Frédéric Brigaud
Deux ostéopathes vous invitent à revoir vos postures à cheval
Que le cavalier classique en couverture de cet ouvrage ne rebute pas les cowgirls ou cowboys les plus à cheval sur la tradition western ! Ce qui compte ici ce sont les postures, les bons gestes à acquérir, les positions à corriger. Bref, c'est ce qui se passe à l'intérieur des corps, celui du cheval et celui de la cavalière ou du cavalier.
Frédéric Brigaud et Joséphine Lyon, les auteurs, sont tous les deux ostéopathes. Leur objectif est de partager leurs connaissances pour donner au lecteur les moyens d'interagir efficacement avec sa monture en toute situation, comprendre la gestuelle à mettre en oeuvre afin d'optimiser la relation cavalier/cheval mais aussi de préserver son corps et celui de sa monture, en connaissant ses limites. Au final que chacun y gagne en confort donc en plaisir et en performance.
Ouvrage associé :
La REf (magazine de la Fédération française de l'Équitation
Tout un programme concocté par les ostéopathes DO, Frédéric Brigaud, spécialiste de biomécanique humaine, et Joséphine Lyon, cavalière spécialisée en ostéopathie équine. Ils présentent à deux voix dans une vidéo leur livre qui propose au cavalier d’affiner la connaissance de sa gestuelle pour l’optimiser en phase avec la biomécanique du cheval.
L’ouvrage cherche à donner les clés pour analyser sa gestuelle, prendre conscience des gestes adaptés et inadaptés et trouver des solutions pour corriger les erreurs.
Une somme qui part de rappels anatomiques et scientifiques pour faire le tour du sujet, élément par élément, bassin, bras, jambes, tronc et colonne vertébrale, avec en ouverture
les fondamentaux et pour conclure les chapitres sur Posture et équilibre du cheval, puis Préparer, entretenir et équilibrer son corps, ce qui fait le tour du sujet.
Ouvrage associé :
Grand prix magazine juillet/août 2021
Quel cavalier n'a pas rêvé d 'une pratique de l’équitation fluide, efficace, sans heurt et sans douleurs?
Cet ouvrage rédigé par Frédéric Brigaud, spécialiste en biomécanique du sport, et Joséphine Lyon, ostéopathe exerçant à Paris depuis 2011, offre des clés pour analyser sa gestuelle et développer une gestuelle équestre, afin d'optimiser la relation avec le cheval et de se préserver des blessures.
Ce livre de plus de trois cents pages aidera tout cavalier à corriger, stabiliser et renforcer sa posture, à développer une dynamique corporelle en adéquation avec la pratique de l’équitation, qui exploite au mieux l'ensemble des ressources biomécaniques du corps, à améliorer l’équilibre et l'interaction du couple cavalier/cheval, et à intégrer le confort du cheval à la discipline. Aussi, des QR codes permettent d 'accéder à des vidéos illustrant différentes techniques et exercices à reproduire en selle.
Ouvrage associé :
Commentaires de lecteurs
,0 sur 5 étoilesA lire de tout urgence
Comment peut on passer à côté de ces évidences... Kinésithérapeute de formation c’est la première réflexion qui m’est venue à l’esprit à la suite de la lecture de ce livre. Frédéric Brigaud nous explique, avec une fine analyse biomécanique mais toujours expliqué de façon à la rendre accessible à tous, comment aborder les troubles posturodynamiques du membre inférieur. Un livre qui permet de comprendre le fonctionnement du corps face aux différentes contraintes inhérentes à nos déplacements de bipèdes sur Terre.
Un livre que tous les Médecins du sport kinésithérapeutes, podologues, entraîneurs et bien sûr les sportifs s’interessant à comprendre le fonctionnement de leur corps devraient avoir dans leur bibliothèque...
Bravo à l’Auteur...
Ce nouvel ouvrage de Mr Brigaud va plus loin que les précédents dont plusieurs parties y sont reprises et approfondies. Davantage que de la théorie, j'ai trouvé à l'intérieur de nombreux exercices. Des exercices d'évaluation tout d'abord (on ne peut améliorer que ce que l'on mesure), mais aussi des exercices et éducatifs pour restaurer petit à petit le fonctionnement optimal de notre corps et de nos articulations. Ce livre est une véritable bible pour quiconque, amateur ou professionnel, qui désire comprendre, prévenir et travailler sa posture. À des fins de prévention ou de correction. Pas de recettes miraculeuses néanmoins, une fois l'origine du "mal" identifiée, il faudra travailler encore et encore. Mais nul doute que les bénéfices de ce travail se feront ressentir durant des années. Un must have pour les sportifs en quête d'efficience, les éducateurs sportifs, les thérapeutes et toute personne qui souhaite être Active et ne pas s'en remettre à la fatalité dans le processus inéluctable de vieillissement qui limitera tôt ou tard notre amplitude gestuelle.
Ouvrage associé :
Sowhat
Comme l’indique le titre, l’auteur Frédéric Brigaud nous explique les raisons pour lesquelles il faut améliorer, entretenir et tonifier notre posture. Le but est de réapproprier notre corps et d’être en meilleure santé physique. L’auteur commence l’ouvrage par la définition du terme de posture et comment celle-ci est impactée par nos actions quotidiennes (dont les pratiques sportives font partie aussi). Il continue dans un 2ème chapitre, Frédéric Brigaud nous expose les principes de fonctionnement de notre corps sous forme d’interconnexion avec notamment les notions d’ancrages et de chaînes musculaires. Dans un 3ème chapitre, l’auteur nous précise comment agir sur le geste et la posture à travers une méthode simple lié au mouvement des bras. Le 4ème chapitre est consacré à l’aspect pratique pour améliorer sa posture avec des exercices à exécuter avec une balle lesté (ou une bouteille d’eau de poids variable). Les exercices peuvent être effectué en statique et évoluent en dynamique (stepper, marche sur place, course…). Le chapitre suivant est lié au précédent dans le sens où il se focalise sur les différentes séquences possibles avec les modalités d’exécution des exercices : échauffement, série, vitesse, fréquence et niveau de pratique. L’ouvrage termine par une exploration de quelques disciplines sportives pour mieux comprendre l’importance de l’interconnexion des différentes parties du corps pour être efficace dans sa pratique sportive. - See more at: http://www.sowhat-magazine.fr/ameliorer-sa-posture-du-quotidien-a-la-pratique-sportive-frederic-brigaud/?doing_wp_cron=1478378883.3730909824371337890625#tabgarb=tab1
Ouvrage associé :
Running N°34
Cet ouvrage pédagogique de Frédéric Brigaud, ostéopathe DO, et consultant en biomécanique humaine, répond à toutes ces interrogations et donne toutes les pistes pour tester, acquérir et développer cette nouvelle gestuelle, pour plus d’efficacité et de confort dans la course et la pratique sportive. Pédagogique et illustré d’exercices pratiques, un partenaire indispensable pour aborder cette nouvelle gestuelle.
Ouvrage associé :
SoWhat ?
Saviez-vous qu’il y avait plusieurs manières de courir?
Je vous propose un livre titré « la foulée avec prise d’appui avant-pied » pour les fans de la course à pied ou alors pour celles et ceux qui veulent changer leur technique de course ou tout simplement pour celles et ceux qui veulent se mettre à courir avec une technique moins contraignante pour leurs articulations.
C’est un guide comme le nom de l’ouvrage l’indique sur « la foulée avec prise d’appui avant-pied » que l’auteur Frédéric Brigaud, ostéopathe DO, nous fait découvrir. Ce livre est un outil permettant aux runneuses et runners pratiquant déjà cette technique de l’améliorer et aux coureuses et coureurs dit(e)s talon de l’adopter, mais aussi de se rendre compte de l’utilité de cette technique dans les autres pratiques sportives. On découvre tous les intérêts biomécaniques de la prise d’appui avant-pied avec notamment la réduction des ondes de choc dans tout le corps, mais pas que… !
Un chapitre est consacré à la compréhension de ce type de foulée dans lequel, l’auteur nous avertit que la technique demande une période de transition qui peut durer jusqu’à trois ans.
Un autre chapitre, quant à lui, est orienté sur l’apprentissage de la technique en alliant la course en intérieur et en extérieure.
Dans un chapitre suivant, l’auteur propose un plan d’entraînement à la fois pour les débutants et pour les coureurs talon.
Un chapitre titré « Subtilités » met en avant tous les paramètres à prendre en compte pour progresser dans l’application de cette technique avec des conseils précis de posture, etc.
Des témoignages ainsi que des questions courantes que se posent des pratiquants sont présentes en dernière partie.
« La course à pied avant-pied en descente est un mouvement technique qu’il est utile de comprendre et de travailler jusqu’à ce qu’il s’automatise. Aussi surprenant que cela puisse paraître, c’est en pratiquant la marche sur un terrain plat avec une prise d’appui avant-pied que cet apprentissage sera facilité. Reste à savoir comment ! » (propos de Frédéric Brigaud)
2 compléments d’info récents vous sont donnés par l’auteur
Article à lire ici !
Bien-être santé
Travaillez votre foulée !
Joggeur du dimanche ou mordu de l'asphalte, votre façon de courir peut s'améliorer. Le but : autant de plaisir, et plus de respect de votre corps!
Selon la Fédération française d'athlétisme, 20% des Français pratiquent le running. Savent-ils pourquoi ils courent ? À 58%, oui : ils veulent préserver leur santé et améliorer leur condition physique. Car ce sport est l'un des plus bénéfiques pour l'organisme. Entre autres bienfaits, il améliore les capacités cardiorespiratoires. Il affûte les membres inférieurs, galbe les fessiers, redessine les abdos ... En un mot, il resculpte notre silhouette. Et vingt minutes d'effort modéré accroissent la sécrétion d'endorphines, dites hormones du bonheur. Mais ces 9,5 millions de personnes savent-elles courir ?
UN PAS, UNE ONDE DE CHOC
Car «si l'Homme est adapté à la course à pied, courir est un geste technique qui nécessite d'être appris», rappelle Frédéric Brigaud, ostéopathe et consultant en biomécanique humaine et sportive. «En course à pied, on peut produire mille et une gestuelles, qui dépendent de l'enfance, des entraînements, des différentes disciplines sportives, des éventuels traumatismes ou pathologies ... Ce qui nous détermine, c'est notre architecture et ce que nous sommes capables de faire avec celle-ci. En raison même de notre possibilité de produire mille et une stratégies pour agir, rien ne nous détermine à courir correctement spontanément». À chaque foulée, on peut prendre appui sur le sol avec le talon, l'avant -pied ou, plus rarement, le pied à plat. L'impact sur l'organisme en dépend. «Courir étant une chute à chaque pas, mieux vaut l'amonir. La prise avant -pied va le permettre de manière efficace.»
Une preuve? Pieds nus, effectuez sur place quelques bonds (qui, spontanément, se réalisent sur l'avant-pied) en vous réceptionnant sur les talons; l'impact sera brutal. Ou allez courir pieds nus sur le goudron. Après 100 mètres, vous attaquerez le sol différemment ! Si vous réalisez ces tests en gardant la prise d'appui talon mais muni de chaussures, vous sentirez moins l'impact Cependant, «même si Je pied semble protégé, il y a toujours une onde de choc qui se pro-page dans l'ensemble de l'organisme».
