Le quantique : un paradoxe de la relativité ?

Ces formules qui en savent plus que nous

  • Thèmes : Physique, Sciences
  • Nombre de pages : 144
  • Format : 17 x 19 cm
  • ISBN : 978-2-36403-057-2
  • Prix : 19,50 €

Comment les physiciens, qui comptent pourtant parmi les scientifiques les plus durs, ont-ils pu perdre leur sens critique au point d’admettre les conséquences de la mécanique quantique aussi contraires à toute logique que la complémentarité ou la non-séparabilité ?

Revenons en 1905, année où Einstein a énoncé les deux formules – E = mc2 et E = hv –, que tout le monde admet depuis un siècle. La première, issue de la relativité – une théorie réaliste et continue qui a précisé les principes de localité et de causalité –, a conduit à une nouvelle interprétation de la masse et de l’énergie. La seconde, à l’origine de la mécanique quantique – une théorie opératoire qui a introduit la discontinuité et remis en question localité et causalité –, a conduit à la discrétisation de l’énergie et au photon.

Deux conceptions opposées, que la théorie des cordes est incapable de concilier. Avant de chercher une superthéorie, ne peut-on expliquer plus simplement les bizarreries quantastiques comme l’un des paradoxes de la relativité ?

Ingénieur civil des mines, Jean Perdijon a été chercheur au Centre d’études nucléaires de Grenoble et enseignant à l’École de physique de cette ville. Il est l’auteur de manuels techniques et d’une douzaine d’essais scientifiques.

Quantum physics: A Paradox of Relativity?
The formulas know more than we do

How were physicists, who are among the strictest strain of scientists, able to lose their critical thinking to the point of admitting results of quantum mechanics that are as contrary to logic as complementariness is to nonseparability?
Let's go back to 1905, the year Einstein formulated the two equations: E=mc² and E=hv, which everyone has accepted for over a century.  The first one, the formula for relativity– a realistic and continuous theory – specifies the principles of locality and causality, and leads to a new interpretation of mass and energy.
The second equation, the formula from which quantum mechanics originated – an operating theory that introduced discontinuity – puts locality and causality into question, and leads to discretization of energy and of the photon.
Here we have two opposed ideas, which the string theory is incapable of reconciling. Before seeking the super theory, can we not more simply explain quantastic oddities as one of the paradoxes of relativity?

Civil engineer of mines, Jean Perdijon has worked as a physics professor and a researcher at the Center for Nuclear Studies in Grenoble.  He is the author of several technical manuals and a dozen scientific essays.

La cuántica: ¿paradoja de la relatividad?
Esas fórmulas que saben más que nosotros

¿Cómo han podido perder el sentido crítico los físicos, que son unos de los científicos más estrictos, hasta el punto de admitir las consecuencias de la mecánica cuántica, tan contrarias a la lógica como la complementariedad o la no separabilidad?
En 1905, Einstein enuncia sus dos fórmulas, E = mc2 y E = hv, que todo el mundo admite desde hace un siglo. La primera, fruto de la relatividad –teoría realista y continua que ha precisado los principios de localidad y causalidad , ha llevado a interpretar de otro modo la masa y la energía. La segunda, origen de la mecánica cuántica –teoría operatoria que ha introducido la discontinuidad y cuestiona localidad y causalidad , lleva a la discretización de la energía y el fotón.
Dos conceptos opuestos, que no puede conciliar la teoría de las cuerdas. Antes de buscar una supra teoría, ¿no se podrían explicar de manera más sencilla, afirmando que las rarezas cuánticas son una de las paradojas de la relatividad?

Ingeniero civil de minas, Jean Perdijon ha sido investigador en el Centro de Estudios Nucleares de Grenoble y profesor de la Escuela de Física de esa localidad. Es autor de manuales técnicos y de una docena de ensayos científicos.

 Deux formules dues . Einstein

 

 

Partie I : E  = mc2

 

 

Chapitre 1 : Grandeur (et d.cadence) des grandeurs classiques

m et la conservation de la masse

E et la conservation de l’énergie

c et la relativité

Qu’en dit la comète ?

 

Chapitre 2 :  Quelques démonstrations

La relativité nouvelle est arrivée

Petit additif à l’article de juin 1905

Une démonstration qui aurait pu être faite au XIXe siècle

Une démonstration explosive

 

Chapitre 3 :  Quelle signification ?

m dépend de la vitesse et E a un zéro absolu

E et m, même combat pour la conservation4

c, simple facteur de conversion

Une autre interprétation de l’énergie de masse

 

Partie II : E  = hn

 

Chapitre 4 :  Dans le courant d’une onde pure

Newton contre Huygens

L’onde l’emporte

 La malédiction du corps noir

Qu’en dit l’oscillateur-piston ?

Chapitre 5 : . La maladie du  h 

 « Un acte de désespoir »

Du grain à moudre

La tentative de Nernst

Une explication relativiste

Chapitre 6 : Un grain peut en cacher un autre

 « Un point de vue heuristique »

Le grain de la discorde

Une explication relativiste

Chapitre 7 : Vraies ondes ou photons ?

 Prenons un photon

Chauve-souris et voiture amphibie

Un « scandale intellectuel »

 

 

Partie III : D’une formule à l’autre

 

 

 Chapitre 8 : La confrontation

 Le fait du prince

Quand les paires jouent au bord de la mer

Le rayon de l’électron

Le mur de Planck

Le fiasco classique.

La situation actuelle.

 

Chapitre 9 : Un monde quantastique ou relativiste ?

 Réel ou opératoire ?

 Continu ou discontinu ?

Déterminé ou indéterminé ?

Local ou non local ?

Un avatar relativiste

Formule de voeux

 

Notes et références

 

Bibliographie

 

Index

Etudes magazine Rédigé le Lundi 8 septembre 2014