Pierre-Brice Lebrun
Pierre-Brice Lebrun est journaliste et critique gastronomique : né à Liège (Belgique), il voue aux boulettes une adoration sans limite (il faut dire que celles que sa grand-mère préparait le mercredi à Burenville étaient exceptionnelles !). Il collabore à de nombreux magazines et il est l'auteur d'une douzaine de livres, guides touristiques, récits de voyages et ouvrages gourmands qui racontent l'histoire des produits qu'il aime, comme l'andouillette de Troyes ou la saucisse de Montbéliard.
Pierre-Brice Lebrun a longtemps pratiqué et enseigné l'escrime. Il a commencé sa carrière de journaliste dilettante comme pigiste au service des sports d'un hebdomadaire des Yvelines. Il a ensuite à sa création rejoint la première radio libre RFM, puis l'équipe du dimanche des sports de CVS (Versailles). Il a également présenté au début des années 80 une émission hebdomadaire de chanson française sur Radio Bocal, la radio libre installée au fond du jardin du chanteur Daniel Guichard, qu'il a régulièrement accompagné en tournée. Il a repris ses études de droit au retour de son service militaire et n'est revenu au journalisme que quinze ans plus tard, sans pour autant abandonner sa carrière de juriste : il continue à enseigner le droit et à publier de nombreux livres et manuels juridiques au nom de l'étrange et injuste paradoxe qui fait que la gastronomie ne nourrit pas son homme.
Pierre-Brice Lebrun fait partie de l'Association professionnelle des critiques et informateurs de la gastronomie et du vin (APCIG). Il a été adoubé Chevalier du Franc-Pineau des Charentes, Compagnon de la saucisse de choux d'Arconsat, Chevalier des Nobles Vins du Jura et du Comté, Chevalier de l'andouillette eu Layon de Saint-Georges-sur-Loire, Grand Chevalier d'Honneur de la Confrérie du melon de Cavaillon, Chivalié de la Counfrarié de la Mantenénço di tradicioun prouvençalo et Compagnon du Boitchu (saucisse de Montbéliard). Il écrit et publie parfois des nouvelles, des textes courts.
Pierre-Brice Lebrun a le rythme de vie d'un ours (il en a aussi accessoirement paraît-il le caractère, la taille et le poids). Il court l'été de resto en producteur et de toile cirée en table étoilée, de producteur en vigneron, de charcutier en chocolatier … Il hiberne l'hiver au chaud d'un amphi, avec son code civil et son code pénal. Il s'isole le reste de l'année en Jordanie ou à Wenduine avec des piles de livres et des tonnes de pâtes qu'il prépare au beurre, au jambon, en famille et sans chichis, mais le naturel reprend vite le dessus : il lui faut sans cesse les améliorer, les accommoder, les apprêter, les assaisonner, les parfumer, les gratiner, les relever …
Vous pouvez retrouver Pierre-Brice Lebrun sur son blog: www.pierrebricelebrun.fr
photographie : ©Alen Méaulle.
Interview Paris-Normandie
3 questions à... Pierre-Brice Lebrun, auteur de livres de cuisine.
"Moelleuses et croustillantes"
Passionné de gastronomie, Pierre-Brice Lebrun est un auteur prolifique, en particulier dans la jolie collection des petits traités aux éditions du Sureau. Il a écrit sur la boulette, la choucroute, les pâtes, le pois chiche et bien évidemment sur les pommes de terre et les frites.
Pourquoi cette passion pour les frites?
«Je suis Belge et en Belgique la frite est culturelle, c'est plus qu'un plat. On la mange seule, pas en accompagnement comme en France, éventuellement on peut prendre un cervelas ou autre chose pour l'accompagner, mais c'est la frite d'abord. En Belgique, le vendredi soir c'est traditionnel, on mange des frites. Les hommes vont dans les friteries et les rapportent à la maison pour toute la famille. Et au-delà de la frite, il y a la pomme de terre. Ma grand-mère n'imaginait pas faire un repas sans pommes de terre, d'ailleurs elle ne disait pas "Viens-tu déjeuner ?''mais "Viens-tu manger des pommes de terre"? »
Comment faut-il cuire les frites ?
«Je suis un intégriste des frites et je distingue les pommes de terre frites, qui peuvent se faire avec n'importe quelle graisse, et les frites qui obéissent à un processus très précis. Pour faire de véritables frites, il faut les cuire une première fois pendant huit à neuf minutes dans un bain de graisse animale chauffé à 175° si l'on a une vraie friteuse, un peu plus avec une friteuse que l'on chauffe sur le gaz. Avant, traditionnellement, on prenait de la graisse de cheval, mais c'est introuvable aujourd'hui, alors on prend ce que l'on appelle en Belgique du blanc de boeuf, c'est-à-dire de la graisse. Ensuite, on laisse reposer les frites sur une grille pendant vingt minutes et l'on fait une deuxième cuisson dans un bain d'huile végétale. C'est grâce à ces deux cuissons que nous dégustons des frites à la fois moelleuses, croustillantes et pas trop grasses. Le premier bain cuit la frite, le repos de vingt minutes entre les deux cuissons permet aux frites de perdre leur graisse et le deuxième bain frit les pommes de terre. C'est tout un art. »
Quelle pomme de terre doit-on choisir pour faire des bonnes frites ?
«Pour faire de vraies frites belges, il faut prendre de la bintje. Depuis quelque temps en Belgique, on essaie de prendre des bintjes primeurs qui sont meilleures et on les coupe, on les met sous vide pour plus tard. La variété de la pomme de terre joue un rôle important et d'ailleurs sur la même variété, on a aussi des différences en fonction des saisons car les pommes de terre contiennent plus ou moins d'amidon ce qui a des conséquences importantes sur la cuisson. »
Ouvrages associés :
Petit traité de la pomme de terre et de la frite
ePub : Petit traité de la pomme de terre et de la frite
Ebook : Petit traité de la pomme de terre et de la frite
L'Est agricole et viticole
« Petit traité de la choucroute », grandes découvertes
Une lecture à faire friser les papilles.
"L'auteur Pierre-Brice Lebrun, choucroutier d'honneur de la Confrérie de la Choucroute, et le maître restaurateur Martin Fache, choucroutier garnisseur de la même association, ont relevé le défi de retracer la Route de la choucroute, dans un « Petit traité de la choucroute », paru aux éditions Le Sureau, en septembre. Près de 120 surprenantes recettes garnissent l'ouvrage
S'ils n'ont pu se passer de la recette de la choucroute garnie à l'alsacienne, les deux épicuriens que sont l'auteur Pierre-Brice Lebrun et le maître restaurateur alsacien Martin Fache , ont ratissé large. Leur ouvrage est... gargantuesque, tant les formules s'enchaînent et regorgent d'ingrédients divers et variés, issus de terroirs différents. Facile de rêver de montagnes de choucroutes, toutes plus savoureuses les unes que les autres, ainsi que de petits mets plus que raffinés : gougères à la choucroute, choucroute au champagne, choucroute en parmentier de canard (avec supplément foie gras), choucroute au combawa et carpaccio de noix de Saint-Jacques, galette croustillante de choucroute au céleri risotto, tartelette briochée et choucroute confite au miel, mirabelles et estragon…
Un régal
En parallèle, dure le suspense. Mais d'où vient la choucroute ? D'Attila le Hun ? Après avoir suivi ses traces (facile... derrière lui, l'herbe ne repousse pas !), on se perd. Pour mieux se retrouver. Les Celtes seraient à l'origine de la préparation : du chou cabus (ou chou pommé), râpé et saumuré, disposé en couches alternant sel et chou, bien tassées, qui fermente un mois durant, jusqu'à obtention de la choucroute crue ; choucroute crue dont on fait... ce que l'on veut, comme le démontrent les recettes !Riche en vitamine C et en acide lactique, la choucroute permettait aux grands navigateurs, dont James Cook, de lutter contre le scorbut qui pouvait toucher l'équipage, pendant les longues traversées. Les auteurs en profitent aussi pour renseigner leurs lecteurs sur l'invention de la bière pils, au milieu du XIXe siècle, en Tchéquie, ou l'origine des brasseries parisiennes, une vingtaine d'années plus tard. L'érudition peut paraître rébarbative, d'entrée de jeu, mais les surprises et les anecdotes, les bons plans et les astuces, ainsi que d'humoristiques découvertes dopent le plaisir de lire. L'appétit vient en mangeant. Ainsi, apprend-on que la très longue saucisse fumée alsacienne s'appelle männerstolz... littéralement fierté de l'homme. Sur ces bonnes paroles, e Güeter !
Ouvrages associés :
eBook : Petit traité de la choucroute
ePub : Petit traité de la choucroute
Petit traité de la choucroute
Paris-Normandie
Pierre-Brice Lebrun, déjà auteur de nombreux ouvrages dans la jolie collection des « petits traités » aux éditions du Sureau, vient de publier un livre indispensable pour tous les amateurs de choucroute. Cette fois, il s'est fait accompagné de Martin Fache, maître restaurateur et surtout « choucroutier garnisseur de la confrérie de la choucroute ». On y trouve énormément de recettes souvent très originales qui pour certaines déclinent les choucroutes garnies de viande ou de poissons à toutes les modes et pour d'autres utilisent le chou de la choucroute. II y a ainsi ses recettes de tartes et de quiches à la choucroute, des gougères et même des cocktails qui donnent envie d'essayer. Mais la quintessence du livre est dans le récit qui accompagne les recettes. Pierre-Brice Lebrun nous fait voyager dans l'histoire et les légendes autour de la chou croute avec malice et humour. Un ouvrage à déguster sans modération.
Ouvrages associés :
eBook : Petit traité de la choucroute
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Petit traité de la choucroute
L'Alsace
L'ancien restaurateur munstérien Martin Fache a publié le 9 septembre dernier un Petit traité de la choucroute coécrit avec son ami le chroniqueur gastronomique Pierre-Brice Lebrun.
Plus qu'un livre de recettes, une ode à une spécialité qui ne se résume pas à la traditionnelle choucroute garnie.
Les plus chauvins diront que la choucroute vient d'Alsace et que c'est garnie qu'elle est la meilleure. Pierre Brice Lebrun et Martin Fache, eux, ont fait le pari de décliner ce chou fermenté tant aimé des Alsaciens sous
toutes ses formes.
C'est lors d'un séjour alsacien que le premier, chroniqueur gastronomique franco-belge auteur de plusieurs « petits traités » gourmands, a l'idée du livre. Venu manger une choucroute « traditionnelle », il fait une découverte qu'il partage dans la préface de l'ouvrage : « Eh bien non,
Madame, Monsieur, cher enfant, la choucroute ne se mange pas forcément avec de la saucisse, du jarret et de la poitrine fumée ! » Qui d'autre
alors pour coécrire ce livre que Martin Fache, maître restaurateur et ancien propriétaire du restaurant L'Agneau d'or à Munster ?
Ensemble, c'est plus d'une centaine de recettes qu'ils vont rassembler dans un seul et même recueil.
Ne nous méprenons pas. Le Petit traité de la choucroute est plus qu'un simple livre de recettes. Au fil des pages, Pierre-Brice Lebrun retrace l'histoire de la choucroute depuis ses origines à partir d'archives et de recherches documentées. Martin Fache s'est occupé de rassembler les recettes : « La plupart sont les miennes, mais j'ai aussi des recettes d'amis ou de chefs étoilés comme celle du pain à la choucroute de Jean-Claude IItis, meilleur ouvrier de France », explique-t-il.
La choucroute, de l'apéritif au dessert
Les recettes ont été soigneusement testées avant d'avoir leur place dans l'ouvrage. « La famille et les amis étaient mes cobayes le week-end. II y a eu des ratés et certaines recettes de très grands chefs ne figurent mal
heureusement pas dans le livre car elles sont trop compliquées à réaliser pour le grand public ».
Ici, quand on parle de choucroute, on parle du chou fermenté dans une saumure et non du plat. Sous cette forme, elle peut se décliner de mille
et une manières. Elle peut au tant être mangée en gougère en apéritif qu'en crème brûlée en dessert en passant par un hot-dog de Noël à la choucroute en guise de plat de résistance distance accompagné de son chutney de canneberges. La recette préférée de Martin Fache ? Le gratin de choucroute au munster et au lard paysan.
« La choucroute n'est pas un plat en soi mais un légume qui se décline. Parfois, il faut sa voir s'éloigner d'une recette pour explorer avec ce qu'on a dans le frigo », sourit le chef cuisinier, désormais retraité.
À vos fourneaux, il ne vous reste plus qu'à percer tous les secrets de la choucroute. En tout cas, la petite fille de Martin Fache, à peine âgée de 10 mois, est déjà convaincue.
Ouvrages associés :
eBook : Petit traité de la choucroute
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Petit traité de la choucroute
Sud Ouest
L'auteur montais d'origine belge Pierre-Brice Lebrun s'installera samedi à la charcuterie « Le Cochon à plume » pour promouvoir son dernier « Petit Traité » sur ce chou râpé saumuré alsacien
Pierre-Brice Lebrun est auteur conférencier, chroniqueur sur Radio MDM, d'origine belge (de Liège) et « montois de naissance depuis
douze ans », comme il se revendique. Il Vient de publier son dernier ouvrage, « Petit Traité de la choucroute » aux Éditions Le Sureau, avec un complice, Martin Fache, maître restaurateur alsacien. Ce gourmand de bons mots, de bonnes choses et de bonnes histoires était, le
week-end dernier, invité invité au saIon Mont2Livres.