QUEL APPUI ADOPTER?
«En fonction de la prise employée, vous n'utilisez pas le corps de la même façon. Avec une prise avant-pied, vous êtes déjà en posture antérieure, les talons sont légèrement décollés. Vous êtes plus réactif. À chaque foulée, vous amortissez la chute en contractant le mollet, sollicitant davantage la cheville. En contrôlant la descente du talon jusqu'à ce qu'il effleure le sol, la décélération comme les contraintes que l'on applique au corps sont plus faibles. Cependant, avec une prise d'appui talon, si la force de réaction au sol équivaut à 2,2 fois le poids de votre corps, l'avant-pied ne supporte que 1,8 fois ce poids puisque le talon aura amorti une certaine quantité de cette force. Si vous êtes sur l'avant-pied, c'est 100% de la réaction au sol qui est supportée: 2,2 fois le poids du corps. Les contraintes sont supérieures. Prenez aussi conscience que, en passant d'une technique à l'autre, il faut laisser le temps à l'organisme de s'adapter. Sinon, vous aurez mal.»
LE MIROIR DES POTENTIELS
C'est chez soi et pieds nus qu'on améliore sa gestuelle. «Face à un miroir, vous pourrez vous concentrer sur la qualité de la prise d'appui, la descente du talon, et donc travailler l'amortissement. Vous conrrôlerez la hauteur des épaules ou le balancement des bras, et que la prise d'appui est semblable à droite et à gauche, ou que vous descendez te talon correctement. Quand vous aurez développé sensations et perceptions, vous saurez que mettre en œuvre une fois dehors.» Et donnez à vorre corps le temps de se renforcer. «Si vous couriez d'habitude à 12 kmfh, passez à 5. Et, pendant 15 à 20 minutes, alternez une minute de course avant-pied et une minute de marche.» •
Ouvrage associé :
Joggeur magazine
Extrait d'un entretien avec Fred Brigaud dans Joggeur Magazine n°15 (Oct/Nov 2015)
‘’Pronation supination… Et après ?’’ Entretien F. Brigaud
Qu’en est-il des semelles, ou des chaussures pour pronateurs, supinateurs ou coureurs universels ?
« Le pied n’est pas un bloc rigide comme on pourrait le croire. En appui avant-pied, le talon légèrement décollé, l’arche interne se creuse ou s’aplatit instantanément en fonction des dévers du terrain ou de l’orientation et de l’inclinaison de la jambe. Ce n’est pas une vue de l’esprit mais une réalité (voir aussi la vidéo http://bit.ly/1PlTlfz). La forme du pied évolue grâce au mécanisme de torsion qui unit l’avant-pied à l’arrière-pied. Ainsi, il s’allonge ou se raccourcit (d’une à deux pointures), se creuse ou s’aplatit (passant d’un pied creux à un pied plat)… De plus, en appui avant-pied, ce mécanisme de torsion déporte latéralement le talon par rapport à l’avant-pied ! Nous ne parlons pas de quelques millimètres mais de plusieurs centimètres ! Regardez la vidéo (http://bit.ly/1H3jpmA ), dans ce cas le talon se déplace dans un espace de 7 cm ! Vous comprendrez alors que la chaussure classique altère la biomécanique du pied alors que celui-ci doit pouvoir changer de forme instantanément en fonction du sol et de l’orientation ou de l’inclinaison de la jambe pour assurer un contact optimal et limiter les contraintes. Pour les semelles, montez sur un podoscope et faites évoluer l’empreinte de votre pied comme sur la vidéo puis demandez à quelle semelle cela correspond ? Par ailleurs, quid du soit disant “maintien de l’arche interne’’, puisque la forme de celle-ci évolue instantanément et n’est qu’une conséquence.» […]
Pronation ou la supination, de quoi s’agit-il ? […]
Le problème se pose-t-il dans les mêmes termes en statique, en marchant ou en courant ? Et peut-on les corriger ? […]
Pour lire la suite, vous pouvez vous procurer le numéro en suivant le lien ci-dessous :
Santé sport magazine
L’importance de la part technique dans la course à pied
Se mettre à courir est chose aisée, mais courir efficacement est nettement plus complexe et plus subtile qu’il n’y parait. A courir après le temps, l’attention focalisée sur le chronomètre, on en oublie que le résultat est la conséquence de la gestuelle mise en œuvre et qu’il ne suffit pas de mettre un pied devant l’autre pour être efficace. Illusionné probablement par le fait que le corps nous permet de courir presque n’importe comment. Pour s’en rendre compte, il suffit d’observer la multitude de foulées et de postures de course que peuvent adopter les coureurs lors d’un marathon. Pourtant, lors de tels évènements, nous sommes à même de différencier d’un simple coup d’œil le coureur efficace, survolant l’asphalte, du coureur lourd donnant l’impression de s’enfoncer dans le sol à chaque foulée. La qualité de la gestuelle et la capacité à la reproduire du début à la fin de l’épreuve font ici toute la différence.
Quels sont alors les critères d’une course efficace ? Si on parcourt les magazines de running et en forçant un peu le trait, mais pas tant que cela, cela se résumerait à développer le moteur. La grande majorité de ces magazines proposent pour cela des plans d’entrainement pour courir un marathon en 4h, en 3h30, ou en 2h50… Une fois que vous avez sélectionné un temps, il ne vous reste plus qu’à choisir le nombre de semaines que vous souhaitez y consacrer : 10, 12, 14 ou 16 semaines selon vos disponibilités, à raison de 3 à 5 séances par semaine. Des séances qui se composent de footing lent ou d’allure soutenue, de fractionné, de vitesse,… qui vous permettent d’augmenter la capacité de votre ‘’moteur’’, votre VMA, votre endurance, votre vitesse… afin de courir plus vite et plus longtemps. A cela s’ajoute les conseils diététiques pour nourrir ce moteur, mais à aucun moment ne sont évoqués les aspects techniques de la course à pied. Au regard de cela nous pourrions alors nous demander s’il est utile de travailler le geste ? Le programme One More Step de Scholl a justement souhaité mettre l’accent sur l’aspect technique de la course à pied dans un souci de sport/santé
Lors d’un marathon le coureur réalise entre 26 000 et 40 000 foulées selon l’allure et la fréquence d’appui. A chaque foulée le pied est soumis à la force de réaction au sol qui représente en moyenne 2,5 fois le poids du corps pour une allure proche de 10km/h. Quelque soit la technique de prise d’appui employée, nous devons amortir cette force de réaction au sol, sans quoi elle se transforme rapidement en un impact traumatisant. La qualité de la gestuelle, son aspect technique sont alors essentiels pour gérer efficacement cette contrainte. Les différents exercices qui suivent vous donneront les moyens d’en percevoir certaines subtilités. Courir s’apprend et nécessite donc un apprentissage!
La technique de prise d’appui
Debout, de préférence pieds nus, bondissez sur place en vous réceptionnant par les talons puis par l’avant-pied et jaugez de la qualité de l’amortissement c’est-à-dire de votre capacité à gérer selon la technique de prise d’appui, talon ou avant-pied, la force de réaction au sol. Dans le premier cas cela se traduit par un impact douloureux, dans le second cas, l’amortissement est plus efficace vous permettant de prendre appui en douceur. Retenez qu’à hauteur de bond équivalent la force de réaction au sol est identique. Cependant, selon la technique de prise d’appui que vous employez, la force de réaction au sol peut devenir rapidement traumatisante pour le corps ne pouvant être gérée efficacement. Suite à ce premier test nous pouvons conclure que l’efficacité et la capacité de gestion de la force de réaction au sol sont directement liées à la technique de prise d’appui employée. S’il existe une telle différence entre ces deux techniques de prise d’appui c’est tout simplement parce que la seconde met en jeu l’articulation de la cheville et le mollet, tandis que la première les occulte. Rappelons que le mollet est un muscle puissant, volumineux et élastique.
La cadence de la foulée
Continuer à bondir sur place en employant uniquement une prise d’appui avant-pied. Augmentez progressivement la fréquence de vos bonds (cadence) en passant de 100 ppm (pas par minute) à 180 ppm avant de revenir à une fréquence de 100 ppm. Pour gérer la fréquence de bondissement utilisez un métronome http://www.metronomeonline.com/ . Calez-le sur une fréquence de 100 puis de 180 pour prendre le rythme et savoir vers quoi il vous faut tendre lors de cet exercice. Effectuez le test durant 1 à 2 minutes et relevez l’effort qu’il vous est nécessaire de produire selon la fréquence à laquelle vous bondissez. Vous devriez remarquer que l’effort à produire diminue avec l’augmentation de la fréquence d’appui car on se sert davantage de l’élasticité du système musculo-squelettique pour entretenir le mouvement. A l’inverse, à faible fréquence, il est nécessaire de relancer le mouvement après chaque prise d’appui augmentant le coût énergétique, un peu comme si vous couriez dans du sable. Le nombre de pas par minute est un aspect technique très souvent ignoré.
Des deux techniques de prise d’appui, la prise d’appui avant-pied permet de mettre en œuvre une meilleure gestion de la force de réaction au sol qui, associée à un ajustement de la fréquence d’appui, diminue la dépense énergétique en augmentant le rendement. Précisons que le fait de courir avant-pied ne signifie pas courir sur la pointe des pieds. La prise d’appui s’effectue au niveau de ce que l’on appelle l’arche antérieure qui se situe à la base des orteils (fig.1).
Le déroulement du pied
Poursuivons l’exploration de la prise d’appui avant-pied. Dans un premier temps, bondissez sur place en maintenant les talons haut puis, dans un second temps, laissez-les descendre jusqu’à ce qu’ils viennent effleurer le sol. Dans le premier cas, les tensions qui s’exercent dans les mollets sont élevées alors qu’elles diminuent fortement dès que vous laissez descendre les talons. La gestion de la descente du talon lors d’une prise d’appui avant-pied est un aspect technique parmi d’autres qui s’apprend et permet de solliciter différemment le système musculo-squelettique. La gestion de la tension au sein du système tendineux est fonction du déroulé du pied.
Technique de course
Maintenant que vous avez perçu ces différents éléments, poursuivez le test, toujours pieds nus, en courant très lentement à 3km/h. Attaquez dans un premier temps par le talon puis, dans un second temps, par l’avant-pied avec une cadence oscillant entre 160 et 180 ppm. Comme précédemment, déterminez laquelle des deux techniques assure un maximum d’amortissement, de dynamisme et un moindre effort pour un même rendu. Alternez plusieurs fois l’une et l’autre technique de prise d’appui et faites-vous une opinion.
Lors du prochain marathon auquel vous assisterez, filmez à l’aide de vos Smartphones en mode slow motion des coureurs professionnels et des coureurs amateurs puis comparez leur gestuelle. Par ailleurs, la course à pied étant un geste technique répétitif par excellence, le coureur qui veut performer se doit de reproduire une gestuelle efficace du début à la fin de l’épreuve car si elle se dégrade, la dépense énergétique augmente.
