 à Chamonix jusqu'à nos jours. Tout en privilégiant une approche historique, l'auteur n'en néglige pas pour autant l'aspect émotionnel indissociable à la compréhension de toute compétition sportive. En effet, les pages vous font vivre le bonheur et le désarroi des athlètes au cours des diverses éditions des Jeux. Richement documenté par des images d'archives du Comité International Olympique, De Chamonix à Vancouver: un siècle d'Olympisme d'hiver est une lecture qui s'adresse aux curieux, mais également aux passionnés souhaitant parfaire leurs connaissances des sports et des Jeux Olympiques d'hiver.
Article paru dans Le Point n°2009 du 17 mars 2011 !
Aricle dans la revue Plume mars-mai 2011
Madame Vigot-Lagandré présentée par le journal l'Indépendant ! Honneur aussi aux légumes !
Article de "La Marseillaise"
Le Pays de Forcalquier-Montagne de Lure est ancré dans l'histoire de la typographie. Le village de Lurs y accueille «Les Rencontres Internationales de Lure», créées en 1952 par MaximilienVox et, plus récemment, la Communauté de Communes a été labellisée «Pays du Livre et de l'écriture», dans le but de fédérer les professionnels du livre et de leur donner les moyens d'exercer leur activité. Après avoir habité Forcalquier, YvesPerrousseaux est maintenant installé à Reillanne: «Actuellement à la retraite, j'occupe mon temps, avec un plaisir certain,à réaliser une Histoire de l'écriture typographique, en plusieurs tomes, de Gutenberg ou 20' siècle». Le Bas-Alpin explique qu'«une telle démarche n'avait pas été réalisée depuis les travaux de FrancisThibaudeau au début des années 1920. Je veux transmettre, d'une façon didactique, ce patrimoine culturel mal connu, en France du moins,qui a fixé à travers les époques,les modes et l'évolution des techniques, la pensée de l'homme dans le livre et d'une façon plus générale dans l'imprimé». L'ensemble de cette Histoire de l'écriture typographique, en plusieurs volumes,est conçu pour proposer une vision générale et complète du sujet. C'est en quelque sorte une véritable encyclopédie de la typographie,et c'est une première dans le monde.«De gros problèmes de santé m'ont fait perdre plus de deux ans,continue YvesPerrousseaux. Mais que les lecteurs se rassurent : le troisième volume vient de paraître, le quatrième est en préparation,il sera consacré au 19e siècle...»
L'atelier Perrousseaux l'éditeur vient de s'offrir une cure de jouvence et arbore, désormais un nouveau logo, remis à jour de la première livrée créée par YvesPerrousseaux à la fin des années 1960,dans le que l'on retrouve toujours le hibou,vénérable emblème de la maison. Ce changement n'est pas uniquement cosmétique, puisqu'il préfigure la nouvelle ligne éditoriale de Perrousseaux pour 2011. En effet,outre les ouvrages de typographie et de graphisme qui continuent d'être le cœur de la collection, l'année qui vient verra arriver également deux nouvelles sous-catégories au sein du catalogue: Bandes dessinées et Internet. La collection Bandes dessinées présentera des ouvrages d'analyse et de réflexion autour du 9"art, point de convergence logique des thèmes chers à l'atelier Perrousseaux (l'image et le langage) ; les deux premiers titres,Entre l'élite et la plèbe de Jean-NoelLafargue et L'espace blanc entre les cases de StéphaneDeschamps, sortiront en fin d'année 2011. L'autre nouveauté, la collection Internet, aura pour but d'éditer des ouvrages de typographie adaptés et destinés aux développeursWeb, répondant clairement à des problématique en perpétuelle évolution. Les deux premiers titres, qui traiteront de la Lisibilité de la typographie sur Internet et des Grilles & de la macro-typographie de la page Web, signés respectivement par AurélienFoutoyet et Anne-SophieFradier, seront publiés à la fin 2011.
Topoguide du corps humain
Article paru dans "Décision santé" du mois de décembre 2010
LE LIVRE DU MOIS
Comment palper le corps
Loin des traités anatomiques à la française, voici un ouvrage d'un nouveau genre. Il ne vise pas l'exhaustivité. L'objectif pédagogique est plutôt d'apprendre au lecteur à repérer, puis à palper les différentes structures. L'ensemble des viscères et organes sont donc écartés. En revanche, le lecteur est conduit peu à peu à reconnaître les différents systèmes musculaires et squelettiques.
À la manière des sentiers de randonnées, il s'agit ici d'explorer le corps humain à la manière d'un territoire inconnu. Au-delà de nombreuses astuces pédagogiques, la lecture est largement aidée par 1200 dessins. Si l'ouvrage est destiné en priorité à des ostéopathes et autres massothérapeutes, il sera utile à de nombreux soignants curieux de ces nouvelles thérapies.