(…)
D'abord entendons-nous bien, qu'est-ce que la choucroute ?
C'est un chou, le chou cabus, râpé et saumuré. 10 centimètres de chou, du sel, chou, sel, chou sel, on tasse le plus possible, et au bout d'un mois on a de la choucroute crue. À partir de là, on en fait ce qu'on veut.
Et en bocal, fermé, ça se conserve très bien. James Cook a fait le tour du monde avec, pour lutter contre le scorbut. Cela a même été inventé pour cela, c'est un mode de conservation.
Pourquoi un petit traités sur le sujet ?
J'aime énormément la choucroute. Je l'ai découverte en Alsace, et autrement qu'avec la choucroute royale (au moins cinq spécialités charcutières) ou garnie (moins de cinq) : en tarte, en soupe, en tourte. Ça m'a passionné. La choucroute, on peut en faire ce qu'on veut
en légume cru ou cuit au cidre, au vin, au champagne ou à la
bière. Après on y met, au choix, du porc, du canard, du foie gras, de la volaille ou du poisson bien sûr, c'est même sûrement l'origine de la choucroute. Les premières ont sans doute été au poisson du Rhin, probablement arrivées en Alsace par ce fleuve, et elle est devenue
une tradition locale. Comme le cassoulet et le couscous, elle s'est développée ensuite à Paris avec les brasseries.
Ce n'est pas le premier sujet culinaire auquel vous vous attaquez. Parlez-nous de ces précédents ouvrages…
Il y a eu cinq autres « Petits Traités » avant, sur les pâtes, le camembert,
la boulette, la pomme de terre et la frite, et le pois chiche. En fait ça fait dix ans que je dois en faire un pour mon éditeur sur la saucisse, l'andouille et l'andouillette, sauf que c'est un boulot de dingue.
Alors pour patienter, j'en fais d'autres ! Je pars toujours de la légende, là d'où vient la choucroute - en Alsace par exemple, on raconte que c'est
Attila, le roi des Huns, qui est arrivé avec des tonneaux de choucroute et qui a perdu une bataille à Troyes-, pour revenir à la réalité. En l'occurrence, une origine plutôt celte.
Avez-vous goûté toutes les 120 recettes de la choucroute?
Non, parce que c'est Martin Fache, aujourd'hui retraité, qui avait le restaurant L'Agneau d'or, à Munster, qui les a faites.
Alors que dans les autres petits traités, non seulement je les avais goûtées, mais surtout faites et parfois plusieurs fois. Ça veut dire que pour la famille, le « Petit Traité sur le pois chiche » a été compliqué à supporter. Alors que le « Petit Traité des pâtes » est mieux passé. Pour la choucroute, je ne l'aurais pas fait tout seul. Ça demande beaucoup de compétences, pas dans la préparation mais dans la création des recettes. Il m'aurait fallu énormément de recherches qui m'auraient dissuadé. Mais on s'est amusé ensemble, avec Martin, à déshydrater de la choucroute, pour la réduire en poudre. Ça fait une épice qu'on met sur le poisson, c'est à tomber. La choucroute est classée dans les goûts umami, donc quand on en met sur un autre aliment, ça rend le goût plus sympa.
lI y a même des recettes de desserts…
Oui, on peut faire des brownies, de la pannacotta, ou à l'inverse en apéro, en cocktail, avec du jus de choucroute. Si on parle de la choucroute crue, elle perd complètement le goût qu'on imagine quand on parle d'une choucroute cuite avec de l'alcool et des épices, le genièvre principalement. Si vous enlevez ça, le chou va très bien avec tout ce qui est sucré ou acidulé, et on peut en faire ce qu'on veut. C'est un terrain de jeu.
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eBook : Petit traité de la choucroute
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Petit traité de la choucroute
Journal du dimanche
Gardons la patate !
Il était une fois une boule cabossée et terreuse devenue reine des cuisines du monde entier. Le conte de fées avait pourtant mal commencé pour la pomme de terre: quand elle est arrivée en Europe par l'Espagne en 1562, on s'entichait plutôt dμ cacao ou de la canne à sucre. L’Eglise, qui ne percevait pas d'impôts sur les racines, la qualifiait même de «nourriture pour cochons». On préférait lui attribuer des vertus médicinales: Philippe II en offrit au pape Pie IV pour soigner sa goutte. Le saint homme disparut quelques mois plus tard, mais la patate lui a survécu. En cuisine plutôt que dans la boîte à pharmacie.
Venue de loin - elle est née en Amérique du Sud, au pied de la cordillère des Andes-, elle s'acclimate partout. Sa famille compte des milliers d'espèces, sauvages ou hybrides, engendrées par les particuliers qui les replantent dans leurs champs. En France, dès le XVII• siècle, elle est dans toutes les régions. En Suisse et en Allemagne, on en fait déjà du schnaps et de la vodka. Son succès ne tarde pas à attirer les vaniteux: « Contrairement à ce qu'il prétendait, Parmentier n'a pas découvert la pomme de terre en Allemagne, rectifie Pierre-Brice Lebrun, écrivain gastronome belge, d’un Petit Traité de la pomme de terre et de la frite (Le Sureau). En revanche, il en a planté en plein Paris sur la plaine des Sablons, pour donner aux pauvres l'envie d'en manger.» À tel point que la légende associe toujours ce pharmacien militaire du XVIIIe siècle au produit, qui a même donné son nom à un fameux plat à base de purée et de viande hachée (hachis parmentier).
Sautée, soufflée, frite, vapeur, farcie...
Aujourd'hui, on en trouve dans tous les pays du monde du nord au sud: « Comme les pâtes, les pommes de terre sont universelles, constate Pierre-Brice Lebrun. Avec la mondialisation des fast-foods, la Chine est même devenue le premier pays consommateur.» Et pour cause: ce tubercule présent toute l'année cache sous son apparence anodine des trésors pour les cuisiniers.
Sa pulpe caméléon adopte toutes les textures: en purée (jusqu'à la recette fameuse de Joël Robuchon, très technique et très beurrée), sautée à la poêle, frite dans l'huile, roulée en gnocchis, à la vapeur (tiède, avec un hareng), gratinée au four (dauphinois), sous la cendre, farcie, en tartiflette et même montée en gâteau. Les déclinaisons sont infinies. Populaire et chic, la pomme de terre trouve sa place dans le frigo d'un étudiant fauché comme sur les tables étoilées.
À la table du Bristol, Eric Frechon a par exemple marié le caviar à une mousseline fumée au haddock. Guillaume Gomez, l'ancien chef de l'Élysée, estime que « c'est un
légume merveilleux et abordable, qui témoigne de la valeur du terroir français et de nos producteurs».
« Nous en avions en permanence huit variétés différentes en cuisine », précise t-il. Des agrias ou des amandas pour les pommes soufflées, dont les tranches fines plongées dans l'huile se séparent pour former un beignet creux, des charlottes pour les fameuses pommes moulées, qui ont produit leur petit effet au « déjeuner des grands chefs » organisé à l'Élysée en 2019. En 2017, on a aussi servi à Donald Trump du porc noir de Bigorre avec des pommes paille, faites à partir des belles de Neuilly-Plaisance, cultivées en Seine-Saint-Denis.
« Un rapport très fort à l'enfance»
La palette de goût est des plus diversifiées selon les variétés, plus ou moins amidonnées ou sucrées: on choisira la bintje pour les frites ou la charlotte pour les pommes sautées, les petites rattes du Touquet pour leur caractère mais aussi la pompadour, la bonnotte, l'amandine, la monalisa, la roseval, la vitelotte ou la belle de Fontenay… Certaines ont une belle longueur en bouche, d'autres jouent les seconds rôles avec brio: " C'est un support aromatique génial qui rend un simple plat exceptionneI, estime Vivien Durand, le chef du Prince Noir à Lormont (Gironde). Elles sublime tous les arômes, comme une éponge. J’adore particulièrement !celle qui est cultivée dans le village voisin, Eysines.»
Lui qui vénère les pommes landaises (à la graisse de canard) a aussi inventé une recette iodée, à partir de rondelles que l’on glisse sous un poisson avant de le servir. Alors qu’il maîtrise les très techniques pommes soufflés (par exemples au homard!). Vivian Durand angoisse quand il sert une simple purée : « Parce que les plats de pommes de terre ont un rapport très fort à l’enfance, chaque client a comme repère le souvenir divin de celle de sa mère ou de sa grand-mère… la comparaison est intenable ! »
11 millions de tonnes chaque année
Dans cette galaxie « patatière », les frites tiennent une place à part. Les bâtonnets sont un des dix plats les plus populaires au monde. Onze millions de tonnes sont consommées chaque année. « Pour un Belge comme moi, la frite, ce n'est pas que de la pomme de terre, c'est un concept, c’est artistique, explique Pierre-Brice Lebrun. Pour nous, c'est un repas à part entière, pas un accompagnement. Et on les déguste dans les friteries, pas au restaurant. Elles doivent croustiller à l'extérieur et fondre à l'intérieur. » D'où la recette qu'il nous propose.
On peut préférer, dans un tout autre genre, le pâté bourbonnais. La cuisinière et auteure Anne Etorre n'a jamais eu autant de succès sur Instagram qu'avec cette tourte aux patates, à la crème et au comté. Sa recette du bonheur est à la portée de tous: dans un moule beurré, on étale une pâte feuilletée et on alterne des couches de pommes de terre amandine taillées sur deux millimètres, de pulpe d'ail noir mélangée à de la crème crue sel e! poivre, de comté râpé et de persil ciselé. On recouvre d'un deuxième cercle de pâte feuilletée et on pince les deux pâtes ensemble. On badigeonne de jaune d'oeuf, on fait un trou pour l'aération et on enfourne
1 h 15 à 180 °C. Son conseil? Des pommes de terre de taille égale pour une cuisson homogène. De quoi retrouver la patate.
Ouvrages associés :
Ebook : Petit traité de la pomme de terre et de la frite
ePub : Petit traité de la pomme de terre et de la frite
Petit traité de la pomme de terre et de la frite
"Marie Harel, dite inventrice du camembert, est-elle au cœur d'un complot sexiste ?" Un article de l'Obs avec Rue89 retrouver en ligne (pour les abonnés). Où il est question d'une enquête liée à notre auteur-investigateur, pourfendeur des mythes culinai
"Marie Harel, dite inventrice du camembert, est-elle au cœur d'un complot sexiste ?"
Un article de l'Obs avec Rue89 retrouver en ligne (pour les abonnés).
Où il est question d'une enquête liée à notre auteur-investigateur, pourfendeur des mythes culinaires, le susnommé Pierre-Brice Lebrun, qui s'est intéressé au lien entre Marie Hatel et l’invention du camembert : est-il le fils de brie ou normand de souche ? a-t-il été créé dans le pêché ? est-il né dans le secret ? et si tout cela n'était – encore – qu'une légende commerciale ?
Lisez l'article et surtout son ouvrage hyper-documenté qui a nécessité des années de recherches, le célèbre et indispensable Petit traité du camembert, récompensé du Prix Terroir du 8e Grand Prix Figaro du Livre Gourmand 2017 (qui le considère comme l’un des dix meilleurs ouvrages culinaires de l’année)
Ouvrages associés :
eBook : Petit traité du camembert
ePub : Petit traité du camembert
Petit traité du camembert
Bibliothèque verte
Après s’être amouraché, dans d’autres Petits traités, pour l’histoire de la boulette – ouvrage qui lui a valu en 2009 le Prix Cerise sur le gâteau du Festival des littératures gourmandes – et des pâtes, Pierre-Brice Lebrun, journaliste gourmand, se penche sur la question du pois chiche, légumineuse millénaire trop injustement cantonnée à briller derrière la couscoussière alors qu’elle a pourtant tout pour briller de l’entrée au dessert. L’auteur livre ici un récit très attachant sur les origines, l’exode et le déracinement du pois chiche auquel s’ajoutent une centaine de recettes de tous les horizons.
Ouvrages associés :
Ebook : Petit traité du pois chiche
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Petit traité du pois chiche
France Culture
Liberté, welsh, camembert
Dans sa chronique culinaire, Jacky Durand nous parle de fromage rôti à la bière sur pain grillé : le welsh rarebit. Dans ce plat d’origine galloise, le traditionnel cheddar fondu peut être remplacé par… du camembert.
Le welsh est à déguster en apéritif, ou accompagné d’oeufs au plat, éventuellement avec une bière brune.
Jacky, vous venez de vivre une aventure extraordinaire …
Je viens de goûter, ou plutôt nous venons de goûter, mon fils et moi, notre premier welsh à emporter, en provenance des Bons pâturages, la plus ancienne fromagerie de Lille. Mais au fait, vous connaissez ce monument gastronomique qu’est le welsh ?
Béotiens du bec, mammifères diurnes, égarés du sud de la Loire et de la Seine, vous qui méconnaissez le welsh, prosternez-vous, c’est le graal du nuiteux que je suis. C’est pas sorcier comme recette - du fromage, de la bière, du jambon et un toast- et pourtant, ça vous rend invulnérable jusqu’au bout de la nuit. Parce que ça nourrit, le welsh, parce que ça réchauffe, parce que même on en rigole autour de minuit quand on songe aux fâcheux des régimes qui nous disent que c’est une abomination calorique. Alors quand on a une envie de welsh, on met le cap sur Boulogne-sur-Mer, dans le Pas-de-Calais, là où le « welsh rarebit », spécialité british, aurait débarqué durant la Première Guerre mondiale dans la gamelle des soldats britanniques.