Au-delà du cardio et du chronomètre
Combien de coureurs passent du temps à travailler réellement leur technique, leur gestuelle, leur posture de course ? Nous n’avons évoqué ici que quelques aspects de la prise d’appui et nous pourrions prolonger cette réflexion en parlant du balancement des bras, du pivotement ou non du buste, de l’inclinaison du corps,… Autant d’éléments qui influencent directement l’efficacité du geste, autant d’éléments techniques qui ne sont pas pris en compte et requièrent un apprentissage. Cela n’enlève rien au charme de la course, bien au contraire ; si l’on prend conscience de ces éléments en plus de l’efficacité, c'est-à-dire d’une amélioration du rendement, la course devient un jeu où l’on agit et interagit davantage avec son corps pour plus de plaisir.
Ouvrage associé :
Lepape-Info.com
A lire : La course à pied – Posture, Biomécanique, Performance
Par Clément Excoffier le 23 septembre 2015
Consultant en biomécanique humaine et ostéopathe, Frédéric Brigaud aborde dans cet ouvrage l'importance de la posture en course à pied.
Bien que sorti il y a déjà quelques années (2013) nous n’avions pas encore eu l’occasion de nous pencher sur l’ouvrage de Frédéric Brigaud « La course à pied – Posture, Biomécanique, Performance ».
Un oubli que nous rectifions aujourd’hui et avec une grande satisfaction tant ce livre regorge de conseils et d’analyses pour courir avec une posture correcte. Si vous vous lancez dans la course à pied ou que vous soyez déjà un pratiquant régulier sans jamais avoir vraiment pris le temps « d’apprendre » à courir, vous tenez là une petite bible qui vous accompagnera avant et après chaque sortie.
Tout commence par une présentation de l’organisation des jambes, illustrée par de nombreux schémas anatomiques que l’on retrouve tout au long du livre. Un préambule très détaillé mais nécessaire afin de bien cerner les enjeux du travail postural qui va suivre.
Retour ensuite sur les intérêts et avantages de la foulée avant pied, que vous pourrez détaillez si vous le souhaitez dans un de ces autres ouvrages, le Guide de la foulée avant pied.
L’auteur aborde ensuite la place du haut du corps dans la pratique de la course à pied avant de détailler des méthodes de travail et d’entrainement pour prévenir les risques d’entorses du genou et de la cheville.
« La course à pied – Posture, Biomécanique, Performance » est donc un ouvrage extrêmement complet et détaillé puisqu’il propose également tout une batterie de tests et d’exercices dans le but d’améliorer sa posture et donc ses performances.
Parfois un peu aride à lire car très factuel et scientifique, ce livre s’adresse néanmoins à tous les coureurs qui souhaitent courir « mieux » mais également aux kinésithérapeutes, médecins, osthéopathes ou podologues qui travaillent aux cotés de coureurs.
Ouvrage associé :
Ovale - Le meilleur du rugby
Les secrets de la précision des buteurs
Le Mondial propose ce qui se fait de mieux sur la planète buteurs, avec des styles différents et des efficacités diverses. Nous profitons de l’occasion pour décrypter une phase de jeu qui intrigue toujours autant. Car si puissance, précision et régularité sont les qualités essentielles du buteur, elles n’assurent pas de reproduire, tel un métronome, un geste efficace, quelles que soient les conditions ou la distance. Le buteur doit posséder un corps et des automatismes solides, infaillibles, qui ne lui feront pas défauts. La moindre erreur peut être fatale, modifiant la trajectoire recherchée. Sur quoi repose cette précision ? Étude au coeur de ceux qui prennent leur pied…
L’ancrage de l’appui
Au terme de sa course d’élan, le joueur prend un appui décisif autour duquel il construit sa frappe. La jambe d’appui lui sert alors de tuteur, de guide et doit impérativement être stable. Si le pied glisse ou si la jambe s’effondre ou oscille sous la contrainte, ne serait-ce que légèrement, des instabilités temporaires se répercutent instantanément à l’ensemble du corps et nuisent à l’efficience du geste. Il n’y a donc rien de surprenant à ce que le joueur cherche à développer un ancrage efficace dans le sol, d’où l’importance de poser correctement le pied. L'instant qui précède l'appui, le pied encore en l’air, la jambe, vue de face, est fortement inclinée, tout comme la semelle de la chaussure qui ne se présente pas parallèle au sol Que doit-il se passer lors de la prise d’appui pour éviter toute glissade intempestive ou toute instabilité de la jambe ? La semelle doit-elle se mettre à plat pour que l’ensemble des crampons pénètre dans le sol et offre une surface d’appui maximale ? Le pied doit-il rester incliné avec un appui plus prononcé sur sa partie externe ? Le joueur, lui, arrive à pleine vitesse…
La suite dans le Magazine Ovale.
Instinct Football
POURQUOI RONALDO EST- IL AUSSI RAPIDE… TECHNIQUEMENT?
Par Frédéric Brigaud
Sept - 2015 | Magazine Instinct football
Conscient des grosses échéances qui l’attendent (Championnat, Ligue des Champions, Euro), Cristiano Ronaldo a effectué un vrai travail spécifique lors de l’intersaison pour être plus rapide que jamais. Si le Portugais jouit d’un physique exceptionnel et d’une pointe de vitesse hors du commun, l’analyse biomécanique de sa gestuelle démontre surtout qu’il est un joueur unique. Décryptage.
Le corps et les mouvements ne font qu’un
Cristiano Ronaldo est un joueur talentueux, d’une efficacité redoutable, qui surpasse en rapidité et en précision ses adversaires avec une étonnante facilité. Il change de trajectoire, accélère, dribble et marque, sans perdre en fluidité. Il n’y a pas de heurt, sa gestuelle est coulée, à l’inverse de certains joueurs que l’on sent passer en force, à la limite de leurs possibilités. L’aisance déployée par le Portugais nous donne l’impression que le geste technique fait partie intégrante de lui, laissant un sentiment de symbiose. Chaque partie de son corps (bras, buste, bassin…) participe pleinement à l’action qu’il mène. En portant un regard non plus seulement sur le ballon et ses pieds, mais sur l’ensemble de son corps lors des dribbles et surtout, en occultant tout ce que l’on entend au sujet du geste technique, on s’aperçoit que l’attaquant du Real Madrid reproduit toujours à l’identique certains enchaînements avec les bras et le buste. Des enchaînements qui accompagnent le mouvement des jambes lors des dribbles. Reste à les voir et bien évidemment, les comprendre, pour commencer à les reproduire et s’assurer de leur utilité.
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Ouvrage associé :
Joggeur magazine
Foulée
Et pieds plats
Lors du dernier salon du running à Paris, on m'a dit que les chaussures minimalistes seraient benéfiques pour les personnes qui souffrent de pieds plats. Dans quelle mesure peut-on faire confiance à ce type d'information ? Aline (75)
Olivier Pernot : effectivement, on peut corriger les pieds plats pronateurs avec une prise d'appui avant-pied et un travail technique. D'où l'intérêt des chaussures minimalistes mais sous certaines conditions. Car passer à une prise d'appui avant-pied nécessite une période de transition. La plus importante consiste à courir très peu les premières fois (quelques centaines de mètres ou quelques minutes) avec ce type de chaussures. Puis ensuite, il convient d'augmenter les distances progressivement, le corps n'étant plus habitué à ce type de foulée (il l'était quand nous étions gamins et que nous courrions pieds nus !). À la longue, cette pratique avec un minimum de conscience et de maîtrise du geste permet également d'améliorer la proprioception ou niveau de nos petons et la foulée ! Dans mon cas, et après deux années d'utilisation, mon podologue a décidé de ne plus me fabriquer de semelles pour courir, seulement pour marcher. Le livre de Fred Brigaud, Guide de la foulée avec prise d'appui avant-pied devrait vous intéresser.
Ouvrage associé :
Ultramag.fr
Nous sommes tous des mutants
Technique - Course à pied | La chaussure inhibe le pied
Nous ne voyons que ce que nous avons appris à regarder et nous occultons le reste. Par exemple, dans nos pieds réside un système quasi inconnu de tous, mais qui permet naturellement de neutraliser toutes les irrégularités du terrain. Une véritable interface sol/jambe malheureusement mise à mal par le port de chaussures.
Un rythme intense, un terrain varié, une course haletante. Un enchaînement de montées et de descentes sur des terrains plus ou moins en dévers. Comme surgies de nulle part, des roches barrent le chemin, nous forçant à changer rapidement de direction, à pivoter sur nos appuis, à faire des pas de côté. Le temps presse, un fauve affamé est à nos trousses. Les foulées se succèdent, l’adhérence doit être optimale, le pied doit épouser au mieux la surface sur laquelle il se pose, pas le temps de déraper.
Into the wild
Ce n’est pas la première fois qu’une telle chasse survient depuis que la nature a repris le dessus, il y a 100 000 ans, en 2082 très précisément. Les routes lisses ont disparu depuis longtemps, remplacées par des sentiers irréguliers, la course redevenant le mode de déplacement essentiel de tous les humains, parcourant 20 à 50 kilomètres par jour. Depuis 100 000 ans, seuls ceux qui ont acquis certaines capacités au gré des mutations, leur assurant une marge de manœuvre plus importante et des appuis efficaces, ont été en mesure de survivre et ainsi de perpétuer l’espèce co-évoluant avec le monde environnant.
Pas de chaussures sur ces sentiers, il n’y a plus personne pour les fabriquer. C’est pieds nus qu’ils les parcourent. Ils ont acquis par mutation une biomécanique particulière permettant à leurs pieds d’épouser la forme de la surface sur laquelle ils se posent. Qu’elle soit convexe ou concave, le pied s’adapte, assurant ainsi une adhérence maximale. Cette adaptation est instantanée, un ajustement au millimètre près, allant jusqu’à faire évoluer la forme du pied dans les différents plans.
Cela ne s’arrête pas là : en appui avant-pied, le talon légèrement décollé, ce mutant est en mesure d’orienter l’ensemble de sa jambe vers la droite ou la gauche sans que son avant-pied ne pivote ! Et ce, sur plus de 35°. Il possède au sein de son pied une articulation, plus précisément un complexe articulaire, qui lui permet de mobiliser la jambe et l’arrière-pied incluant le talon, indépendamment de son avant-pied. Cet ensemble pivote ainsi en quelque sorte autour de l’avant-pied comme s’il possédait une charnière à ce niveau.
Un pied à la forme changeante
Ce mutant a cette particularité incroyable en appui avant-pied de pouvoir déplacer latéralement le talon indépendamment de l’avant-pied de plus de dix centimètres ! De quoi affoler un podoscope1 si l’on cherchait à lui fabriquer des semelles ou des chaussures, son pied changeant ainsi sans cesse de forme au gré des appuis ou de l’orientation de sa jambe, l’arche interne se creusant ou s’aplatissant instantanément.
Ce mouvement entre l’avant-pied et l’arrière-pied lui donne une marge de manœuvre conséquente. Chez ce mutant, le pied n’a donc pas une forme fixe que nous pourrions dénommer universelle, non ! Il a un pied fonctionnel qui se déforme et qui lui donne les moyens de développer une qualité d’appui hors du commun. Sans celle-ci son espèce n’aurait probablement pas survécu face à la pression du milieu.
