Festival de saveurs avec le "Petit traité de la soupe" de Marie-France Bertaud
Dans son "Petit traité de la soupe" qui sortira en librairie le 14 novembre, Marie-France Bertaud nous invite à un véritable tour du monde des saveurs.
Déjà riche de plus d'une trentaine d'ouvrages, la collection des Traités culinaire des Éditions le Sureau s 'enrichit en ce mois de novembre du Petit traité de la soupe, concocté par l'autrice vendéenne Marie-France Bertaud, passionnée depuis toujours de cuisine et déjà autrice de plusieurs ouvrages culinaires.
Faire saliver et entretenir l'imaginaire
Après les publications dans cette même collection des Petit tràité du haricot en 2018 et du Petit traité du pâté en 2021, « je cherchais des idées qui fassent saliver et entretiennent l' imaginaire, tout en rappelant de doux souvenirs d enfance, la soupe, qui existe depuis la nuit des temps et suscite toujours autant de douceur que de créativité, s'est naturellement imposée !».
Souvenirs d'enfance indissociables
« La soupe renvoie très souvent à des anecdotes et souvenirs d'enfance.» l'autrice se rappelle notamment des « bouillons de pot-au-feu, des traditionnelles soupes de légumes à base de pommes de terre, poireaux et choux, le fameux trio de la Sainte-Trinité comme je les appelle, des soupes rustiques qui tiennent au corps et qui étaient au menu pratiquement tous les soirs, ou encore du poisson que Papa, grand amateur de pêche, ramenait très régulièrement à la maison et que cuisinait Maman». Le bar, les crustacés provenant de la pêche à pied, les grenouilles ou encore les civelles agrémentaient ainsi autant de soupes diverses laissant de doux souvenirs culinaires.
Allier le plaisir des yeux à celui des papilles
La soupe, qui a de tout temps existé, ne souffre aucunement de désuétude. Bien au contraire, elle est même plus que jamais à la mode, comme en témoignent à titre d'exemples les bars à soupes qui ouvrent dans les grandes villes. Associée au désir de manger sain, elle fait également le bonheur de la cuisine végétarienne qui elle aussi tend à se développer. Il y en a ainsi pour tous les goûts. «À l'origine, le mot soupe à l'époque du Moyen-Âge désignait le bouillon avec du pain. Le potage quant à lui faisait référence aux légumes que l'on mettait dans un pot. Au fil du temps, la soupe est finalement devenue un mot générique qui englobe les bouillons, potages et veloutés. » En mêlant curiosité et imagination, une infinité de déclinaisons et variétés s'offrent à nous, que l'on peut qui plus est agrémenter de« représentations particulièrement raffinées, en servant les préparations dans de la vaisselle de choix comme de petites verrines ou de petits pots de terre cuite.» En alliant le plaisir des yeux à celui des papilles, la convivialité s'en retrouve ainsi d'autant plus remise au goût du jour. La finition s'apparente alors à une cerise non pas sur le gâteau mais.. . sur une soupe de fruits!
Redécouvrir les produits de saison
Comme elle le partage sur son blog culinaire, Une cuillerée pour Papa, Marie-France Bertaud a toujours mis un point d'honneur à privilégier des produits locaux et surtout de saison. «Je me bats un peu pour que l'on adopte des modes de consommation plus vertueux. En redécouvrant tous les légumes, plantes, racines et tubercules anciens et de saison comme le panais, la patate douce ou le topinambour, on peut faire des soupes très savoureuses. On a la chance de pouvoir trouver de bons produits et en toute saison, autant en profiter ! » Si les produits de saison sont mis à l'honneur, la soupe ne connaît quant à elle pas pour autant de saison ! De fait, quand revient l'été, les gaspachos et autres soupes de fruits font leur retour, à base de mélanges aussi variés que le permet l 'imagination. .. Salés, sucré et même sucré-salé s'invitent ainisi au gré des mois.
Soixante-dix recettes à travers le monde
Fruit d'un considérable travail de recherches entre Histoire, géographie, cultures et traditions, Marie-Francé Bertaud nous invite dans son Petit traité de la soupe à une (re)découverte d'un peu plus de soixante-dix recettes, de région en région et même de pays en pays, tel un voyage culinaire à travers le monde, truffé d'anecdotes et parsemé d'un brin d'humour. Même les références littéraires s'invitent dans l'explorationculinaire, à l'image de la soupe de kichk au pays du cèdre bleu, soupe traditionnelle libanaise à laquelle rend hommage l'écrivain franco-libanais Amin Maalouf dans son roman « Le rocher de Taniosc » comme une madeleine de Proust, et que reprend l'autrice par pur plaisir gustatif. Les amateurs de saveurs et d'histoire de la gastronomie ne manqueront donc pas de se régaler !