Je vous explique ou plutôt Pierre-Brice Lebrun nous explique tout cela dans son « Petit traité du camembert « . C’est aux éditions Le Sureau et je vous donnerai plus tard sa recette de welsh au camembert. Donc le welsh vient du Pays de Galles, où on l’appelle « caws-wedi-pobi », traduisez « fromage cuit ». Le nom de « welsh rabbit » était à l’origine une façon de désigner ce plat comme un substitut de basse qualité à la viande de lapin. En effet, aux XVIIe et XVIIIe siècles, les Anglais s’amusaient à qualifier de gallois (welsh) les contrefaçons, succédanés et autres produits de qualité inférieure à l’original. Le nom est resté, parfois dérivé en welsh rarebit. Le welsh est donc une espèce de croque gallois, explique Pierre-Brice Lebrun, jadis à bas de chester, désormais remplacé par du cheddar fondu (le vrai chester est rare et cher), servi sur une tranche de pain grillé recouverte de jambon *(ou de bacon) et de moutarde, arrosé de bière plutôt brune, et assaisonné de sauce Worcestershire.
Vous allez nous proposer une variante au camembert ?
Oui, car le welsh mérite le camembert et vice-versa. Il faut le défendre notre camembert que l’on aime au lait cru. Sous le titre « C’est le camembert de Normandie AOP au lait cru qu’on assassine » : des chefs étoilés ont signé le 15 mai dans Libération une tribune pour dénoncer un accord conclu entre les fabricants de ce fromage, qui risque de «devenir une vulgaire pâte molle sans goût» , affirment-ils. "Le plus populaire des fromages tricolores, le calendos, né dans les limbes de la Révolution française au coeur du bocage normand, va basculer dans la pasteurisation" , s’alarment les signataire, dont les chefs Olivier Roellinger, Sébastien et Michel Bras, Anne-Sophie Pic, Michel et César Troisgros ….
D’ici à 2021 , il n’y aura plus qu’un seul et unique camembert de Normandie AOP (appellation d’origine protégée), qui pourra désormais être élaboré au lait pasteurisé. "Nous réclamons un camembert au lait cru pour tous! Aidons les producteurs laitiers en visant la qualité dans le respect de nos traditions ! Liberté, égalité, camembert! » , conclut la tribune. La recette de welsh au camembert de Pierre Brice Lebrun. Pour en revenir à la recette de welsh au camembert de Pierre-Brice Lebrun, il vous faut : une belle tranche de pain de campagne ; une belle tranche de jambon blanc ; 25 cl (au moins de bière brune) ; un camembert écroûté : du sel ; du poivre et en option : une à deux cuillères à soupe de moutarde ; de la sauce Worcestershire ; 2 oeufs. Vous prenez un plat à four, genre caquelon, ramequin. Vous y versez la bière. Portez à ébullition, faites fondre dedans le camembert coupé en petits morceaux. Remuez sans arrêt avec une cuillère en bois pour bien mélanger. lmmergez jusqu’au fond la tranche de pain préalablement grillée, tartinée de moutarde et recouverte de jambon : elle doit recouvrir tout le fond du ramequin ; salez légèrement, poivrez.Faites gratiner dix minutes à 210 degrés. Si vous avez un appétit de mineur gallois, vous pouvez ajouter des oeufs au plat et une salade pour faire passer le tout. C’est à déguster avec une bière brune bien sûr.
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ePub : Petit traité du camembert
Petit traité du camembert
https://www.olaboulette.com/
Le Petit Traité de la Boulette, texte fondateur pour les amateurs de boulettes
Si la photo qui illustre cet article montre « Le Petit Traité de la Boulette » sur l’appli Kindle de mon téléphone portable, ça n’a rien du hasard. Ce livre de Pierre-Brice Lebrun m’accompagne partout, et il n’est pas rare que je m’y replonge par pure gourmandise, en cuisine ou ailleurs. En effet, ce n’est pas simplement un livre de recettes mais un objet littéraire à part entière, érudit, drôle, et formidablement bien écrit.
Un point sur l’auteur : Pierre-Brice Lebrun est né à Liège et réside aujourd’hui à Mont de Marsan. Il est donc ce que l’on peut appeler un Belge du Sud-Ouest. Lorsqu’il n’écrit pas ses petits traités – il en a rédigé plusieurs sur le pois-chiche, la pomme de terre ou le Camembert dont il défend avec conviction l’AOP de Normandie au lait cru – Pierre-Brice Lebrun est un juriste reconnu. Ce n’est pas le premier auteur à associer avec succès l’essai culinaire à l’exercice du Droit. D’ailleurs, lorsqu’on aborde le sujet avec lui, il cite volontiers Brillat-Savarin (Jean-Anthelme de son prénom) auteur de «Physiologie du Goût» et conseiller à la Cour de Cassation (petite précision bien utile à tous ceux qui pensaient encore que Brillat-Savarin n’était qu’un fromage
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Petit traité de la boulette
M le magazine du Monde
'' CONTRAIREMENT A CE QUE L'ON POURRAIT CROIRE, Antoine Augustin Parmentier n'a pas créé le hachis qui porte son nom, et il a encore moins fait découvrir la pomme de terre aux Français. Il en est ainsi de la majorité des plats populaires : on ignore qui a inventé les pommes dauphines, la purée ou même les frites. Parmentier, né en 1737, était originaire de la Somme : on mangeait et on cultivait des pommes de terre dans sa région au moins un siècle avant sa naissance. Cet apothicaire s'est surtout intéressé aux transformations de l’amidon de pomme de terre et à sa panification possible Expériences qui se sont. pour la plupart, avérées infructueuses. Quant au hachis parmentier. on n'en trouve aucune trace dans les ouvrages culinaires ou littéraires avant le début du XXe siècle. C'est certainement un cuisinier qui a imaginé ce nom, probablement en référence au pharmacien patatophile.
En ce qui me concerne. Je suis belge, et les pommes de terre surtout sous forme de frites, font partie de mon ADN. J'ai même suivi une formation de «frituriste» pour en comprendre les ressorts Aucun repas ne vaudra jamais à mes yeux les boulettes de ma grand-mère accompagnées de frites belges taillées, cuites et servies comme il faut. Les frites sont l’identité même des Belges. A l'inverse, le hachis parmentier était quasiment inconnu chez nous. Et pourtant. c'est une sorte de parmentier mélangé (la viande est incorporée à la purée, et le tout est cuit sur la gazinière sans passer au four) qui est resté l'un des plats emblématiques de mon enfance, moi qui ai toujours adoré manger et jouer au critique gastronomique Le «Philosophe», comme on appelait curieusement cette purée agrémentée de viande hachée, était la recette fétiche de tante Momo, une amie de mes parents qui n’était pas une vraie tante, mats chez qui nous allions souvent. Tante Momo avait deux filles avec qui j'étais assez copain, et son philosophe ne faisait jamais long feu avec nous, nous en avalions des plâtrées. J'at trouvé sur Internet pas mal de recettes, et aucune ne correspond. J'ai essayé de la recomposer plusieurs dizaines d'années plus tard. Le résultat est assez proche, mais rien n'égalera dans mon souvenir en tout cas, le plat original.
C'EST UN PEU MES COQUILLETTES AU JAMBON, LE BON PLAT FACILE À FAIRE, à réchauffer et à manger. Pour moi qui ai eu une enfance assez triste, solitaire, sans beaucoup de confort et de tendresse. les repas dans le bel appartement bruxellois de tante Momo étaient toujours une fête. Il y avait une ambiance familiale que je ne connaissais pas, et une certaine douceur. Surtout, le philosophe était préparé pour notre plaisir, les enfants étaient au centre du repas. C'est sans doute pour cela que je l'ai tant aimé.
Recette du philosophe de Pierre-Brice Lebrun :
Pour 4 personnes :
INGREDIENTS
1 kg de pommes de terre
20 cl de lait
1 c. à s. de crème fraîche
1 oeuf
50 g de beurre
Sel, noix de muscade (optionnel)
500 g de viande hachée (boeuf, veau, porc ou un mélange)
1 échalote émincée
1 noix de beurre
250 g de gruyère râpé
Sel, poivre
I
Préparer une purée selon son habitude:
éplucher les pommes de terre avant ou après la cuisson à l'eau salée
ou au lait, les détailler en morceaux, les écraser. Incorporer plus ou moins de beurre, de lait, de crème, voire un oeuf, selon la texture souhaitée. La purée de tante Momo était très onctueuse, généreusement
agrémentée de tous ces éléments.
II
Faire revenir à la poêle dans un peu de beurre l'échalote et la viande hachée. Saler, poivrer.
Dans une cocotte, mélanger la purée, la viande et le fromage râpé. Laisser cuire quelques minutes à feu très doux, en remuant pour que les ingrédients se lient et que le fromage fonde.
Ce philosophe ne va pas au four. Déguster avec une salade verte.
III
Selon l'humeur et ce qu'on a en cuisine, on peut améliorer avec de la graisse de canard, des oignons doux de Trébons, de la viande de canard confit, des rattes pour la purée, du comté ou du cantal jeune plutôt que du gruyère ...
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Petit traité de la pomme de terre et de la frite
Franceinfo
Le Camembert: une légende avant d'être un fromage ?
L'auteur belge Pierre Brice Lebrun vient de consacrer un ouvrage au camembert de Normandie. Après s'être penché sur l'histoire de la pomme de terre, du pois chiche, cet écrivain journaliste gastronome remet les pendules à l'heure sur la naissance du camembert.
"On est dans l'Ouest ici. Quand la légende dépasse la réalité, imprimez la légende", déclare un journaliste à la fin du film de John Ford "L'homme qui tua Liberty Valance". La légende, Pierre Brice Lebrun préfère lui tordre le cou. Alors que la guerre autour de l'appellation "Camembert de Normandie" touche peut-être à sa fin, l'auteur belge a décidé dans son dernier ouvrage de s'attaquer à l'histoire du célèbre formage, ou plutôt de son mythe.
Pour son "Petit traité du camembert", Pierre Brice Lebrun mené durant près de deux ans une véritable enquête. Archives municipales, registres paroissiaux, il a tout épluché. "C'est presque une enquête policière sur les traces de Marie Harel", explique ce journaliste gastronome qui s'était jadis attaqué à l'histoire de la pomme de terre et du pois chiche, "J'aime bien vérifier si les légendes sont justes, sont vraies parce qu'elles nous apprennent plein de choses".
L'auteur du "Petit traité du camembert" revient notamment sur la naissance du camembert et de cette rencontre en 1796 entre la fromagère Marie Harel et le prêtre réfractaire qui lui aurait enseigné le secret de la croûte. L'enquêteur a bien trouvé des traces de prêtres réfractaires dans la région à cette époque; Mais "je ne vois pas comment ils auraient pu apprendre à une fromagère-laitière de Camembert à faire un fromage qui existe ici depuis des siècles". La rencontre entre Napoléon III et la fromagère normande est également sujette à caution. Plutôt un coup marketing élaboré par les descendants de Marie Harel, selon l'auteur.
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Petit traité du camembert
Charente libre
En chips, en gratin, à l'eau ou sautée, Pierre Brice Lebrun l'aime dans tous ses états. Avec une préférence pour la robe des champs. Pour pouvoir la déshabiller avec gourmandise. Le professeur de droit raffole de la pomme de terre. Au point d'avoir passé cinq ans à fignoler son « Petit traité de la pomme de terre et de la frite ». Le gastronome l’avoue sans détour : « Je sais tout de la pomme de terre, j’ai développé avec ce tubercule une intimité quasi nuptiale». Et même s’il vit aujourd’hui à Mont-de-Marsan, le Belge avoue : « Les frites font partie de mon ADN. [ … ] Rien ne me rend plus triste, plus déprimé, que des frites molles, grasses et fadasses, trop cuites ou pas assez ». Un livre drôle, mais aussi très sérieux, où l’on apprend que le féculent est la troisième culture la plus consommée par l’homme, après le riz et le blé. Les Européens en engloutissent 85 kilos chaque année. Pierre-Brice Lebrun doit faire exploser la moyenne à lui tout seul. Un amour immodéré qu’il transmettra lors d’une conférence à Ruelle-sur-Touvre mercredi soir à l’invitation de l’Université populaire. «Vous savez que la pomme de terre fait le lien entre le roi Philippe II d’Espagne et l’affaire Kennedy ? Je n’en dirai pas plus », glisse le truculent Monsieur Patate. De quoi mettre instantanément l’eau à la bouche. Pour un Belge, c’était une évidence d’écrire sur la pomme de terre ?
Quand on était petit chez ma grand-mère, elle ne disait jamais « viens à table », mais toujours « viens manger tes pommes de terre ». C’était l’aliment indispensable de tout repas. Et puis il y a les frites belges, forcément.
Pourtant vous avez écrit sur le pois chiche, les boulettes et les pâtes avant de vous attaquer à la patate ?
La boulette, c’est le premier que j’ai écrit. C’était super-rigolo et je ne pensais pas que ça cartonnerait comme ça. C’est mon bestseller vendu à 14 000 exemplaires! On m’en parle encore. La pomme de terre m’a pris beaucoup plus de temps que les autres, il a fallu cinq ans de recherches et au final, ce bouquin est deux fois plus épais que les autres de la collection.
Comment avez-vous travaillé ?