Neutraliser c’est préserver !
Il se régale de cette liberté de mouvement en reproduisant avec amusement ce que nous pourrions considérer comme un test : toujours pieds nus, en légère fente avant pied droit devant, dans un premier temps le talon au sol puis le talon légèrement décollé, il amène alternativement son genou vers l’intérieur et l’extérieur afin de percevoir le gain d’amplitude qu’il obtient dès qu’il décolle légèrement les talons du sol, sans que son avant-pied ne pivote pour autant. Talon décollé, le mouvement de rotation de la jambe est plus ample, plus fluide et n’entraîne pas de contraintes au sein du genou, alors que talon au sol l’amplitude de mouvement diminue et s’accompagne de contraintes qui apparaissent rapidement au niveau du genou.
S’il comparait les deux mécanismes mis en jeu d’un point de vue biomécanique, il se rendrait compte que talon au sol le mouvement s’accompagne d’une rotation/torsion au sein du genou dès les premiers degrés, ce qui n’est pas le cas lorsqu’il décolle légèrement les talons puisqu’il enclenche un complexe articulaire qui assure l’indépendance entre l’avant-pied et l’arrière-pied. Un complexe articulaire qui prend en charge la rotation de la jambe, d’où cette sensation de fluidité, d’amplitude, d’aisance, de liberté… et qui, élément non négligeable, préserve le genou ! Son avant-pied devient une interface neutralisatrice qui assure la jonction entre le sol et le reste de la jambe (arrière-pied inclus).
La chaussure un nuisible !?
Imaginez alors un instant ce mutant aux caractéristiques biomécaniques si spécifiques découvrant par hasard au fond d’une caverne une paire de chaussures de running des années 2000 miraculeusement bien conservées. Comprenant rapidement leur utilité, il les chausse et commence à courir avec. Il a immédiatement une sensation de confort, de douceur, mais ne perçoit plus le contact avec le sol. La qualité de sa prise d’appui est altérée, il devient bruyant…
Par ailleurs, lorsque le terrain est en dévers c’est l’ensemble du pied qui bascule, l’avant-pied ne pouvant plus jouer son rôle d’interface, les deux parties (avant-pied/arrière-pied) ne pouvant plus se dissocier, ce qui a pour conséquence d’altérer insidieusement son équilibre. De plus, en appui avant-pied, son talon n’est plus en mesure de se déplacer latéralement indépendamment de l’avant-pied bloqué dans la chaussure, la forme de son pied ne peut donc plus évoluer, son grip diminue considérablement.
Ces chaussures ne sont pas adaptées à sa biomécanique, elles l’altèrent, l’estropient ! Il peut les porter, cependant ce ne sera pas sans compensations. Les ajustements du pied lors de l’appui ne se produisant plus, ils devront être pris en charge par d’autres articulations ; le reste de son corps compensera donc l’altération de la biomécanique de ses pieds consécutive au port de ce type de chaussure.
La fin d’une espèce et le règne des mutants
À ce moment-là, le fauve jaillit des taillis, le mutant glisse, les chaussures ayant rendu instables ses appuis, et il chute lourdement au sol. Le cœur palpitant, il se réveille dans sa chambre d’hôtel, par terre au pied de son lit, il est 4 h du matin, nous sommes en 2014. Il se demande alors, « et si j’étais un mutant ? »
Et si nous étions des mutants ! Vous avez déjà la réponse puisque vous avez probablement réalisé le précédent test en fente avant. Vous avez alors effectivement constaté que vous aviez davantage d’amplitude et de fluidité lorsque le talon est décollé et que le talon peut réellement se déplacer latéralement et s’incliner par rapport à votre avant-pied, sans que celui-ci ne pivote !
Si vous ne l’avez pas remarqué, recommencez le test et observez le déplacement de votre talon par rapport à votre avant-pied, la dissociation qui s’opère entre ces deux parties. Allez même jusqu’à placer une règle par terre et mesurez l’amplitude du mouvement.
Vous possédez donc ce complexe articulaire de torsion, et plus précisément cet interligne articulaire de torsion2 qui sépare en deux parties votre pied, conférant à l’avant-pied la fonction d’interface. Votre avant-pied est un élément de jonction entre le sol et le reste de la jambe ; l’avant-pied est une interface neutralisatrice.
Quid des chaussures actuelles ? À vous de vous faire une opinion, et ce très simplement. Reproduisez le test pieds nus afin de dissocier en appui l’arrière-pied de l’avant-pied (ayant pour conséquence de déplacer latéralement votre talon), puis une fois que vous ressentez suffisamment ce mouvement chaussez les différentes chaussures que vous possédez. Rien de tel pour percevoir si elles limitent ou non la biomécanique du pied. Qu’en est-il alors de vos chaussures de ville ? De vos chaussures de running ? Permettent-elles autant d’aisance ?
Si vous avez un ami podologue, allez lui emprunter un podoscope. Montez dessus et amusez-vous à déplacer latéralement votre talon indépendamment de votre avant-pied. Observez l’évolution de la forme de votre pied se creusant ou s’aplatissant. Et vous découvrirez que le pied n’est pas un bloc, loin de là.
Pas encore de chaussure à son pied
Encore un peu d’énergie ? Alors posez vos pieds nus, les talons légèrement décollés, sur une surface convexe, un rocher arrondi par exemple, et appréciez la façon dont votre avant-pied, ce que l’on nomme l’arche antérieure mais qui n’en est pas une, épouse la surface. Appliquez de légères contraintes vers l’avant, vers l’arrière puis latéralement et percevez l’accroche, le grip que possède votre pied, mais également la sensation que vous avez du sol.
Maintenant, sur cette même surface, mettez vos chaussures et appliquez les mêmes contraintes, comparez le grip, la stabilité, la perception… À vous d’expérimenter et de percevoir les différences.
Nous arrivons à un stade où l’homme interconnecté est en mesure de faire évoluer rapidement les produits qu’il achète, de briser les dogmes, de tester, d’expérimenter, de partager, de comprendre… Alors partagez cette expérience ! Ce qui peut paraître subtil aujourd’hui sera commun demain. La majorité des chaussures actuelles semble reposer sur notre capacité à compenser. À partir de maintenant, face à une nouvelle paire de chaussures, demandons-nous si elle est idéale.
C’est l’été alors profitez-en : marchez pieds nus sur les rochers (attention aux moules !) et appréciez le miracle de votre anatomie de mutant…
1 Podoscope : appareil permettant d’examiner les points d’appui du pied
2 cf La course à pied – Posture, Biomécanique, Performance - Frédéric Brigaud, Éditions Désiris, mai 2013
Que nous apprend cet article ?
• Notre pied n’est pas un bloc, sa forme évolue sans cesse
• L’arche interne se creuse et s’aplatit instantanément grâce à un mécanisme de torsion
• En appui avant-pied le talon se déplace latéralement par rapport à l’avant-pied
• Les chaussures actuelles sont mal conçues et ne respectent pas le fonctionnement du pied
• L’avant-pied est une interface neutralisatrice
• La chaussure idéale ne doit pas altérer cette biomécanique
• La forme du pied doit pouvoir évoluer sans cesse
L’auteur
Frédéric Brigaud, consultant en biomécanique
Frédéric Brigaud est consultant en biomécanique et ostéopathe auprès de sportifs de haut niveau depuis 1994. Il est le concepteur et développeur des principes biomécaniques posturo-dynamiques EAD (Empilement Articulaire Dynamique) enseignés en kinésithérapie du sport et auprès des BE Sport (ski alpin, tennis, golf, surf…). Il a notamment mis en évidence la fonction d’interface neutralisatrice de l’avant-pied et est l’auteur de La course à pied – Posture, biomécanique performance. www.eadconcept.com
Lepape-Info.com
À lire : Corriger le pied sans semelle
Un pied supinateur ou pronateur n'est que le résultat d'un défaut de posture. Un "défaut" que Frédéric Brigaud vous propose de corriger afin de mieux courir mais également de diminuer les risques de blessures.
Comme dans ses autres ouvrages (voir « guide de la foulée avec prise d’appui avant pied »), Frédéric Brigaud entame « Corriger le pied sans semelle » par une introduction afin de présenter ce pied que l’on croit si bien connaitre et les mécanismes qui l’animent au quotidien. On y redécouvre ce pied, sollicité au quotidien, parfois de la mauvaise manière.
L’auteur détaille les caractéristiques d’un pied dit supinateur ou pronateur, à grand renfort de schémas anatomiques, bien utiles pour illustrer ces propos parfois un peu trop « scientifiques ».
Ostéopathe diplômé d’Etat et consultant en biomécanique humaine, Frédéric Brigaud présente ensuite sa méthode afin de corriger les défauts de posture, pas à pas et toujours illustrée par des schémas, permettant au mieux de réaliser ces exercices.
Vous trouverez ensuite des pistes pour stabiliser votre cheville,liaison indispensable entre la jambe et le pied, afin d’éviter au maximum les entorses, fréquentes dans cette région.
Une fois tous ces éléments assimilés, il sera temps de passer à l’application en courant ou en marchant, avec un dernier chapitre sur la prise d’appui.
Signature de Frédéric Brigaud, vous trouverez également au fil des pages de nombreux QR codes (codes barres) qui vous permettront, en les scannant avec votre téléphone, d’accéder à des vidéos de démonstration des postures et exercices, afin de les visualiser encore mieux.
Un ouvrage très complet (144 pages ) qui s’adresse aussi bien aux coureurs qu’aux lecteurs désireux de mieux comprendre le fonctionnement de leur pied et les enjeux d’une bonne posture de celui ci.
Runner's n°53
DEUX NOUVEAUX OUVRAGES MULTIMÉDIAS POUR COMPRENDRE ET AGIR
Corriger le pied :
La méthode multimédia qui développe grâce à des exercices vidéo une nouvelle conception du fonctionnement du pied, et qui permet de dépasser l'idée habituelle et erronée selon laquelle la correction d'un pied pronateur ou supinateur passe forcément par le port de semelles ou de chaussures correctrices. Un pied plat pronateur ou creux supinateur n'est jamais une fatalité: il n'est essentiellement que le résultat d'un «défaut de posture», que l'on peut donc corriger.
Guide de la foulée :
Vous courez avec une prise d'appui talon? Il est temps de tester la prise d'appui avant-pied.
La foulée avec prise d'appui avant-pied, qu'on appelle aussi minimaliste, médio-pied ou naturelle, ne se résume pas uniquement à prendre appui au niveau de l'avant-pied : la localisation de la prise d'appui, le déroulé du pas vers l'arrière, la qualité de l'amortissement la ' fréquence d'appui sont autant d'éléments qui nécessitent d'être compris et mai trisés.
Ouvrage associé :
Lepape-Info.com
À lire : Guide de la foulée avec prise d’appui avant-pied
Par Clément Excoffier
Intérêt, avantages, inconvénients, type de chaussures à utiliser, la foulée médio-pied n'aura plus de secret pour vous après avoir lu cet ouvrage.
"Une foule de qualités qui, conjugué à son petit prix, font de cet ouvrage un incontournable si vous souhaitez changer de foulée !"