Ça a été comme une enquête policière. Je voulais trouver l’origine de la frite belge et tordre le cou à la légende de Parmentier. J’ai découvert qu’on mangeait des pommes de terre près de chez lui bien avant sa naissance. Je suis allé dans des bibliothèques, j’ai consulté plein d’archives, j’ai vu des chimistes et j’ai même suivi une formation de frituriste en Belgique! J’ai aussi rencontré un cultivateur en Ardèche qui soutenait qu’il cultivait la plus vieille pomme de terre d’Europe, c'était faux.
Vous vous faites une spécialité de démonter les légendes de la gastronomie ?
Il y a un côté très affectif dès qu'on parle de cuisine, comme si on ne pouvait pas se contenter de ne pas savoir, il faut forcément une histoire.
J'ai écrit un bouquin sur le pineau, dont on ne connaît pas l'origine. Le monsieur Pineau qui se serait trompé en mélangeant cognac et moût de raisin, c'est totalement fantasque. Le livre est entrecoupé d'une soixantaine de recettes, toutes approuvées ? Oui ! Il y en a que j 'ai testées plusieurs fois, que j'ai corrigées. Il y a tellement de recettes différentes de pommes de terre que c'est impossible de ne pas l'aimer. Il parait qu'elle aide à vivre vieux et qu'elle rend intelligent. C'est aussi très bon d'en manger avant un effort sportif.
Vous en mangez tous les jours ?
Non quand même pas, mais très souvent. À Mont-de-Marsan, les pommes de terre sarladaises, c'est une merveille! J'ai aussi deux friteuses professionnelles chez moi, c'est indispensable.
Quel est votre plat préféré à base de pomme de terre ?
Les croquettes belges sans hésiter ! C'était rare d'en faire quand j'étais petit car ça demande du temps, c'était synonyme de plat de fête. Il faut faire une purée très épaisse, qu'on roule dans de la chapelure et qu'on fait frire. Il y a le côté croquant puis moelleux de la purée, un délice.
À quel aliment allez-vous vous attaquer à présent ?
La saucisse, l'andouille et l'andouillette parce que ce sont des produits que j'adore. Ça va être une belle histoire. Tout part des Romains et de la nécessité de transporter la viande dans un boyau. Ce sera sans doute pour l'année prochaine.
ASTUCES
Contre l’acné. Rien de tel que de s’appliquer une pomme de terre crue sur le visage pour faire disparaître les disgracieux boutons. «C’est grâce à l’amidon qui diminue l’apparition d’acné et de points noirs (parce qu’il est riche en potassium et en vitamine C)». On peut aussi écraser une pomme de terre cuite pour s’en faire un gommage.
Pour désherber. «L’eau de cuisson des pommes de terre est un excellent désherbant naturel, à utiliser (chaude) sans modération.»
Pour le ménage : «L’eau de cuisson redonne de l’éclat aux carrelages et au cristal: elle dégraisse à merveille (laisser agir dix minutes et rincer à l’eau claire). La fécule de pomme de terre redonne de l’éclat aux rideaux, voilages, chaussettes et tee-shirts blancs.»
Contre la gueule de bois. «Avalez à jeun une pomme de terre entière avec sa peau (cuite, la pomme de terre), le potassium qu’elle contient éradique le mal de tête, et aussi la sensation vaseuse, nauséeuse.»
Pour peindre. La peinture s’obtient par un subtil mélange de pommes de terre cuites, de blanc de Meudon, d’eau et de pigment. «Elle est naturelle, économique et très résistante: elle ne s’écaille pas et ne moisit pas.»
Article de Julie Koch
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Petit traité de la pomme de terre et de la frite
La Croix
Gastronome émérite, Pierre-Brice Lebrun se livre, dans son « petit traité » à une véritable défense et illustration de ce fromage copié partout dans le monde. Recettes à l’appui.
Il est le fromage le plus populaire en France. Le plus consommé.
Fait « à coeur », coulant, odorant, onctueux et goûteux à souhait, le camembert à la belle croûte naturelle blanche et fleurie, à la pâte jaune et bien lisse, jouit d’une aura sans égale de par le monde, symbole – image d’Épinal oblige ! – du Français « béret sur la tête, kil de rouge et baguette sous le bras ».
Il aurait été inventé en 1791, dit-on, par Marie Harel, fermière du côté du village de Camembert (Orne).
Un prêtre réfractaire, originaire de la Brie, qu’elle aurait caché, lui aurait confié les secrets de la fabrication du brie de Meaux. Aussitôt, la bonne dame les appliqua à sa propre production, poursuivie par ses héritiers. Une statue à l’effigie de Marie Harel, à Camembert, en témoigne.
Las, à en croire Pierre-Brice Lebrun, ce n’est que légende. Dans son Petit traité du camembert, cet écrivain journaliste gastronome remet les pendules à l’heure. Au terme de longs mois d’enquête minutieuse, visitant les fermes, fouillant dans les archives, les registres d’état civils et paroissiaux, il en a conclu (après bien d’autres, il est vrai), que, non seulement cette histoire de Marie Harel et de son prêtre ne tient pas, mais que le camembert ne serait que la suite de forts anciens fromages locaux, tel l’« angelot ». D’ailleurs, rappelle-t-il, dès 1708, Thomas Corneille dans son Traité universel géographique et historique faisait mention d’un fromage de Camembert. L’invention, par Rodel,de la fameuse boîte ronde en peuplier à la fin du XIXe siècle, aurait assuré son succès, autorisant son transport sans dommage jusqu’à Paris, par le chemin de fer.
Tant pis. Ou tant mieux. Puisque cette étude, ponctuée de moult anecdotes, est l’occasion de tout apprendre sur l’identité et la fabrication du « véritable » camembert : le camembert labellisé de Normandie, au lait cru moulé à la louche, bénéficiaire, depuis 1983, d’une AOP (appellation d’origine protégée) stipulant qu’il ne peut être élaboré qu’à partir d’un lait provenant exclusivement de « vaches élevées et nourries sur des pâturages de la région normande ».
Rien à voir avec le camembert industriel étiqueté « fabriqué en Normandie », c’est-à-dire élaboré effectivement dans cette région, mais avec un lait pasteurisé importé de n’importe où. Rien à voir, surtout, avec le camembert tout court, lui aussi évidemment au lait pasteurisé, et fabriqué dans le monde entier, au Canada, aux États-Unis et ailleurs.
Si le Camembert de Normandie AOP se conserve moins longtemps que les camemberts industriels, sa saveur est avec (ou sans !) pain. Voire en cuisine. Pierre-Brice Lebrun en présente une centaine de recettes dont ce traditionnel velouté de camembert à l’andouille de Vire et, plus inattendu, ce camembert frit dont il avoue en être « devenu dingue » dès qu’il l’a goûté.
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Petit traité du camembert
Le Figaro 16 décembre 2017
Il est des croisades qui forcent l'admiration. Celle de cet auteur, en faveur du véritable camembert de Normandie au lait cru moulé à la louche, en fait partie. Dans ce petit opus jubilatoire, s'appuyant sur une enquête minutieuse, il retrace l'histoire de ce fromage, l'émaille d'anecdotes savoureuses, livre quelques secrets de fabrication, sans oublier un florilège de recettes inédites. Follement français!
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Petit traité du camembert
Gourmand décembre janvier 2017/2018
L'auteur, qui a enquêté aux sources du mythique fromage de Normandie, nous donne au passage une centaine de recettes.
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Petit traité du camembert
Les marchés.Réussir
Auteur des Petit traité de la boulette, des pâtes et aussi des pommes de terre, Pierre-Brice Lebrun récidive avec le Petit traité du camembert.
Dans ce court livre, l'auteur mêle enquête sur les origines du fromage normand et recettes fromagères.
Il narre ses recherches et démonte la thèse de Marie Harel qui aurait inventé ce fromage grâce à l'aide d'un prêtre réfractaire venu de Meaux. Si l'ancêtre n'est pas le brie de Meaux, dont il propose quelques recettes au passage, est-ce l'explorateur, un fromage français mais plus connu en Belgique ?
Ou faut-il en revenir à «l'angelot, l'ancêtre probable de tous les fromages normands » (neufchâtel, livarot et pont-l'évêque)? Archives diocésaines, recueils paroissiaux, l'enquête est argumentée et les mythes démontés un par un avec truculence.
Et la boîte? Qui l'a inventée? Mystère!
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Petit traité du camembert
Les Carnets de Julie (émission du 04/11/2017)
Présenté lors de l'émission consacrée au Hachis Parmentier
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Petit traité de la pomme de terre et de la frite
Terres de Cognac (novembre-décembre 2017)
Pierre-Brice Lebrun est professeur de droit, installé en Nouvelle-Aquitaine à Mont-de-Marsan, mais c’est aussi un écrivain, auteur d’une cinquantaine d’ouvrages… des livres de droit et des manuels juridiques bien sûr, mais pas seulement ! Voyageur et gourmand passionné, il a aussi publié des guides touristiques et des ouvrages
sur la gastronomie.
Dans la collection des « petits traités de… » des éditions Le Sureau, Pierre-Brice a commis celui de la boulette, des pâtes (qui a fait l’objet d’une conférence très appréciée à l’Université Populaire de Ruelle), du pois chiche, de la pomme de terre et des frites…
Les ouvrages gourmands de Pierre-Brice Lebrun racontent l’histoire du produit, mais aussi des anecdotes qui le caractérisent au fil des époques. On y trouve une mine d’informations, partagées dans un style détendu et non dépourvu d’humour, accompagnées de recettes…
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Petit traité du camembert
Sud-Ouest
Les gastronomes Pierre-Brice Lebrun et Philippe Caizergues livrent les secrets de la pomme de terre et de la frite.
(...)
Si les lecteurs assidus de Pierre-Brice Lebrun sont coutumiers de bains prolongés dans une friture hautement humoristique, les néophytes auront droit à leur première plongée dans l'univers de cet écrivain gastronome, empêcheur de déguster en rond. Auteur d'une cinquantaine de livres, Pierre-Brice Lebrun a bousculé l'univers éditorial, notamment avec son « Petit traité de la boulette », un best-seller vendu à plus de 12000 exemplaires.
Une plume gourmande.
Andouillette de Troyes, saucisse de Montbéliard, pois chiches, pâtes, rien ne résiste à la plume gourmande du natif de Liège, qui dans sa belgitude cultivée, s'attaque à la pomme de terre. Titulaire d'un diplôme de frituriste, passé maître dans la double cuisson dans deux graisses différentes, il confie : « J'ai développé avec
ce tubercule une intimité quasi-nuptiale ».
Entre les nourritures terrestres et celles de l'esprit, Pierre-Brice a choisi les deux. Ce petit traité fait saliver et donne faim de connaissances puisqu'une multitude de ressources documentaires, historiques et anecdotiques, fruit de cinq ans de recherches, jalonnent l'ouvrage.(...)
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L'Obs
Belge ou française, cuite à l'huile végétale ou au saindoux de bœuf, paille ou allumette, variétés de pomme de terre... L'auteur livre ici un un ouvrage plein d'humour et de sérieux enrichi d'une soixantaine de recettes.
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Petit traité de la pomme de terre et de la frite
La voix du Nord
« Je suis belge, de coeur et d’origine, les frites font partie de mon ADN. » Voilà, on sait tout de Pierre-Brice Lebrun, Liégeois, que « rien ne rend plus triste et déprimé que des frites molles, grasses et fadasses ». Il livre ici toute une série de recettes, de la tourte aux épluchures à la Poutine d’Acadie, en passant par les fricadelles ou le gratin dauphinois. Le tout entrecoupé de textes, souvent drôles, sur Monsieur Parmentier, l’amitié entre la saucisse et la pomme de terre, l’importance culturelle de la frite dans ce royaume qui peut fonctionner sans roi (quand il est en thalasso), sans gouvernement mais pas sans frites, ou sur le sexe du tubercule. Vision dérangeante de l’accouplement entre une pomme de terre mâle et une femelle. Savoureux.
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Le particulier pratique
Notre spécialiste de la frite vous donne des conseils dans Le Particulier Pratique pour avoir la bonne frite dans le burger de vos rêves !
Le Particulier Pratique : Comment obtient-on de bonnes frites?
Pierre-Brice Lebrun : Selon la recette traditionnelle belge (bientôt au Patrimoine culturel de l'Unesco), les frites doivent subir une 1 cuisson de 5 à 6 min entre 160 et 180 °C dans du blanc de boeuf [sorte de saindoux de boeuf, Ndlr]. Cela cuit la chair et la rend moelleuse. La 2de, de 5 à 6 min dans une huile d'arachide à 160-170 °C, les dore et les rend croustillantes. Entre les 2, étalez les pendant 20 min sur une grille pour égoutter la graisse. Il faut donc 2 friteuses. Si vous n'en avez qu'une, optez pour une cuisson à 170°C pendant 7 a 8 min dans une huile d'arachide.
Le Particulier Pratique : Quelles pommes de terre vaut-il mieux choisir?
Pierre-Brice Lebrun : Des variétés à chair ferme (bintje, manon, charlotte...). Après les avoir épluchées, trempez-les dans l'eau au moins 1/4 d'heure pour ôter l'amidon, qui entraîne la création d'acrylamide (nocif pour la santé) à haute température. Coupez-les assez grosses pour réduire leur surface de contact avec l'huile. Et séchez-les, sinon elles seront crues a coeur et dures a l'extérieur. La réaction de Maillard (l'évaporation de l'eau de l'intérieur de la pomme de terre), qui laisse un coeur tendre et forme une croûte sur l'extérieur, serait empêchée. C'est pour cela que les frites surgelées, pleines d'eau, ne sont jamais bonnes.
Le Particulier Pratique : À quoi reconnaît-on de mauvaises frites ?
Pierre-Brice Lebrun : Quand elles sont régulières: elles sont probablement surgelées. Une odeur de friture signe une huile trop chaude, indispensable pour cuire des frites surgelées. Les frites brunâtres sont susceptibles de contenir trop d'acrylamide ou d'avoir eté faites dans une huile trop vieille(et dégradée). Enfin, si elles ne brillent pas, c'est qu'elles ne sont pas assez grasses : elles n'auront aucune saveur.
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France inter
Ce Petit traité de la pomme de terre et de la frite est un cri qui vient de l’intérieur, une véritable preuve d’amour qui lui permet d’assumer pleinement sa belgicalité : illustré d’une soixantaine de recettes (de pommes de terre), il remet Parmentier à la place insignifiante qui est la sienne, et fait sur l’invention de la frite, et surtout de la frite belge, des révélations fracassantes qui ne vont pas plaire à tout le monde (Pierre-Brice Lebrun vit d’ailleurs depuis sa sortie sous protection policière).
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Tout, vous saurez tout sur la pomme de terre
Tout, tout, tout, vous saurez tout sur la pomme de terre,
La ronde, la longue, la grosse et la toute fine,
la bien dure et la farineuse…
Tout, vous saurez vraiment tout de la pomme de terre grâce à Pierre-Brice Lebrun qui signe un « Petit traité de la pomme de terre et de la frite » aussi érudit que gourmand, bourré d’anecdotes, de chansons populaires et de recettes, écrit d’une plume alerte et gaie.
Notre bon Parmentier est remis à sa place et justice est rendue aux Espagnols qui sont les premiers à avoir réellement introduit la reine des tubercules en Europe. Un détour par l’Irlande – l’autre pays de la patate- s’impose et nous vaut la découverte de quelques recettes typiques comme le Dublin Coddle.
Pierre-Brice Lebrun est belge (il serait plus juste de dire que la Gourmandise est sa véritable patrie), ce qui explique son attachement viscéral à la frite dont vous découvrirez que « la première cuisson surprend la frite, la seconde la terrorise : elle la terrorisera d’autant plus que la frite sera détendue, et prise par surprise ». Évidemment vous aurez aussi le droit à différentes recettes de mayonnaise – une frite belge sans mayonnaise est une frite désespérée – ainsi qu’à la visite des meilleurs frikots du royaume.
A l’époque du léger, du bio, du fit, et pour tout de dire de l’ennuyeux, précipitez-vous sur ce traité jovial et roboratif avec ses soixante recettes, simples et précises, pas chères et savoureuses. Un livre d’histoire(s) autant qu’un livre de cuisine écrit par un gourmand pour les gourmands !
Toujours les plaisirs de la chair, mais un peu différents. Ce traité de la pomme de terre et de la frite de Pierre-Brice Lebrun ( Le Sureau) est un incontournable pour tous ceux qui aiment la patate ! Un livre érudit, joyeux et surtout gourmand ! Notre chronique est ici:http://www.onlalu.com/
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Lesoir.be
L’histoire de la boulette remonterait à la Haute Antiquité. Aujourd’hui populaire, le mets était autrefois réservé à ceux qui pouvaient se payer les viandes et les épices nécessaires à sa préparation. Le boulet est mentionné pour la première fois au XVIe siècle par Lancelot de Casteau, maître queux de princes-évêques de Liège, auteur d’un des premiers ouvrages de cuisine. Ce dernier parle de « boulet de poisson ». La viande apparaît sous le nom de « rondes boules ». Sa recette est restée proche des recettes actuelles. à Liège, on mélange le veau et la graisse de bœuf, les œufs, la noix de muscade, le gingembre, du sel et des herbes hachées. La sauce se compose de bouillon, de citron confit, de menthe, de marjolaine et de verjus ou de vin.
Journaliste voyageur et auteur de livres gourmands, le Liégeois Pierre-Brice Lebrun s’est intéressé de près à la boulette, lui consacrant un livre : Petit Traité de la boulette. Parisien d’adoption et épicurien reconnu, ce chevalier de la Confrérie gastronomique de l’andouillette au Layon de Saint-Georges-sur-Loire évoque, à travers des pages documentées, l’histoire de la boulette à travers les âges. Près d’une centaine de recettes de boulettes complètent l’ouvrage, prises aux quatre coins du globe. Le journaliste tient d’ailleurs un blog sur le sujet.
René Sépul
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Petit traité de la boulette
Le Ventre Libre
Les pois chiches c’est fantastique
C’est avec le pois chiche, que je fais ma rentrée… après quelques mois de silence (pardon !), passés notamment à observer comment les pois chiches et autres merveilles végétales poussent - pour un ouvrage dont je vous parlerai plus tard.
J’adore cette légumineuse et je ne suis pas la seule. Modeste et populaire, roboratif et parfumé, le cicer arientinum a traversé les âges et les mers. Originaire du Proche-Orient, il participe à une multitude de traditions culinaires méditerranéennes ancestrales, couscous, soupes, ragoûts, salades, falafels, houmous, socca, panisses, panelles et plus encore. Plante peu exigeante, le pois chiche s’accommode bien de sols arides et caillouteux, demande peu d’entretien si ce n’est de la chaleur et de la lumière.
Pour lire la suite (et notamment deux recettes délicieuses !) cliquez sur le lien !
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On va déguster (France Inter)
Avec ce Petit traité de la boulette, Pierre-Brice Lebrun remédie brillamment à l'absence de la boulette dans la littérature culinaire : voici un livre d'Histoire (et d'histoires), qui situe la boulette en perspective avec l'évolution de l'Homme, de la cuisine et du Progrès...
L'auteur remonte ainsi aux origines de la boulette, en étudie tous les aspects et en théorise le concept. Remarquablement documenté, alliant richesse gastronomique et humour, l'ouvrage ne compte pas moins d'une centaine de recettes, des quatre coins du Monde, dont la plus ancienne date de quatre mille ans...
Le livre qui manquait pour découvrir, aimer et faire aimer les boulettes !
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Petit traité de la boulette
Vie pratique Gourmand
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Consom'action n°65
LES MAÎTRES BOULETTOLOGUES
L'expert
Pierre-Brice Lebrun est incollable sur les boulettes. Il en a mangé dans le monde entier! Les meilleures? Celles aux viandes rôties au four que faisait sa grand-mère bien sûr. Et sinon, des falafels moitié fèves, moitié pois chiches, dégustés tièdes dans un pain libanais avec de l'hou mous. " Une boulette doit être bonne sans sauce, c'est-à-dire nature. Mais on peut la faire cuire dans une sauce qui lui donnera, quand elle l'absorbera, sa personnalité. "
Les plus étranges? Des boulettes de zébu à Madagascar, d'ours en Finlande («fort, mais délicieux!»), de renne en Scandinavie ...
Cuisson? Pas trop longue surtout. Plutôt à four chaud, ça donne du croustillant dessus, du moelleux dessous. La poêle, c'est plutôt pour réchauffer, ça les rend vite trop compactes.
Sans cuisson? Il faut bien compacter, les mettre 1 à 2 heures au frigo et les manger très vite à la sortie… Amalgame? Il faut avoir le bon geste, bien serrer. Pour que la boulette ne risque pas de se défaire, on peut utiliser de la farine, du blanc d'œuf ou du vinaigre blanc.
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Petit traité de la boulette
ePub : Petit traité de la boulette
Régal septembre-octobre 2012
En fait de petit traité, c'est à une saga du pois chiche que vous convie ce livre drôle et bien documenté. De la passion, de l'humour et des recettes: tout pour plaire.
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Petit traité du pois chiche
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Le Papetier
Pierre-Brice Lebrun s'intéresse au pois chiche et à son histoire. Cette légumineuse millénaire a été injustement cantonnée à la couscoussière selon lui mais peut être cuisinée de l'entrée au dessert. Ce récit porte sur les origines, l'exode et le déracinement du pois chiche et s'accompagne d'une centaine de recettes de tous les horizons.
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Petit traité du pois chiche
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Gourmets & Co
Écrire un livre, même petit, sur le pois chiche est déjà une idée pour le moins saugrenue mais le lire de surcroît révèle chez le lecteur une approche de l’existence en général et de la nourriture en particulier qui frôle l’inconscience. Le pois chiche ! Un monde à lui tout seul, d’ailleurs, n’a-il pas la forme du globe terrestre ? On a un certain mérite à l’aimer car l’approche n’est pas facile. Il n’est pas d’une beauté transcendante, un peu sec dans les rapports, il faut s’en occuper comme un bébé, le tremper, le mouiller, le sécher, le cuire longtemps, l’assaisonner, le réduire en purée, ou que sais-je encore. Pierre-Brice Lebrun lui, sait. Il aime le pois chiche au point de s’identifier à lui et d’écrire son livre à la première personne. Il se prend donc pour un pois chiche, ce qui est un cas médical rare ! Mais quelle récompense ! Ils sont manifestement fait l’un pour l’autre et le livre est une véritable histoire d’amour entre un homme et un pois chiche. Pas évident sexuellement, mais pour le reste c’est un régal. L’histoire, des origines au fond du Moyen-Orient à nos jours dans le Lauragais, est un panorama gourmand des cuisines du pourtour méditerranéen où le pois chiche a été, est, et sera un des éléments essentiels. Les recettes du livre illustrent parfaitement l’importance de ce Pisum, un fabacée de la famille des Fabeae, dans les tajines, chorba, soupes, falafels, houmous et autres soccas niçoises ou panisses marseillais, mais aussi dans des préparations moins connues mais fort appétissantes. À vous de goûter. Un livre unique dû au talent de conteur, aux connaissances, à la passion et à l’humour décalé de l’auteur. Plus qu’un livre de recettes, c’est un livre de culture et de civilisation. Le pois chiche ne serait-il d’ailleurs pas le meilleur lien de toutes les cultures méditerranéennes ? Un aliment en commun est déjà le début de la compréhension et donc…Faisons un rêve.
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Petit traité du pois chiche
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4 saisons jardin bio
Injustement cantonné à la couscoussière, le modeste pois chiche bénéficie enfin d'un traité gourmand, illustré d'une centaine de recettes issues de tous les horizons.
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La Gazette gourmande septembre 2011
Difficile d'imaginer, avant de se plonger avec surprise et délectation dans ce Petit traité joliment illustré, à quel point la saga millénaire du peuple des pois chiches est passionnante! Car, oui, dans ce livre, les pois chiches sont un peuple, un peuple conquérant qui a traversé les siècles et les océans, qui a abandonné sa terre nourricière pour fonder ailleurs, en Europe, en Afrique, en Asie, au Canada, des dynasties heureuses, sans jamais renoncer à son identité, à sa méditerranéité. L'auteur, chroniqueur gourmand, a toute une nuit écouté les confidences d'un vieux pois chiche sage de Viviers les Lavaur, dans le Tarn : il savait qu'il serait au petit matin récolté et ensaché, il a courageusement profité de ses dernières heures pour raconter, avec beaucoup d'émotion, l'histoire millénaire, édifiante et rocambolesque de son peuple. L'auteur a tout noté et, les larmes aux yeux, il a ajouté à ce surprenant témoignage une centaine de recettes du monde entier, à base de pois chiches, avant de publier cet hommage résolument optimiste, cette ode au déracinement et à l'exode dans laquelle le lecteur croisera les Pink Floyd, Charlemagne, le Pharaon Ptolémée IX, Nicole Croisille, Haroun al-Rachid, Téma de Tlemcen et bien d'autres ... Bref: un livre de cuisine atypique qui se lit comme un roman et dont on ne sort pas indemne.
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Petit traité du pois chiche
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Librairie Le Toqué (page Facebook)
Et on poursuit les lectures de l'été (si si, on y est encore...) : Notre compatriote Pierre-Brice Lebrun récidive, après les excellents Petit Traité de la Boulette & Petit traité des pâtes, avec le Petit traité du Pois Chiche chez Le Sureau (19,50 eur)... l'occasion de découvrir au travers d'un récit sur ses origines et ses périgrinations, une centaine de recettes qui lui rendent hommage. Plus qu'un livre de cuisine, c'est vraiment une belle histoire qui sollicite notre imaginaire et nos papilles...
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Elle
Oh ! La boulette
Anecdotes, recettes, histoires ... grâce au « Petit Traité de la boulette» (Le Sureau), de Pierre-Brice Lebrun, on saura tout!
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Sur le blog La fureur des vivres
Pierre-Brice Lebrun a encore frappé. En l’occurrence, avec ce livre il nous mitraille de pois chiche. Un peu maso, on en redemanderait. Pas besoin de lui dire chiche, Pierre-Brice est toujours partant pour nous emmener dans des aventures culinaires. Ici, le pois chiche universel et grand ancêtre de la cuisine est servi à toutes les sauces. Du nord au sud, de l’est à l’ouest, le pois chiche est partout.
P.B Lebrun, étonnant et prolifique conteur, nous narre la saga du pois chiche avec son inépuisable talent. Dans « Petit traité du pois chiche » le récit et l’art culinaire se mêlent pour notre plus grand plaisir. Sans cesse, Pierre-Brice troque son stylo pour la cuiller de bois et ces morceaux choisis sont aussi appétissants les uns que les autres. Sous le ton humoristique et léger, l’air de rien, ce livre est une mine de connaissances. L’auteur, très bien documenté, a fait l’inventaire de tout ce qui s’est écrit et dit sur le pois chiche depuis des millénaires. Et pourtant, le livre n’en est pas indigeste, ni lourd, au contraire, il se lit avec plaisir l’esprit sans cesse aiguisé par la curiosité.