La suite sur Lepape-info.com
Ouvrage associé :
UtraMag
Trail et minimalisme au Maroc dans le Haut Atlas
Récit – Trail | 25 km dans l’Oukaimeden au printemps
Au printemps, le massif dominant la station de ski d’Oukaimeden au Maroc se prête admirablement à la pratique du trail : c’est l’occasion pour Frédéric Brigaud de courir 25 km sur des sentiers techniques en mode minimaliste.
Pour aller plus loin : le Guide de la foulée avec prise d’appui avant-pied, Frédéric Brigaud
Pour lire le reste de l'article, rendez-vous sur le site d'UltraMag
Ouvrage associé :
Jogging international
INSTRUCTIF
Chantre de la prise d'appui avant-pied, Frédéric Brigaud nous propose un petit livre très didactique permettant de comprendre l'intérêt d'une telle technique et offrant un programme pour abandonner peu à peu l'appui talon.
Indispensable pour qui souhaite découvrir une autre façon de courir.
Ouvrage associé :
Running attitude
Foulée naturelle
La foulée avec prise d’appui avant-pied, qu’on appelle aussi minimaliste, médio-pied ou naturelle, ne se résume pas uniquement à prendre appui au niveau de l’avant-pied : la localisation de la prise d’appui, le déroulé du pas vers l’arrière, la qualité de l’amortissement, la fréquence d’appui sont autant d’éléments qui nécessitent d’être compris et maîtrisés. L'ostéopathe Frédéric Brigaud, donne les clés pour l'adopter.
Guide de la foulée avec prise d'appui avant-pied de Frédéric Brigaud, Éditions DésIris, 96 p, 7,50€ (www.adverbum.fr)
Ouvrage associé :
L'entraîneur du ski alpin
Entretien réalisé par Jean Daugignon
Frédéric BRIGAUD, dont nous avons apprécié l’intervention lors de colloques organisés par l’AFESA , vient de publier un nouvel ouvrage “Corriger le pied sans semelle”. Il nous a paru intéressant de lui demander pourquoi et comment cette correction pouvait être utilisée par les skieurs de compétition.
Jean DAUDIGNON : Dans votre ouvrage vous abordez une nouvelle conception du fonctionnement du pied, est-elle utilisable par le skieur de compétition ?
Frédéric BRIGAUD : Au premier abord, le pied étant maintenu dans la chaussure de ski, pour ne pas dire emprisonné, sans possibilité de mouvement, nous pourrions effectivement croire que cela ne concerne pas le skieur de compétition. Bien au contraire, comme je l’évoquais dans un précédent article au sein de votre magazine (Diminuer le risque d’entorse consécutif à la pratique du ski alpin, Avril 2012) la chaussure de ski est semblable à une orthèse rigidifiant/bloquant/limitant certains mouvements qui, il faut le reconnaitre, s’ils n’étaient pas bloqués, rendraient difficile pour ne pas dire impossible la pratique du ski de compétition. Je parle ici notamment des mouvements permettant d’orienter le pied vers l’intérieur ou l’extérieur par rapport à la jambe (mouvements d’inversion/éversion), grâce à l’articulation sous-talienne (articulation qui se situe en dessous de la cheville, méconnue et trop souvent amalgamée à la cheville), et le mouvement de torsion entre l’avant-pied et l’arrière-pied (interligne articulaire de torsion), deux mouvements impossible à effectuer au sein d’une chaussure de ski. Si une chaussure rigide est nécessaire actuellement pour pratiquer efficacement le ski alpin, elle présente donc des inconvénients. Evoquons brièvement pour commencer l’impact d’un pied pronateur. Rappelons que, debout, la jambe droite en l’air, il est possible d’orienter le pied vers l’intérieur ou l’extérieur grâce à trois articulations distinctes, l’articulation sous-talienne que nous venons de mentionner, le genou grâce au mouvement de rotation (rotation du tibia sous le fémur) et la hanche (rotation de hanche) (fig.1). Dès lors, l’orientation de votre pied par rapport à votre bassin, élément essentiel dans la pratique du ski alpin, dépend de ces trois articulations ! Il est donc utile de bien discerner/déterminer l’origine du mouvement, l’origine de l’orientation du pied et donc du ski par rapport au bassin. Avoir les pieds parallèles ne veut pas dire que les autres segments le sont pour autant. D’un point de vue technique et biomécanique, si l’on souhaite maintenir les pieds parallèles, plus les pieds sont éversés par rapport au tibia, c’est-à-dire plus ils sont ouverts (orientés vers l’extérieur dans un mouvement d’éversion, articulation sous-talienne), plus il faudra produire une rotation interne de hanche pour compenser l’éversion (l’ouverture des pieds). Les genoux se trouvent donc par conséquence orientés vers l’intérieur pour parvenir à garder les pieds parallèles, faites le test. Dès lors, dans ce cas, tout un pan de la gestuelle du skieur est limité augmentant notamment les risques de produire davantage de torsion au sein de l’articulation du genou.
Nous pourrions simplifier ainsi la réflexion, un skieur dont les pieds sont « pronateurs » (éversés), phénomène qui n’est rien d’autre qu’un défaut de posture, l’oblige d’une certaine façon à skier les genoux à l’intérieur. Il aura également du mal à garder les skis à plat ou encore aura tendance à skier sur la care (les conséquences techniques sont multiples et varient d’un skieur à l’autre en fonction de la stratégie mise en œuvre pour compenser ce défaut de posture)… Le degré d’inversion/éversion du pied a beaucoup plus d’impact qu’on l’imagine au premier abord sur la gestuelle que développe le skieur… Alors qu’à l’origine ce n’est qu’un défaut de posture qu’il est possible de corriger sans semelle, à l’image d’un enfant qui ne se tient pas droit et à qui l’on prodigue une gymnastique corrective. Ce n’est pas plus difficile que cela. Encore faut-il avoir une conceptualisation du fonctionnement du pied qui le permette, savoir où l’on se situe et vers quoi il est possible de tendre. Le fait de développer un pied fonctionnel donne davantage de marge de manœuvre au skieur.
Revenons-en à l’impact de la chaussure sur le corps à plus ou moins long terme. Debout, pieds nus, en appui avant-pied, les talons légèrement décollés, il vous est possible d’amener, de ‘casser’, la cheville vers l’intérieur ou l’extérieur, grâce à l’articulation sous-talienne. Ces mouvements sont limités par le système ligamentaire latéral appelé couramment ligaments externes et internes de la cheville. L’entorse, dite de la cheville, provient d’un mouvement semblable à celui que vous venez d’effectuer vers l’intérieur ou l’extérieur, mais de façon brutale et allant au-delà des limites physiologiques articulaires distendant le système ligamentaire. Ceci dit, la stabilité et la protection de la cheville dépendent des muscles qui contrôlent ces mouvements. Dès lors, le fait de porter une grande partie du temps des chaussures de ski affaiblit ce système musculaire « latéral » et augmente le risque d’entorse. Le skieur, malgré lui, affaiblit donc ce système musculaire protecteur mais qui est également déterminant pour produire des appuis efficaces et précis lors des séances de préparation physique par exemple. Il faut donc être conscient des conséquences de l’utilisation des chaussures de ski. Dès lors, le développement/l’entretien/le maintien d’un pied fonctionnel dans un souci d’efficacité et de préservation nécessitent un travail spécifique pour contre carrer les « effets » de la chaussure de ski.
Jusqu’à présent nous n’avons pas encore réellement abordé le pied mais plutôt ce qui le relie à la jambe. Il faut savoir que le pied n’est pas un bloc rigide, loin de là ! Car l’avant-pied se mobilise indépendamment de l’arrière-pied et inversement. Comme vous pourrez le voir, dans plusieurs vidéos qui accompagnent l’ouvrage, en appui avant-pied, le talon se déplace latéralement par rapport à l’avant-pied en fonction du degré de torsion. La forme du pied évolue instantanément en fonction du sol et de l’orientation de la jambe… Grâce à ce mécanisme l’avant-pied est une interface neutralisatrice, un élément de jonction entre le sol et le reste de la jambe. Pas besoin de vous faire un dessin pour comprendre que la chaussure de ski immobilise ce mécanisme et le fige alors qu’il est essentiel une fois les chaussures retirées. Ces différents éléments, une fois développés et calibrés, permettent de contrôler efficacement et à loisir l’orientation du pied par rapport à la cheville et de le maintenir sous contraintes. Ce sont des éléments clés, et très accessibles, si l’on souhaite produire des appuis efficaces et alléger les contraintes au sein des articulations sus-jacentes.
(La suite dans la revue)
Joggeur magazine
Saine lecture
le pied et la foulée
Fred Brigaud, ostéopathe DO et consultant en biomécanique humaine, décidément très prolifique, propose deux ouvrages. "Pied pronateur, supinateur, prévention des entorses». Un ouvrage un rien technique qui propose de donner les moyens pour "corriger un pied pronateur ou supinateur sans semelles ni chaussures correctrices" (méthode validée par le rédac' chef en personne, c'est dire !). Le "Guide de la foulée avec prise d'appui avant-pied" donne envie de découvrir le monde des foulées dites minimalistes avec explications et exercices pratiques (prise d'appui, déroulé du pas vers l'arrière, qualité de l'amortissement, fréquence d'appui). Un ouvrage potentiellement utile aux personnes qui souffrent de chandrapathie (mais pas que, voir ci-dessous!). Nb : les "flashcodes" contenus dans les bouquins leur donnent une dimension interactive.
Ouvrage associé :
Joggeur magazine
Saine lecture
le pied et la foulée
Fred Brigaud, ostéopathe DO et consultant en biomécanique humaine, décidément très prolifique, propose deux ouvrages. "Pied pronateur, supinateur, prévention des entorses». Un ouvrage un rien technique qui propose de donner les moyens pour "corriger un pied pronateur ou supinateur sans semelles ni chaussures correctrices" (méthode validée par le rédac' chef en personne, c'est dire !). Le "Guide de la foulée avec prise d'appui avant-pied" donne envie de découvrir le monde des foulées dites minimalistes avec explications et exercices pratiques (prise d'appui, déroulé du pas vers l'arrière, qualité de l'amortissement, fréquence d'appui). Un ouvrage potentiellement utile aux personnes qui souffrent de chandrapathie (mais pas que, voir ci-dessous!). Nb : les "flashcodes" contenus dans les bouquins leur donnent une dimension interactive.
Ultramag.fr
Corriger le pied sans semelle
Pied pronateur, supinateur & prévention des entorses
LIVRE - BIOMÉCANIQUE | FONCTIONNEMENT DU PIED
Frédéric BRIGAUD expose une nouvelle conception du fonctionnement du pied. Pronateur ou supinateur, il peut être corrigé en pied fonctionnel assurant une jonction efficace avec le sol.
[...]
Ultramag
L'entonnoir !
Apprendre à marcher/courir ou porter des orthèses...