Se mettant dans la peau d’un pois chiche – et pour un costaud comme lui, c’est un exploit ! - il nous raconte l’histoire de sa famille, remontant un arbre généalogique très ancien et allant voir du côté des cousins proches ou éloignés qui ont émigré aux quatre coins du monde. Ça en fait du monde ! et par conséquent ça en fait des recettes ! Depuis le temps que ce pois est cultivé et même avant quand il était simplement cueilli, le nombre de cuisiniers et de cuisinières, d’origines diverses, qui se sont creusés les méninges pour inventer et améliorer des recettes. Car des amuse-bouches au dessert, les pois chiches se cuisinent dans tous les styles, c’est incroyable le nombre d’ingrédients avec lesquels il s’allie pour de jouissives unions. Moi qui raffole de l’houmous et des falafels, des salades de pois chiche, des soupes et des chapatis, je pars en quête des ingrédients qui me manquent pour tester quelques recettes. Cela permet d’illustrer le propos de manière gourmande et pratique, les recettes s’insérant parfaitement dans le récit lui donnant vie et nous donnant faim.
À propos d’illustrations, tout le long du livre, l’œil est attiré par des d’exquis petits dessins. Il convient de saluer le remarquable travail d’illustratrice de Mireille Gayet, la complice habituelle de P.B Lebrun. Une fois de plus avec grand talent, elle habille le livre de ses superbes et délicats dessins, parsemant l’ouvrage de pois chiche, donnant vie aux recettes proposées ou nous emmenant en voyage au rythme des histoires de Pierre-Brice.
Un livre à s’offrir et à offrir, pour des plaisirs de lectures et de probables plaisirs gustatifs. Le livre est agréablement mis en page et joliment relié, du bon travail de la part de l’éditeur et de l’imprimeur. Un petit ouvrage qui a sa place dans une bibliothèque de gastronome bibliophile.
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Petit traité du pois chiche
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lireestunplaisir
Pierre-Brice Lebrun est un gourmet, un journaliste gourmet. Il partage avec les autres ses passions culinaires. On se souvient du « Petit traité de la boulette », rempli d'humour, qui lui a valu le Prix Cerise sur le gâteau 2009 du Festival des littératures gourmandes. Cette fois, cet auteur liégeois s'attache au pois chiche, sympathique légumineuse millénaire, injustement cantonnée à la couscoussière, capable pourtant de briller de l'entrée au déssert. Et l'auteur en fait une brillante démonstration. On apprend tout sur son origine, son exode, son déracinement : une belle aventure culinaire ! On apprend même à bien cultiver le pois chiche ! Et comme l'auteur gourmand manie aussi l'humour, il a parsemé (c'est le cas de le dire) son ouvrage de quelques calembours délicieux !
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Terres de Cognac n°83 juillet/aout 2011
Pour tout savoir de cette légumineuse souvent cantonnée à agrémenter le couscous, ce petit traité nous livre les origines et l'implantation du pois chiche, autour d'une centaine de recettes de l'entrée au dessert.
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Interview de l'auteur dans Le choix des libriaires
1) Qui êtes-vous ?
Je m'appelle Pierre-Brice Lebrun, je suis journaliste voyageur et chroniqueur gastronomique (je préfère nettement chroniqueur à critique), je suis surtout, je l'avoue sans honte et je le porte bien, un impénitent gourmand : j'adore manger, j'adore boire, alors, après avoir été longtemps prof de droit et avoir saoulé mes étudiants de conseils culinaires, de bons plans de voyage, d'adresses gourmandes et d'accords mets - vins (du rouge avec du fromage ? Zéro ! du cidre fermier avec du Camembert, du champagne avec du Chaource ? dix-neuf !) j'en ai fait mon métier ! je travaille maintenant pour une quinzaine de magazines, j'écris des livres qui racontent l'origine, l'évolution, la naissance, la fabrication des produits que j'aime, l'andouillette de Troyes ou la saucisse de Montbéliard, j'y aborde l'Histoire, de France et d'ailleurs au travers de l'histoire des produits du terroir...
2) Quel est le thème central de votre livre ?
Le petit traité de la boulette raconte l'histoire de la boulette de la préhistoire, ou plus exactement de l'invention de la boulette, à la cuisine liégeoise de ma grand-mère, ce qui nous fait tout de même neuf mille ans de boulettes, de riz, de viande, de semoule, de poisson, de légumes... il donne aussi une centaine de recettes de boulettes que j'ai ramené des sept continents, car la boulette - dont la capitale est la Belgique - est un des rares plats que l'on retrouve dans toutes les cultures culinaires, gastronomiques du Monde.
3) Si vous deviez mettre en avant une phrase de votre livre, laquelle choisiriez-vous ?
La boulette est l'apanage de ceux qui n'ont pas encore perdu de vue le vrai sens de la vie, de ces peuples nomades d'Afrique et du Moyen-Orient, d'Asie et de Belgique, où manger ses frites autrement qu'avec les doigts est vécu comme une incorrection majeure.
4) Si votre livre était une musique, quelle serait-elle ?
Boulevard des Batignolles, d'Yvan Dautin, ou l'Internationale, parce que si toutes les boulettes du Monde voulaient se donner la main, la Terre tournerait un peu plus rond.
5) Qu'aimeriez-vous partager avec vos lecteurs en priorité ?
Le goût des bonnes choses simples, des plats populaires, des recettes de grand mère, des boulettes et des saveurs de l'enfance
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Petit traité de la boulette
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Indépendant du midi 23-10-2010
LE PRODUIT DE LA SEMAINE: LA BOULETTE
Présente partout dans le monde, la boulette se prépare avec de multiples ingrédients et s'adapte à toutes les situations!
La naissance de la boulette reste un mystère. D'après Pierre-Brice Lebrun, auteur du réjouissant « Petit traité de la boulette », la plus ancienne aurait vu le jour au moins 4000 ans avant notre ère. Mais l'auteur rappelle avec justesse que ni Alexandre Dumas, dans son «Grand Dictionnaire de la Cuisine», ni Antonin Carême, ni même le grand Currnonsky n'ont jugé bon d'en parler !
La boulette tout autour du monde :
Et pourtant... la boulette ne connaît pas les frontières ! Les plus férus de boulettes sont sans nul doute les Belges, qui les cuisinent à toutes les sauces (le «boulet-frites» reste LE plat emblématique de la Belgique francophone, tout comme la «fricadelle» flamande). Les Vietnamiens ne sont pas en reste, avec leurs boulettes de porc ou de riz. En Allemagne, on se régale de knödel, et en Pologne, les kluskis (à base de pomme de terre) sont incontournables. En Suède, il est coutume de dire d'une jeune fille qui n'est pas bonne à marier qu'elle «ne sait pas faire des boulettes ». C'est dire l'importance de ce plat chez nos amis scandinaves! Et que dire des keftas? Au bœuf, aux légumes ou à l'agneau, elles dominent la cuisine du Maghreb et du Moyen Orient. Le meilleur ami du kefta reste le falafel, cette boulette de pois chiches que l'on consomme à profusion en Israël, en Syrie, en Jordanie ou au Liban. Curieusement en France (à l'exception notable de la Catalogne et de ses bolets de picolat), il n'existe pas de tradition de la boulette .... Les chefs ne la prennent pas vraiment au sérieux, et il faut bien reconnaître que nos recettes régionales s'inspirent de nos voisins étrangers!
L'ART DE FAIRE DE BONNES BOULETTES
Les boulettes sont le plus souvent préparées avec de la viande, et notamment du porc, qui apporte le gras et le moelleux nécessaires à la réussite de la recette. Le petit truc : mélanger les viandes pour apporter du moelleux. Tout l'art consiste à bien les mélanger et à les former; évidemment, rien ne vaut les mains. Il faut opérer sans trop compacter la boulette pour la laisser respirer. Car une bonne boulette doit fondre sous la dent tout en présentant de la « mâche ». Le mouillage également, a toute son importance: il améliore le moelleux, évite le dessèchement; on utilisera donc du bouillon ou de la mie de pain trempée dans du lait… La boulette accepte tous les modes de cuisson: mijotée en cocotte, poêlée, grillée, pochée. Pour Pierre Brice Lebrun, l'idéal reste de la cuire au four, avec du beurre… ou de la graisse de canard. Un pur délice! La boulette peut être réalisée avec toutes sortes d'ingrédients: bœuf et porc assaisonnés d'échalote, de mie de pain et d'herbes, agneau, menthe et raisin, mais aussi lapin, œuf et paprika ou filets de poissons, herbes et œuf ! La boulette aux pommes de terre, oignon et ciboulette est tout aussi tentante. Les falafels, mélange de fèves, pois chiches et oignons sont un vrai délice. Essayez aussi les boulettes au fromage (chèvre, poivre de Séchouan, ciboulette). Et pourquoi pas la boulette en dessert ? Farine de pois chiche, noix de coco, lait concentré mélangés font un dessert régressif et succulent !
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Petit traité de la boulette
Union du Cantal 9 octobre 2010
Pierre Brice Lebrun vient d'y publier un surprenant "Petit traité de la boulette" : "Tout est parti des boulettes de ma grand-mère qui m'ont donné la vocation d'être journaliste culinaire, J'ai retracé l'histoire de a boulette, du plus vieux fossile qui date de 4000 avant J.-C, jusqu'à la fameuse recette de ma grand-mère. J'ai répertorié une centaine de recettes du monde entier mais la Belgique reste indéniablement la patrie de la boulette".
L'auteur-illustratrice Mireille Gayet et sa famille écrivent l'essentiel des litres de la collection "Je vous aime" des éditions du Sureau : J'ai d'abord commencé sur les poissons, réalisant des aquarelles rigoureuses mais les illustrations des autres titres sont plus humoristiques. On publie des recettes familiales. Je viens de terminer les poissons bleus et on va faire la poulpe. Son "Grand traité des épices", publié le 23 octobre, est préfacé par le paléontologue Yves Coppens.
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Grand Traité des épices
Petit traité de la boulette
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Critiqueslibres.com
Enfin un ouvrage consacré à l'adulation pure et simple de la boulette !
Ce petit ouvrage se caractérise en premier lieu par une présentation délicieusement désuette : pas de photos, quelques gravures, une petite reliure sympathique qui en font une plaisante idée de cadeau.
Passons maintenant à la question du contenu. Au premier abord, on ne manque pas d'être étonné par l'abondance de passage abordant les différents aspects techniques de la boulette : forme, taille, cuisson, etc. Ceci permet, mine de rien, d'éviter de rater ses préparations par des erreurs de débutant. Qui plus est, le ton en est toujours des plus légers, manifestant en tout temps un humour de bon aloi. Les recettes quant à elles proviennent des quatre coins de France, de Navarre et du reste du monde. Que vous soyez un adepte des Kebab turcs, des boulets à la liégeoise ou de la boulette suédoise (que vous réaliserez désormais mieux que chez ikea) vous trouverez votre bonheur et ferez aussi d'intéressantes découvertes.
Amis boulettomaniques, ne ratez donc sous aucun prétexte ce magnifique ouvrage qui vous mènera d'idées en délices. Vous serez également réjouis par son humour, trop rare dans les ouvrages de cuisine.
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Petit traité de la boulette
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Républicain
Chroniqueur gastronomique et journaliste voyageur, Pierre-Brice Lebrun mange, goûte, boit, déguste, teste et savoure et… écrit.
Après son "Petit trailé de la boulette" (Le Sureau) et son énorme succès, cet auteur de récits de voyage et de livres gourmands récidivera avec le Petit traité des pâtes: intitulé ainsi parce qu'il raconte l' histoire des pâtes à travers les âges, qu’il en donne plein de recettes et qu’il répond également à quelques légendaires interrogations : non Marco Polo n’a pas de Pékin ramené les raviolis, oui le macaronisme est un style littéraire, oui il existe un arbre à spaghettis, non les coquillettes ne sont pas des nouilles …
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L'Alsace
Nouilles et pâtes : C'est un petit bonheur !
On plonge avec délices dans ce traité où il est question de la tomatisation de la pasta, de l'invasion des macaronis, de I'accordabilité des pâtes avec le poisson, de l'alsacitude des spaetzles, bref, de pâtes, de nouilles, de raviolis, de sauce tomate... Ce (très sérieux) traité est né de la plume d'un journaliste gastronome qui fait voyager le lecteur à travers l'histoire des pâtes tout en livrant ses recettes préférées. Un régal ! LIRE Le petit des pâtes de Pierre-Brice Lebrun,
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Blog Le soleil
Quand la boulette fait des siennes !
(...) L'auteur Pierre-Brice Lebrun remonte aux origines avec humour, expliquant que les archéologues n'ont pu retrouver de fossiles de boulettes ou que le hamburger serait un de ses descendants directs. Épluchant les traités de cuisine des siècles passés à sa recherche, il y parle aussi abondamment de son côté réconfortant lié à de merveilleux souvenirs d'une enfance heureuse vécue à Liège auprès d'une grand-mère experte ès boulettes. D'ailleurs, la Wallonie serait la terre d'adoption de la boulette (ou boulet, que l'on sert là-bas avec des frites). Y allant de quelques recettes du monde, celle qu'il offre de la boulette québécoise en fera cependant sursauter plus d'un, concoctée à base de boeuf autant que de porc et épaissie à la vulgaire fécule de maïs plutôt qu'à la traditionnelle farine grillée.(...)
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Pils !
C'est aux boulettes cuisinées le mercredi par sa grand-mère que Pierre-Brice Lebrun doit ses "premiers émois culinaires". Aujourd'hui il leur rend hommage dans un drôle de traiter... à déguster!
Sûr qu'après avoir feuilleté ce petit livre-là, vous vous demanderez comment vous avez pu vivre jusqu'ici sans boulette. Pierre-Brice Lebrun, lui, ne se pose plus la question depuis longtemps et expose dans ce traité gourmand et humoristique l'importance de la boulette dans une vie de gourmet, et dans une vie tout court d'ailleurs ! Un livre de cuisine ? Assurément puisqu'il ne compte pas moins d'une centaine de recettes issues des quatre coins de la planète. Car la boulette est universelle bien qu'elle soit injustement méconnue par chez nous. Mais c'est aussi un vrai traité historique et sociologique que livre le journaliste gourmand Pierre-Brice Lebrun. Et côté gourmandise, l'homme s'y connaît, adoubé qu'il est par de prestigieuses confréries avec pas moins de six titres à faire pâlir de jalousie un Bocuse : Chevalier du Franc Pineau des Charentes, Compagnon de la saucisse de choux d'Arconsat, Chevalier des Nobles Vins du Jura et du Comté, Chevalier de la Confrérie Gastronomique de l'andouillette au Layon de Saint-Georges sur Loire, Grand Chevalier d'Honneur de la Confrérie du Melon de Cavaillon, Chivalié de la Counfrarié de la Mantenénço di tradicioun prouvençalo, Grand Dégustateur de la Confrérie des Compagnons du Boitchu. Alors quand un tel amateur de saveurs nous fait une si belle démonstration sur les boulettes, on n'a plus peur d'en faire !
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24 heures
Le journaliste belge Pierre-Brice Lebrun publie une ode à cette préparation universelle et sans âge.
C’est sans doute une des préparations les plus anciennes du monde, un mode de faire qu’on retrouve aux quatre coins du globe. Pourtant, l’histoire culinaire ne la reconnaît pas, feint de l’ignorer parce que c’est une recette de pauvre, une manière d’accommoder les restes qui n’a pas le glamour des plats bien compliqués.
C’est à la boulette qu’a décidé de rendre hommage Pierre-Brice Lebrun, journaliste gourmand belge auteur de nombreuses publications essentielles sur l’andouillette de Troyes ou la saucisse de Montbéliard.
Si le gastronome a voulu rendre cet hommage, c’est d’abord à cause de sa grand-mère, Noémie, qui préparait des boulettes tous les mercredis, des boulettes qui faisaient pleurer Lebrun de bonheur. De cette première émotion, il a gardé de ses nombreux voyages des recettes les plus internationales. Car la boulette, ça peut se faire avec tout : viande rouge, blanche, riz, légumes... et même en dessert.
L’expert explique dans un langage très imagé l’importance du mouillage, l’influence de la taille de la boulette – balle de pingpong ou balle de tennis –, la force du compactage qui donneront au plat toute sa splendeur.
Cette cuisine prolétarienne traverse les modes, les continents pour nous replonger aux premiers instants du monde, celui où on n’avait ni fourchette ni couteau. La boulette, alors, y puise toute sa raison d’être dans le contact direct de la main avec l’aliment, dans ce geste ancestral qui prend le mets directement dans le plat sans s’encombrer de vaisselle inutile.
Pierre-Brice Lebrun conseille la boulette à tout instant, de l’apéro au dessert. Il propose ainsi une nonantaine de recettes, à déguster avec les doigts!
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Petit traité de la boulette
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Sud-ouest
(...) Le « Petit Traité de la boulette » allie quant à lui histoire, humour et cuisine. Pierre-Brice Lebrun propose un tour du monde de la boulette.
Selon lui, elle a son paradis, le Vietnam, et un foyer d’adoption, la Belgique. Plus de 90 recettes jalonnent cet opus ponctué de réflexions qui, l’auteur en est conscient, ne contenteront pas tout le monde. Dans le chapitre «De l’art de se faire des amis », il affirme : « Il n’y a que peu de bonnes boulettes sans gras de porc ! […] Le couscous-boulettes est donc une chimère, un inaccessible Graal. C’est la raison qui a poussé les lucides Libanais à inventer les falafels, ces exceptionnelles boulettes de pois chiches»…
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La dépêche
(...) Le Petit Traité de la boulette en sus de ses 90 recettes dont la plus ancienne à 4000 ans, raconte l'histoire de la boulette à travers les âges, rendant de la sorte un hommage vibrant, documenté, universitaire, gourmand et affectif à cette merveilleuse invention.
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Soir de Bruxelles
Aboule les boulettes, Herman !
PADOAN,BERNARD
Samedi 21 novembre 2009
Décidément, ces dernières semaines, il devient difficile de s’extraire de l’actualité. L’accession d’Herman Van Rompuy à la présidence du Conseil européen est sur toutes les lèvres. De toutes parts, on me presse d’apporter mon écot gastronomique à la couverture de cet événement planétaire.
Je retiendrai une suggestion : « Maintenant que l’Union a un président, il faudrait aussi lui trouver un plat emblématique », me glisse un collègue. De fait, pour contrer l’hégémonie du hamburger américain, je propose que nous instituions… la boulette comme aliment fédérateur européen.
Quoi de mieux, en effet ? Des « albondigas » espagnoles aux « Bayensche Zwetschenknödeln » allemandes, en passant par les « kluski slaskie » polonaises et les fameuses « Köttbullar » suédoises (ah, les samedis en enfer chez Ikea !), n’y a-t-il pas là un trait d’union évident entre les nations du Vieux Continent (1) ?
Et le hamburger n’est-il pas finalement qu’une sous-espèce de boulette aplatie, subtile manière de remettre nos cousins d’outre-Atlantique à leur place ?
Surtout, la Belgique pourra une fois encore faire figure de pionnière de la culture « boulettière », chaque région du pays apportant sa boulette à la construction de l’édifice européen : « boulettes aux cerises » de nos compatriotes flamands, boulets « à la liégeoise » ou « sauce lapin », « vitoulets » carolos, « ballekes sauce tomate » et autres « boulettes à la marollienne » dans la capitale… Il n’y a que l’embarras du choix. Et c’est ici aussi l’occasion de rappeler à nos amis britanniques qui sont les vrais patrons. Faire des boulettes avec de la gelée ? You must be joking, Gordon !
D’autant que ces boulettes, dont nous suggérons sans plus attendre qu’elles remplacent les étoiles sur le drapeau européen, il faudra bien les servir avec quelque chose. Et je vous demande bien quoi, si ce n’est… des frites évidemment. Trop facile, ces Belges ! L’Europe n’a plus qu’à s’incliner devant notre génie…
À propos de frites, d’ailleurs, voici l’occasion de résoudre un des mystères de la semaine écoulée : pourquoi Benoît Lutgen refuse-t-il obstinément de quitter son poste de ministre wallon de l’Agriculture pour aller remplacer Joëlle Milquet à la tête du CDH ? La réponse tenait dans la dernière invitation adressée par le Bastognard à la presse ce vendredi : le ministre lançait vendredi la première « Semaine de la frite en Wallonie » (2) et présentait la campagne de promotion du label « Friterie de chez nous ». Le lieu de rendez-vous : la baraque à frites de la place du Grognon à Namur ! Vous en connaissez beaucoup, vous, des métiers où on peut faire des conférences de presse devant un fritkot ? Vous serez d’accord avec moi : faudrait être sacrément idiot pour renoncer à un job comme celui-là !
(1) Avec son Petit traité de la boulette, aux Éditions Le Sureau, le Liégeois Pierre-Brice Lebrun propose le premier ouvrage entièrement consacré à cette merveille culinaire. Avec drôlerie et érudition, il livre une quantité de recettes alléchantes. Nous ne saurions trop vous recommander de vous le faire offrir pour Noël.
(2) www.semainedelafrite.be
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Petit traité de la boulette
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Elle à table
La boulette, grande oubliée de la littérature gastronomique ? Une poignée de héros se propose de lui rendre la place qu’elle mérite.
C’est quelque chose de très simple, au fond, une boulette : des ingrédients coupés en petits morceaux, un liant, une forme roulée entre les paumes. Et c’est justement cette simplicité qui en fait un attachant symbole de la cuisine ménagère, cette cuisine des petits riens et des beaux restes. Pourtant, rares sont les ouvrages culinaires qui lui font les honneurs. Dans son Petit Traité de la boulette, Pierre-Brice Lebrun répare cet affront en retraçant, avec une délectation réjouissante, l’histoire de la boulette et ses ramifications culturelles et techniques : tradition culinaire immémoriale autant qu’internationale, la boulette se pratique sous toutes les latitudes, des köttbullar suédois aux tsukune japonais en passant par les cevapcici des Balkans. Autres mordus: Stéphane Dubreil et Frédéric Bocquet, des touche-à- tout qui ont fondé presque sans rire la boulettologie, jeune discipline qui a pour objet de «rassembler ce qui est épars, afin d’élever l’art de l’amalgame culinaire au niveau des sciences exactes». Ils organisent ainsi des Rencontres internationales de boulettologie moderne appliquée, ateliers mensuels au cours desquels ils initient les apprentis boulettologues aux quatre temps de la boulette : amalgamie, tailleutique, formolaxie et calorimétrage. Derrière la mise en scène et le discours facétieux se cache une vraie réflexion sur l’universalité de la boulette, et ce qu ‘elle nous apprend sur l’identité, le métissage et le partage. Car la boulette est conviviale - on peut se mettre à plusieurs pour la confectionner - et si l’on en croit les témoignages, elle n ‘a pas son pareil pour faire ressurgir les émotions enfouies, tout particulièrement le souvenir des boulettes dont les grands-mères semblent avoir le secret. La boulette est ouverte à toutes les inspirations, que l’on parte d’ une base de viande, poisson, céréales ou légumes, mais on peut quand même émettre ces quelques recommandations:
* ne pas trop malaxer la farce (on gagne en légèreté)
* mettre suffisamment de matière grasse (sinon c’est sec et on s’étouffe)
* laisser reposer le tout avant de façonner, pour donner aux saveurs le temps de faire connaissance.
Article de Clotilde Dusoulier.
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Le Soir Magazine
Oh. la boulette!
Pourquoi la boulette est-elle toujours absente de la haute gastronomie? Réponse: parce que c'est un art de la confectionner que peu de chefs maîtrisent. La suite ?
Un petit livre cartonné, remarquablement documenté, alliant richesse gastronomique et humour, qui nous plonge dans l'univers peu connu de la boulette avec pas moins d'une centaine de recettes des quatre coins du monde.
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Petit traité de la boulette
Ebook : Petit traité de la boulette
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Siné
Histoires de boulette
Rien à voir avec l'Université d'été de Cannabis sans frontières, qui vient de se tenir à Lyon. Le Petit Traité de la boulette, publié par le gastronome Pierre-Brice Lebrun aux éditions du Sureau, détaille en un peu plus de 100 pages l'histoire et la raison d'être de la boulette qui se mange. Bœuf ou poulet, porc ou crevette, tofu ou quinoa, tout y passe ou presque, le livre proposant de nombreuses re-cettes mais aussi des chapitres plus réflexifs autour de thèmes tels que « De la rondeur des choses », « Du désintérêt des historiens en général, des gastronomes en particulier » ou -rions ! -« Du plaisir de disposer d'un porc d'attache ». C'est drôle, appétissant et ça donne des idées.
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Petit traité de la boulette
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Dernières nouvelles d'Alsace
Percutant et novateur ce court récit sur les boulettes culinaires à travers le monde raconte l'histoire du «plat du pauvre". On y apprend l'origine cet objet culinaire rond et sympathique. comme aime l'affirmer son auteur. La boulette aurait vu le jour à proxi-mité d'une grotte. «Les archéologues tiennent la chose pour acquise» précise encore Pierre-Brice Lebrun. Cette tradition culinaire nous arriverait de Babylone. L'Alsace figure en bonne place dans le livre: «L'autre pays de la boulette». On y trouve les recettes des boulettes de foie. de semoule, au fromage blanc, aux pommes de terre et au pain.
Elle fait rire les grands chefs
Le livre est ponctué de nombreuses anecdotes qui rehaussent la description de la centaine de recettes que compte ce dernier. «La boulette fait rire les grands chefs. Elle est injustement absente de la gastronomie. Néanmoins, elle est mondiale et présente dans toutes les civilisations», affirme l'auteur du traité, Le journaliste gourmand a également puisé dans sa mémoire pour retrouver les savoureuses recettes de sa grand-mère qui cuisinait des boulettes les mercredis et uniquement dans un plat en Pyrex.
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Petit traité de la boulette
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France Soir
Pour ce nom féminin, laissons de côté, dans les dictionnaires, sa péjorative définition qui mentionne qu'il peut aussi s'agir d'une erreur grossière, voire d'une faute stupide. Ce qui n'est pas le cas, comme nous le propose malicieusement l'auteur, né à Liège. En sa qualité de journaliste gourmand justifié, il nous propose, à travers les siècles, la savoureuse histoire de cette préparation culinaire internationale (fricadelles chez les Ch'tis, keftas, knôdel…), façonnée en forme de petite boule à base des ingrédients hachés les plus divers (viandes, volailles, légumes, poissons, crustacés, fruits, fromages… ). Avec un incomparable humour d'outre-Quiévrain, il passe à la moulinette son histoire, son évolution, sa belgitude... Facétieux, il n'hésite pas à nous interroger pour savoir si « sa boulette, c'est du poulet? » et à nous proposer en dessert les chantantes boulettes Bourvil à base de salade de fruits, jolie, jolie, jolie!