(Extrait sur le site de l'auteur)
"..Samedi matin, il est 9h et je cours m’acheter une nouvelle paire de running dans un magasin qui propose d’analyser gratuitement ma foulée, et ainsi mieux choisir mes futures chaussures, vidéos à l’appui ! Je ne vous l’ai pas dit, mais je fais partie de la catégorie « pronateur », vous savez ceux qui ont les chevilles qui s’effondrent vers l’intérieur et qui ont cette tendance à courir les pieds ouverts. C’est comme ça, merci les parents.
La preuve par l'expérience
Me voilà donc sur un tapis de course sous l’œil d’une caméra qui filme ma foulée de dos, et plus précisément mes pieds. A peine suis-je descendu du tapis que je peux regarder ma prise d’appui au ralenti et observer avec consternation qu’aucun miracle ne s’est produit depuis la dernière fois, je suis toujours pronateur… mais je m’en doutais un peu, vu l’usure de mes chaussures. Alors on me fait essayer un premier modèle que je teste immédiatement sur le tapis tout en étant de nouveau filmé ! Magnifique, mon pied ne s’effondre plus, ou nettement moins. C’est bon je les achète, comment refuser après une telle démonstration. Merci Descartes, une cause un effet ! J’ai besoin de cette chaussure, mon corps la réclame, la chaussure fait tout ! Mieux qu’un grigri. Mais, ce qu’il y a d’étonnant c’est que l’on me propose toujours une paire identique pour le pied droit et le pied gauche alors que ce phénomène est plus important d’un côté que de l’autre… et que cette différence transparait même avec les nouvelles chaussures, étrange non ?! Mais je ne suis pas expert, je préfère me laisser guider d’autant que le pied, moi, je n’y comprends pas grand chose. Nous sommes en 2014 alors on sait tout sur tout, surtout en matière de chaussure.
Je quitte le magasin sachant que dans trois mois je reviendrai car cette pronation a tendance à déformer assez rapidement mes chaussures. La première fois que je m’en suis rendu compte, c’est grâce à un ami qui souhaitait essayer le modèle de running que je portais. J’ai cru qu’il allait défaillir tellement il écarquillait les yeux regardant alternativement mes chaussures et mes pieds, il faut dire qu’il est « universel », et finit par conclure : « Mais, elles sont complètement cuites tes chaussures ! J’irai les tester dans un magasin… ». Pourtant, cela ne faisait que trois mois que je les avais, de vrais pantoufles…
Le pied une question de dextérité
Si vous comparez votre pied avec celui de votre voisin, il sera probablement différent, différent dans sa forme (longueur, largeur, creux, aplati…). Et pourtant, dans la majorité des cas, en dehors de toutes pathologies, traumatismes, dégénérescences musculaires ou nerveuses, il est composé des mêmes éléments osseux que le vôtre. Au-delà de la forme, votre voisin l’emploie probablement différemment de vous. Employer différemment son pied ? Quelle question ? Et pourtant il semble que ce soit là un point essentiel.
....Doit-on pallier de mauvais automatismes dus à une absence de connaissance du fonctionnement du corps et d’apprentissage ?"
(La suite dans Ultrmag #8)
Que vous apprendra cet article ?
•Pronateur, supinateur, en dehors de toutes pathologies est un défaut technique, un défaut d’apprentissage.
•La marche, la course sont des gestes techniques qui s’apprennent.
•La biomécanique est accessible et ne devrait pas être le domaine réservé de quelques uns.
•Comprendre le fonctionnement de son corps permet d’avoir un regard/une réflexion critique sur ce que l’on vous dit, vend,…
Sport éco
Voilà un livre qui changera des habituels conseils sur l'art et la manière de s'entraîner, de trouver le bon coach et de bien s'alimenter avant un marathon ou un semi "La course à pied : posture, biomécanique, performance" de Frédéric Brigaud, consultant en biomécanique humaine et osthéopathe, s'adresse aux sportifs qui s'intéressent au corps, avec une approche médicale.
L'auteur détaille la méthode pour passer d'une prise d'appui talon à une prise d'appui avant-pted ; il explique comment et pourquoi utiliser le haut du corps dans la course. Pourtant écrit simplement, l'ouvrage demande un réel intérêt pour la course à pied. Assurément, pour les vendeurs et les responsables de magasins qui prendraient la peine de le commander pour le vendre et le temps de le parcourir sérieusement, il fournira des arguments essentiels pour parler techniques de course avec les clients.
Ouvrage associé :
Jogging international
À propos du minimalisme
"Apprendre à courir responsable"
Le minimalisme fait débat. Frédéric Brigaud (Auteur de La course à pied, posture, biomécenique, performance, Éditions DésIris), consultant en biomécanique et ostéopathe auprès des sportifs de haut niveau préfère parler d’appui avant-pied. Il nous explique pourquoi il faut s’y mettre.
- Courir en appui avant-pied, c'est respecter son corps
Un test simple : pieds nu, sautez en vous réceptionnant sur vos talons. Maintenant que vous avez mal, faites la même chose mais en amortissant l’impact avec l’avant du pied. Vous comprendrez illico. Frédéric Brigaud le soutient : « si on vous retire vos chaussures et que vous devez courir sur un terrain dur, vous courrez spontanément en prenant appui sur l’avant pied. C’est un souci de protection : l’homme ne supporte pas la douleur. Au niveau des pieds, il y a beaucoup de capteurs sensoriels : au gré des mutations, la sélection naturelle s’est portée sur les zones d’appui prioritaires. » Et au fil du temps, l’amorti des chaussures classiques a endormi nos perceptions, laissant au seul pied tout le sale boulot. «Alors qu’avec une prise d’appui avant-pied, qui est une interface neutralisant les dévers du terrain, le mollet et la cheville vont pouvoir entrer en action, enclencher les ischio-jambiers à chaque pas afin de retenir le tibia qui, ainsi, ne partira pas en avant. C’est nous qui gérons cette force de réaction au sol. On va vers une course responsable. On court avec conscience. »
- Assurer la transition appui talon/appui avant-pied
« Comme je le dis régulièrement, si vous débutiez la course à pied, commenceriez-vous par un marathon ? Non. Curieusement, la course à pied est le seul sport où l’on enseigne pas de geste technique. Or courir est un geste technique. La course à pied avec une prise d’appui avant-pied doit être considérée comme une nouvelle discipline sportive, nécessitant un temps d’adaptation. Changer d’appuis au sol modifie la gestion de la force de réaction au sol, car d’autres muscles entrent en action et les contraintes se répartissent différemment. On ne peut pas passer d’une prise d’appui talon à une prise d’appui avant-pied du jour au lendemain. Il faut compter trois ans minimum pour les adultes. Certains penseront le faire en moins de temps mais sans forcément percevoir que l’ensemble de leur corps s’adapte, pas seulement les mollets et les pieds, qui risquent de souffrir au début. Votre passé sportif, les autres activités physiques et sportives que vous pratiquez façonnent votre corps (répartition des masses musculaires, puissance, force, densité osseuse,…), interviennent également dans le processus d’acquisition. D’où l’intérêt de s’y mettre très tôt et d’encourager nos enfants dans cette voie. C’est un véritable enjeu de santé publique, ça dépasse l’univers de la course à pied. C’est un choix technique et tactique pour la performance et la prévention des blessures, notamment tendinites et problèmes de dos. L’impact au sol étant diminué, la marge de manœuvre de votre corps est plus important. » Attention à ne pas prendre pour argent comptant les fabricants de chaussures minimalistes qui vous vendent du miracle. D’ailleurs, très peu de marques proposent des produits réellement adaptés. La chaussure va vous accompagner dans ce processus, mais c’est bien vous qui allez modifier vos appuis.
- Maîtriser un nouveau geste technique
« C’est la partie de la tête des métatarsiens avec une partie de l’arche externe qui va entrer en premier en contact avec le sol ; avec ensuite un déroulé vers l’arrière jusqu’à ce que le talon effleure le sol. Ce geste doit s’accompagner d’un balancement actif des bras afin de participer à la propulsion et la stabilité de l'architecture de vos jambes ».
L’astuce pour savoir si on maîtrise la technique ? Avoir l’impression de courir sur des œufs, se sentir léger…
- Votre corps tout entier va changer
Les mollets vont se renforcer, se fuseler, les cuisses se galber. Et écoutez ça mesdames : vos fesses vont remonter. « La gestuelle se trouvant modifiée, c’est toute l’esthétique du corps qui va changer. » Mieux protégé, il est tout simplement plus souple, plus beau… C’est peut-être ça, le miracle du minimalisme.
Ouvrage associé :
http://www.trackandnews.fr
Cet ouvrage n’est pas un roman comme Born to Run mais, loin de là, mais on y apprend plein de choses et surtout on comprend à sa lecture la cause des nombreuses pathologies qui sont autant de sujets récurrents dans nos discussions de coureurs. Ce livre un peu technique s’adresse en priorité aux professionnels kinés, osthéos, podos, médecins, … mais également à ceux qui encadrent des sportifs. Les coureurs peuvent également le lire avec intérêt car il est très bien documenté et facile d’accès. On peut y apprendre beaucoup de choses sur soi-même en étudiant la façon de courir. On peut également y trouver de bonnes voies de progression en découvrant l’importance du haut du corps dans la dynamique de course. Et enfin, pour ceux qui comme moi sont intimement convaincus des bienfaits de la course avant-pied, on y trouvera des certitudes qui viendront conforter nos sensations instinctives.
Je recommande cet ouvrage à tous ceux qui veulent comprendre pourquoi le minimalisme ou la course dite « naturelle » s’impose de plus en plus. Une bonne lecture aussi pour ceux qui doute encore et qui réclament des couches amortissantes sous un talon devenu de plus en plus inutile dans le déroulement de la foulée.
Bonne lecture …
http://www.trackandnews.fr/book/la-course-a-pied-posture-biomecanique-performance/#.UxXq0tx5DAa
Ouvrage associé :
Running attitude octobre 2013
Ce livre de l’ostéopathe Fréderic Brigaud vous dira tout sur la bonne façon de courir. Il permet de mieux comprendre l’ensemble de la gestuelle à adopter pour être performant et liste les erreurs à éviter pour ne pas se blesser, depuis la prise d’appui au sol, jusqu’à l’inclinaison des bras en passant par l’orientation de la hanche.
Ouvrage associé :
le Blog : "greg-runner"
Fred Brigaud sort un nouveau livre: « La course à pied – Posture, biomécanique et performance » (éditions désiris). Après avoir lu ce livre, je vous fais un rapide retour sur cet ouvrage.
Courir. Rien de plus naturel. Et pourtant… Peut-on parler de geste naturel que celui de taper dans un ballon? On répondrait que non, et que bien frapper un coup franc nécessite des séances de travail pour parfaire le geste..
Dans son dernier livre, Fred Brigaud nous explique que courir peut sembler naturel mais que le geste que nous avons acquis par expériences est le résultats de contraintes auxquelles notre corps s’est adapté. Aussi, notre manière de courir devient un geste qui est réponse à des contraintes, et non un geste réfléchi, pensé et optimisé. Or, dès qu’on court, et pas uniquement pour des raisons de chrono mais aussi de lutte contre les blessures, nous devrions apprendre le bon geste, le bon enchaînement, de nos foulées, de notre posture. Comme nous apprenons àa maîtriser le geste du tir au but au football, nous devons apprendre à courir.