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Petit traité de la boulette
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Du miel et du sel
Petit traité de la boulette : n'en commettez pas une en oubliant d'emporter ce livre dans votre valise ou votre sac de plage.
Je viens de lire un livre épatant : à la fois érudit, drôle, tendre et gourmand. Un livre de cuisine rempli des petites histoires qui font la grande Histoire de l'alimentation.
Il met le doigt sur une des grandes énigmes gastronomiques de notre époque. Le genre d'énigmes qui nous interpelle tous, à savoir l'absence de la boulette dans la Haute Gastronomie. Pierre-Brice Lebrun s'est posé la question au point d'en faire un livre.
— Pourquoi n' est-il question des boulettes chez aucun des grands auteurs culinaire qui ont fait les fondations de notre Gastronomie ?
Alexandre Dumas la snobe effrontément dans son grand Dictionnaire de la cuisine, Antonin Carême l'ignore en tous points et Curnonsky semble ne pas la connaître. Pierre-Brice Lebrun ne cite pas le Guide Culinaire d'Auguste Escoffier, mais, titillée par l'étrange révélation, j'ai personnellement vérifié : dans l'index, on passe de Bouillabaisse à Braisage des viandes, sans même aborder l'ombre d'une seule petite boulette.
— Et pourquoi aucun de nos grands chefs actuels ne la met-il sur sa carte?
Posez-leur la question, ils se gausseront, souligne Pierre-Brice Lebrun : pourquoi pas une tranche de jambon avec des coquillettes ?
Vous aurez la réponse à ces questions importantes, et à bien d'autres. C'est que c'est un Art que de confectionner des boulettes ! Elle exige des compétences que peu de chefs possèdent, c'est pourquoi ils ne la proposent que rarissimement à leur carte.
Heureusement ce traité est là pour réparer cette grave lacune. On y fait le tour de la boulette, si j'ose dire : son histoire depuis l'antiquité jusqu'à nos jours, sa géographie sur tous les continents, son esthétique, sa sociologie et sa technologie : farinage, mouillage et rissolage n'ont plus de secrets pour nous. Et même, on peut le dire aussi : sa philosophie.
Le ton est léger, souriant, agréable à lire. Les recettes sont bien expliquées, pas compliquées à réaliser. Chacun peut ensuite devenir un maître es boulettes et régaler sa petite famille de petits plats délicieux. On y trouve des boulettes de toutes les époques et de tous les lieux de notre chère planète, qui a elle-même, il faut le souligner, la forme d'une grosse boulette.
Keftedes, knödel, klopse, knepfle, falafel, godiveau, boulet, fricandeaux, albondigas, kluski, bullar, pierochki... rien que les noms font rêver et voyager ! La plus ancienne a 4000 ans d'existence. On passe en revue toutes les cuisines du monde, et toutes les sortes de boulettes sont évoquées, qu'elles soient de viande, de légumes ou de céréales, servies en sauce ou seules, salées ou sucrées, il y en a pour tous les goûts et toutes les occasions.
La seule chose que je regrette c'est qu'il n'y ait pas de photos dans ce livre, ni d'illustrations, hormis quelques petits dessins.
L'auteur n'oublie pas de nous confier la recette de sa grand mère qui est l'une des plus appétissantes. Sans doute parce qu'elle est racontée avec amour. En tout cas ce serait une sacrée boulette de ne pas lire ce livre pendant ses vacances !
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Petit traité de la boulette
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Libération
Cher monsieur Pierre-Brice Le-brun, on s'est dit d'emblée que vous étiez un être déraisonnable en recevant votre Petit Traité de la boulette (1). Passe encore que vous y consacriez un chapitre dans une encydopédie culinaire ou quelques paragraphes dans une anthologie des goûts et des saveurs aux quatre coins du monde. Mais franchement s'aventurer sur plus de 120 pages en causant uniquement boulette nous semblait une sacrée gageure. Et pourtant en refermant votre Traité, on s'est dit que vous ne tourniez jamais en rond sur le sujet. Et surtout en vous lisant, un lumineux constat s'est imposé: la boulette est un monde en soi, un art de vivre au même titre que la pratique de la marche à pied, la confection de l'omelette ou la greffe des arbres fruitiers.
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Petit traité de la boulette
Paris gourmand
Journaliste-écrivain gastronomique, auteur de livres de cuisine, de guides touristiques et de récits de voyages, Pierre-Brice Lebrun consacre sa vie à la quête des goûts, des saveurs et des odeurs de son enfance liégeoise.
(...)
Avec ce Petit traité de la boulette, Pierre-Brice Lebrun remet à l'honneur la boulette dans la littérature culinaire : voici un livre d'Histoire (et d'histoires), qui situe la boulette en perspective avec l'évolution de l'Homme, de la cuisine et du Progrès...
L'auteur remonte ainsi aux origines les plus reculées de la boulette, en étudie tous les aspects et en théorise le concept.
Remarquablement documenté, alliant richesse gastronomique et humour, l'ouvrage ne compte pas moins d'une centaine de recettes, des quatre coins du Monde, dont la plus ancienne remonte à quatre mille ans...
Pierre-Brice Lebrun signe ici un ouvrage très attrayant et complet, véritable invitation à s'initier au monde inépuisable de la boulette.
Le livre qui manquait pour découvrir, aimer et faire aimer les boulettes !
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Petit traité de la boulette
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Papilles
Les éditions du Sureau poursuivent la collection des petits traités avec le dernier-né entièrement consacré aux pâtes. Il vient rejoindre ceux dédiés à l'omelette, la farine complète, la confiture et la boulette. Celui sur la boulette a été récompensé par le Prix Cerise sur le gâteau 2009 du Festival des littératures gourmandes,et est signé de Pierre-Brice Lebrun. Ce petit dernier est réellement un petit frère car il est bâti sur le même schéma que les précédents ouvrages. En tout premier, on remarque le soin apporté à sa confection: la mise en page est claire et rythmée par des illustrations bien choisies. Puis, on feuillette le livre. L'historique tout d'abord, incontournable, ensuite l'auteur donne des recettes souvent accompagnées de courtes informations complémentaires sur l'origine du nom du mets (la raviole par exemple). Il revient enfin d'ouvrage sur l'origine mésopotamienne des vermicelles avant d'évoquer la conquête des pâtes en Europe et en France. Les recettes sont abordables, les explications sont précises. Il y a des recettes classiques et d'autres moins connues qui sont une invitation à se mettre en cuisine!
Sophie FOUILLOT-BON
Extrait de l'excellente revue culinaire PAPILLES
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Petit traité des pâtes
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Cuisine Actuelle
Le mystère des pâtes
Faisant voyager le lecteur de Pékin à Venise, de Babylone à Cordoue, de la Toscane au Pérou et de la Sicile à la Belgique, Pierre-Brice Lebrun lui fait partager le résultat d'une traque impitoyable sur l'origine des macaronis, cannellonis, farfalles et autres lasagnes. Son Petit traité des pâtes répond aussi, à la question essentielle : Marco Polo les a-t-il vraiment rapportées de ses voyages en Chine?
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Sud Ouest
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Terres de Cognac
Pierre-Brice LEBRUN récidive après le succès de son précédent ouvrage « Petit traité de la boulette » en donnant naissance à son petit frère « Petit traité des pâtes ». Il traque sans merci les légendes qui entourent macaronis, cannellonis, farfalles et autres lasagnes et nous livre une soixantaine de .ses recettes préférées, de pâtes et de sauces pour les accompagner. Si ce livre donne envie de manger des pâtes. il donne aussi envie d’en fabriquer, d’en inventer, d’en découvrir tous les jours de nouvelles …
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Sud-Ouest
"(...) Le traité de Pierre-Brice Lebrun traque tout ce que vous croyez savoir sur les pâtes et qui est faux le plus souvent. On y trouve aussi des recettes, encore des recettes, toujours des recettes. Car les recettes de pâtes sont infinies, le mieux étant d'en inventer une à son goût comme pourrait le suggérer Bill Buford, ancien rédacteur du « New York Times » devenu pastaman fanatique au point de se faire embaucher dans un trois étoiles italien de New York à l'âge de 50 ans.
Il raconte cette expérience avec le réalisme qu'il faut pour édifier le lecteur sans lui couper l'appétit. Les deux ouvrages sont à proscrire si vous n'avez pas un restaurant italien, un film de Martin Scorcese ou un sachet de pâtes et une sauce tomate à moins de 5 km à la ronde.(...)"
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Le point semiane du 23-03-2011
Le bréviaire des pâtes
Entre 600 modèles de pâtes, dont 300 en Italie, des malloreddus sardes aux macaronis napolitains, Pierre-Brice Lebrun conte légendes et mythes de la pasta deliziosa. On le suit en Chine avec Marco Polo, à la bataille de Marignan avec les troupes de François 1er, à Brooklyn avec le meunier Antoine Zaraga. Recettes, historiettes, citations éclairent d'un jour neuf penne all'arrabbiata ou taglia telle carbonara. Bref, si vous aimez les pâtes, vous allez adorer ce bréviaire, joli et savoureux.
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La Vie 31 mars 2011
Ouvrage recommandé dans la page "Des pâtes , des pâtes..."
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Sud-Ouest
L'auteur Pierre Brice-Lebrun est en état de récidive sévère ! Après la parution de plusieurs traités gastronomiques : boulettes, pâtes, pois chiches, pomme de terre, etc. Pierre Brice-Lebrun s'ocupe du camembert et il le fera savoir samedi matin, en dédicace au Palais du fromage au marché Saint-Roch.
Quand Pierre Brice-Lebrun cause camembert, il s'agit forcément d'un camembert Normandie AOP au lait cru moulé à la louche. On n'aborde pas le "claquos" avec cavalerie ! De passage à l'épicerie Cocagne, pour y prélever un Jort, un des fleurons des camembert normands, l'auteur se livre : "Ce petit traité du camembert" (éditions Le Sureau) m'a donné du travail. Quand j'ai entrepris mes recherches, je me suis aperçu que beaucoup de documents écrits relèvent davantage de la fable que de faits historiques avérés."
S'il ne faut "que" cinq heures et cinq louches pour mouler un camembert digne de ce nom, avec un temps de repos d'une heure entre chaque louche, Pierre Brice-Lebrun lui a travaillé de longs mois pour démouler ce traité gourmand. Il a fallu enquêter sur le Brie, puis dans le village de Camembert, partir sur les traces de Marie Harel, qui serait l'inventrice du camembert, et se méfier des faux amis : toute l'histoire serait partie du village de Crouttes, peut-être trop beau pour être vrai !
Entre deux portions et un bon coup de jaja pour faire descendre, on apprend au fil des pages, l'origine des fameuses boîtes de camembert, comment écroûter celui-ci, comment préparer une bruschetta landaise au camembert, un camembert au chutney de pomme, une crème brûlée au camembert, etc. Pierre Brice-Lebrun procède à la célébration de mariages entre ce magnifique fromage si français et différents vins, pains et mers surpenants comme le chocolat blanc
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Petit traité du camembert
Le Journal du dimanche
Avec la vogue de la fermentation en cuisine, la choucroute, garnie de viandes ou de poissons, a le vent en poupe Les cigognes se trompent. Ce ne sont pas les bébés qui naissent dans les choux mais... les saucisses. De Montbéliard et de Morteau, accompagnées de leurs acolytes les lards fumés et salés ainsi que d'autres boudins régionaux venus de l'Est.
Ce n'est pas un Alsacien qui dira le contraire, puisque la choucroute garnie est son emblème. «Dans mon restaurant familial, on l'a cuisinée de tout temps, en entrée, en plat de résistance, sucrée et salée, témoigne Martin Fache, restaurateur retraité de l'Agneau d'Or à Münster et qui vient d'écrire, avec Pierre-Brice Lebrun, un "Petit traité de la choucroute" (éditions Le Sureau, 14,90 euros). Il n'y a pas de règles pour la préparer, chaque famille a sa recette! »
(…)
La choucroute est donc un plat, mais c'est surtout un légume qui peut être travaillé de mille et une façons. Martin Fache s'en donne à coeur joie, en témoignent les recettes originales proposées dans son "Petit Traité" : il la façonne en cromesquis, en strudel avec de la truite fumée, en tarte flambée avec du munster et même en lasagne, à l'orientale ou même sucrée, pour une étonnante... crème brûlée à la choucroute.
Charlotte Langrand
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Petit traité de la choucroute
ZUT Strasbourg
Pour en finir avec la tradi choucroute garnie
« Tout le monde sait que les saucisses naissent dans les choux, avec les boudins et les jambonneaux, et que, dans un torchon noué placé sur son bec affûté, la cigogne les transporte nuitamment à la choucrouterie, pour que soit réalisé l'assemblage.»
Rien que pour cette introduction, on dit OUI au nouveau traité des éditions Le Sureau, consacré - vous l'aurez compris - à la choucroute.
Co-écrit par l'ancien restaurateur munstérien Martin Fache et le chroniqueur gastronomique Pierre-Brice Lebrun, on y apprend donc que la choucroute n'est pas forcée de ne s'acoquiner qu'avec de la cochonnaille, mais peut aussi se servir en cromesquis, en clafoutis, sur un hot-dog ou une tarte flambée.
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