Le concept EAD (empilement articulaire dynamique) de Fred Brigaud est simple. De mon constat chez les podologues qui prennent nos empreintes pour faire nos semelles de manière statique, l’EAD à cette valeur ajoutée de prendre en compte notre posture dans l’action, dans le dynamisme. De plus, l’intérêt de l’EAD réside dans la prise en compte de la foulée non pas uniquement sur la partie des membres inférieurs mis sur la globalité du corps.
Ce livre est vraiment intéressant car il permet d’avoir une véritable réflexion sur sa pratique de la course à pied et sur la manière de l’appréhender. Je vais mettre en pratique certains exercices proposés. J’avais déjà pu rencontrer Fred Brigaud lors d’une conférence organisée le soir du cross du Mont Blanc 2011 auquel j’avais participé. J’étais reparti avec son premier livre qui m’avait déjà fait travailler mes neurones sur ma pratique. Ce nouveau livre permet d’aller plus loin.
Cependant, si j’ai pu faire des progrès en course à pied depuis la lecture en 2011 du livre « La marche et la performance sportive » et que je ne me suis pas blessé depuis longtemps, je dois tout de même me rendre régulièrement chez mon ostheo pour tout remettre en place. Aussi, si le livre est un bon moyen de lancer une réflexion sur sa pratique et de fournir des pistes de travail, il ne s’agit pas encore du livre permettant de répondre concrètement à la bobologie biomecanique.
Article à retrouver ici :
http://www.greg-runner.com/2013/09/04/livre-course-a-pied-posture-biomecanique-et-performance/
Ouvrage associé :
Jogging n°347
Un ouvrage fouillé qui pourrait bien changer votre façon de courir, particulièrement si vous êtes un adepte de la prise au talon : l'auteur prêche pour l'avant-pied, preuves à l'appui.
Ouvrage associé :
Magazine de running Ultramag - Sept/oct 2013
Dans La course à pied – posture, biomécanique, performance paru aux éditions Désiris en mai 2013, Frédéric nous expose les principes biomécaniques qui régissent la gestion du corps en mouvement. L’auteur alterne entre des explications très techniques qui raviront les professionnels de santé et les sportifs les plus pointus, et des exposés beaucoup plus simples et pratiques éclairant la lanterne des sportifs moins « cérébraux ». La lecture s’avère passionnante, et ouvre des perspectives intéressantes au sportif souhaitant pratiquer en harmonie avec son corps, quitte à revoir certains principes qu’il a fait siens depuis des années.
Ouvrage associé :
http://www.runmygeek.com/
L’auteur de La course à pied Posture, Biomécanique, Performance Frédéric Brigaud m’a gentiment fait parvenir son ouvrage que j’ai pu lire en récupération de mon ultra draille.
Comme ses ouvrages précédents ce livre traite de l’amélioration de la posture et des impacts de mauvaise posture de notre corps. Cette fois ce thème s’applique à la course à pied.
Dans la première partie du livre il y a beaucoup de vocabulaire à assimiler mais l’auteur explique le tout très simplement donc même si on a pas fait d’étude de médecine on s’en sort très bien pour peu que l’on souhaite découvrir un peu mieux son corps.
Le livre répond à de nombreuses question :
- pourquoi la prise d’appui avant pied est bénéfique par rapport à une attaque talon
- pourquoi il faut tenir compte de l’ensemble de sa posture en course à pied
- pourquoi on se blesse en courant et notamment pourquoi on se fait des entorse
J’avoue qu’une fois qu’on a lu le livre on a tout de suite envie de mettre en pratique et à chaque sortie je fais maintenant attention à l’ensemble du corps et je pense déjà avoir un peu gagné en posture et donc en stabilité avec de meilleurs appuis en trail.
Le livre est très bien illustré avec des schémas claires qui permettent de bien comprendre les mouvements de notre corps. Je pense qu’il faut avoir ce livre dans sa bibliothèque en permanence et ne pas hésiter à y revenir après une blessure pour comprendre ce qui s’est passé.
L’ouvrage est bourré d’exercice et de test à réaliser pour améliorer sa posture et éviter les blessures.
Ce livre s’adresse aux sportifs qui souhaitent améliorer leur posture, aux kinésithérapeutes, médecins, osthéopathes, podologues qui souhaitent comprendre pourquoi la course avant pied est un outil de prévention des entorses de la cheville et du genoux par l’activation du complexe de torsion.
J’ai beaucoup aimé cet ouvrage comme les précédents Fred a un discours très bien argumenté et compréhensible. Même si le livre ne se lie pas comme un roman il est agréable à lire pour peu que l’on s’y investisse un minimum, les bénéfices seront visibles très rapidement.
David Verrière
http://www.runmygeek.com/2013/07/la-course-pied-posture-biomecanique.html
Ouvrage associé :
http://runners.fr/
Une bonne façon de courir !
Un livre de Frédéric Brigaud, ostéopathe et consultant en biomécanique, pour mieux comprendre l’ensemble de la gestuelle à adopter pour être plus performant et préserver son corps au fil des kilomètres. Il liste les erreurs à éviter pour ne pas se blesser, depuis la prise d’appui au sol, jusqu’à l’inclinaison des bras en passant par l’orientation de la hanche. Pour en savoir plus, cliquez ICI.
Ouvrage associé :
Joggeur
«Si courir pieds nus revient à changer de technique de prise d'appui - passer d'une prise d'appui talon à une prise d'appui avant-pied - elle nécessite d'être correctement orchestrée. La zone d'appui qui entre en contact avec le sol, le déroulement du pas, l'angle d'attaque du pied.
la localisation de la prise d'appui par rapport au centre de gravité sont autant de paramètres qui, s'ils ne sont pas correctement calibrés, vont altérer la qualité de l'amortissement. Un danseur. un rugbyman, un marathonien qui se mettent au barefoot ne déploieront pas la même gestuelle. L'acquisition d'un nouveau geste n'est pas spontanément physiologique. Si la prise d'appui avant-pied favorise le développement d'une gestuelle moins traumatisante, elle ne présente aucune garantie si vous n'en maÎtrisez pas les tenants et les aboutissants. Cela ne s'arrête pas là: l'état d'esprit et le résultat attendu dans la pratique du barefoot sont des éléments également déterminants.
Si la distance. la vitesse. la durée sont pour vous les seuls référentiels qui comptent, "vous irez au carton". La course pieds nus ne pardonne ni écarts, approximations ou excès. Gardez en tête que vous êtes en train de pratiquer une nouvelle discipline sportive pour laquelle votre corps n'est pas encore adapté. Si vous débutiez la pratique de la course à pied, commenceriez-vous par un marathon?»
Ouvrage associé :
Magazines « Mains libres - physiothérapie, ostéopathie, concepts globaux » / Lu pour vous - juin 2013.
Après un ouvrage consacré à la marche et la performance sportive en 2011, Frédéric Brigaud nous propose un nouveau livre qui traite cette fois-ci de la course à pied analysée des points de vue de la posture, de la biomécanique et de la performance.
Cet ouvrage expose, en effet, une approche pratique de la biomécanique de la course à pied, en montrant les interactions entre les bras, le bassin, les jambes et les pieds, depuis le balancement des bras jusqu’à la prise d’appui.
La course à pied avec une prise d’appui avant-pied semble devenir très « tendance » et cette technique met un œuvre une biomécanique très différente de la course à pied avec une prise d’appui par le talon et présente de nombreux atouts pour développer, stabiliser et potentialiser sa dynamique.
L’auteur approfondit son raisonnement biomécanique et propose un nouvel « interligne articulaire de torsion » au sein du pied qui met en évidence le rôle d’interface neutralisatrice de l’avant-pied et toute l’importance de cette prise d’appui avant-pied dans la pratique sportive dans un souci d’efficience et de préservation.
S’adressant aux sportifs, aux physiothérapeutes, aux ostéopathes, aux préparateurs physiques, médecins, podologues, etc,… cet ouvrage démontre comment passer d’une prise d’appui talon à une prise d’appui avant-pied et l’intérêt de cette biomécanique ; comment et pourquoi utiliser le haut du corps dans la course et son interaction avec les autres parties du corps, il définit la gestion de la posture dans la course à pied comme outil de prévention des entorses de cheville et de genou par l’activation du complexe de torsion.
Richement illustré de dessins réalisés par l’auteur lui-même, cet ouvrage est à lire par toutes celles et tous ceux qui souhaitent comprendre les pathologies de leurs patients qui pratiquent la course à pied.
Ouvrage associé :
Page Facebook : Trail Coaching
Coup de coeur pour cet ouvrage de Frédéric Brigaud, ostéopathe, consultant en biomécanique humaine, et concepteur de l'Empilement Articulaire Dynamique.
Cet ouvrage qui nous apprend à courir est destiné aux entraîneurs, préparateurs physiques, et à tous les passionnés de course à pied qui veulent analyser et comprendre la dynamique de leur foulée pour progresser et éviter les blessures. Certes, sa lecture nécessite de bonnes connaissances en anatomo-physiologie mais les nombreux exemples et exercices proposés font prendre conscience d'un geste plus juste, plus efficient, moins dispendieux.
Frédéric Brigaud sera présent sur le salon de l'Ultra Trail 2013 et donnera une conférence. Moi, j'y serai !!
M. Balducci
https://www.facebook.com/pages/Trail-Coaching/433926483287680
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Témoignage de Pauline Macabies
Témoignage de Pauline Macabies (Equipe de France de Biathlon) autour des résultats des techniques proposées dans La course :
J'ai commencé ma collaboration avec Fred au printemps dernier (2012). Mon objectif était d'optimiser mes appuis pour pouvoir augmenter la fréquence de mes pas en ski de fond.
Après avoir évalué ma course pieds nus sur stade, il est apparu une différence entre mes appuis jambe droite/jambe gauche, ainsi que des imperfections globalement dans ma posture. Suite à cela nous avons mis en place une série d'exercices posturo-dynamiques spécifiques à effectuer régulièrement incluant de la course à pied avec une prise d’appui avant-pied. Nous avons travaillé principalement à distance, avec des retours vidéo, photos, et téléphone pour échanger sur les sensations. Les exercices ont évolué au fur et à mesure de ma progression. Lorsqu'un exercice était compris et intégré, il était soit complexifié, soit remplacé.
J'ai d'abord travaillé à pied, puis en skis à roulettes. Dès mes premières séances sur skis à roulettes j'ai vu des changements dans mes placements, dans mes appuis, au niveau des pieds jusqu’à mes poussées de bras. Durant l'été le travail a continué à évoluer en gardant à la fois des exercices à pied et sur skis à roulettes. J'ai ressenti une grosse progression, surtout dans les montées lors des courses estivales. J'arrivai à enchaîner mes pas plus vite sans être plus essoufflée, et sur les plats toute mon énergie était consacrée à mettre de la puissance dans mon ski, et non à chercher mon équilibre avant de pouvoir pousser sur mes jambes.
A l'automne, j'ai rechaussé les skis de fond sur neige. La transition a été plus délicate car je passai d'un support dur (la route) à des conditions de neige variantes et souvent beaucoup plus « molles » qui nécessitaient des ajustements au niveau des appuis. J'ai malgré tout retrouvé les progrès acquis durant la préparation sur goudron, que j'ai pu mettre en pratique lors de mes courses de l'hiver.
Durant la saison d'hiver, mon objectif n'était plus de progresser mais de mettre en application pendant les compétitions le travail effectué à l'entraînement. Mes objectifs techniques ont été atteints ; et j'ai encore une belle marge de progression devant moi !
Au delà du travail purement technique, ma collaboration avec Fred m'a apporté deux autres choses essentielles pour moi.
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Le résultat est une conséquence. Les points techniques travaillés m'ont permis durant les compétitions de ne plus penser au résultat mais seulement à la manière de skier en me concentrant sur un ou deux points précis.
- Au lieu de me dire « je dois aller le plus vite possible » je me suis dit « je dois ramener ma jambe de telle façon et écarter les bras ». J'ai ainsi gagné en relâchement, en effectuant un geste "propre", et du coup le chrono était meilleur.
- Cela m'a servi encore plus sur les courses longues distances, où le geste à tendance à se dégrader au fil des km. En plus d'avoir un ski efficace, j'ai pu économiser de l’énergie tout au long du parcours.
- L’implication et le plaisir par le fait de comprendre et de maitriser sa gestuelle. Arrivé à un certain niveau, il est de plus en plus difficile de progresser techniquement. La routine s'installe petit à petit, l’entraînement devient lassant, on regarde sa montre pour « faire ses heures »... Découvrir le système EAD m'a permis d'apprendre beaucoup, d'abord sur le corps humain et la course à pied avant-pied. Ensuite, adapter ces nouvelles connaissances à mon sport a été une source de motivation énorme qui m'a aidé à m'impliquer encore plus dans mon entraînement en prenant du plaisir dans chacune de mes séances.
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Ouvrage associé :
Barefoot Runner
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Le dernier ouvrage de Frédéric Brigaud dédié à la course à pied nous aide à mieux appréhender l’importance de la posture, de comprendre les erreurs techniques couramment commises par les coureurs, depuis la prise d’appui jusqu’à l’orientation des bras ou encore celle de la hanche. La richesse des informations pourrait même en impressionner certains… Cet ouvrage est destiné aux professionnels du monde du sport, au monde médical, mais également aux passionnés de la course à pied compétiteurs ou amateurs grâce au double niveau de lecture voulu par l’auteur qui permet de retenir l’essentiel même si l’on n’a pas reçu de formation spécifique en biomécanique. Une nouvelle impulsion pour votre foulée !
En course à pieds, doit-on prendre en considération la gestuelle du corps dans son ensemble et pas uniquement les pieds et les jambes ?
Assurément ! Le corps est un tout où tous les éléments interagissent. En avoir conscience et savoir comment lier et mobiliser les différentes parties du corps est un réel atout ; source de préservation et de performance. Dans le cadre de la course à pieds c’est dédier l’ensemble du corps pour un déplacement vers l’avant. Combien de coureurs n’emploient que leurs jambes pour courir négligeant le haut du corps ? Ils n’ont pas conscience que du fait qu’il est mal employé il les freine, les déséquilibre et impacte leur foulée. Le premier athlète complet, c’est-à-dire orchestrant l’ensemble de ses segments pour avancer, que j’ai pu observer dans la pratique de la course à pied et plus spécifiquement du Trail est Dawa Sherpa. Ce jour là, en 2009 aux Contamines, j’ai pu constater que pas un secteur de sa gestuelle n’était mal employé. Efficacité, aisance, fluidité, solidité et marge de manœuvre sont des mots qui caractérisent sa biomécanique, sa gestuelle. Chez lui la performance est une conséquence, pas un objectif. Donc oui, on doit prendre en considération le corps dans son ensemble si l’on souhaite être efficient ; l’interrelation bras, tronc, jambe a une action directe sur la foulée.
Ce jour là, en 2009 aux Contamines, j’ai pu constater que pas un secteur de sa gestuelle n’était mal employé. Efficacité, aisance, fluidité, solidité et marge de manœuvre sont des mots qui caractérisent sa biomécanique, sa gestuelle. Chez lui la performance est une conséquence, pas un objectif. Donc oui, on doit prendre en considération le corps dans son ensemble si l’on souhaite être efficient ; l’interrelation bras, tronc, jambe a une action directe sur la foulée.
Est-ce réellement possible de courir silencieusement ?
Sans aucun bruit, très difficile. Le bruit traduit l’importance de l’impact lors de la prise d’appui, c’est un bon indicateur de la qualité de votre prise d’appui. Courir en tapant des pieds c’est gaspiller de l’énergie inutilement. Les chaussures avec de fort amorti rendent très difficile la perception de celui-ci. Alors que l’amorti est un point clé de l’efficience, il détermine l’onde de choc qui se propage dans l’organisme sous tension et rentre en ligne de compte dans le rendement de votre foulée et la préservation.
Comment réduire les douleurs post efforts au niveau des mollets ?
En courant intelligemment ! Mieux vaut prévenir que guérir. Si vous avez des douleurs dans les mollets après avoir couru, c’est que vous avez dépassé vos capacités du moment.
Existe t’il des contre-indications à la course pieds nus si on a l’habitude de courir avec des orthèses et/ou des modèles anti-pronation / supination ?
Vaste sujet où il faudrait donner une réponse individualisée. Ce qui est certain c’est qu’il existent des malformations, des déformations et / ou des pathologies qui nécessitent le port d’orthèse et qui de ce fait ne permettent pas de courir les pieds nus. Un professionnel devrait être à même de le déterminer. Lecteurs, si vous êtes concernés, posez lui directement la question. Cependant, après avis, si une « pronation » ou une « supination », bien que je n’aime pas employer cette terminologie qui s’attribue à la main, n’est pas la conséquence de pathologies, de malformations ou autres, mais provient d’un réel défaut de prise d’appui, la course pieds nus est possible. Il faudra alors que la personne apprenne à prendre appui afin de corriger ses défauts. Recentrons la discussion, et n’oublions pas que la course pieds nus c’est avant tout une prise d’appui avant-pied. Alors je pose la question suivante pour lancer le débat, quelle action a une semelle lorsque vous prenez un appui avant-pied ?
Est-ce que le pied peut corriger de lui-même une mauvaise prise d’appuis et/ou une mauvaise posture ?
La réponse est non, le pied n’est pas auto-correcteur et il ne corrige pas une mauvaise prise d’appui, par contre lui (le pied) et le reste du corps compenseront les répercussions de cette mauvaise prise d’appui. Et qui dit compensation, dit baisse de rendement, augmentation de la dépense énergétique, et un empilement articulaire dynamique (EAD) moins optimal. Si vous avez un défaut de prise d’appui vous risquez de le garder longtemps, sauf si vos gestes du quotidien ou d’autres pratiques sportives, voire des traumatismes, vous amènent à changer vos appuis, mais c’est alors un peu « au petit bonheur la chance ».
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Ouvrage associé :
Mains libres
Frédéric Brigaud, Ostéopathe.DO, consultant en biomécanique humaine, plus particulièrement auprès de sportifs de haut niveau, a conçu les principes posturo-dynamiques d'Empilement Articulaire Dynamique (EADconcept) pour l'organisation et la gestion du corps dans le mouvement dans un soucis de performance et de préservation. L'ouvrage qu'il propose s'adresse principalement aux sportifs, aux préparateurs physique, aux physiothérapeutes, kinésithérapeute, médecins et ostéopathes,... Son travail vous permettra d'aborder une approche pratique de la biomécanique, globaliste et immédiatement applicable, puisqu'il vous dévoilera l'intéraction entre les différents éléments osseux qui interviennent dans la marche, la course et la pratique de nombreux sport.
La compréhension et la maitrise du déroulement du geste est fondamentale pour assurer des performances optimales, pour préserver son corps des lésions possibles et ceci quelque soit la discipline sportive. MAINS Libres vous recommande chaleureusement la lecture de cet ouvrage. »
Ouvrage associé :
Barefoot Runner
En tant qu'ostéopathe que recherches-tu quand tu testes des chaussures ?
Lorsque je teste des chaussures ce que je recherche en premier lieu c'est une interface la plus neutre poxssible, c'est-a-dire des chaussures qui ne modifient pas la statique de mes pieds exactement comme si j'étais entrain de courir pieds nus.
Que faut il savoir avant de commencer la pratique du barefoot ?
Ce qu'il faut savoir avant de commencer c'est que c'est une discipline totalement différente de la
course à pied traditionnelle, c'est comme si vous commenciez un nouveau sport De ce fait vous ne pouvez l'aborder n'importe comment. L'ensemble du corps aura besoin de s'adapter à cette nouvelle pratique et si vous pensez pouvoir courir en barefoot de la même façon qu'en course à pied traditionnelle vous foncez droit à la catastrophe. Vous allez générer des pathologies aux seins de votre système musoulo-squelettique.
Pourquoi limiter les premières sorties à 20 minutes ?
Je dirais beaucoup moins de 20 minutes, c'est 3 x 10 minutes par semaine et cela pendant 6 mois pour que l'appareil museulo-squelettique al le temps de s'haMuer à ces nouvelles contraintes. Ce qui ne vous empêche pas de courir de façon plus classique c'est-à-dire que dans votre course à p.ed tradibonnelle vous intégrez 10 min de barefoot.
Quelle est la zone d'appuis idéale ?
On ne parle pas de zone d'appuis Idéale mais de zone d 'appuis tout simplement parce que dés que l'on commence â décoller le talon on va vénir prendre appuis sur la zone antérieure du pied, la tête des métatarsiens c'est cette zone là qui va rentrer en contact puis oeta va plus ou moins s'entendre vers l'arrière en fonction du dégré d'inclinaison du pied par rapport au sol.
Peut on poser le talon tl la fin de chaque foulée et si oui pourquoi est-ce intéressant ?
Oui, il est tout tl fait possible de poser le talon à la fin de chaque foulêe, parce que cela permet de limiter les contraintes au niveau de l'avant du pied. C'est donc une méthode que l'on préconise pour les débutants ou bien lorsque l'on est fatigué.
Ouvrage associé :
Sportifs magazine
Marcher, courir, aussi simple que cela puisse paraître, ça s'apprend.
Comprendre le déroulement du geste pour optimiser ses performances et se préserver, quelle que soit la discipline, l'ouvrage de Frédéric Brigaud (Ostéopalhe/Biomécanicien) vous aidera à y parvenir, avec une approche pratique directement applicable . Vous apprendrez également que la façon dont vous posez votre pied détermine sa forme. On ne naît pas avec un pied creux ou plat, c'est la façon dont on marche qui le détermine. La compréhension et la maîtrise du déroulement du geste depuis La marche jusque dans La pratique sportive. quel que soit le type de déplacement, quelle que soit la discipline sportive (tennis. golf. course à pied. randonnée, karaté...) sont synonymes de performance et de préservation. Cet ouvrage vous propose une approche pratique de la biomécanique, globaliste. immédiatement applicable, en dévoilant l'interaction entre les différents éléments osseux qui interviennent dans la marche. la course. etc.